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Série "Honey West"

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Série "Honey West" - Page 2 Empty Re: Série "Honey West"

Message  Estuaire44 Dim 2 Aoû - 6:34

Merci ! Toute la série est sur You Tube, malheureusement en VO non sous-titrée (tout comme le coffret DVD, d'ailleurs).

https://www.youtube.com/playlist?list=PLxr_gYfTPUb07QGN2J8z8_GlyqGNxmm6J

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Message  Invité Dim 2 Aoû - 8:47

Je vais suivre cela avec intérêt. Jamais vue, mais le thème de l'héroïne indépendante conduisant une AC Cobra me parle tout de suite. Dommage que ce soit en format 30 minutes.
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Message  Estuaire44 Dim 2 Aoû - 10:12

Je ferai un présentation de la voiture dans les IS hein

C'est vrai que la série a été peu diffusée en France, j'ai juste relevé une programmation sur le Disney Channel, en 1997. Les épisodes ne disposent d'ailleurs pas de titres français !
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Message  Invité Dim 2 Aoû - 18:14

Estuaire44 a écrit:Hormis pour Annie agent très spécial, ses consœurs attendront néanmoins la décennie suivante pour suivre la voie ainsi tracée, avec Super Jaimie, Sergent Anderson, Wonder Woman, Les Drôles de Dames de Spelling, ou encore le téléfilm Get Christie Love.


Pour moi, Honey West et les drôles de dames, c'est antinomique. J'aime les deux mais ce sont deux genres différents.
Honey West me fait penser à Samantha Eggar dans le film "La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil", aussi "Annie agent très spécial" que je trouve trop décalée et comique (comme le Batman d'Adam West), et je trouve que la femme héroïne de série indépendante, en tête d'affiche, est un thème qui n'a pas été assez exploité. En gros, j'aurais rêvé d'une déclinaison au féminin de "L'homme de Vienne". En 2000, la France avait proposé "Mary Lester" avec Sophie de la Rochefoucault", annulée après une saison de 7 épisodes, qui semblait combler ce vide mais le manque de moyens était flagrant. J'ai lu dans une interview que pour l'actrice, ce fut un mauvais souvenir. Certes il y a "Sergent Anderson", mais trop police procedural, il n'y a clairement pas, sans partenaire masculin (comme pour Cathy Gale et Emma Peel) de séries de détectives ou d'agent secret femme alter ego de Mannix, Cannon, Jake Webster, et je le regrette.

Les drôles de dames, j'adore, mais pour leur plastique, comme Wonder Woman. Pour moi, c'est de l'anti Honey West, car les anges de Charlie sont la femme fantasmée par l'homme. Honey, Cathy, Emma, on les devine bien plus intelligentes. Il est dommage que l'exemple d'Honey West n'ait pas été suivie par d'autres, et il me semble que le réalisme des séries d'aujourd'hui genre "Esprits criminels" toutes calibrées dans le même moule empêche hélas d'espérer un revival de ce genre.
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Message  Dearesttara Dim 2 Aoû - 18:33

Très bonnes observations, Patricks, sur la rareté des séries centrées sur un seul personnage féminin. Lorsque les avancées féministes ont fini par imposer des femmes en tête d'affiche, la mode est passée aux séries chorales, avec une mosaïque de personnages divers (genre Esprits Criminels par exemple). C'est un peu un rendez-vous manqué, l'affaire. Les séries tournant sur un seul personnage (avec au surplus des sidekicks) sont quasiment disparues aujourd'hui. Je n'ai pas vu assez la série que toi, Patricks, mais il me semble que The Closer équilibre les personnages du show malgré une légère centralisation sur Brenda non ? La seule série actuelle qui me vient à l'esprit serait Rizzoli & Isles, série policière avec un duo féminin. Bon, il y a aussi la sitcom dramatique Girls qui suit les pérégrinations de quatre New-Yorkaises de vingt ans sous une optique ultra réaliste et anti-glamour (malgré un casting assez aguicheur). D'ailleurs, la chroniquer me tenterait bien...

En fait, c'est en France que nous avons des séries centrées sur un personnage féminin : Alice Nevers, Julie Lescaut, Joséphine Ange gardien (enfin, normalement les anges n'ont pas de sexe, mais je chipote), ou Candice Renoir ; dont on ne peut prétendre qu'elles feront date par leurs qualités intrinsèques. Bon, il y a bien la série Hard de Canal + centrée sur un personnage féminin plutôt bien dessiné, et avec des scénarios ne prenant pas le public pour de la merdre, mais après...
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Message  Estuaire44 Dim 2 Aoû - 18:50

C'est clair qu'après Honey, Aaron Spelling va vite retomber dans le commercial assumé. Tout le côté patriarcal autour de Charlie est aux antipodes d'Honey et date terriblement DDD. les deux séries n'ont vraiment en commun que d'avoir des protagonistes féminines.

Wonder Woman est à mon sens une adaptation réussie des Comics, compte tenu du handicap de moyens limités sans commune mesure avec les récits DC sur papier. On pense souvent que Diana est mièvre, car elle se montre moins violente que ses homologues masculins, mais ce n'est pas le cas. Sa voie est différente. La Wonder Woman de Gal Gadot sera certainement plus guerrière, DC a évolué.

A mon avis Super Jaimie constitue un compromis efficace entre séries d'agents secrets et de SF. La formule fonctionne bien, les scénarios sont solides et ne jouent pas tout sur l'aspect bionique, loin de là, la relation avec Oscar n'a rien de paternaliste, le personnage est à la fois affirmé et féminin, et l'actrice très douée. De toutes le séries post Honey que j'ai évoquées, elle reste ma préférée.

Police Woman, dans mon souvenir, est une efficace série policière, avec une protagoniste solide et ancrée dans la réalité sociale de l'époque. Peut-être que les scènes d'action sont plutôt réservées aux personnages masculins et l'infiltration à l'héroïne.  La série vaut néanmoins vraiment le coup qu'on s'y intéresse. Ceci-dit je ne l'ai pas revue depuis très longtemps, elle a peut-être pris un coup de vieux, je n'en sais honnêtement rien.

Je ne m'ai malheureusement aucun souvenir de Mary Lester, mais c'est une tentative intéressante en soi.

Parmi les séries actuelles avec un protagoniste féminine je conseille Continuum, à la fois orientée action et avec un scénario subtil autour des jeux temporels. L'héroïne envoie massivement du bois et Rachel Nichols est formidable.


Dernière édition par Estuaire44 le Dim 2 Aoû - 18:54, édité 1 fois
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Message  Invité Dim 2 Aoû - 18:54

Dearesttara a écrit:Très bonnes observations, Patricks, sur la rareté des séries centrées sur un seul personnage féminin. Lorsque les avancées féministes ont fini par imposer des femmes en tête d'affiche, la mode est passée aux séries chorales, avec une mosaïque de personnages divers (genre Esprits Criminels par exemple). C'est un peu un rendez-vous manqué, l'affaire. Les séries tournant sur un seul personnage (avec au surplus des sidekicks) sont quasiment disparues aujourd'hui. Je n'ai pas vu assez la série que toi, Patricks, mais il me semble que The Closer équilibre les personnages du show malgré une légère centralisation sur Brenda non ? La seule série actuelle qui me vient à l'esprit serait Rizzoli & Isles, série policière avec un duo féminin. Bon, il y a aussi la sitcom dramatique Girls qui suit les pérégrinations de quatre New-Yorkaises de vingt ans sous une optique ultra réaliste et anti-glamour (malgré un casting assez aguicheur). D'ailleurs, la chroniquer me tenterait bien...


Kyra Sedgwick/Brenda dans The Closer, malgré son sac à mains, me fait penser à une femme qui voudrait être plus homme que les hommes, honnêtement j'ai repris la série parce que Cetp65 l'avait laissée, mais d'une part c'est une série chorale, d'autre part Kyra ne fait pas rêver, contrairement à Anne Francis pour les messieurs ou Robert Conrad dans l'homme de Vienne pour les dames. Kyra a du talent, mais pas un physique, et d'ailleurs la série qui accumule les cadavres en décomposition, les autopsies, est réaliste à 100%. Rien à voir avec Honey West.

Il y a eu un rendez vous raté entre l'histoire et le féminisme dans les séries, le drôles de dames sont belles mais cruches,
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Message  Invité Dim 2 Aoû - 19:00

Estuaire44 a écrit:[justify]
A mon avis Super Jaimie constitue un compromis efficace entre séries d'agents secrets et de SF. La formule fonctionne bien, les scénarios sont solides et ne jouent pas tout sur l'aspect bionique, loin de là, la relation avec Oscar n'a rien de paternaliste, le personnage est à la fois affirmé et féminin, et l'actrice très douée. De toutes le séries post Honey que j'ai évoquées, elle reste ma préférée.


Lindsay Wagner respire à la fois l'intelligence et la beauté, elle aurait été un pendant merveilleux de Mannix en détective privée indépendante. Mais dans la série, elle a des super pouvoirs, c'est de la SF. Cela empêche de voir que la comédienne aurait pu être une Honey West de son époque.
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Message  Dearesttara Dim 2 Aoû - 19:12

De vos deux posts, j'ai aussi l'impression qu'on a eu comme un rendez-vous manqué - merci de la précision sur The Closer, Patricks. Cela dit, maintenant le féminisme est bien présent à la télévision américaine, avec des représentations de personnages féminins plus ancrées dans le réel, moins altérés par un regard fantasmé, paternaliste, ou misogyne. Les séries féministes existent bien, sauf qu'elles mêlent des personnages masculins et féminins, mais ils y vont tous de leurs couplets féministes, avec ferveur et sans lourdeur (sauf pour Girls, mais la créatrice est connue pour ne pas faire dans la demi-mesure). Le féminisme existe bel et bien dans les séries modernes maintenant, mais il est vrai que peu de séries s'intéressent à la psychologie féminine, domaine dans lequel les scénaristes, majoritairement des hommes, ont quelques problèmes de maîtrise. Le chemin est encore long, un certain machisme demeure encore très présent.

Sinon, Patricks, la Fantasy/SF a souvent été pionnière dans les avancées sociales ; le féminisme a pris beaucoup d'importance à la télévision grâce aux séries fantasy/SF : X-Files, Buffy, Dr.Who... conjointement aux sitcoms. Le fait de se dérouler dans un univers fantastique, ou qu'une femme ait des Superpouvoirs n'altère en rien le subtext féministe s'il est présent.
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Message  Estuaire44 Dim 2 Aoû - 19:24

On tient peut-être la perle rare avec l’Agent Carter, qui prend place dans un univers de Comics, mais qui n’est elle-même dotée d’aucun super pouvoir. L’action se situe dans les années 40 mais reconstitue en fait l’atmosphère des séries  60’s d’organisations d’agents secrets. Carter est membre du SHIELD (première version), qui s’oppose à l’abominable HYDRA, comme UNCLE contrait le  THRUSH, avec toutes les péripéties d’action et les gadgets que l’on peut imaginer. L’accueil public et critique réservé à la première saison a été excellent et l’actrice principale, Hayley Atwell, est aussi douée que belle. Je n'ai encore que partiellement vu la série, mais je la chroniquerai sur le forum, elle devrait être diffusée sur TF1 à la rentrée.

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Message  Invité Dim 2 Aoû - 19:35

Elle a joué dans les deux Captain America, le premier vu en DVD, le second (Le soldat de l'hiver) au cinéma, et moi qui remarque habituellement les actrices, je n'en ai aucun souvenir.
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Message  Estuaire44 Dim 2 Aoû - 19:42

Pour le soldat de l'hiver, si ma mémoire est bonne, elle n'apparaît que dans un flash back de moins de deux minutes. Pour le premier Captain America on la voit effectivement beaucoup plus, mais j'en garde plutôt un bon souvenir, les gouts et les couleurs... Je pense vraiment que la série vaut qu'on lui laisse sa chance, je vérifierai.
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Message  séribibi Dim 2 Aoû - 19:44

Dans "Lle soldat de l'hiver", on ne la voit pratiquement pas : une fois par le biais d'une vidéo, une autre lorsqu'elle a plus de 90 ans, mais ça n'est pas l'actrice qui joue je crois.
Dans le 1er, on la voit tout le temps pratiquement.
"Captain America - First Avenger" constitue un superbe pilote à la série. Et le meilleur segment des films consacrés aux Avengers (la plupart étant de véritables nanars, celui de Joss Whedon et "Thor" le 1er du nom en tête). "Le soldat de l'hiver" est sympa aussi.
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Message  Estuaire44 Dim 2 Aoû - 19:51

Oui , ce n'est pas la même actrice, Peggy est au bout du chemin et ne reconnaît même plus Captain Amercia, cela m'a assez ému (l'action prend place 70 ans après le premier). Effectivement First Avengers est l'un des meilleurs films pré Avengers, même si je préfère Iron man. Mais le père Stark est aussi dans First Avengers, alors... C'est effectivement un pilote particulièrement grand train pour Agent Carter, pour tout dire j'ai acquis le DVD pour le revoir juste avant de visionner la série, le moment venu.
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Message  Invité Dim 2 Aoû - 19:57

"Honey West", cela n'a jamais tenté un producteur de faire un remake ou une adaptation télé moderne ?
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Message  séribibi Dim 2 Aoû - 20:00

Aux US ça marcherait certainement mais en France ce serait sans doute un flop, les français ne connaissant pratiquement pas le personnage (voir le four avec l'adaptation ciné de "Lone Ranger").
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Message  Estuaire44 Dim 2 Aoû - 20:04

Vers 2008-2009, de mémoire, il y a eu des rumeurs convergentes sur un projet de film avec Reese Witherspoon dans le rôle, mais cela n'a pas abouti. Avec la vogue des reprises, cela reste très envisageable.
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Message  Dearesttara Dim 2 Aoû - 20:10

séribibi a écrit:Aux US ça marcherait certainement mais en France ce serait sans doute un flop, les français ne connaissant pratiquement pas le personnage (voir le four avec l'adaptation ciné de "Lone Ranger").

Lone Ranger a également été un four aux US. Une reprise d'une série connue au cinéma n'est pas une panacée.

Dommage, j'aurais bien vu Reese en Honey !
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Message  Estuaire44 Lun 3 Aoû - 1:04

Prologue : L’Homme à la Rolls (Burke’s Law)
Who Killed The Jackpot ? (2-30, ****)

Date de diffusion : 21 avril 1965

- Sorry, Amos. I fly solo.

Le cadavre d’un riche banquier est découvert suspendu au néon d’un hôtel sordide. Chargé de l’affaire, le capitaine de police et milliardaire Amos Burke va croiser le chemin de la spectaculaire détective privée Honey West. La victime avait contacté celle-ci peu de temps son trépas. Une course s’engage dès lors entre les deux enquêteurs, Honey étant farouchement déterminée à ce que personne n’élucide avant elle le meurtre de son client, et surtout pas l’Homme à la Rolls. D’abord charme et amusé par la demoiselle, Amos va vite mesurer à quel point la Lady Detective  représente une concurrente rusée et coriace.

Comme tout bon pilote qui se respecte, l’épisode dresse efficacement le décor de sa série, avec une Honey West manifestant d’entrée ses qualités : esprit hardi, capable d’intuitions fulgurantes, mais aussi de rouerie très féminine et combattante experte n’ayant jamais froid aux yeux, décochant avec une égale réussite les prises de judo comme les  cinglantes réparties. La rose arbore de tranchantes épines.

Honey compose d’autant plus aisément l’attraction majeure de l’opus qu’elle se voit campée avec énergie et séduction par une Anne Francis s’emparant du rôle avec un naturel confondant. Son abattage et sa voix si sensuelle font merveille, tandis que les menaces de l’assassin  (qui l’encourage plutôt), les colères de Sam ou les mises en garde élégamment ciselées d’Amos la laissent pareillement de marbre et ne la détournent jamais du chemin qu’elle s’est tracé. On éprouve parfois l’envie d’applaudir franchement la performance.

Le récit révèle son arsenal, déguisements et gadgets (ici un vrai studio d’enregistrement itinérant) et installe une version encore sommaire de la salle secrète de son appartement où se situe son quartier général. Se met également en place le relationnel à la fois amical et complice mais aussi à l’occasion orageux, avec un Sam protecteur. Ce dernier se montre déjà ulcéré devant l’a flamboyante témérité d’une Honey n’hésitant jamais à tout risquer pour se confronter au tueur. Au total Anne Francis donne corps avec une saisissante crédibilité à cette version américanisée de Mrs Cathy Gale, certes dotée d’un glamour très hollywoodien, mais pareillement inflexible dans ses combats.

Au-delà de cette mise en place rondement menée, l’histoire développe son intérêt propre. En effet le format long de L’Homme à la Rolls permet de prendre le temps de développer une intrigue, classique mais efficace, comme de poser atmosphère et personnages, comme ce ne sera jamais plus le cas pour des épisodes d’Honey West régulièrement menés au pas de charge (26 minutes hors publicités !). Déjà présent ici, le gag récurrent de la série voyant une phrase débutée avec un interlocuteur pour se conclure avec un autre servira également à accélérer les débats, jusqu’au systématique. Les différents entretiens menés ici par Honey lui permettent également de montrer des qualités humaines, en écho là aussi avec Cathy Gale, certainement la collaboratrice de Steed la plus sensible au malheur d’autrui.  

La rencontre avec Amos tient également toutes ses promesses. Gene Barry a l’intelligence de jouer son improbable personnage de milliardaire policier avec une solide dose d’humour lui évitant de sombrer dans le ridicule. Cela permet à la confrontation d’aisément devenir une pétillante comédie, d’autant que l’agacement croissant d‘un Amos face à une Lady Détective toujours en avance d’une étape sur lui suscite un amusement certain. Les auteurs évitent de faire perdre la face à leur héros en le faisant arriver à temps pour le dernier round, mais la victoire aux points revient clairement à Honey, capable de tenir la dragée haute aux forces de l’ordre par son astuce et l’aide du seul Sam. On apprécie également que le charme agisse entre des rivaux finissant par s’avouer leur estime réciproque lors d’une ultime danse.

Ultime particularité de ce pilote parfaitement abouti, l’épisode se montre particulièrement riche du point de vue des voitures. Outre la Rolls-Royce Silver Cloud d’Amos Burke, on y trouve une première version du van qui servira de QG mobile à Honey et Sam, bardé des gadgets électroniques conoctés par ce dernier. Surtout, nous découvrons également le véhicule emblématique d’Honey West, une trépidante A.C. Cobra Shelby 289, de couleur Wimbledon White et dont la plaque porte le numéro CSX2540. Cette voiture de sport de 1964 illustre la modernité d’Honey face à la Rolls typique de la haute bourgeoisie WASP à laquelle appartient Amos (majordome inclus), tout comme la Lotus Elan d’Emma Peel s’oppose aux Bentley de Steed.

Elle souligne également le caractère téméraire et fonceur d’Honey, l’A.C. Cobra étant la voiture de course de sa catégorie connaissant alors les accélérations les plus foudroyantes. Son moteur surpuissant lui vaut de nombreuses victoires en compétition et une vraie popularité, illustrée par le tube Hey, Little Cobra des Rip Chords (1964). Bien que créée par l’américain Carroll Shelby (qui en prêtera une à la production à des fins publicitaires), l’AC. Cobra demeure un véhicule britannique d’importation, ce qui indique également les racines anglaises d’une série inspirée par Chapeau Melon et Cathy Gale. Sam est d’ailleurs vu  au volant d’une autre célèbre belle anglaise, la Jaguar XK-E, que l’on reverra dans l’épisode The Gray Lady. Décidément la Lady Détective a tout pour démarrer ses aventures sur les chapeaux de roue !


Le couple de scénaristes de Who Killed The Jackpot ?, Gwen Bagni & Paul Dubov, sera également l’auteur du premier épisode d’Honey West, The Swingin' Mrs. Jones, et supervisera l’ensemble de l’écriture de cette série.

Anne Francis (Honey West) débuta sa carrière comme enfant mannequin durant la Grande Dépression et débuta à Broadway à l’âge de onze ans. Sa voix sensuelle lui valut égalemnt d epercer dans les dramatiques radios. Elle devint l'inoubliable Altaira Morbius, vedette féminine de Planète Interdite (1956), grand classique de la Science-fiction. Mais elle tint surtout des seconds-rôles au cinéma et se fit principalement carrière à la télévision à partir des années 60. Elle reste célébrée pour la pétillante Honey West (1965-1966), première série de détective au protagoniste féminin. Le rôle lui valut le Golden globe en 1966 et une nomination aux Emmy Awards. Elle joua également dans Les Incorruptibles, Le Fugitif, Les Envahisseurs, Des agents très spéciaux, Cannon, Dallas, Le Virginien, Wonder Woman, Arabesque, L'Île Fantastique, Vegas, Drôles de Dames, Columbo, Matlock… Elle décède en 2011, à l’âge de 80 ans, des suites d’un cancer.

Comme Anne Francis, John Ericson (Sam Bolt) se fit connaître dans des seconds rôles au cinéma durant les années 50, avant de surtout tourner pour la télévision : Le Fugitif, Les Envahisseurs, L’Homme de fer, le Virginien, Les Rues de San-Francisco… Lui et Anne Francis se connaissaient de longue date avant Honey West et avaient déjà travaillé ensemble pour le film Un homme est passé (1955), où ils incarnaient un frère et une sœur.
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Message  Invité Lun 3 Aoû - 10:17

"L'homme à la Rolls" première version est sans doute la première série américaine que j'ai vue (vers 66 67) mais enfant je n'en ai aucun souvenir. Par contre le revival avec un Gene Barry vieillissant dans les années 90 diffusé le dimanche sur antenne 2 après Jacques Martin était poussif.

Quel dommage que Honey n'ait pas eu droit au format 50 minutes de la série de Barry.

Gene Barry rencontrera Honor Blackman dans le rôle de la criminelle Bethany Cromwell dans "Scandale en première page", épisode de la série "Les règles du jeu", diffusé en 70, et rediffusé dans Samedi est à vous en janvier 1975 (la longueur de l'épisode 90' limita le choix à une seule autre série, et "Les règles du jeu" ne fut plus jamais proposé dans l'émission).

L'homme à la Rolls deviendra agent secret dans le spin off "Amos Burke secret agent" diffusé en France sous le même titre initial.
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Message  Dearesttara Lun 3 Aoû - 11:33

Voilà un backdoor pilot très enthousiasmant, il me semble. Excellent départ, Estuaire, on attend la suite ! cheers

Un homme est passé, ah, j'adore ce film, mais je ne me rappelais plus que c'était Anne la vedette féminine du film, mais je me souvenais que l'actrice m'avait réellement ému dans la caractérisation de son personnage plus humaine pour son malheur.
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Message  Estuaire44 Lun 3 Aoû - 12:22

Oui, Amos Burke est policier dans les deux premières saisons de Burke's Law, puis devient subitement agent secret sans réelle explication au début de la troisième (autre que l'envie de Spelling de coller à l'air du temps). Je gardais un souvenir mitigé de Barry dans l'Aventurier et dans la reprise de l'Homme à la Rolls, mais là il est vraiment bon, avec de la classe et d'humour, un distanciation élégante qui fait toute la différence. Même si l'intrigue demeure classique,  j'ai grâce lui  bien aimé le personnage à la fois homme du monde et policier. Je 'n'avais jamais vu la série d'origine, elle vaut le coup d'œil,

Anne Francis était en effet émouvante dans ce film très dur et angoissant.  Elle comptait bien des cordes à son arc, il reste vraiment  dommage qu'elle ne soit jamais tout à fait devenue la grande star qu'elle méritait d'être.
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Message  Estuaire44 Lun 3 Aoû - 17:57

The Swingin' Mrs. Jones (1-01, ****)
Date de diffusion : 7 septembre 1965

- Honey, you have to let the man win once in a while.
- Believe me, Aunt Meg, you are looking at a sore looser !

Un gang de maîtres-chanteurs s‘en prend aux femmes riches et d’âge mûr, clientes d’un hôtel de luxe. Le beau Sonny les séduit, avant qu’elles ne soient photographiées dans des situations compromettantes. L’une des victimes fait appel à l’agence Honey West. Honey va tendre une souricière en devenant la très esseulée et fortunée Mrs Jones, cliente de l’hôtel s’ennuyant à mourir. Sam va jouer un Don Juan tapant dans l’œil de Mrs Jones. Sonny se manifeste alors pour embaucher Sam, mais l’un de ses hommes reconnait Honey. C’est au tour de la Lady Détective d’être visée par un guet-apens !

Comme souvent au fil de la série, la narration souffre du rythme hyper accéléré impulsé par la brève durée de l’opus, avec des scènes souvent réduites à l’épure. Qui plus est, la mise en scène met en œuvre des clins d’œil  censés rendre ludiques les passages d’une scène à l’autre (gros plan sur un verre, puis retrait de la caméra révélant un buveur subitement devenu différent), mais qui en définitive accentuent l’effet stroboscopique de l’ensemble. Toutefois le métier et le talent du couple d’auteurs Gwen Bagni/Paul Dubov (mariés à la ville) permettent de limiter grandement les dégâts. Malgré la cavalcade, ils parviennent à développer une intrigue astucieuse en forme de poker menteur, instillant un joli suspense quant à savoir qui en définitive va duper qui. Même de manière express, quelques personnages se voient également dessinés, avec émotion autour de la dame humiliée par un odieux chantage lui ayant noté ses dernières illusions et faisant front avec élégance, également avec ironie autour d’un Sonny posant en macho dominateur et se révélant soumis à sa mère, la véritable chef de gang. L’épisode se voit également doté d’une véritable atmosphère. Il est ainsi habité par le jazz sublime de Joseph Mullendore, dont le saxophone souligne avec talent les moments de suspense, d’action ou d‘humour. La bande son jazzy de la série demeurera d’ailleurs toujours l’un de ses points forts.

Par ailleurs les lieux centraux de l’action (piste de danse et piscine de l’hôtel) s’avèrent saturés par cet hédonisme californien s’épanouissant naturellement au sein de la libération des mœurs des Sixties. Les corps féminins se dévoilent dans toute leur sensualité sous le soleil radieux de Los Angeles, rendant le récit aussi torride qu’il puisse alors l’être dans un Network. Cette Californie rêvée demeurera aussi l’un des atouts du programme. Si tout ceci émoustille de manière amusante un Sam en roue libre, la détermination vengeresse d’Honey n’en est par contre en rien altérée. Anne Francis s’affirme derechef comme moteur du récit, exprimant de manière parfaite la nature duale de l’héroïne, à la fois fabuleusement sexy et pétillante d’humour, mais aussi animée d’une froide résolution dont rien ne saurait contrecarrer l’objectif, ici la chute du vil séducteur. Pour le reste, rebondissements, bagarres et gadgets farfelus pimentent agréablement le spectacle. L’épisode complète également le panorama de la série, introduisant l’emblématique ocelot Bruce et la souriante et improbable Tante Meg, amusante par son côté décalé de personnage des sitcoms édifiantes d’alors, au sein d’une série comme Honey West.


Gadgets du jour : boucles d’oreille explosant en libérant un gaz soporifique, masque à gaz portée en jarretière (oui, c’est tout à fait possible), radio-émetteurs miniaturisés, insérés dans le poudrier d’Honey et ses Ray-Ban Jackie O., micro dissimulé dans l’olive du Martini de Sam.

Honey détient deux armes à feu fétiches : un Derringer orné de diamants et, quand les affaires deviennent sérieuses, un P38 également orné, qu’il lui arrive de porter en jarretière, tout comme parfois Cathy Gale.

La série n’a guère diffusée en France, hormis sur le Disney Channel en 1997. Ses épisodes ne comportent pas de titres français.

Ray Danton (Sonny) retrouve ici le rôle de séducteur ténébreux et de gangster ui avant valu de percer dans le cinéma hollywoodien des années 50 (Une femme en enfer, 1955). A partir des années 60 il va s’orienter vers les séries télévisées et les films d’espion. Il fut également l’un des acteurs réguliers de la série The Alaskans (1959-1960), aux côtés de Roger Moore.

Irène Hervey (Tante Meg) tint d’innombrables seconds rôles très glamour dans les séries B de l’entre deux guerres. Grièvement blessée dans un accident de la route en 1943, elle dut temporairement se retirer, avant de relancer sa carrière à la télévision, à partir des années 50. Elle participe à Perry Mason, La Quatrième Dimension, Les Drôles de Dames…

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Message  Dearesttara Lun 3 Aoû - 18:42

La dinguerie des gadgets fait très Alias ou Max la Menace avant la lettre ! Laughing
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Message  Estuaire44 Lun 3 Aoû - 19:07

Le masque à gaz-jarretière :

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Message  Estuaire44 Lun 3 Aoû - 23:14

IS supplémentaire sur l'épisode précédent :
Le nombril d’Anne est visible quand elle se tient près de la piscine. Jusque là, la  censure américaine  interdisait toute vision de nombril féminin, mais la série fut tournée au moment où  la profession contestait cette  règle. Honey West  fut l’occasion d’une bataille participant à la levée de l’interdit.




The Owl and the Eye (1-02, **)
Date de diffusion : 24 septembre 1965

- When my dogs become unmanageable, Miss West, I use this special weapon to tranquilize them. A few hours rest, I am sure, would be most beneficial for you as well.

A la demande de la compagnie d’assurance, Honey parvient à voler une précieuse statuette Ming (une chouette en jade), afin de prouver que la sécurité du musée est déficiente. La direction accepte alors que l’ingénieux Sam installe un système antivol de son invention. Toutefois le joyau est véritablement volé dès le lendemain ! Honey découvre que son propriétaire, Guy, s’est ruiné au jeu. Il a secrètement vendu la statuette à un gangster chinois, Tog, espérant également toucher la prime d’assurance.. Tog  enlève Honey et l’enferme dans on navire en partance pour la Chine. Mais la Lady Detective parvient à récupérer la statuette, pourtant gardée par trois féroces Dobermans.  

L’intrigue concoctée par William Bast apparaît moins performante que celles du couple Gwen Bagni/Paul Dubov. La figure de style du détournement de la prime d’assurance était déjà passe-partout en 1965 et rend le développement du récit très prévisible. L’intervention d’un agent fédéral ne débouche sur rien de bien concret. On passe la majeure partie du récit à s’intéresser à Guy, alors que le véritable adversaire s’avère être Tog. De fait le récit ne s’anime véritablement que lorsque celui-ci entre en scène et enlève Honey, mais il est alors dramatiquement tard. On peut également regretter qu’Honey se montre moins performante qu’à l’ordinaire, ne retrouvant son énergie que lors de la confrontation finale. Anne Francis paie de sa personne face aux molosses et en plongeant crânement du navire pour une ultime péripétie marine.

La  série développe un nouveau point commun avec les Avengers en rendant la doublure de l’actrice particulièrement visible durant les passages les plus critiques. La courageuse cascadeuse Sharon Lucas est ainsi dotée, comme souvent,  d’une perruque n’ayant que bien peu à voir avec la coiffure d’Anne, mais ce genre de naïveté participe aussi au charme des séries des Sixties. On apprécie le gag final voyant les Dobermans se retourner contre leur maître, celui-ci ayant été aspergé du parfum d’Honey. Il en va de même pour un double casting performant, avec le vétéran Richard Loo, rompu à l’exercice, et un raffiné Lloyd Bachner, rendant crédible la brève romance s’instaurant entre Guy et Honey. La meilleure scène de l’opus demeure son ouverture, voyant Honey jouer les monte-en-l’air au sein d’un musée que la nuit rend étrange et inquiétant, L’occasion aussi de découvrir la catsuit d’Honey, qui va l‘accompagner durant de nombreuses scènes d’action (en talons hauts), à l’instar des tenues des collaboratrices de Steed.

Gadgets du jour : émetteur-récepteur radio dissimulé dans le rouge à lèvres d’Honey, traceur radioactif incorporé par Sam dans le socle de la statuette.

Richard Loo (Tog) fut l’un des plus fréquents interprètes d’Asiatiques dans le cinéma hollywoodien d’avant guerre. D’origine mi-hawaïenne, mi-chinoise, il jouera néanmoins de nombreux Japonais hostiles durant les années 40 et 50. Loo participe également à de nombreuses séries des années 60 et 70. En 1974, il devient le milliardaire Hai Fat, l’employeur de Scaramanga dans L’homme au pistolet d’or.

Lloyd Bachner (Guy) incarna d’innombrables seconds rôles de méchants classieux durant près de 50 ans, au cinéma et à la télévision. Sa voix très riche lui valut également de devenir l’un des acteurs les plus cotés des dramatiques radios américaines. Il participe à nombre de séries marquantes des années 60 aux 80, son rôle le plus marquant étant celui de  Cecil Colby dans Dynasty. Il est également l’interprète du héros malheureux d’un des épisodes les plus cultes de La Quatrième Dimension, Pour servir l’Homme, aux côtés de Richard Kiel.

Tout au long de la série, Sharon Lucas fut la cascadeuse doublure d’Anne Francis, Originaire de l’Oklahoma, elle se fit connaître durant son adolescence pour des numéros spectaculaires de rodéo, réalisés en duo avec sa sœur, Shirley. Durant les années 50, toutes deux devinrent des cascadeuses  réputées, à une époque où Hollywood employait encore parfois des hommes grimés en femme. Sharon doubla des actrices telles Esther Williams ou Audrey Hepburn et fut particulièrement associée à Jane Russell. Pour Honey West et ses cascades souvent orientées vers le combat, elle suivit tout comme Anne Francis une formation auprès de Gene Lebell judoka expert et coordonnateur réputé de scènes d’action, avec lequel elle eut une liaison. D’origines à demi indiennes, Sharon Lucas ne présente aucune ressemblance physique avec Anne Francis. Cela la rendit souvent détectable, d’autant qu’elle fut souvent affublée d’une perruque blonde sans rapport avec la coiffure d’Honey, ce qui n’enlève rien à ses remarquables performances. Sa carrière prit tragiquement fin en 1969, quand elle se blessa grièvement au cou et à colonne vertébrale lors d’une chute survenue durant un tournage.

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Message  Estuaire44 Mer 5 Aoû - 7:59

Des photos récentes de l'A.C. Cobra d'Honey. Restaurée, elle est régulièrement présentée durant les meetings automobiles américains

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Message  Estuaire44 Mer 5 Aoû - 17:59

The Abominable Snowman (1-03, ****)
Date de diffusion : 01 octobre 1965

- Come on, the Count comes her every year to throw a charity ball !
- Maybe he throws snow-balls as well.

Malgré une poursuite en automobile sur les pentes menant à l’Observatoire de Griffith, Honey ne peut éviter la mort  d’un client ; Avant de mourir, celui-ci lui  donne une boule à neige et lui murmure « Snowman » (bonhomme de neige). A la grande colère de Sam, Honey dissimule le globe à  la police, pour mener sa propre enquête. Il s’avère que la fausse neige est en fait de la cocaïne et que le Snowman dirige un réseau de trafiquants. Honey s’introduit dans une soirée pour démasquer un suspect, le Comte.

Le duo Gwen Bagni / Paul Dubov a décidément parfaitement compris l’esprit de la série, n’hésitant pas à totalement sacrifier une enquête de toutes manières promise à la portion congrue, du fait de la brève durée de l’opus. Elle se voit réduite à quelques sauts de puce explicités a minima, ce qui permet de libérer un temps précieux au profit des deux atouts du programme : l’action et l’héroïne. De fait l’intrigue va accumuler les scènes spectaculaires. Elle débute par une mémorable poursuite automobile à trois véhicules sur les pentes de l’emblématique Observatoire Griffith, filmée par un vrai sens du spectacle. La fine et nerveuse Cobra d’Honey fait merveille face à ce massif monstre de puissance qu’est la Jaguar Mk.VIII, tandis qu’une Porsche 356 enjolive encore le panorama. Confrontations successives avec le gang et affrontement final de rigueur rythment agréablement un récit par ailleurs pimenté par le mystère du globe de verre et le twist de l’identité du Snowman.

L’épisode demeure également l’occasion d’un show non stop d’Anne Francis. Honey fait feu de tout bois, que cela soit en sage jeune fille (un rien malicieuse) face au vieil inspecteur de police, ou fracassant joyeusement les truands après les incisives accroches verbales qu’elle affectionne. De manière tout à fait hilarante, Sam et Honey passent tout l’épisode à s’enguirlander quant à la marche à suivre, y compris quand la belle s’offre un ondoyant bain moussant (Tante Meg veille au grain). Les décibels s’accumulent, mais, bien entendu, cela ne vire jamais au drame. Les deux adorent visiblement l’exercice et Sam finissant toujours par accomplir les quatre volontés d’Honey, le soleil brille de nouveau sur Los Angeles. Anne Francis réussit quelques charmants exploits, avec l’amusante moue au contact de la cocaïne où un accent français tellement exécrable qu’il en devient irrésistible, quand elle revêt perruque brune et robe de soirée glamour. Face à elle, Henry Jones et Leon Askin campent des méchants parfaitement calibrés, à la fois menaçants et pittoresques.


Bruce l’ocelot se montre comme souvent assez énergique envers les invités d’Honey. Surnommé Bruce Biteabit par l’équipe, l’ocelot n’intervient que rarement dans l’action mais est devenu l’un des symboles de la série et de la personnalité féline d’Honey. Plusieurs ocelots femelles incarnèrent Bruce, dont l’une fut nommée Honey. Très proches des animaux,  Anne Francis tint à être au contact des ocelots sans protection particulière. Elle fut griffée et mordue à diverses reprises durant le tournage, et dû recevoir des injections contre le tétanos, mais ne renonça jamais.

Les dialogues contiennent plusieurs jeux de mots sur le surnom de neige donné à la cocaïne, les amateurs des Avengers se situent en terrain connu puisque le pilote de Chapeau Melons s’intitule Hot Snow, et traite du même sujet.

Gadgets du jour : Un téléphone à bord de l’A.C. Cobra, encore avant-gardiste en 1965,  émetteurs-récepteurs dissimulés dans les lorgnettes de bal d’Honey et les lunettes de Sam.

Henry Jones (Reedy) fut très présent à Broadway et dans de multiples seconds rôles d’Hollywood, principalement pour les Polars et les Westerns. Apparaissant dans nombre de séries des années 60 et 70, il fut notamment le Dr. Jeffrey, inventeur de robots d’apparence humaine s’opposant à trois reprises à L’Homme qui valait trois milliards.

Leon Askin (le Comte), acteur autrichien d’origine juive, émigra en 1940 aux États-Unis pour échapper au régime nazi. Ses parents périront au camp d'extermination de Treblinka. Son accent prononcé lui vaut d’interpréter de multiples Européens de l’Est, dans le cinéma hollywoodien et à la télévision. Son rôle le plus connu demeure celui du colérique Général Burkhalter, supérieur du Colonel Klink dans la série Papa Schultz (1965-1971).

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Message  Dearesttara Mer 5 Aoû - 18:20

Confirmation qu'entre Honey et Sam, c'est très Steed-Cathy on dirait ! Quoique l'aspect malicieux d'Honey m'évoque Emma Peel.
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Message  Estuaire44 Jeu 6 Aoû - 5:56

C'est vrai que Sam a tout de même la vie plus facile que Steed en saisons 2-3 !


A Matter of Wife and Death (1-04, ***)
Date de diffusion : 08 octobre 1965

- Stop reading over my shoulder.
- Any problems?
- Only a peeping, Sam. Girl watch on your own time.

Maggie, femme d’affaires aisée, recrute Honey pour être protégée, ayant reçu des menaces de mort. Honey sauve la vie de Maggie quand le yacht de celle-ci explose après un sabotage. Honey soupçonne Alexander, l’ex petit ami de Maggie, mais il est assassiné. En fait il s’avère que Maggie dirige une bande de trafiquants de diamants, qu’elle a entrepris d’éliminer pour conserver seule le butin. Elle a fait croire qu’elle était menacée afin de toucher l’assurance de son yacht. Maggie est capturée par Honey, non sans avoir tendu un piège mortel à son bras droit, Zane, auteur du meurtre.

Richement doté en extérieurs, l’épisode présente le mérite d’agréablement poursuivre la visite du Los Angeles des Sixties que nous propose la série. Après le milieu urbain, pusi les contreforts du mont Hollywood et de l’Observatoire Griffith , nous découvrons ici la superbe façade maritime. Santa Monica, Palissades, Ocean Avenue, autant de magnifiques sites que nous découvrons dans leurs atours Sixties, avec la décoration supplémentaires des impressionnantes voitures de l’époque. Cet écrin ensoleillé et océanique de l’univers de la plaisance apporte par contraste de l’impact à une intrigue certes minimaliste mais qui multiplie les sinistres apparitions du mystérieux homme grenouille tueur, au fatal harpon (deux mois avant la sortie d’Opération Tonnerre, c’est bien vu). L’explication du pourquoi du comment est expédiée entre deux répliques et reste schématique au possible, mais tant pis, la balade aura été bien agréable.

En tenue nautique ou en bikini, Anne Francis brille de tous ses feux apportant toujours la même énergie à Honey West, même si la part belle revient cette fois ci à Sam et aux gadgets espions qu’il sort comme à la chaîne de son van toujours bien placé. Il paie également davantage de sa personne face à Alexander. Il faut dire qu’avec Maggie, Honey a droit à une jolie opposante mais assez terne. Dianne Foster n’apporte guère de présence à Maggie et demeure bien peu convaincante lors d’un duel féminin trop minimaliste pour pouvoir espérer rivaliser avec ceux des Avengers. La Lady Détective subit le destin des héros d’aventures privés d’adversaires à leur hauteur, elle tourne un peu à vide. Le ténébreux Henry Brandon se montre davantage  savoureux, mais disparaît trop vite. James Best n’a guère à exprimer, son personnage demeurant longtemps silencieux et dissimulé dans sa tenue de plongée mais les amateurs de La Quatrième Dimension apprécieront de retrouver le duo de Jesse-Belle, même très fugacement.

Gadgets du jour : Une mini caméra dissimulée chez Alexander et autorisant d’étonnants points de vue compte tenu de son emplacement sous un meuble, un micro en forme de fusil permettant d’écouter des conversations à très longue distance, émetteur récepteur dans les lunettes de soleil d’Honey.

James Best (Vince) est un spécialiste des seconds rôles de Western, genre dans lequel il apparut près de 300 fois au grand comme au petit écran. Il reste néanmoins remémoré pour son rôle de shérif abruti dans Shérif, Fais-Moi Peur (1978-1985). En 1963 il participe avec Anne Francis à l’épisode Jesse-Belle de La Quatrième Dimension. James Best a publié ses mémoires en 2009.

Dianne Foster (Maggie), actrice canadienne d’origine ukrainienne, se fit connaître comme l’une des stars des premières dramatiques radiodiffusées de son pays. Elle fit quelques apparitions dans le cinéma hollywoodien et anglais des années 50 (La dernière fanfare, 1958), où elle joua souvent les viles séductrices et les femmes fatales. Elle se tourna vers la télévisons au début des années 60, participant à plusieurs séries (Perry Mason, Les Mystères de l’Ouest, Gunsmoke…). Elle se retire en 1966, pour se consacrer à ses trois enfants.

Henry Brandon (Alexander), acteur d’origine allemande participa à plus d’une centaine de films. Il se spécialisa dans les rôles de méchants, souvent avec une connotation nationale ou ethnique (européens, orientaux, sud-américains...), de Fu-Manchu à Gilles de Rais.
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Message  Estuaire44 Ven 7 Aoû - 3:52

Live a Little, Kill a Little (1-05, **)
Date de diffusion : 15 octobre 1965

- He's Charlie McArdo.
-  Of the Syndicate? I should have asked for more money.

Honey est contactée par Arthur, un riche avocat dont la fiancée de l’un de ses amis, Karen, a disparu. Honey finit par la retrouver dans un night club où elle est devenue danseuse. Elle survient juste à temps pour empêcher son assassinat mais Karen, paniquée, s’enfuit. Honey devient elle aussi danseuse, afin de mener l’enquête. Il s’avère qu’Arthur et son associé (ex petit ami de Karen) veulent empêcher cette dernière de témoigner contre eux. Ils capturent Karen et Honey  mais Sam survient et une ultime bataille oppose nos amis aux criminels.

L’auteur Tony Barrett, qui fera cependant preuve d’une belle fantaisie lors d’Annie, agent très spécial (ô combien), tourne ici le dos à l’univers de série d’aventures développé par Honey West, pour tenter de se rapprocher de l’univers initial de récit noir des livres. Caractéristiquement aucun gadget ne se voit d’ailleurs utilisé durant l’épisode. Malheureusement le roman noir exige l’installation de toute une atmosphère spécifique, ce qui demeure difficile dans le cadre d’un opus de moins d’une demi-heure. De plus Barrett perd un temps précieux avec des discussions d’un intérêt inégal entre Honey et Sam. On y retrouve certes de sympathiques prises de bec mais aussi des commentaires de l’action s’assimilant à d’inutiles redites. Dans un format court chaque seconde compte et il reste agaçant de voir Sam composer intégralement plusieurs numéros de téléphone, tandis qu’Honey conserve silencieusement la pose. On savoure toutefois un bon gag quand Honey semble se plier aux injonctions de Sam…  our ensuite continuer n’en faire exactement qu’à sa tête dès la scène suivante.

Le scénario parvient également à placer de ci de là quelques scènes typiques de la série noire au sein de la vie nocturne de Los Angeles. Les scènes du night club s’avèrent les plus intéressantes de ce point de vue, avec l’apport précieux de musique jazzy de Joseph Mullendore, compositeur provenant, tout comme Tony Barrett, de l’équipe de L’Homme à la Rolls. Les amateurs des Avengers s’amuseront à constater quelques points communs avec La Danse macabre, Honey ayant, tout comme Emma Peel, affaire à des clients lourdauds plus intéressés par sa personne que par Terpsichore, puis sympathisant pareillement avec une autre danseuse. Le roman noir rend l’ensemble considérablement plus sordide, avec ces filles que l’on loue au ticket pour un tour de piste. Les méchants ne s’affranchissent pas des clichés du genre mais Warren Stevens apporte de la classe à Arthur et il est agréable de le voir retrouver Anne Francis une décennie après Planète interdite, dans un tout autre univers.

Gadgets du jour : Aucun

Warren Stevens (Arthur) se fit connaître à Broadway, où il participa à la création de l’Actor’s Studio, en 1947. Il multiplia les seconds rôles au cinéma participant notamment avec Anne Francis au grand classique de la Science-fiction qu’est Planète interdite (1956). Déçu d’avoir à se cantonner aux séries B, il se tourna vers la télévision et devint un visage régulier des séries des années 60 et 70 : Les Incorruptibles, Laramie, Perry Mason, Gunsmioke, Bonanza, I Spy, Mission Impossible, The Time Tunnel, Police Woman, Cannon...

Outre la superbe bande son très jazz d’Honey West, Joseph Mullendore composé également elle de L’Homme à la Rolls.  Il participa à plusieurs séries des années 60 notamment celles d’irwin Allen (Au pays des Géants, Perdus dans l’espace, Voyage au fond des mers), ou encore à Star Trek.


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