Tournoi Chansons et Séries Tour 1 Groupe 2/16

Arsène Lupin : 5 pts. Dutronc sera toujours Dutronc !

Medium : 2 pts. Je connais la chanson, pas la série mais, bon, elle passe bien.

La Croisière s'amuse : 1 pts

Carry On : 5 pts. Bon, je ne vais pas épiloguer sur Carry On, la plus belle preuve d’à quel point le Classic Rock fut dans l’ADN même de la série depuis toujours. C’est à juste titre qu’elle est devenue le chant d’amour de tout son public, comme il en existe peu d’autres exemples dans la petite histoire télévisuelle. Pour le fan, Carry On c’est tout un feu d’artifices de souvenirs : les récapitulatifs d’enfer (parfois au sens propre), les sessions des multiples conventions, le concert de Kansas pour l’ultime SDCC du vivant de SPN, les saluts de l’équipe, comme pour le Special 200 ou lors du grand final (évidemment intitulé Carry On), avec la reprise surprise d’une cover de fans sur You Tube. Par bien des aspects, Carry On, c’est Supernatural.

Gentleman Cambrioleur : 3 pts. Pour l’anecdote, ce fut le tout premier 45 tours acheté par votre serviteur (les 33 et les 45, comme c’est loin tout ça), séduit en retrouvant la même élégance canaille chez Dutronc que chez Georges Descrières. La chanson se montre également très parlante quant la volonté de la série de se centrer sur l’aspect le plus léger et aventureux du héros de Leblanc, loin de tout nihilisme social. Du brio, du panache ! Gentleman cambrioleur peut-être, escroc, certainement pas !

I Will Survive : 2 pts. Parmi les atouts de cette série étonnamment qualitative que fut Medium (véritablement), on peut compter ses surprenantes introductions oniriques, aux effets en réalité bien plus variés et inattendus, et parfois horrifiques, que les mises à mort rituelle des X-Files ou de Supernatural. L’usage très astucieux et ironique de I Will Survive en constitue ici un parfait exemple, d’autant que la chanson va poursuivre l’effet en devenant le fil rouge de la première partie de l’enquête du jour. Un parfait insert musical.

Love Boat : 1 pt exemple archétypal d’une série dont le succès doit immensément à l’impact de son générique, comme cela arrive bien moins souvent aujourd’hui puisque la notion même de générique semble parfois passée de mode. Le boulot de Netflix et de Prime pour vous inciter à binge-watcher davantage en les sautant, c’est assez dingue (pas de ça sur Madelen). Bref. La chanson sait parfaitement saisir et reconstituer l’enthousiasme des départs en croisière, on s’y croirait. Elle est aussi bien conçue pour insérer les visages du casting, à peu près l’unique argument d’une série parmi les plus paresseuses et sirupeuses que je connaisse, désolé pour la nostalgie, mais qui, oui, fut immensément populaire en son temps.