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Sarah Michelle Gellar

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Message  Invité Dim 27 Mar 2016 - 20:20

Non, je ne crois pas qu'on reparlera de Sarah machin dans 40 ans....Les rôles féminins dans les années 2000...On a commencé dès les années 60, puis continuez dans les années 70 et 80...et je vois d'autres rôles féminins dans les années 2000 bien plus affirmés.

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Message  Cetp65 Lun 28 Mar 2016 - 16:38

20 ans après, on en parle encore...On verra bien dans 40 ans Laughing
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Message  redwest Lun 28 Mar 2016 - 17:16

Pas sûr que toi même tu en reparleras dans 20 ans, tu auras évolué hein
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Message  Dearesttara Lun 28 Mar 2016 - 17:40

Tant qu'une série mise sur l'intemporalité et qu'elle parle de thématiques universelles, elle ne vieillit pas. Le Prisonnier reste d'actualité, Chapeau melon aussi... Buffy supportera sans problème l'épreuve du temps (si ce n'est une technologie certes obsolète comme les disquettes et les ordinateurs-mammouth, mais c'est le lot de bien des séries), j'en prends le pari, et je suis certain d'en parler d'ici deux décades !
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Message  Invité Lun 28 Mar 2016 - 18:04

Dearesttara a écrit:Tant qu'une série mise sur l'intemporalité et qu'elle parle de thématiques universelles, elle ne vieillit pas. Le Prisonnier reste d'actualité, Chapeau melon aussi... Buffy supportera sans problème l'épreuve du temps (si ce n'est une technologie certes obsolète comme les disquettes et les ordinateurs-mammouth, mais c'est le lot de bien des séries), j'en prends le pari, et je suis certain d'en parler d'ici deux décades !
Moi aussi je prends le pari. Déjà faut être audacieux pour comparer Le Prisonnier et Chapeau melon avec Buff. Ce n'est pas dans la même catégorie. Les deux premières font beaucoup plus l'unanimité. Ensuite, second point, l'actrice, Gellar, n'aura jamais le charisme des acteurs vedettes des deux séries britanniques.
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Message  Cetp65 Lun 28 Mar 2016 - 22:40

Je critique Sarah Michelle Gellar uniquement pour ses choix de films, pas toujours très glorieux, il est vrai (comme je l'ai déjà dit plus haut). Mais je maintiens (et je ne vois pas en quoi je serais moins objective que d'autres personnes défendant des acteurs/actrices qu'ils admirent) que lorsqu'elle est bien dirigée (comme ce fut le cas dans Buffy et Cruel Intentions), elle peut se montrer vraiment excellente dans tous les registres (drame, comédie) : la scène du champagne dans Cruel Intentions, le célèbre ''Te Body'' de Buffy, en sont la preuve (entre autres). Franchement, regardez ces scènes et expliquez moi ce qu'on peut reprocher à son jeu; Maintenant il est vrai que sa carrière n'est pas aussi exceptionnelle que celle d'une Audrey Hepburn par exemple, mais si on parle uniquement du jeu d'acteur... Après tout, il existe un grand nombre d'acteurs/actrices qui ne sont pas internationalement connus alors qu'ils sont géniaux (je pense à Anne Dorval par exemple, bluffante dans les films de Xavier Dolan, hilarante dans le Coeur a ses raisons, pratiquement inconnue en France)
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Message  séribibi Lun 28 Mar 2016 - 23:01

Mais c'est bien là qu'est le problème : dans ce topic seront disséqués tous ses films dont la plupart sont des navets. Lire 30 lignes d'analyse sur un navet, bof bof...
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Message  Estuaire44 Mar 19 Avr 2016 - 6:56

Souviens-toi… l’été dernier (1997, ***)

Résumé :

Dans la petite ville côtière de Southport, quatre lycéens participent aux festivités du 4 juillet, jour de l’indépendance, afin de célébrer leur diplôme de fin d’études : Julie, sa meilleure amie Helen, élue reine de beauté locale, et leurs petits copains respectifs, Ray et Barry. Sur le chemin de retour, alors qu’ils sont distraits, leur voiture percute un passant. Il semble mort et  ils décident de jeter la dépouille dans l’océan, afin que leur futur ne soit pas gâché par des poursuites judiciaires. Un an plus tard, désormais étudiante, Julie reçoit une lettre anonyme : son mystérieux auteur affirme savoir ce qu’elle a commis l’été précédent. Dès lors un implacable tueur au crochet, déguisé en pêcheur, entreprend de punir le groupe en massacrant un à un ses membres, le 4 juillet.

Critique :

Sans manifester la même diabolique ingéniosité que Scream, autre film écrit par Kevin Williamson (1996), le scénario de Souviens-toi… l’été dernier manifeste une indéniable efficacité. L’auteur ne se contente pas de poser une situation, puis d’aligner les meurtres, comme si souvent dans les Slasher Movies, Bien au contraire. Les meurtres proprement dits  ne surviennent réellement que lors du dernier tiers du récit. Entre-temps Williamson aura conduit une étude de caractères autour de ses protagonistes bien plus approfondie qu’un simple argument scénaristique, principalement les féminins. Cela n’empêche pas une tension dramatique de s’accumuler au fil du récit, via les apparitions du Pêcheur et les manifestations de sa folie homicide, habiles préalables au déchainement final.  

Par ailleurs Williamson joue habilement de l’énigme représentée par l’identité du corbeau et assassin. Les différentes fausses pistes s’enchainent avec pertinence jusqu’au terme du récit. Surtout, l’enquête menée par Julie, tout en donnant l’occasion d’un superbe rôle à Anne Heche, dévoile progressivement une intrigue elle-même passablement horrifique. Elle se connecte avec ironie à la principale, avec une chute étonnante. La même histoire narrée du point de vue du tueur aurait d’ailleurs sans doute donné lieu à un bien bel épisode  de The Alfred Hitchcock Hour. On regrettera cependant qu’une fois dépouillé de son costume, l’antagoniste se cantonne essentiellement à l’action et ne dégage pas grand-chose par lui-même, contrairement aux joyeux drilles des Scream.  

D’autre part certaines faiblesses inhérentes à la famille des Slaher Movies répondent également à l’appel. Pour parvenir à son terme, l’intrigue suppose que les quatre protagonistes optent régulièrement pour un comportement aberrant. Ainsi ont-ils parfaitement compris que leur adversaire frappera le Quatre Juillet, ce qui ne les empêche pas d’aborder la journée en ordre totalement dispersé, inévitablement. Le policier  de service s’avère, bien entendu, à peu près nul  et d’un scepticisme fatal, tandis que l’auteur ne mégote pas à l’occasion sur quelques facilité. Le Pêcheur est visiblement un passe-murailles et rattrape en marchant une jeune fille qui court à tombeau ouvert. Tout cela demeure bénin et positionne ludiquement le film au sein de sa famille. On s’amuse de constater le Google d’avant Google (créé en 1998) dispense déjà infailliblement ses oracles.

La mise en scène de Jim Gillespie ne brille pas par son inventivité, recourant de manière quelque peu appliquée à une boite  à outils usuelle en matière de travellings et de gestion des angles.  Au moins sait-il rendre palpitantes les deux principales scènes d’épouvante (la traque  ‘d’Helen et la confrontation finale) et susciter une ambiance, comme lors de l’accident ou de la visite chez Missy. A défaut de constituer un atout maître, comme a su le devenir l’ébouriffante réalisation de Wes Craven pour Scream, celle de Gillespie ne dessert pas le film. A côté d’une pertinente musique d’ambiance, il doit également composer avec l’insertion de plusieurs chansons criardes et pénibles, manifestement destinées à générer un disque comme produit dérivé du film.

Souviens-toi… l’été dernier peut également compter sur une fort jolie localisation côtière en Caroline du Nord, lui assurant un authentique cachet maritime et des panoramas souvent magnifiques (on songe parfois à la sympathique série Haven, située en Nouvelle Ecosse). Avec le chalutier, Gillespie bénéficie ainsi d’un décor original pour l’affrontement final, qu’il sait mettre à profit même s’il frôle parfois la surenchère. Cet encadrement permet également de relier avec aisance le scénario à la légende urbaine de l’homme au crochet, dont les différentes dimensions se voient judicieusement évoquées lors de la scène de la plage. Le film joue également habilement du contraste existant entre une souriante petite ville et des décors soudainement inquiétants.

A coté de seconds rôles transparents, à la notable exception de la Missy d’Anne Heche, les jeunes premiers composant l’affiche n’apportent, pour la plupart d’entre eux, guère de valeur ajoutée au film. L’indéniable talent de Ryan Phillippe  se voit gâché par un personnage de jeune rebelle assez vite lassant et limité (d’ailleurs on comprend trop vite que tout comme Helen, il est condamné au trépas). Le fade Freddie Prinze, Jr.  montre très vite ses limites et Jennifer Love Hewitt, au jeu certes juste, n’est absolument pas, dans le rôle protagoniste, la locomotive charismatique qu’a su devenir Neve Campbell pour Scream. Elle impacte autrement moins l’écran et le duo formé avec Freddie Prinze, Jr.  ne suscite aucune alchimie. Fort heureusement, Sarah Michelle Gellar va considérablement rehausser le niveau.

1997 reste une année charnière pour l’actrice. Présente à l’écran dès l’enfance via des participations à des publicités ou des téléfilms, elle a jusque là tenu des rôles mineurs au cinéma, souvent non crédités (Over the Brooklyn Bridge, 1984). En 1995, elle franchit une étape supplémentaire avec son intégration dans  le soap opera La force du destin (1970-2013). Alors que la série qui fera d’elle une star, Buffy contre les Vampires, débute en mars 1997, en octobre Souviens-toi… l’été dernier devient l’occasion de son premier rôle réellement marquant au grand écran. Dès décembre, elle figurera également dans la distribution de Scream 2.

La concomitance entre les sorties de Buffy et du film suscitent  un effet amusant, puisque Helen reprend, à première vue,  à peu près tous ces clichés dont Joss Whedon orchestrera un magistral contrepied avec la Tueuse de Vampires : blonde, sexy, pas très futée, victime désignée d’office. On peut d’ailleurs s’amuser à tracer un relatif parallèle entre elle et Cordélia, avec la passion pour les concours de beauté (à laquelle sacrifiera aussi Buffy, il est vrai) et la tentative avortée de carrière de comédienne, à New York plutôt qu’à Los Angeles. Ce dernier aspect lui vaut d’ailleurs d’insérer quelques références cinématographiques amusantes dans les dialogues, évoquant de loin le système de Scream.

Surtout Sarah Michelle apporte toute une incroyable humanité à son personnage. Entre rire, émotion et effroi, Helen devient grâce à elle le personnage le plus saillant de l’histoire, tandis que ses camarades peinent à s’extirper ses clichés. Oscillant entre cynisme et émouvants rêves d’avenir, le personnage illustre déjà à merveille ce moment déterminant où l’on s’extraie de la jeunesse pour commencer à bâtir son existence d’adulte. Sarah Michelle Gellar incarne avec beaucoup de présence et de sensibilité celle qui demeure sans doute le personnage le plus riche et attachant du film,

L’actrice brille particulièrement dans plusieurs passages (l’élection initiale d’Helen, la découverte de la profanation de sa chevelure, la relation empoisonnée avec sa sœur) et porte sur ses épaules la scène la plus marquante du film : la traque cruelle et la mise à mort abominable d’Helen. Bien au-delà de la figure de la Scream Queen, Helen nous bouleverse en nous faisant pleinement partager sa peur et son inextinguible volonté de vivre, lors d’une lutte désespérée mais jusqu’au bout acharnée. Pariant davantage sur l’action et les scènes chocs l’affrontement final, cette fois  porté par Jennifer Love Hewitt, certes réussi, frappe moins les esprits.

Portée par le succès public de Souviens-toi… l’été dernier, et bien entendu par celui de Buffy contre les Vampires, davantage épargnée, sinon félicitée, par la critique que l’ensemble du film, Sarah Michelle allait dès lors enchaîner les productions hollywoodiennes, avant de se porter vers le cinéma indépendant.



Anecdotes :

Le film est une adaptation très libre du roman I Know What You Did Last Summer,  publié en 1973 par la romancière américaine Lois Duncan. Si le thème initial (le secret autour de l’accident mortel) demeure semblable, son traitement diverge énormément. Le livre est  un roman à suspense quelque peu moraliste destiné à la jeunesse, et non un récit de Slasher movie accumulant les meurtres abominables. Aucun des quatre protagonistes n’est tué dans le roman. La découverte du film révulsa l’auteure, dont la propre fille avait été assassinée par un inconnu en 1989.

Le scénariste Kevin Williamson a également été celui de Scream, en 1996 et de Scream 2, en 1997, année de sortie de Souviens-toi… l’été dernier. Par la suite il produisit Scream 3 (2000) et écrivit également Scream 4 (2011). Il a créé plusieurs séries télé, dont Dawson (1998–2003) et The Vampire Diaries (depuis 2009).

Kevin Williamson écrivit le scénario de Souviens-toi… l’été dernier avant celui de Scream mais ne parvint pas à le vendre. Le retentissement de Scream changea évidemment la donne.  Columbia Pictures se précipita pour acheter le scénario et pour diffuser une bande annonce proclamant « par le créateur de Scream ». Détenteur des droits de ce film, Miramax réagit par une menace d’action en justice et l’accroche disparut.

Le réalisateur écossais Jim Gillespie a également mis en scène Compte à rebours mortel (2002) et Venom (2005).

Malgré des critiques très mitigées, le film connut un immense succès au box office. Il a désormais intégré la culture populaire américaine, suscitant de nombreuses parodies ainsi que deux suites, en 1998 puis 2006. Des rumeurs de reboot existent depuis 2014.

Avec 16 millions de dollars de budget et un box office mondial dépassant les 125 millions, le film reste considéré comme l’un des plus grands succès du genre slasher.  

Le film fut tourné en cinquante jours, essentiellement en Caroline du Nord. La scène de l’accident a toutefois été réalisée en Californie, Gillespie estimant que les routes sinueuses de cet Etat rendraient l’ensemble plus spectaculaire.

La scène finale est un cauchemar de Julie, comme on l’apprend dans la suite du film.  Il s’agissait  initialement d’une fin alternative en définitive non retenue.

Sur le bateau, la glace fut remplacée par de la gélatine, afin que  Jennifer Love Hewitt puisse se mouvoir plus facilement.

Jennifer Love Hewitt (Julie James) bénéficia d’un véritable tremplin avec ce film. Elle connut d’autres succès au cinéma (Beautés empoisonnées, 2001à, mais reste surtout connu comme comédienne de télévision. Jennifer Love Hewitt tint ainsi le rôle principal de Ghost Whisperer (2005-2010) et de The Client List (2011-2013). Elle mène également une carrière de chanteuse, avec cinq albums parus à ce jour.

Ryan Phillippe (Barry William Cox) consacre la plus grande part de sa carrière au cinéma : Lame de fond (1996), Mémoires de nos pères (2006), Dark World (2009)… En 1999, il retrouve Sarah Michelle Gellar dans Sexe Intentions, où il incarne Sebastian Valmont. De 1999 à 2007,  il fut l’époux de Reese Witherspoon.

Freddie Prinze Jr. (Ray Bronson) retrouvera son épouse Sarah Michelle Gellar dans les deux premiers films Scooby-Doo (2002 et 2004), où il interprète Fred. Il participe à Freddie,  Friends, 24h Chrono, Psych, Boston Legal, Bones… Grand fan de catch, il participe à l’écriture des productions très scénarisées de la fédération World Wrestling Entertainment.

Alors qu’elle venait de conclure le tournage de la première saison des aventures de Buffy, sa prestation en tant qu’Helen Shivers valut à Sarah Michelle Gellar de remporter en 1997 le Blockbuster Entertainment Award du second rôle féminin, dans la catégorie films d’horreur.

Sarah Michelle fut également proposée aux MTV Movie Awards dans la catégorie « Révélation », mais Helen Graham lui fut préférée, pour le rôle de la porno-star Rollergirl, dans Boogie Nights.

Alors que leurs personnages interagissent très peu, Freddie Prinze, Jr. et Sarah Michelle Gellar tombèrent amoureux l’un de l’autre durant le tournage. Ils sont mariés depuis 2002 et ont deux enfants.

Jennifer Love Hewitt auditionna initialement pour le rôle d’Helen et Sarah Michelle Gellar pour celui de Julie.

En France, le film fut interdit à sa sortie aux moins de douze ans.

Dans la version française Sarah Michelle Gellar n’est pour une fois pas doublée par Claire Guyot, mais par Valérie Siclay.

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Message  Invité Mar 19 Avr 2016 - 12:27

Je partage ton avis, un slasher sympathique mais manque le brio d'un Wes Craven qui a beaucoup apporté aux Screams.
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Message  séribibi Mar 19 Avr 2016 - 13:15

Très bonne critique mais j'avoue avoir détesté à la 1ère vision, tant j'avais trouvé que les mécanismes censés susciter la peur ne fonctionnaient pas (peu de suspense, peu d'effroi, pas d'ambiance, situations téléphonées, clichés à gogo, sur-jeu des acteurs...). Un slasher comme il s'en est produit des dizaines dans les année 90-2000.
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Message  Estuaire44 Mar 19 Avr 2016 - 16:18

Prochainement sur vos écrans : Scream 2

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Message  Invité Mar 19 Avr 2016 - 16:43

Yes! Un de mes films d'horreur favoris!  cheers
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Message  séribibi Mar 19 Avr 2016 - 22:32

Scream 2 est de trés loin le meilleur volet de la saga "Scream" !
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Message  Estuaire44 Dim 24 Avr 2016 - 12:19

Scream 2  (1997, ****)

Résumé :

Deux ans après les tragiques évènements survenus à Woodsboro, leur histoire se voit relatée par le film Stab. Sa sortie est le point départ d’une nouvelle série de meurtres, se déroulant dans la faculté où Sidney est désormais étudiante. Dewey accoure pour la protéger, ainsi que Gale, pour courir les évènements avec un nouveau caméraman. La police locale s’avère incapable d’arrêter le tueur ayant revêtu le même masque que son prédécesseur et accomplissant des meurtres en écho avec ceux de Woodsboro. Une nouvelle terrible confrontation attend Sidney.

Critique :

Douze décembre 1997 : à peine un an après ses premiers sanguinaires exploits, le tueur au poignard et au masque macabre s’en revient semer la mort et l’effroi dans l’entourage de la vaillante Sidney Prescott. Scream structura une bonne part des films d’épouvante lui succédant et impulsa toute une nouvelle génération de Slasher Movies. Succéder très rapidement à un premier opus aussi déterminant représentait autant atout qu’un handicap pour Scream 2.

De fait, porté par le succès encore très récent du premier volet, le film va enregistrer un grand succès commercial, à juste titre car on y retrouve bon nombre des qualités de Scream. La permanence de l’équipe demeure à cet égard une grande opportunité. Kevin Williamson reproduit la même formule gagnante associant humour (geek, mais pas seulement), impact horrifique des Slasher Movies et énigme quant à l’identité de l’insaisissable tueur. Il a de plus la finesse d’éviter le piège du doublon en introduisant les suites de film, ce que constitue précisément le film, comme nouveau thème sous-jacent.

Les fameuses trois règles énoncées par Randy s’avèrent très pertinentes à cet égard et servent d’authentique bréviaire à l’ensemble du film. L’auteur sait également multiplier les clins d’œil ludiques en référence au premier opus, ou pratiquer avec talent la mise en abyme avec l’introduction de Stab, film dans le film reprenant les évènements de Scream. L’auteur sait également pleinement jouer la carte de la continuité des personnages, cet atout traditionnel des séries télévisées aussi bien que des sagas cinématographiques. Les retrouvailles avec la famille Scream  (Sid, Gale, Dewey et ce pauvre Randy) fait indéniablement plaisir, tandis que l’intrigue prend le temps de s’attarder sur l’évolution de leurs personnalités et de leur relationnel.  

L’autre grand atout de Scream 2 demeure bien évidemment la présence renouvelée de Wes Craven derrière la caméra. Ce grand maître de l’épouvante au cinéma conserve tout son sens de l’image et du rythme. Craven rend les scènes de courses poursuites puis de meurtres à la fois trépidantes et d’une absolue fascination horrifique. Son talent transparait particulièrement à travers quelques scènes d’anthologie. Il en va ainsi de toute l’ouverture autour de Stab, somptueusement filmée, la répétition théâtrale devenant cauchemardesque quand les angoisses de Sid prennent le dessus ou la recherche frénétique menée par Gale et Dewey du mystérieux interlocuteur de Randy au téléphone.

Cette dernière scène exprime à merveille la quintessence de la terreur typique de Craven et de  la saga : la menace peut s’incarner chez chacun, de manière tout à fait imprévisible. L’inconnu reste bien l’élément le plus terrifiant qui soit. Craven sait également tirer le meilleur parti de la localisation du tournage au sein d’un radieux campus et de quelques endroits originaux, comme le cinéma où l’épouvante semble jaillir de l’écran, le studio d’enregistrement labyrinthique et aux vitres permettant quelques jolis effets, le théâtre lors de la représentation ou encore le confinement anxiogène d’une voiture de police.

Et portant, malgré ce séduisant panorama, l’excellent film que représente Scream 2 ne va pas parvenir à tout à fait égaler la réussite du premier opus. Celui-ci demeure aujourd’hui le plus performant de la saga, malgré un quatrième volet bien meilleur que ce que l’on peut parfois en lire.

En effet quelques maladresses vont être commises. La multiplication de personnages n’apparaissant souvent que brièvement émiette inutilement le récit et les réduisent à de simples silhouettes (les différents intervenants lors de la discussion sur les suites, les membres de la sororité, voire le fiancé de Sidney, transparent et très cliché). Le contraste avec les personnages issus de Scream se révèle cruel pour le film, tant le premier volet s’avérait une œuvre en définitive bien plus intimiste que son successeur. Cela vaut aussi pour les antagonistes, aux motivations bien moins convaincantes et porteuses que précédemment, sans doute une conséquence de la réécriture express de la conclusion suite aux fuites sur l’Internet.

Wes Craven n’évite pas le piège de la surenchère lors de la scène finale (moment décidément  le faible de Scream 2) en abusant des éléments de décor finissant par ensevelir aussi bien l’adversaire que l’impact émotionnel de la confrontation. Le metteur en scène s’avère également avoir la main plus lourde que précédemment sur les effets gore, sans que cela apporte grand-chose à l’ensemble. De manière astucieuse l’intrigue met cela en perspective avec les règles énoncées par Randy, mais l’effet de connivence ainsi établi ne change en définitive rien à la donne.

La mort de Randy constitue une autre erreur du film, supprimant celui qui représentait un moteur essentiel de la saga, peut-être son âme même. La séquence assez bateau de la bande enregistrée peut à cet égard se lire comme un piteux aveu, lors de l’opus suivant. La première version du scénario prévoyait également la mort de Sidney, ce qui aurait sans nul doute été mortifère pour la suite de la saga ! Empilant les personnages, l’intrigue néglige par ailleurs son aspect Whodunit, contrairement au premier opus. Jusqu’au bout n’importe qui peut être le tueur, le spectateur ne dispose pas des outils pour pouvoir  jouer au détective. Les dialogues semblent également un tantinet moins percutants.

Ces quelques réserves font qu’à son corps défendant Scream 2 confirme bien finalement que les suites sont inférieures aux premiers opus, avec de plus un effet de surprise d’emblée moindre. Mais elles ne le privent pas de demeurer un excellent film, après tout on peut se situer légèrement en-deçà de Scream et rester captivant, c’est l’avantage de débuter avec un authentique chef d’œuvre. De plus Scream 2 capitalise sur l’indéniable atout que compose sa distribution. Tandis que Courteney Cox et David Arquette excellent toujours dans leur partition, Neve Campbell s’impose derechef comme la locomotive irremplaçable de l’ensemble, aussi étonnante de présence sur le registre de l’émotion que de celui de l’action.

Par ailleurs, la multiplicité des personnages fait qu’moins le film propose un superbe panorama de tout une nouvelle vague de comédiens s’imposant au cours des années 90, notamment à travers les séries télévisées (Neve Campbell, Courteney Cox, Jerry O'Connell, Jada Pinkett Smith, Heather Graham, Joshua Jackson, Portia de Rossi, Marisol Nichols, etc.). Par cet aspect quasi documentaire, Scream 2 demeure bien le film d’une génération.

Bien entendu la présence de Sarah Michelle Gellar participe pleinement à ce mouvement. Toutefois, si l’impressionnante chute de Cici compte parmi les souvenirs laissés par le film, la participation de l’actrice se montre frustrante, car trop minimaliste. Comme tant d’autres personnages, Cici souffre d’un déficit de caractérisation et la scène de son assassinat, aussi magistralement filmée soit-elle résulte passablement expéditive. Paradoxalement elle résulte moins développée que l’équivalent tournée par l’actrice dans Souviens-toi… l’été dernier, film pourtant nettement moins marquant que Scream 2.

Sarah Michelle Gellar parvient néanmoins à imprimer son talent pour l’émotion à la scène, de même que son brio lors de la discussion sur les suites de film. Elle y laisse entrevoir un personnage de pétillante geekette que l’on aurait aimé découvrir davantage, mais son bien trop rapide trépas fait que le plaisir de pérorer sur le cinéma demeure ici un apanage essentiellement masculin.

Anecdotes :

Le scénariste Kevin Williamson, impressionné par la prestation de Sarah Michelle Gellar dans Souviens-toi… l’été dernier, film qu’il avait également écrit, proposa à l’actrice de participer à Scream 2. Elle obtint le rôle de Casey « Cici » Cooper, pour lequel Reese Witherspoon et Alicia Silverstone avaient été un temps envisagées.

Sarah Michelle accepta immédiatement la proposition, sans même lire le script, du fait du succès rencontré par Scream et parce qu’elle avait adoré le film. Elle l’avait découvert en salle en compagnie d’Alyson Hannigan et de Charisma Carpenter, ses complices de Buffy contre les Vampires.

Elle intégra le tournage de Scream 2 immédiatement après celui de Souviens-toi... l’été dernier. L’actrice raconte avoir ressenti pour la première l’impact rencontré par Buffy contre les Vampires sur les plateaux de Scream 2 (la série en est alors à sa saison 2), à travers les nombreuses discussions passionnées de l’équipe de tournage à propos de la Tueuse de Vampires.

Important acteur de voix (dessins animés, jeux vidéo…), Roger L. Jackson fut la voix de Ghostface pour l’ensemble des fameuses discussions téléphoniques de la saga. Contrairement à ce qui se déroule habituellement dans ce cas de figure, il n’intervint pas en post production, mais participa pleinement au tournage, selon le souhait de Wes Craven. Il participait aux scènes en demeurant dissimulé aux autres acteurs. Il rapporte que l’ensemble de distribution ressentait un malaise en sa compagnie et lui parlait le moins possible, hormis Sarah Michelle Gellar.

Sarah Michelle Gellar est doublée par Claire Guyot, voix française de Buffy désormais indissociable de l’actrice.

Cici zappe les programmes de la télévision peu de temps avant son assassinat. Elle s’arrête sur Nosferatu le Vampire (1922), un clin d’œil à Buffy contre les vampires.

Sarah Michelle Gellar n’est pas doublée lors de la scène de la chute de Cici depuis le dernier étage du bâtiment, conformément au souhait de Wes Craven.

Une scène de Sarah Michelle Gellar a été coupée au montage. Elle voyait Cici brièvement discuter avec Lois et Murphy, les deux cheftaines de la sororité, avant que celles-ci n’aillent à la rencontre de Sidney.

David Arquette (Dewey) avait en 1992 participé au film Buffy, tueuse de vampires, interprétant l’inoubliable Billy, une synthèse de l’œuvre à lui tout seul.

Les recettes de Scream 2 vont quasiment égaler celles de son prédécesseur, avec 172 millions de dollars (pour un budget de 24), contre 173 millions pour Scream (et un budget de 15 millions).

Du fait du succès du premier opus de la saga, Scream 2 fut considéré comme un concurrent suffisamment dangereux pour que la sortie de Titanic soit repoussée d’une semaine, afin d’éviter une confrontation directe.

La saga Scream allait connaître deux autres opus, en 2000, puis en 2011, ainsi qu’une série dérivée lancée en 2015, sur MTV.

Le scénariste Kevin Williamson et le réalisateur Wes Craven (La Dernière Maison sur la gauche, La colline a des yeux, Les Griffes de la nuit…) demeurent les mêmes que lors du premier opus.

La bande son de Marco Beltrami se verra contestée par certains observateurs comme empruntant beaucoup à celle du premier opus, composée par  Danny Elfman et Hans Zimmer.

La correspondante avec qui Cici discute au téléphone avant l’attaque de Ghostface est interprétée par Selma Blair (non créditée). Elle et Sarah Michelle Gellar se retrouveront lors du film Sexe intentions (1999).

Une première version du scénario fuita sur Internet, et Kevin Williamson dut réécrire très largement son intrigue. Parmi diverses mesures de sécurité prises par la suite, l’identité de Ghostface ne fut révélée qu’aux acteurs concernés.

Le campus de la faculté de Windsor, décor central du film, est en grande partie  celui d’Agnes Scott College, à proximité d’Atlanta, en Géorgie. Fondée en 1889 et affiliée à l’église presbytérienne, il s’agit d’une faculté privée exclusivement féminine, dédiée aux lettres, arts et sciences humaines. En 2007, la prestigieuse Princeton Review a classé son campus comme le quatrième plus beau du pays. Quelques de l’UCLA furent également utilisées.

La troisième règle des suites de film d’horreur n’est pas citée dans le film, indiquant qu’il n’existe pas de martingale pour ce type de film. Elle est néanmoins citée dans la bande annonce : ne jamais supposer, en aucunes circonstances, que le tueur est mort. Les deux premières sont : le nombre de morts est toujours plus élevé que précédemment les scènes de meurtre sont davantage élaborées, avec plus de sang et de gore.

Le film comporte plusieurs caméos : Matthew Lillard (Stu dans le premier Scream) est l’un des participants à la fête, kevin Williamson est la personne interrogeant Cotton à la télévision et Wes Craven apparaît à l’hôpital.

La pièce répétée par Sidney est Agamemnon, tragédie écrite par le grec Eschyle en moins 458, à Athènes. Il s’agit d’un premier élément de l’Orestie, trilogie comportant également Les Choéphores et Les Euménides, retraçant la malédiction des Atrides.

La réalisation du film nécessita 120 litres de faux sang.

La plupart des scènes de Stab sont en fait réalisées par Robert Rodriguez (El mariachi, Une nuit en enfer, Machete…).

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Message  séribibi Dim 24 Avr 2016 - 12:55

Très bonne critique, je ne me souvenais même pas que SMG jouait dedans.
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Message  Invité Dim 24 Avr 2016 - 15:51

Excellente critique et passionantes anecdotes, merci Estuaire! cheers

A vite partager avec nos lecteurs donc, les deux premiers films de la Saga Sarah Michelle Gellar sont en ligne! Cool

http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/cinema/sarah-michelle-gellar
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Message  Estuaire44 Dim 24 Avr 2016 - 18:13

Merci !  Very Happy  

Bientôt sur vos écrans les péripéties romantico-gastronomico-surnaturelles de Simply Irresistible ! Avec un crabe magique !

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Message  alexis06 Dim 24 Avr 2016 - 23:21

Bravo Estuaire, magnifiques critiques ! Pareil, je me souvenais pas d'elle dans Scream 2 ! ^^ Du coup, ça m'a donné envie de le revoir ! Very Happy
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Message  Estuaire44 Dim 24 Avr 2016 - 23:55

Merci, Alexis ! Very Happy

Effectivement elle n'apparaît que durant une brève période, même si elle en tire le maximum !

Ici avec Wes Craven, lors de la première :

Sarah Michelle Gellar - Page 2 Gettyi10
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Message  Invité Lun 25 Avr 2016 - 0:14

Estuaire44 a écrit:

Bientôt sur vos écrans les péripéties romantico-gastronomico-surnaturelles de Simply Irresistible ! Avec un crabe magique !

Énorme, quel teaser! Hâte de voir ça! hi
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Message  Estuaire44 Lun 25 Avr 2016 - 22:00

En 2011, SMG donne sa voix à son propre personnage (très à la Buffy) dans le jeu vidéo massivement barré qu'est Call of the Dead.  Des zombies envahissent le tournage du film Call of the Dead de Romero, auquel elle participe. En compagnie des autres acteurs (chacun donnant également sa voix) en va devoir lutter pour sauver sa vie. Pour les amateurs c'est à peu près le scénario de Dead Set, avec un humour plus défoulatoire encore.  





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Message  Estuaire44 Jeu 28 Avr 2016 - 21:48

Scooby Doo and the Girl with the Dragon Tattoo, ou l'une des nombreuses participations de SMG aux chroniques des Robots Chicken, ces grands malades réunis par son vieux pote Seth Green. Elle y est la voix de Daphné, son personnage des films Scooby. Suite à un léger pépin de santé, Velma est remplacée dans le groupe par nulle autre que Lisbeth Salander...

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Message  Estuaire44 Jeu 5 Mai 2016 - 18:30

Simplement irrésistible (Simply Irresistible, 1999, **)

Résumé :

A New York, la jeune Amanda Shelton a repris le restaurant de sa mère. Malgré toute son énergie, son manque de talent pour la cuisine menace la pérennité de l’établissement. Un jour, au marché, elle rencontre un homme mystérieux se présentant comme un vieil ami de sa mère. Il lui offre un crabe magique lui donnant la faculté de transmettre ses sentiments à travers ses plats. Elle y fait également la connaissance de Tom Bartlett, séduisant dirigeant d’un grand magasin, avec qui elle noue une romance. La cuisine sentimentale d’Amanda lui vaut une grand réussite, mais cette magie trouble Tom, jusqu’à menacer leur relation. Amanda saura-t-elle concilier amour et succès ?

Critique :

Tandis qu’à Sunnydale, le jeune Alex vient tout juste de surmonter une crise existentielle au terme d’une étrange nuit, Simply Irresistible paraît à l’affiche le 09 février 1999. Le défi semble de taille pour Sarah Michelle Gellar, l’actrice occupant pour la première fois le rôle principal d’une production, après ses apparitions dans Souviens toi… l’été dernier et Scream 2. Entremêlant sentiments amoureux et surnaturel, le film semble d’ailleurs évoquer quelques-uns des thèmes de Buffy contre les Vampires, alors en plein succès durant sa formidable troisième saison. Cela aurait pu contribuer à séduire une partie de son public, mais Simply Irresistible va s’avérer un échec cuisant,  autant critique que public. Qu’est-il advenu ?

De fait, nombre des éléments de Simply Irresistible ne fonctionnent pas. L’aspect humoristique s’avère ainsi plombé par des répliques destinées à faire rire mais tombant régulièrement à plat, de même que les gags désarmants à force de naïveté, comme les apparitions répétitives du crabe ou les émotions surjouées des clients (la Chris d’Amanda Peet a droit à une sortie de scène particulièrement désastreuse de ce point de vue). Une timide satire sociale se dessine autour des ridicules de la haute société, mais cet aspect demeure trop marginal pour réellement impacter le film.

Entre son Ange à peine dessiné et ses miracles gustatifs, le volet surnaturel participe pleinement au ton trop sucré et très Arlequin du récit. La principale faiblesse du scénario consiste d’ailleurs à longtemps réitérer ce genre de scènes, en variant uniquement le sentiment mis en scène (gaité, colère, gaillardise…), tandis que l’intrigue amoureuse principale connaît un interminable surplace. La frayeur de Tom, seul évènement marquant rompant le cycle, ne survient que très tardivement et se voit résolu par une nouvelle itération, sans que la moindre tension dramatique ne se soit instaurée. La mise en scène ne vient guère au secours de ce scénario exploitant fort mal une idée originale dès le départ peu porteuse. Aucune inventivité ni dynamisme n’est insufflée par une caméra demeurant beaucoup trop sage pour créer une atmosphère réellement fantastique.

De fait, vu en 2016, Simply Irresistible apparaît comme très daté, car figurant à l’orée de toute une vogue de comédies romantiques américaines des années 2000, incorporant le Merveilleux uniquement pour quelque peu pimenter leur intrigue aussi sucrée qu’une mélasse, et traitant par-dessus la jambe ce qui ne représente pour elles qu’un prétexte : Ce que veulent les femmes (2000), L'Amour extra-large (2001), Et si c’était vrai (2005), Lucky Girl (2006), Charlie, les filles lui disent merci (2007), Le fantôme de mon ex-fiancée (2008), C'était à Rome (2010), etc. Dépouillé de l’humour mièvre et de la magie de pacotille, on lui préférera largement, sur un thème similaire, Les épices de la passion, bouleversant film mexicain d’Alfonso Arau (1992, Como agua para chocolate), un chef d’œuvre.

Simply Irresistible ne se limite toutefois pas à la coquille creuse et sans âme alors tant conspuée par la critique. Si la réalisation se montre très fade, le travail de production s’avère lui de qualité. Le film se compose de plusieurs tableaux réjouissant l’œil, comme le restaurant familial, la Cinquième Avenue ou le grand magasin new yorkais Henri Bendel, tous parfaitement mis en valeurs par une photographie techniquement irréprochable. La volonté publicitaire du magasin est bien entendu manifeste, mais l’endroit demeure de toute beauté, avec ce charme particulier que l’on retrouve dans l’épisode Mort en magasin  de Chapeau Melon. La bande son se montre également plaisante, entre chansons romantiques et airs davantage jazzy. Nous sommes bien à New York.

Entre évocation sensible d’un restaurant familial et forts jolis plats stimulant les papilles, le volet gastronomique emporte l’adhésion. On avouera être sorti du film avec une furieuse envie de découvrir le soufflé glacé à la mandarine Napoléon ! Les auteurs parviennent également à composer quelques personnages secondaires réussis, notamment un chef français infatué aussi grossier que snob, à l’accent irrésistible, ou la secrétaire de Tom,  compatissante et complice.  

Surtout, Sarah Michelle Gellar apporte l’humour et l’émotion qui conviennent à Amanda. Elle en fait un attachant caractère, tranchant sur un ensemble passablement maniéré. Elle développe une vraie alchimie avec Sean Patrick Flanery, acteur davantage limité, mais bien en phase avec elle. Reste à l’actrice à savoir mieux choisir ses films. Après le flop de son premier rôle vedette au cinéma, Sarah va d’ailleurs rapidement rebondir, en tournant la même année Cruel Intentions, film autrement plus marquant que cette bluette aussi sirupeuse qu’une confiserie hypercalorique.


Anecdotes :

Simply Irresistible fut éreinté par la critique et s’avéra un échec commercial. Il rapporta un peu moins de 4,5 millions de dollars, pour un budget de 6 millions.

Sarah Michelle Gellar a indiqué qu’il s’agissait d’un de ses films qu’elle aimait le moins. Elle déclara : « Simplement Irrésistible était simplement un mauvais choix, et c’est pour ça que ce fut une bonne expérience. Je n’étais pas prête à faire ce genre de films. J’étais trop jeune. Le script n’était pas prêt. Je savais dans mon cœur avant de partir pour le tournage que je devais renoncer ».

L’actrice participa de manière minimaliste à la promotion du film, avec comme argument le début du tournage de Cruel Intentions.

Le titre de travail du film était Vanilla Fog.

Le générique de fin indique que le film est tourné en Panavision, alors qu’il s’agit en fait de Super 35.

Simply Irresistible reste remémoré pour avoir été le tout dernier chroniqué par Gene Siskel, avant sa mort due à une tumeur au cerveau. Ce critique faisait autorité à travers ses papiers pour le Chicago Tribune, mais aussi ses émissions de  télévision, de 1975 à 1999. Siskel détesta le film.

La scénariste Judith Roberts est en fait l’épouse du metteur en scène Mark Tarlov. Ils sont surtout connus pour leur activité de producteurs et le film reste quasiment leur unique expérience dans leur domaine respectif.

Amanda s’exclame Bibbidi bobbidi boo !, soit la formule magique du Cendrillon de Walt Disney (1950).

Le film comporte plusieurs références aux comédies musicales de Fred Astaire, reprenant des scènes de  Swing Time (1936), Shall We Dance (1937), Yolanda and the Thief (1946) et The Belle of New York (1952).

Le magasin de luxe  de Tom est en fait Henri Bendel, établi sur le Cinquième Avenue depuis 1895. Cette référence du luxe new-yorkais vend ses propres gammes de sacs à mains, parfums, bijoux et accessoires divers. Le magasin est réputé pour avoir repéré et lancé de nombreux designers, dont Sonia Rykiel et Ralph Lauren. Veillant à toujours demeurer à la pointe de la mode, il a été le premier à commercialiser Coco Chanel aux Etats-Unis et fit réaliser ses publicités et catalogues par Andy Warhol durant les années 60.

Dans le rôle de Chris, la rivale d’Amanda, on reconnaît une jeune Amanda Peet encore peu connue. Elle va rapidement s’imposer dans la même veine de comédies romantiques, avec des films tels Mon voisin le tueur (2000) ou Sept ans de séduction (2005). Elle participe également à plusieurs séries télévisées (The Good Wife). En 2008 elle interprète l’Agent Dakota Whitney dans le film X-Files : Régénération.

Lors de la sortie du film Sean Patrick Flanery (Tom Bartlett) était principalement connu pour avoir incarné  Indiana Jones adolescent dans Les Aventures du jeune Indiana Jones (1992-1994), série créée par George Lucas. Il mène une douvle carrière d’acteur et d’enseignant d’arts martiaux, dont il est un spécialiste reconnu (notamment en Karaté et Jiu-Jitsu). Il incarna notamment Orlin l’Ancien dans Stargate SG-1.

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Message  Invité Jeu 5 Mai 2016 - 19:23

Merci pour cette analyse Estuaire, j'y jetterai un coup d'oeil à l'occasion.
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Message  séribibi Ven 6 Mai 2016 - 11:40

Bonne critique. Souvenir lointain d'un beau nanar. Par contre, je n'ai pas saisi le lien avec la 1ère phrase (Tandis qu’à Sunnydale, le jeune Alex vient tout juste de surmonter une crise existentielle au terme d’une étrange nuit, Simply Irresistible paraît à l’affiche le 09 février 1999).
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Message  Invité Ven 6 Mai 2016 - 12:03

Référence a l'épisode de la saison 4 de Buffy - Zéro Pointé (The Zeppo)
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Message  séribibi Ven 6 Mai 2016 - 12:15

OK, merci hein . L'épisode aborde un thème similaire au film ?
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Message  Estuaire44 Ven 6 Mai 2016 - 14:00

Oui, les deux jeunes gens débutent l’histoire en quasi dépression, puis des évènements surnaturels vont les amener à totalement changer de perspective. C'est aussi l'épisode diffusé immédiatement avant la sortie du film.
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Message  Dearesttara Ven 6 Mai 2016 - 20:12

Et c'est la saison 3, S3. hein

Bonne critique aussi, mais SMG est méconnaissable sur les photos, elle a l'air toute timide ! Shocked
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Message  séribibi Ven 6 Mai 2016 - 20:16

Estuaire44 a écrit:
Oui, les deux jeunes gens débutent l’histoire en quasi dépression, puis des évènements surnaturels vont les amener à totalement changer de perspective. C'est aussi l'épisode diffusé immédiatement avant la sortie du film.
Merci pour ta réponse. hein
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Message  Estuaire44 Ven 6 Mai 2016 - 21:00

Merci !

Je pense que, classiquement, SMG choisit ses films afin de démontrer qu'elle peut jouer autre chose que Buffy. ici elle joue la carte de la jeune femme romantique et peu sûre d'elle-même Elle se montre convaincante, le film hélas nettement moins; C'est clair qu'à l'autre extrémité du spectre des sentiments, le choix de la Marquise va s'avérer autrement plus porteur !
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