Tournoi Cinéma français Tour 1 Groupe 8/16

Le cercle rouge : 6 pts. Formidable film avec un Bourvil étonnant de justesse dans ce rôle dramatique (son dernier d'ailleurs) face à Alain Delon toujours excellent à cette époque et Yves Montand, en voyou cherchant une rédemption. Comme souvent dans les bons polars, l'histoire est simple et le film raconte une histoire. C'est aussi simple que ça et c'est juste brillant et parfaitement maîtrisé.

Nikita : 5 pts. Une composition magistrale d'Anne Parillaud que n'ont jamais pu atteindre les actrices qui ont repris le rôle à la télévision. C'est dur, violent, noir mais ce n'est pas dénué d'espoir et c'est qui accroche le spectateur. Un des meilleurs Besson.

Borsalino : 2 pts. La réunion attendue des deux gloires françaises de l'époque est plutôt bien négocié dans ce polar ni trop noir ni trop léger. Pas inoubliable certes mais très regardable.

Et je ne connais pas les autres.

Espion lève-toi 6 ps l’anti James Bond absolu. Cette parfaite adaptation de George Markstein par Yves Boisset renoue avec une bonne part de l’univers effrayant et déstabilisant du Prisonnier. Avec avec un héros moins battant et dominateur que le N°6, mais aussi plus poignant. L’un des plus grands rôles de Ventura et un superbe exemple de scénario sachant dévoiler progressivement les ressorts impitoyables du piège dans lequel sombre le héros.

Ascenseur pour l'échafaud  5 pts polar de grande cuvée, très soigné visuell »ment (somptueuses vues nocturnes de paris) que musicalement tant il est habité par le Jazz de Miles Davis. Interprétation également superbe, avec tout un travail intérieur de Jeanne Moreau (grande actrice souvent imitée avec beaucoup de méchanceté assez veule). Comme cinéaste Louis malle fait une belle démonstration de talent, jusqu’à permettre d’oublier l’aspect très classique de l’intrigue.

Touchez pas au grisbi 4 pts Excellente série noire soignant aussi bien l’action que les dialogues. Concentré sur deux jours, le récit demeure dense de bout en bout, tout en prenant aujourd’hui une certaine valeur de documentaire sur la vie d’alors. Casting de haut vol autour de Gabin, avec un jeune Lino impressionnant d’emblée pour son premier rôle au cinéma. Mémorable musique.

Nikita 3 pts c’était l’époque où Besson s’efforçait encore de raconter des histoires au lieu de simplement réaliser d’onéreux albums d’images Anne Parillaud remporta à juste titre le César pour ce fascinant portrait de femme aux prises avec un monde impitoyable et parano. Plsuieurs scènes cultes, mention spéciale à Victor le Nettoyeur, l’un de mes grands fous rires au cinéma

Le cercle rouge 2 pts En fait avant dernier rôle de Bourvil si l’on se réfère au tournage et non à la date de sortie (il fut tourné juste avant Le Mur de l’Atlantique). Polar classique mais de très bonne facture. Je ne raffole pas des polars très épurés (et assez en suspension) de Melville, mais la scène de braquage filmée au millimètre reste mémorable,.

Borsalino 1 pt le film capitalise trop sur la curiosité suscitée par la rencontre entre Bébél et Alain Delon vous salue. Pour le reste on a un film de gangsters efficace mais ultra classique et se prenant terriblement au sérieux