Série "Code Quantum"

Maintenant, il s'agit d'une histoire inédite à l'écran, mais qui se situe avant l'épisode final.

"Le mur"

Autre aventure inédite dans ce roman, "Le fantôme et le détective"

Dans cet ultime roman, Sam se croit transmuté au XVe siècle (soit 100 ans après "Les rois maudits"...) mais il s'agit d'un leurre, Sam est en fait en juillet 1987 dans un parc médiéval.
Dommage, on aurait bien aimé qu'il remonte le temps encore un siècle plus tôt et aille sauver Marguerite de Bourgogne. Sam Beckett vs Robert d'Artois, cela aurait eu du panache.

Le jugement du fléau

Voici le seul livre français dédié à la série, dans la collection "Le guide du téléfan", éditions DLM. "Itinéraire d'un ange gardien" par Patrick Marcel.

En juin 1994, le magazine "GENERATION SERIES" consacrait un numéro à "Code Quantum" dont la première diffusion venait de s'achever.

La musique de Code Quantum a fait l'objet d'un CD qui est sorti en France à l'époque des premières diffusions sur M6

Bientôt sur ce forum, je chroniquerai cette scène avec Scott Bakula et Dean Stockwell.

Sam Beckett ressuscité ? Non hélas, il s'agit de la série "ENTERPRISE" et de l'épisode "Detained", saison 1, épisode 21.

Je dois te féliciter, Patricks, pour être parvenu au bout de la série !

N'ayant pas vu la série et ne lisant que tes critiques, il se peut que des détails m'aient échappé. La fin du Grand voyage m'a l'air en effet assez ambiguë.

La fin du Prisonnier a l'air en apparence absurde mais elle est plus simple que l'on croit. Le fait que Bellisario ait écrit l'épisode final dans l'urgence ne signifie pas qu'il n'a pas trouvé une bonne fin. Il se peut qu'on puisse trouver une autre explication au fait que Sam ait disparu de la surface de la Terre...

Dans la situation actuelle, je te propose une autre solution :

Si on admet que, finalement, le programme Quantum n'a jamais existé, cela ne veut pas dire que Sam est perdu à jamais dans l'espace-temps. Si Quantum n'existe plus, Sam, dans la réalité désormais modifiée, n'a jamais rencontré Al et vit actuellement une autre vie et donc n'a jamais trouvé le moyen de voyager dans le temps !! Il ne peut donc être perdu dans l'espace-temps ! Aussi, vit-il une autre vie mais dans la réalité maintenant modifiée. Il vit autrement et autre part et donc la maison qu'occupait Sam au moment du pilote est donc vide, c'est ce que dit cette phrase qui en fait est un sous-entendu...

Il y a peut-être d'autres solutions comme le fait qu'il existe désormais deux réalités parallèles. Cette fin ressemblerait alors à celle de Lost qui partage beaucoup de points communs (intervention du divin et surtout caducité de toute la série : tous les épisodes de Quantum sont vains puisque finalement Quantum n'a jamais existé tout comme les épreuves des héros de Lost sont vaines puisque tous étaient voués à se retrouver au seuil du paradis).

Cependant, le ton péremptoire des citations finales, disant implicitement qu'il n'y a qu'une réalité me fait penser que la première solution que je te propose doit être la bonne. En plus, elle a le mérite de ne pas être trop amère : Sam vit une autre vie et pourquoi regretter que tout ce qu'il a fait ait été réduit à néant puisque tout ce qu'il a fait n'a jamais existé... Nous avons vu une autre réalité et nous retournons à la vraie réalité...

Par manque de temps, Bellisario n'a pas pu développer mais scientifiquement, il est impossible que Sam ait disparu...

Moi, j'aime bien les fins rationnelles et concrètes, même tristes (Rudy Jordache/Peter Strauss qui s'entretue avec Falconetti/William Smith dans les dernières images de la seconde saison de "Le Riche et le Pauvre").

Ou alors celle du fugitif/Richard Kimble enfin libéré et innocenté, filant le parfait amour avec Jean Carlisle/Diane Baker, s'arrêtant en voyant une voiture de police et repartant tranquillement (n'ayant plus rien à craindre) au bout de...120 épisodes et 4 saisons.

L'arrêt de "Code Quantum" comme je l'explique vient d'un litige entre le producteur créateur Bellisario et le network NBC, si CBS avait accepté de donner une nouvelle chance à la série, nous aurions sans doute eu une fin toute autre. Les gens de NBC ont laissé Bellisario faire "Le grand voyage" en lui laissant croire que si à la rentrée suivante,s'il n'y avait pas de bonnes séries, "Code Quantum" continuerait. Le président de NBC accepte le deal : si le dernier épisode marche bien, peut être NBC révisera sa décision. Hélas, Warren Littlefield ne tient pas sa parole et annonce à la presse l'annulation de la série. Ce sera Bellisario qui l'apprendra et le dira à Scott Bakula et Dean Stockwell. NBC ne méritait pas cette pépite qu'elle a toujours mal programmée (le vendredi soir, jour où les jeune sortent). La série a d'ailleurs été la seconde série la plus magnestoscopée de l'histoire de la télé américaine (J'ignore qui était la première).
Par exemple, pour tourner le pilote, NBC accorde 26 jours, pour le double épisode "Lee Harvey Oswald" seulement 14, signe du mépris dans lequel la chaîne tenait "Code Quantum".
(Ces renseignements sont dans le livre de Patrick Marcel "Itinéraire d'un ange gardien" pages 24 et 25).

Cependant, Bellisario aurait pu nous offrir une fin heureuse montrant Sam rentrer chez lui et retrouver Donna Elisee (voir "Amours croisées" et "Bond en arrière"), ainsi que dire à Sammy Jo Fuller qu'elle est sa fille (Voir Trilogie :la dernière porte").

Aujourd'hui, il est question d'un film Code Quantum au cinéma mais c'est trop tard, le plus grand intérêt de Quantum, c'est Scott Bakula, qui était inconnu avant la série. Bakula , qui avait fait "Gospell" comédie musicale en 1975 au théâtre puis quitté le métier pour devenir peintre en bâtiment et ensuite...employé de banque dans un établissement de prêt, était un parfait inconnu quand Bellisario l'a engagé.

Or Bakula est trop vieux pour reprendre le rôle de Sam, "Code Quantum" sans Scott Bakula , c'est comme les rois maudits sans Muriel Baptiste ou les avengers sans Diana Rigg. Dois je l'avouer ? J'ai été voir au cinéma vers 1996 une daube innommable, un film de SF sur un magicien, "Le maître des illusions", rien que pour Scott Bakula à l'affiche !

J'aurais aimé aimer David Duchovny pareillement, mais après X Files, il a fait "Evolution" (Une invasion extra terrestre dont le seul remède est de lancer des jets de shampoing "head and shoulders", et dans lesquels les armes mortelles des aliens sont des bouses de vaches), comme il a ensuite enchaîné avec "Californication" qui n'est pas mon truc du tout, j'ai cessé de suivre sa carrière.

Bakula après "code quantum" et "Enterprise" a tourné une autre série "Men of certain age".

Enfin, je connais Dean Stockwell depuis l'enfance à cause du film "le garçon aux cheveux verts", film diffusé plusieurs fois sur l'ORTF.

En 1993, il y eut un club français de leapers : "OH BRAVO". Malheureusement, son existence fut éphémère. C'est un fan parisien, William Wiegimont, qui s'en occupait. L'abonnement coûtait 100 francs et un fanzine trimestriel était proposé.

Ce genre de clubs a des difficultés pour perdurer : il exista dans les annes 90 un fanzine français sur "Les envahisseurs": "LCADC" Le Cauchemar A Déjà Commencé. J'étais abonné, et un jour plus de nouvelles.

Enfin le Stafford Club, dédié au Fugitif, animé par Catherine Robert qui a écrit dans l'ouvrage "Les grandes séries américaines des origines à 1970" le chapitre Kimble, arrête ses activités cette année.

Il y a un lien entre Code Quantum et ces deux séries : A chaque voyage temporel, Sam Beckett découvre un nouvel univers, idem pour Richard Kimble qui fuit pendant 120 épisodes, et David Vincent mène sa quête des aliens en changeant de lieu lui aussi. On appelle cela des séries/anthologies.

Au fait Patricks, sur le site l'épisode le couloir de la mort est présenté avec l'image d'un saut sans filet.

Scott Bakula chante "Imagine" dans "La famille avant tout"

La saison 4 est en ligne!

http://www.theavengers.fr/supplement/hors/code_saison4.htm

Patricks, quelque chose me chiffonne. J'ai attentivement regardé ta critique de l'épisode sur Lee Harvey Oswald : et tu dis que Jackie mourrait initialement. Par conséquent, comme tu le dis, cette modification conséquente au programme Quantum a été preservée. Comme dans notre monde réel, Jackie Kennedy ne fut pas tuée lors de cette funeste journée, la fin du Grand Voyage entre en contradiction puisque normalement le sacrifice de Sam induit l'annulation du programme Quantum et de toutes ses modifications. Comment cette modification fut alors conservée ?

Un tel paradoxe spatio-temporel, en l'absence de la théorie des flashsideways non proposée dans la série fait que seule une explication "mystique" avec une intervention de Dieu conservant les modifications de Sam tient la route. Elle a le mérite de ne pas rendre la série vaine comme Lost puisque ce qu'a fait Sam n'est pas devenu inutile. Malgré tout, sa disparition reste un mystère à la fin du final.

Idem pour Marylin Monroe qui dans l'histoire non transformée par Sam meurt en 1960 avant de tourner "Les désaxés". On voit dans l'épisode des acteurs jouer Clark Gable, John Huston et Peter Lawford.
Une petite intriguante se fait embaucher à la place de Marilyn pour le film, mais Sam intervient en désaoulant Marilyn et en l'amenant sur le plateau de tournage.

Un site américain sur la série, dont les fans sont les "leapers"


http://www.leapback2009.com/

La série passe actuellement sur France 4. Je n'ai hélas pas le temps de la regarder mais j'ai remarqué dans mon magazine que le pilote a un autre nom : il est appelé non Code Quantum mais 13 octobre 1956. Les pilotes changent-ils souvent de nom ?

Aux Etats Unis, l'épisode fut d'abord présenté comme "Pilote" puis rediffusé sous le titre "Genesis".

Code quantum Saison 1 Épisode 1
Episode Pilote (Genesis)


Synopsis

13 septembre 1956 Le projet Code Quantum est encore à l'état de prototype mais le docteur Samuel Beckett ne peut s'empêcher de l'expérimenter lui-même. Il se retrouve alors transporté dans le temps en 1956 dans la peau d'un pilote d'essai de l'armée de l'air américaine. Sam a des troubles de mémoires. Il est alors aidé par Al, un holograme qui va lui expliquer le projet Code Quantum. Il va ensuite aider Sam à piloter le X2 qui aurait du s'écraser dans l'histoire d'origine pensant que réparer cette erreur du passé permettra à Sam de rentrer chez lui, mais au lieu de ça, il transmute dans la peau d'un joueur de Base Ball qu'il doit aider à gagner un match.

Ah, les changements temporels !

Le pilote comme je le disais dans mes critiques est médiocre. Ne pas juger la série là dessus.

La 5ème et dernière saison de Code Quantum est en ligne, bravo Patricks!

http://www.theavengers.fr/supplement/hors/code_saison5.htm

Oh oui ! Un énorme bravo, en effet !

Patricks, il faut ajouter également :

Félicitations Patricks !!!!

Bien joué Patricks ! "Oh, bravo !"

Je me suis lancé dans "Enterprise" (qui est une bonne surprise) parce que c'est un peu une façon de continuer "Code Quantum" avec la présence de Scott Bakula.

Merci, formidable document Estuaire. Bak, (c'est son surnom d'après les sites us, est vraiment un acteur qui ne se prend pas au sérieux et possède cette capacité de passer des situations les plus comiques au plus tragiques.

Je vous annonce une surprise pour ce soir, ce fil de discussion redémarre et n'est pas prêt d'être terminé bien que la série soit en ligne.

Lorsque j'ai commencé à rédiger la saison 5, cetp65 m'a fait remarquer que les photos étaient de mauvaise qualité. Elles étaient prises sur des VHS recopiées sur DVD et enregistrées sur M6.
Le coffret de la saison 5 n'existait pas à l'époque. Il est sorti le 26 juillet 2011. Quand on est fan de Bak, on ne contente pas de VHS, donc j'ai commandé le coffret en DVD Universal.

C'est une trop belle occasion de revenir sur cette saison, à la fois avec des photos mais des commentaires supplémentaires.

L'épisode "Lee Harvey Oswald" commence par une musique absolument magistrale de Velton Ray Bunch qui retrace tout le drame Kennedy.

Voici Bak dans le rôle de Lee Harvey Oswald au début de l'épisode, avec sa famme Marina. 21 mars 1963.





On retrouve ici Sam Beckett dans la posture de Oswald avec un fusil, photo qui fut retrouvée après l'assassinat de JFK.

L'épisode saute ensuite en 1957, avec le sergent irrascible qui dirige Oswald sur un champ de tir.



Bak nous fait pouffer de rire dans le passage où il répond en russe au sergent instructeur. Pourtant c'est un des épisodes les plus dramatiques de toute la série avec "La famille en tout" où Sam change le passé et sauve son frère au Vietnam.

Al raconte à Sam que la photo au fusil est bidon, que l'assassinat de Kennedy est un complot de la mafia et de la CIA, mais Sam en Lee Harvey Oswald sait qu'il est le seul assassin.





L'une des particularités de Bak est de garder même dans les situations dramatiques qu'il est amené à jouer une forme de distance, qui rappelle un peu ce que faisait Roger Moore. Bak a des mimiques qu'il transporte d'une série à l'autre, "Code Quantum" à "Enterprise". C'est un exploit dans un épisode comme Lee Harvey Oswald qui tente de nous faire voyager en 1963 et de nous dire ce qui est arrivé (selon Donald P Bellisario qui est contre la théorie du complot et prêche pour la seule responsabilité de Lee Oswald.

Bak est tout à fait convaincant quand à bord de l'avion "Oscar", il pique une colère. En une seconde, il personnifie dans toute son horreur Lee Harvey Oswald. Il réussit l'exploit de ne pas être ridicule dans la scène de boîte de nuit avec le travesti japonais qui l'embrasse.

Peu après, c'est une jolie russe (du KGB) qui le côtoie.



Cette scène précède le contact entre Lee Harvey Oswald et le KGB. Dans les scènes où Sam dialogue avec Al, on le prend pour un fou, puisque personne ne voit l'hologramme Al.



Dans le night club japonais, Sam-Oswald retrouve le sergent instructeur qu'il a défié sur le champ de tir.



Nous sommes maintenant en 1959 en Californie. Après la scène dramatique du combat.

Il y a alors une scène hallucinante, Sam lit un journal communiste et se fait reprendre par un autre soldat : "Si vous êtes marxiste, qu'est vous f...dans les marines " ?




Sam/Oswald fait alors un saut dans l'espace et le temps et se retrouve en 1959 à Moscou.

Fin de la première partie de "Lee Harvey Oswald".