Tournoi Chansons et Séries Tour 1 Groupe 9/16

Roswell 5 pts Le vrai miracle d’une parfaite rencontre entre une chanson et une série ; le magnifique titre de Dido était le choix idéal pour Roswell, qu’elle sublime par son intensité mélancolique et sa puissance vocale.   Elle enjambe les piliers de la séries, le romantisme exacerbé, l’effroi de la solitude, tout comme le sentiment qu’il existe un mystère derrière l’immédiateté d’une vie ordinaire, l’électronique éthéré fait vraiment très SF. Son générique établit ainsi d’entrée comme comme un pont entre Rosswell et son public, c’est supérieurement joué.

Star Trek Strange New Worlds 3 pts L’épisode musical de l’épatante Star Trek Strange New Worlds a complètement joué le jeu, quitte à copieusement pompé sur Whedon. Toutes les chansons ne se valent pas, les goûts et les couleurs, mais j’ai particulièrement apprécié ce final très choral et enlevé, rendant un vibrant hommage aux divers fondamentaux de la franchise. Un superbe cadeau pour les Trekkies, sachant intégrer suffisamment d’humour pour ne pas devenir emphatique (comme toujours avec SNW). On aura entendu les Klingons chanter de la K-pop, comme quoi l’Univers regorge de surprises là où jamais la main de l’Homme n’a mis le pied.

Firefly 2 pts Œuvre de Joss Whedon (toujours très impliqué dans le volet musical de ses séries), cette très belle balade entre Blues et Country parvient à nous narrer le corpus de la série, mais aussi, et surtout, son message d’ode à la liberté et de rejet de tous les impérialismes, y compris sociaux. Portée par la voix mélodieuse du chanteur vétéran Sonny Rhodes, accompagnée par une belle guitare acoustique, la chanson est demeurée à juste titre un point de ralliement pour tous les Browncoats.

Doctor Who 1 pt le moment est bref, il s’agit davantage d’une vignette musicale que d’une chanson à part entière, mais celle-ci illustre avec brio le côté décalé et fun qu’aura su apporter le New Who au Maître, encore plus ravagé qu’auparavant. Ce que ses interprètes successifs sauront toujours comprendre, fort heureusement. C’est aussi un bel hommage au métier parfois aride d’assistant en écriture, parce qu’il fallait dénicher une chanson  à la fois totalement barge et évoquant ces tambours appelés à prendre tant importance plus tard. Beau boulot.