9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
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Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Désolé , mais on me permettra de toujours preferer les formes raçées de la Ford AMC Matador de Scaramanga à cet infâme tas de boue qui évoque plus l'escargot rhumatisant mâtiné de mouette miteuse ...
( et dont les aîles se replient donc pour la conduite sur route ? C'est donc aussi inspiré du Bede Jet acrostar d'Octopussy , ce bidule digne de figurer parmi les inventions du Professeur Maboulette des ' Fous du Volant ' ... )
( et dont les aîles se replient donc pour la conduite sur route ? C'est donc aussi inspiré du Bede Jet acrostar d'Octopussy , ce bidule digne de figurer parmi les inventions du Professeur Maboulette des ' Fous du Volant ' ... )
Invité- Invité
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
J'attends avec intérêt la critique que fera Estuaire de ce film qui est mon James Bond préféré.
Invité- Invité
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Egalement un de mes Bond préférés.
En fait j'aime bien la période Roger Moore, mis à part peut-être rien que pour vos yeux de 1981.
Mais sean se pose là tout de même.
En fait j'aime bien la période Roger Moore, mis à part peut-être rien que pour vos yeux de 1981.
Mais sean se pose là tout de même.
Invité- Invité
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Le roman n'a strictement rien à voir avec le film.
Lorsqu'il commence, James Bond est considéré comme mort en s'entretuant avec Blofeld au Japon à la fin du roman précédent "On ne vit que deux fois". Bond a en fait été capturé par les russes qui lui ont fait un lavage de cerveau. Lorsqu'il arrive à Londres, le MI6 est sceptique mais accepte de le recevoir. En fait, 007 est programmé pour tuer M. Et lorsqu'il tente de lui jeter un poison mortel à la figure, une vitre gadget sauve providentiellement M.
M s'entretient avec ses collaborateurs une fois Bond soigné. M décide de l'envoyer dans une mission desespérée, si Bond s'en sort, il sera blanchi, s'il meurt, il sera mort au champ d'honneur, sinon il prend 30 ans de prison.
La suite de l'histoire est décevante: l'intrigue se traîne à la Jamaïque, avec un Scaramanga vulgaire, à des lieues de Christopher Lee. L'agent MI6 sur place est Mary Goodnight mais moins cruche que dans le film. Peu inspiré, malade, Ian Fleming signe là son dernier roman. L'intrigue se traîne à la Jamaïque, peu d'action, histoire très politisée, Scaramanga fricotte avec des cocos, on parle de Cuba.
Le film n'a pas été tourné à la Jamaique parce que "Vivre et laisser mourir", le film précédant, l'avait été. Toute la fantaisie du film (le luna park de Scaramanga) est absente du roman.
On aurait pu le tourner avec Daniel Craig réaliste, mais en boostant l'action car sinon
Lorsqu'il commence, James Bond est considéré comme mort en s'entretuant avec Blofeld au Japon à la fin du roman précédent "On ne vit que deux fois". Bond a en fait été capturé par les russes qui lui ont fait un lavage de cerveau. Lorsqu'il arrive à Londres, le MI6 est sceptique mais accepte de le recevoir. En fait, 007 est programmé pour tuer M. Et lorsqu'il tente de lui jeter un poison mortel à la figure, une vitre gadget sauve providentiellement M.
M s'entretient avec ses collaborateurs une fois Bond soigné. M décide de l'envoyer dans une mission desespérée, si Bond s'en sort, il sera blanchi, s'il meurt, il sera mort au champ d'honneur, sinon il prend 30 ans de prison.
La suite de l'histoire est décevante: l'intrigue se traîne à la Jamaïque, avec un Scaramanga vulgaire, à des lieues de Christopher Lee. L'agent MI6 sur place est Mary Goodnight mais moins cruche que dans le film. Peu inspiré, malade, Ian Fleming signe là son dernier roman. L'intrigue se traîne à la Jamaïque, peu d'action, histoire très politisée, Scaramanga fricotte avec des cocos, on parle de Cuba.
Le film n'a pas été tourné à la Jamaique parce que "Vivre et laisser mourir", le film précédant, l'avait été. Toute la fantaisie du film (le luna park de Scaramanga) est absente du roman.
On aurait pu le tourner avec Daniel Craig réaliste, mais en boostant l'action car sinon
Invité- Invité
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
L’homme au pistolet d’or (The man with the Golden Gun, 1974,)
A l’affiche londonienne le 19 décembre 1974, L’homme au pistolet d’or apparaît comme un redoutable rendez-vous pour Roger Moore. Une fois dissipé l’effet de surprise, va-t-il confirmer les bons résultats de Vivre et laisser mourir et pérenniser son interprétation de James Bond ?
De fait l’acteur continue à creuser son sillon et à imprimer avec panache sa marque au personnage. Son 007 parait décidément incliner vers la comédie, mais avec un humour sarcastique particulièrement jouissif et en phase avec son côté meurtrier. Par son talent, Moore maintient la saveur et la nature de 007, tout en insufflant une vraie spécificité. De la belle ouvrage. La contrepartie en demeure une moindre présence dans les scènes d’action ou de combat, où son prédécesseur manifestait une puissance naturelle plus convaincante. Néanmoins ce renouvellement empêche une certaine monotonie de s’installer. Gage de pérennité, cette différence perdure alors même que l’on observe un retour au classicisme dans les rituels, après les innovations de Vivre et laisser mourir : entrevue dans le bureau de M et retour de Q alors qu’aucun gadget n’est réellement à présenter, ce qui illustre à quel point les auteurs se sont rendus compte de l’ampleur du vide laissé. Mais les cigares perdurent…
Plus encore que lors de l’opus précédent, le scénario s’inscrit dans la nouvelle optique, multipliant les scènes amusantes, parfois à la limite du pastiche. Mais cette fois le récit ne s’en tient pas là, refusant la vacuité au profit d’une double intrigue astucieusement enchevêtrée, dont l’un des fils (le duel Scaramanga/Bond, prétendument à l’initiative du premier) introduit un schéma novateur, tandis que le second (la maîtrise de l’énergie solaire) retrouve les fondamentaux de l’époque Connery. Cette dualité épouse parfaitement celle introduite par Roger Moore, dans un ensemble à l’écriture parfaitement coordonnée et réellement ambitieuse. Par ailleurs le récit, fort nerveux, sait maintenir un intérêt constant, parvenant à entremêler avec une vraie dynamique les scènes d’action et de dialogue.
Dans la même veine que Vivre et laisser mourir, on pourrait certes reprocher à la production un certain suivisme, la mode des films de Kung Fu succédant à celle de la Blaxpoitation. Et, de fait, plusieurs éléments y font clairement référence, comme l’environnement asiatique, les scènes de combat du Dojo ou la structure narrative conduisant à un spectaculaire affrontement du type Chuck Norris / Bruce Lee dans La Fureur du Dragon, qui vient de triompher en 1972. Néanmoins le film dose beaucoup plus habilement ces insertions que son prédécesseur. Au lieu d’un déferlement massif et sans nuance aucune, jusqu’à une caricature oblitérant la spécificité de la saga, on assiste à un recours à ces éléments en nombre limité, d’ailleurs profilés pour 007. Au total Bond n’en sort pas dénaturé mais opte pour une aventure à la plaisante tonalité extrême orientale, rappelant la grande réussite de On ne vit que deux fois. Par ailleurs l’évocation du choc pétrolier et de la crise énergétique subséquente situe agréablement le récit dans son actualité, tandis que l’évocation des périls écologiques lui vaut une vraie modernité, bien avant Quantum of Solace.
Cette intrigue fluide et tonique, matinée d’un humour incisif du meilleur goût, se voit magnifiée par un Guy Hamilton qui, pour son ultime participation à la série, semble fort heureusement s’extirper de la léthargie manifestée tout au long de Vivre et laisser mourir. Ce regain se dénote dès la séquence d’introduction, renouant fort heureusement avec l’unité d’action, de temps et de lieu lors d’un affrontement d’anthologie. A travers d’étonnants décors et un suspens omniprésent, on voit l’un des gangsters aperçus dans Les Diamants sont éternels (ou son équivalent !) se faire trucider fort joliment par Scaramanga. 007 intervient via une apparition détournée ouvrant idéalement le récit. Le générique semble lui moins performant, avec des chatoiements dorés moins suggestifs que pour Goldfinger et une chanson peu mélodieuse trop violemment assénée par la chanteuse Lulu.
Hamilton compose avec une impressionnante efficacité les nombreuses scènes d’action émaillant le film, tandis qu’il s’entend à mettre en valeur les magnifiques paysages naturels, dont la Baie d’Ha Long, sans doute l’extérieur le plus spectaculaire de la saga. Les inévitables éléments exotiques (boxe et danses thaï, jardins japonisants…) s’insèrent sans pesanteur ni abus de kitch, ce qui ne sera pas toujours la cas dans d’autres films de Moore. Ils ne viennent pas entacher les moments forts, toujours nerveux et spectaculaires : affrontement final renouant avec les succès d’antan, poursuite en bateau bien plus épique et condensée que dans Vivre et laisser mourir, exécutions perpétrées par Scaramanga…
Deux authentiques morceaux de bravoure viennent encore rehausser le spectacle. Le film nous régale de l’une des cascades automobiles les plus ahurissantes de l’histoire du cinéma, avec l’improbable looping de la AMC Javelin permettant à 007 de poursuivre son ennemi. L’exploit s’impose d’autant plus comme remarquable que, outre l’absence de tout trucage, il n’aura nécessité qu’une seule prise, des calculs particulièrement complexes ayant conçu la forme en apparence banale de la « piste de décollage ». Le passage le plus stupéfiant du film demeure tout de même celui de l’AMC Matador volante de Scaramanga, que l’on croirait issue de Fantômas. Sa révélation, superbement agencée par Hamilton, constitue un moment d’autant plus insolite que, pour une fois, le gadget le plus étourdissant du film n’est pas l’apanage de Bond mais de son opposant. Décidément L’homme au pistolet d’or sait judicieusement innover.
Le film enregistre un renfort déterminant avec le retour du fabuleux Ken Adam, dont l’absence se ressentait si cruellement durant Vivre et laisser mourir, aux plateaux si quelconques. On retrouve ici tout son sens du design élégant et grandiose, notamment dans la citadelle raffinée de Scaramanga mais également dans la demeure de Hai Fat. L’artiste y retrouve une veine asiatique déjà visitée avec éclat dans On ne vit que deux fois. A l’unisson du film, Adam n’hésite cependant pas à entremêler avec succès classicisme et innovation avec le quartier général tout de guingois de M, au sein de l’épave du légendaire Queen Elizabeth. Un authentique coup de maître ! On note toutefois un brusque trou d’aire dans cette profusion ininterrompue de superbes décors, avec le poste d’observation des militaires chinois. Le dépouillement de ce morne local évoque davantage une série Z qu’un James Bond. Contrainte budgétaire ou volonté délibérée ?
De fait l’acteur continue à creuser son sillon et à imprimer avec panache sa marque au personnage. Son 007 parait décidément incliner vers la comédie, mais avec un humour sarcastique particulièrement jouissif et en phase avec son côté meurtrier. Par son talent, Moore maintient la saveur et la nature de 007, tout en insufflant une vraie spécificité. De la belle ouvrage. La contrepartie en demeure une moindre présence dans les scènes d’action ou de combat, où son prédécesseur manifestait une puissance naturelle plus convaincante. Néanmoins ce renouvellement empêche une certaine monotonie de s’installer. Gage de pérennité, cette différence perdure alors même que l’on observe un retour au classicisme dans les rituels, après les innovations de Vivre et laisser mourir : entrevue dans le bureau de M et retour de Q alors qu’aucun gadget n’est réellement à présenter, ce qui illustre à quel point les auteurs se sont rendus compte de l’ampleur du vide laissé. Mais les cigares perdurent…
Plus encore que lors de l’opus précédent, le scénario s’inscrit dans la nouvelle optique, multipliant les scènes amusantes, parfois à la limite du pastiche. Mais cette fois le récit ne s’en tient pas là, refusant la vacuité au profit d’une double intrigue astucieusement enchevêtrée, dont l’un des fils (le duel Scaramanga/Bond, prétendument à l’initiative du premier) introduit un schéma novateur, tandis que le second (la maîtrise de l’énergie solaire) retrouve les fondamentaux de l’époque Connery. Cette dualité épouse parfaitement celle introduite par Roger Moore, dans un ensemble à l’écriture parfaitement coordonnée et réellement ambitieuse. Par ailleurs le récit, fort nerveux, sait maintenir un intérêt constant, parvenant à entremêler avec une vraie dynamique les scènes d’action et de dialogue.
Dans la même veine que Vivre et laisser mourir, on pourrait certes reprocher à la production un certain suivisme, la mode des films de Kung Fu succédant à celle de la Blaxpoitation. Et, de fait, plusieurs éléments y font clairement référence, comme l’environnement asiatique, les scènes de combat du Dojo ou la structure narrative conduisant à un spectaculaire affrontement du type Chuck Norris / Bruce Lee dans La Fureur du Dragon, qui vient de triompher en 1972. Néanmoins le film dose beaucoup plus habilement ces insertions que son prédécesseur. Au lieu d’un déferlement massif et sans nuance aucune, jusqu’à une caricature oblitérant la spécificité de la saga, on assiste à un recours à ces éléments en nombre limité, d’ailleurs profilés pour 007. Au total Bond n’en sort pas dénaturé mais opte pour une aventure à la plaisante tonalité extrême orientale, rappelant la grande réussite de On ne vit que deux fois. Par ailleurs l’évocation du choc pétrolier et de la crise énergétique subséquente situe agréablement le récit dans son actualité, tandis que l’évocation des périls écologiques lui vaut une vraie modernité, bien avant Quantum of Solace.
Cette intrigue fluide et tonique, matinée d’un humour incisif du meilleur goût, se voit magnifiée par un Guy Hamilton qui, pour son ultime participation à la série, semble fort heureusement s’extirper de la léthargie manifestée tout au long de Vivre et laisser mourir. Ce regain se dénote dès la séquence d’introduction, renouant fort heureusement avec l’unité d’action, de temps et de lieu lors d’un affrontement d’anthologie. A travers d’étonnants décors et un suspens omniprésent, on voit l’un des gangsters aperçus dans Les Diamants sont éternels (ou son équivalent !) se faire trucider fort joliment par Scaramanga. 007 intervient via une apparition détournée ouvrant idéalement le récit. Le générique semble lui moins performant, avec des chatoiements dorés moins suggestifs que pour Goldfinger et une chanson peu mélodieuse trop violemment assénée par la chanteuse Lulu.
Hamilton compose avec une impressionnante efficacité les nombreuses scènes d’action émaillant le film, tandis qu’il s’entend à mettre en valeur les magnifiques paysages naturels, dont la Baie d’Ha Long, sans doute l’extérieur le plus spectaculaire de la saga. Les inévitables éléments exotiques (boxe et danses thaï, jardins japonisants…) s’insèrent sans pesanteur ni abus de kitch, ce qui ne sera pas toujours la cas dans d’autres films de Moore. Ils ne viennent pas entacher les moments forts, toujours nerveux et spectaculaires : affrontement final renouant avec les succès d’antan, poursuite en bateau bien plus épique et condensée que dans Vivre et laisser mourir, exécutions perpétrées par Scaramanga…
Deux authentiques morceaux de bravoure viennent encore rehausser le spectacle. Le film nous régale de l’une des cascades automobiles les plus ahurissantes de l’histoire du cinéma, avec l’improbable looping de la AMC Javelin permettant à 007 de poursuivre son ennemi. L’exploit s’impose d’autant plus comme remarquable que, outre l’absence de tout trucage, il n’aura nécessité qu’une seule prise, des calculs particulièrement complexes ayant conçu la forme en apparence banale de la « piste de décollage ». Le passage le plus stupéfiant du film demeure tout de même celui de l’AMC Matador volante de Scaramanga, que l’on croirait issue de Fantômas. Sa révélation, superbement agencée par Hamilton, constitue un moment d’autant plus insolite que, pour une fois, le gadget le plus étourdissant du film n’est pas l’apanage de Bond mais de son opposant. Décidément L’homme au pistolet d’or sait judicieusement innover.
Le film enregistre un renfort déterminant avec le retour du fabuleux Ken Adam, dont l’absence se ressentait si cruellement durant Vivre et laisser mourir, aux plateaux si quelconques. On retrouve ici tout son sens du design élégant et grandiose, notamment dans la citadelle raffinée de Scaramanga mais également dans la demeure de Hai Fat. L’artiste y retrouve une veine asiatique déjà visitée avec éclat dans On ne vit que deux fois. A l’unisson du film, Adam n’hésite cependant pas à entremêler avec succès classicisme et innovation avec le quartier général tout de guingois de M, au sein de l’épave du légendaire Queen Elizabeth. Un authentique coup de maître ! On note toutefois un brusque trou d’aire dans cette profusion ininterrompue de superbes décors, avec le poste d’observation des militaires chinois. Le dépouillement de ce morne local évoque davantage une série Z qu’un James Bond. Contrainte budgétaire ou volonté délibérée ?
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Malgré ces nombreux points positifs, la véritable attraction du film réside bien entendu dans la présence de Christopher Lee et dans la superbe création qu’il nous offre. Immense acteur de genre, dont la carrière se poursuit encore aujourd’hui à travers des rôles prestigieux (Comte Doku, Saroumane le Blanc, la Mort du Disque Monde…) Lee, de plus cousin de Ian Fleming, est bien celui que le film nécessitait pour incarner le flamboyant et baroque Scaramanga et le hisser au niveau de compétiteur crédible de Bond, condition sine qua non du succès. Tour à tour ténébreux et dominateur dans sa relation avec Andréa, prédateur impitoyable et inexorable pour ses victimes, assassin dont l’esprit inventif et ambitieux l’élève au statut de génie du mal, joyeux et quasi puéril face à 007, sa personnalité multiple, à l’excès très Sixties, se voit magnifiée par son interprète. Elle apporte une dimension supplémentaire au récit, avec un cachet véritablement littéraire, dans la veine des Sax Rohmer et autre Gaston Leroux. Les auteurs ont la suprême habilité, après la promesse de la séquence initiale, de retarder la confrontation des deux champions. La brièveté de leur double face à face en maintient la force d’impact. Leurs affrontement verbaux apparaissent ainsi comme de pures merveilles, mordantes et virtuoses, aussi admirablement filmées que dialoguées. Et puis vient enfin l’heure du combat à mort ; et là, un drame atroce se noue.
En effet, alors que ce duel, censé couronner l’intrigue par une action suprêmement trépidante, débute sous les meilleures auspices, il se voit brusquement résolu par un artifice confondant de facilité. En un instant ridiculement bref, 007 prend la place du mannequin dont il revêt les habits, sans qu’il nous soit donné un seul instant d’apercevoir comment s’opère la transition avec sa situation précédente et le moyen dont il s’affranchit des caméras de Trick-Track. Il reste pour le moins paradoxal que le grand affrontement promis se résume à une redite inférieure à ce que nous a proposé la séquence initiale. Le film, après avoir longtemps flirté avec le chef d’œuvre, y échoue à cette occasion. Cette séquence s’achève certes par des effets pyrotechniques parfaitement réussis, mais sans que cela atténue la cuisante déception ressentie.
Scaramanga trustant de manière très convaincante les rôles traditionnels de génie de Diabolical Mastermind et de tueur hors normes, il paraissait fort malaisé de développer ici un partenaire conforme à l’orthodoxie duale de la saga. L’idée géniale consistant à se baser sur l’humour à tout crin comme porte de sortie nous vaut le personnage effectivement hautement improbable de Trick-Track. On lui doit de nombreuses scènes hilarantes, sans qu’il se départisse pour autant d’une cruauté avérée. Le savoureux comédien français Hervé Villechaize, au destin hélas funeste, nous offre une fort délectable composition, agrémentée en version originale par son accent et de nombreux mots français (on croirait entendre David Suchet dans Poirot !). Le majordome très particulier de Scaramanga annonce bien évidemment le rôle fétiche de Villechaize, celui de Tattoo, assistant du mystérieux M. Roarke, maître de L’Ile Fantastique (1978-1984). Le duo antinomique fonctionne à merveille, renforçant agréablement la spécificité de L’homme au pistolet d’or.
A côté de cette association exceptionnelle, les autres personnages masculins paraissent bien ternes, comme Hip, le transparent acolyte asiatique de James Bond, interprété par Soon-Tek Oh, figure régulière des séries américaines (et voix du père de Mulan !), le schématique Hai Fat ou bien le triste shérif Pepper, égal à lui m^me et à ce qu’il avait démontré dans Vivre et laisser mourir.
Cependant ce dixième opus de la série achève sa conquête du spectateur par des rôles féminins aussi opposés que pareillement attachants. La beauté aristocratique et la personnalité raffinée de Maud Adams lui permettent de donner corps et crédibilité à son personnage d’Andréa. Cette figure étonnamment tragique parvient à s’imposer à rebours d’un film pétillant et volontiers humoristique, alors même qu’elle y joue un rôle clé dans l’intrigue. Les films de 007 regorgent de sémillantes jeunes femmes oeuvrant pour le bien ou le mal, mais bien peu manifesteront une souffrance morale aussi absolue et prégnante que celle-ci, ayant déjà plongé dans l’abîme avant même que ne débute l’histoire. Fait unique dans la série, ce bel exploit vaudra à Maud Adams de revenir dans Octopussy, puis pour un caméo dans Dangereusement Votre.
Aux antipodes le plus extrêmes que l’on puisse imaginer de la désespérée et machiavélique Andréa Anders, nous découvrons la et particulièrement pétulante et gaffeuse au dernier degré Miss Goodnight. Elle n’a pas toujours rencontré un bon accueil, le public rétif à l’évolution des 007 vers plus de glamour et de fantaisie centrant sur elle leurs critiques, tant elle synthétise ce glissement. Or celle qui dans les romans est la secrétaire attitrée de Bond n’apparaît pas tant sotte que malchanceuse et d’un juvénile enthousiasme désarmant. On demeure très sensible au charme acidulé de Britt Ekland et au naturel enjoué transparaissant à l’évidence dans son interprétation. Le jeu du chat et la souris, entrecoupé de bouffées de jalousies des plus pimentées nous vaut des moments parfaitement divertissants, tandis que son bikini produit un effet réellement explosif ! L’actrice (un temps mariée à Peter Sellers, quitté pour un Rod Stewart précédant d’autres figures du show business) ne connut par la suite qu’un parcours limité mais poursuivit une carrière à la télévision suédoise, son pays d’origine tout comme Maud Adams.
On se gardera d’omettre la folklorique danseuse du ventre libanaise, qui nous charme par son délicieux accent français (les fastes du Protectorat). Elle est interprétée par Carmen Sautoy, grand comédienne du théâtre anglais et membre émérite de la royal Shakespeare Company ! Entre nageuse en tenue d’Eve et accortes serveuses de bar, L’homme au pistolet d’or s’avère propice au beau sexe, y compris avec son duo de redoutables lycéennes karatékas, annonçant l’incroyable Gogo Yubari de Kill Bill.
En dernier lieu, L’Homme au pistolet d’or, film à l’âme en définitive profondément Sixties, séduit également par son aspect ultra référencé, volontaire ou fortuit. Les amateurs des Avengers se trouveront ainsi en pays connu, grâce au chapeau melon de Trick-Track, au QG si particulier de M (rarement aussi similaire à Mother), une Miss Goodnight évoquant par bien des aspects une Tara King (sinon une Vénus Smith) tout de même sensiblement plus délurée que son modèle (007 reste 007), les décors des amusements de Scaramanga rappelant Jeux et jusqu’à la participation de Lee lui même. Ceux du Simon Templar s’amuseront à constater que, grâce à un providentiel néon de la salle de bains d’Andréa, James Bond se trouve doté d’une auréole furieusement similaire à celle du Saint. Enfin, gisant comme mort dans des draps fuligineux où ensuite il semble comme subjuguer Andréa, Christopher Lee retrouve des postures à la Dracula absolument irrésistibles pour le fan des riches heures de la Hammer.
L’Homme au pistolet d’or, à la sensibilité sans doute quelque peu en décalage avec sa décennie, marque une décrue du box office. Il réalise 97,6 millions de dollars de recettes, contre 126,4 pour l’opus précédent, au budget équivalent de sept millions. En France, il enregistre 2 873 898 entrées, contre 3 053 913 pour Vivre et laisser mourir. Outre le moindre effet de surprise suscité par Roger Moore, le public a sans douté été troublé pat l’inclinaison humoristique très marquée du film, où de nombreuses innovations viennent se mêler aux recettes éprouvées. James Bond revient prochainement, avec des producteurs enclins au recentrage et disposés à casser leur tirelire afin de relancer la saga.
En effet, alors que ce duel, censé couronner l’intrigue par une action suprêmement trépidante, débute sous les meilleures auspices, il se voit brusquement résolu par un artifice confondant de facilité. En un instant ridiculement bref, 007 prend la place du mannequin dont il revêt les habits, sans qu’il nous soit donné un seul instant d’apercevoir comment s’opère la transition avec sa situation précédente et le moyen dont il s’affranchit des caméras de Trick-Track. Il reste pour le moins paradoxal que le grand affrontement promis se résume à une redite inférieure à ce que nous a proposé la séquence initiale. Le film, après avoir longtemps flirté avec le chef d’œuvre, y échoue à cette occasion. Cette séquence s’achève certes par des effets pyrotechniques parfaitement réussis, mais sans que cela atténue la cuisante déception ressentie.
Scaramanga trustant de manière très convaincante les rôles traditionnels de génie de Diabolical Mastermind et de tueur hors normes, il paraissait fort malaisé de développer ici un partenaire conforme à l’orthodoxie duale de la saga. L’idée géniale consistant à se baser sur l’humour à tout crin comme porte de sortie nous vaut le personnage effectivement hautement improbable de Trick-Track. On lui doit de nombreuses scènes hilarantes, sans qu’il se départisse pour autant d’une cruauté avérée. Le savoureux comédien français Hervé Villechaize, au destin hélas funeste, nous offre une fort délectable composition, agrémentée en version originale par son accent et de nombreux mots français (on croirait entendre David Suchet dans Poirot !). Le majordome très particulier de Scaramanga annonce bien évidemment le rôle fétiche de Villechaize, celui de Tattoo, assistant du mystérieux M. Roarke, maître de L’Ile Fantastique (1978-1984). Le duo antinomique fonctionne à merveille, renforçant agréablement la spécificité de L’homme au pistolet d’or.
A côté de cette association exceptionnelle, les autres personnages masculins paraissent bien ternes, comme Hip, le transparent acolyte asiatique de James Bond, interprété par Soon-Tek Oh, figure régulière des séries américaines (et voix du père de Mulan !), le schématique Hai Fat ou bien le triste shérif Pepper, égal à lui m^me et à ce qu’il avait démontré dans Vivre et laisser mourir.
Cependant ce dixième opus de la série achève sa conquête du spectateur par des rôles féminins aussi opposés que pareillement attachants. La beauté aristocratique et la personnalité raffinée de Maud Adams lui permettent de donner corps et crédibilité à son personnage d’Andréa. Cette figure étonnamment tragique parvient à s’imposer à rebours d’un film pétillant et volontiers humoristique, alors même qu’elle y joue un rôle clé dans l’intrigue. Les films de 007 regorgent de sémillantes jeunes femmes oeuvrant pour le bien ou le mal, mais bien peu manifesteront une souffrance morale aussi absolue et prégnante que celle-ci, ayant déjà plongé dans l’abîme avant même que ne débute l’histoire. Fait unique dans la série, ce bel exploit vaudra à Maud Adams de revenir dans Octopussy, puis pour un caméo dans Dangereusement Votre.
Aux antipodes le plus extrêmes que l’on puisse imaginer de la désespérée et machiavélique Andréa Anders, nous découvrons la et particulièrement pétulante et gaffeuse au dernier degré Miss Goodnight. Elle n’a pas toujours rencontré un bon accueil, le public rétif à l’évolution des 007 vers plus de glamour et de fantaisie centrant sur elle leurs critiques, tant elle synthétise ce glissement. Or celle qui dans les romans est la secrétaire attitrée de Bond n’apparaît pas tant sotte que malchanceuse et d’un juvénile enthousiasme désarmant. On demeure très sensible au charme acidulé de Britt Ekland et au naturel enjoué transparaissant à l’évidence dans son interprétation. Le jeu du chat et la souris, entrecoupé de bouffées de jalousies des plus pimentées nous vaut des moments parfaitement divertissants, tandis que son bikini produit un effet réellement explosif ! L’actrice (un temps mariée à Peter Sellers, quitté pour un Rod Stewart précédant d’autres figures du show business) ne connut par la suite qu’un parcours limité mais poursuivit une carrière à la télévision suédoise, son pays d’origine tout comme Maud Adams.
On se gardera d’omettre la folklorique danseuse du ventre libanaise, qui nous charme par son délicieux accent français (les fastes du Protectorat). Elle est interprétée par Carmen Sautoy, grand comédienne du théâtre anglais et membre émérite de la royal Shakespeare Company ! Entre nageuse en tenue d’Eve et accortes serveuses de bar, L’homme au pistolet d’or s’avère propice au beau sexe, y compris avec son duo de redoutables lycéennes karatékas, annonçant l’incroyable Gogo Yubari de Kill Bill.
En dernier lieu, L’Homme au pistolet d’or, film à l’âme en définitive profondément Sixties, séduit également par son aspect ultra référencé, volontaire ou fortuit. Les amateurs des Avengers se trouveront ainsi en pays connu, grâce au chapeau melon de Trick-Track, au QG si particulier de M (rarement aussi similaire à Mother), une Miss Goodnight évoquant par bien des aspects une Tara King (sinon une Vénus Smith) tout de même sensiblement plus délurée que son modèle (007 reste 007), les décors des amusements de Scaramanga rappelant Jeux et jusqu’à la participation de Lee lui même. Ceux du Simon Templar s’amuseront à constater que, grâce à un providentiel néon de la salle de bains d’Andréa, James Bond se trouve doté d’une auréole furieusement similaire à celle du Saint. Enfin, gisant comme mort dans des draps fuligineux où ensuite il semble comme subjuguer Andréa, Christopher Lee retrouve des postures à la Dracula absolument irrésistibles pour le fan des riches heures de la Hammer.
L’Homme au pistolet d’or, à la sensibilité sans doute quelque peu en décalage avec sa décennie, marque une décrue du box office. Il réalise 97,6 millions de dollars de recettes, contre 126,4 pour l’opus précédent, au budget équivalent de sept millions. En France, il enregistre 2 873 898 entrées, contre 3 053 913 pour Vivre et laisser mourir. Outre le moindre effet de surprise suscité par Roger Moore, le public a sans douté été troublé pat l’inclinaison humoristique très marquée du film, où de nombreuses innovations viennent se mêler aux recettes éprouvées. James Bond revient prochainement, avec des producteurs enclins au recentrage et disposés à casser leur tirelire afin de relancer la saga.
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Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Diffusion du film jeudi 29 sur France 3 à 22h00, juste après... Johnny English !
La période Moore est celle que je connais le moins, j'ai dû en voir un ou deux pas plus. Cet opus m'étant inconnu, je réserve ma soirée et vous dirai ce que j'en pense !
La période Moore est celle que je connais le moins, j'ai dû en voir un ou deux pas plus. Cet opus m'étant inconnu, je réserve ma soirée et vous dirai ce que j'en pense !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
2ème et dernière apparition du shérif Pepper dans cet épisode, beaucoup plus courte et moins marrante que dans "Vivre et laisser mourir".
séribibi- Roi (Reine)
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Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Je viens de voir le film. Et c'est sans hésiter que je le classe dans mon flop 3 des 007 (avec Quantum of Solace et Octopussy, je n'ai pas vu ce dernier depuis longtemps cependant).
Que dire ? Je dirais que c'est un gros marécage saumâtre avec quelques perles à la surface.
Lesdites perles sont les deux James Bond girls du jour, superbement décrites et bien entendu très appétissantes. L'Andréa de Maud Adams est sincèrement émouvante tandis que la Bonnenuit de Britt Ekland est certainement l'inspiratrice des blagues blondes (avec notre chère Vénus), elle est vraiment délicieusement cruche, et ses crises de jalousie mélangées à ses James, James !... tordant à souhait ! Ma scène préférée est celle où 007 est pris entre deux feux et pousse la Bonnenuit au placard pour bâtifoler avec Andréa !!
Le duo Scaramanga-Max la Menace, euh pardon Tric-Trac (ah, la voix de Guy Pierauld !), est aussi très réjouissant. C'est un des meilleurs duos de 007 que j'ai vu. Complémentaires, légers et sans pitié à la fois, hédonistes et déterminés pareillement, une belle réussite. Même si Christopher Lee (bien doublé par Thébault, j'ai tout de suite reconnu Numéro 6 !), pourtant très bon, manque de donner ce grain de folie qu'on espère en chaque adversaire de Bond. Qu'il soit raffiné, souriant... d'ac, mais l'essentiel (le machiavélisme, la démence) passe à l'as.
Et puis Moore se débrouille bien, quoique j'avais l'impression qu'il savait pas de quel côté amener son personnage : il veut tirer 007 vers l'humour c'est clair, mais il n'y met pas assez de coeur. Résultat, il reste entre deux eaux et ça le rend statique. J'ai trouvé sa performance assez moyenne comparé à ce qu'il faisait dans Moonraker. Même si son 007 intellectuel est assez amusant.
Voilà, la "réussite" du film, ce sont les personnages parce qu'à côté, bon sang, qu'est-ce que c'est pénible ! Rarement subi un scénario aussi indigeste ! Même celui de QoS paraît un chef-d'oeuvre à côté ! Passé une bonne intro, j'ai trouvé que l'action avançait aussi vite qu'une jonque coupée en deux. Les scènes d'action, excepté celle dans l'école de karaté, sont molles, les autres personnages sont inintéressants au possible, la poursuite sur le fleuve, longuette et plate est ennuyeuse, tout comme celle en voiture, sans relief (quoique la cascade avec la rampe de lancement... ). Je ne compte pas sur Guy Hamilton, endormi sur sa caméra, pour dynamiser l'ensemble, tant je me demandais quand est-ce que l'action allait décoller. La dernière partie dans l'île se traîne en longueur, et c'est tout le duel final que je trouve assommant, et pas seulement sa fin. La coda sur le bateau est encore plus emmerdante, et les "pyrotechnies" finales sont pas impressionnantes pour deux sous. Quelle fin ridicule pour Tric-Trac aussi ! Ca se veut drôle, ça me consterne davantage.
Aucun suspense dans cet épisode, on voit tout de suite où ça va aller, jusqu'au duel final dont j'ai déjà dit tout le bien. Il est impossible de s'inquiéter pour qui que ce soit, même Andréa qui est trop peu présente pour peser, malgré le talent de Maud Adams. Les dialogues ne m'ont pas paru sortir de l'ordinaire si ce n'est la "proposition" de Moneypenny au début de l'épisode. Tout a l'air trop "appliqué", "formaté". On passe d'une scène à l'autre sans transition, et ces soubresauts ne sont pas plaisants.
Même l'humour, finalement moteur du film, ne m'a arraché que quelques sourires, plus condescendants que convaincus, je l'ai trouvé laborieux (dialogues 007-Bonnenuit), trop recherché pour taper juste (la gaffe de Bonnenuit à propos de l'hélium liquide), lourdingue (le shérif balourd), etc.
La musique de John Barry accuse aussi une bonne méforme, tandis que la chanson du générique se situe loin des lumières de Goldfinger, même chose pour son aspect visuel, uniforme et sans grande inventivité.
Verdict : un échec sur à peu près tous les plans, hormis deux-trois scènes et les personnages principaux du jour, bien croqués. C'est par trop insuffisant pour me convaincre. 1/4.
Que dire ? Je dirais que c'est un gros marécage saumâtre avec quelques perles à la surface.
Lesdites perles sont les deux James Bond girls du jour, superbement décrites et bien entendu très appétissantes. L'Andréa de Maud Adams est sincèrement émouvante tandis que la Bonnenuit de Britt Ekland est certainement l'inspiratrice des blagues blondes (avec notre chère Vénus), elle est vraiment délicieusement cruche, et ses crises de jalousie mélangées à ses James, James !... tordant à souhait ! Ma scène préférée est celle où 007 est pris entre deux feux et pousse la Bonnenuit au placard pour bâtifoler avec Andréa !!
Le duo Scaramanga-Max la Menace, euh pardon Tric-Trac (ah, la voix de Guy Pierauld !), est aussi très réjouissant. C'est un des meilleurs duos de 007 que j'ai vu. Complémentaires, légers et sans pitié à la fois, hédonistes et déterminés pareillement, une belle réussite. Même si Christopher Lee (bien doublé par Thébault, j'ai tout de suite reconnu Numéro 6 !), pourtant très bon, manque de donner ce grain de folie qu'on espère en chaque adversaire de Bond. Qu'il soit raffiné, souriant... d'ac, mais l'essentiel (le machiavélisme, la démence) passe à l'as.
Et puis Moore se débrouille bien, quoique j'avais l'impression qu'il savait pas de quel côté amener son personnage : il veut tirer 007 vers l'humour c'est clair, mais il n'y met pas assez de coeur. Résultat, il reste entre deux eaux et ça le rend statique. J'ai trouvé sa performance assez moyenne comparé à ce qu'il faisait dans Moonraker. Même si son 007 intellectuel est assez amusant.
Voilà, la "réussite" du film, ce sont les personnages parce qu'à côté, bon sang, qu'est-ce que c'est pénible ! Rarement subi un scénario aussi indigeste ! Même celui de QoS paraît un chef-d'oeuvre à côté ! Passé une bonne intro, j'ai trouvé que l'action avançait aussi vite qu'une jonque coupée en deux. Les scènes d'action, excepté celle dans l'école de karaté, sont molles, les autres personnages sont inintéressants au possible, la poursuite sur le fleuve, longuette et plate est ennuyeuse, tout comme celle en voiture, sans relief (quoique la cascade avec la rampe de lancement... ). Je ne compte pas sur Guy Hamilton, endormi sur sa caméra, pour dynamiser l'ensemble, tant je me demandais quand est-ce que l'action allait décoller. La dernière partie dans l'île se traîne en longueur, et c'est tout le duel final que je trouve assommant, et pas seulement sa fin. La coda sur le bateau est encore plus emmerdante, et les "pyrotechnies" finales sont pas impressionnantes pour deux sous. Quelle fin ridicule pour Tric-Trac aussi ! Ca se veut drôle, ça me consterne davantage.
Aucun suspense dans cet épisode, on voit tout de suite où ça va aller, jusqu'au duel final dont j'ai déjà dit tout le bien. Il est impossible de s'inquiéter pour qui que ce soit, même Andréa qui est trop peu présente pour peser, malgré le talent de Maud Adams. Les dialogues ne m'ont pas paru sortir de l'ordinaire si ce n'est la "proposition" de Moneypenny au début de l'épisode. Tout a l'air trop "appliqué", "formaté". On passe d'une scène à l'autre sans transition, et ces soubresauts ne sont pas plaisants.
Même l'humour, finalement moteur du film, ne m'a arraché que quelques sourires, plus condescendants que convaincus, je l'ai trouvé laborieux (dialogues 007-Bonnenuit), trop recherché pour taper juste (la gaffe de Bonnenuit à propos de l'hélium liquide), lourdingue (le shérif balourd), etc.
La musique de John Barry accuse aussi une bonne méforme, tandis que la chanson du générique se situe loin des lumières de Goldfinger, même chose pour son aspect visuel, uniforme et sans grande inventivité.
Verdict : un échec sur à peu près tous les plans, hormis deux-trois scènes et les personnages principaux du jour, bien croqués. C'est par trop insuffisant pour me convaincre. 1/4.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Il ne faut pas exagérer ! Tu ne l'as vu qu'une fois et tout le monde s'accorde à dire qu'il n'est pas si mauvais. Un Moore correct en tout cas.Dearesttara a écrit:Verdict : un échec sur à peu près tous les plans, hormis deux-trois scènes et les personnages principaux du jour, bien croqués. C'est par trop insuffisant pour me convaincre. 1/4.
Invité- Invité
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Je ne l'avais pas revu depuis longtemps et mon impression reste mitigée:de très bonnes choses noyées dans un scénario simpliste,et un duel final,qui est finalement le but de tout le film,trop bref à mon gré.
Certains passages,surtout ceux avec le shérif grotesque,font preuve d'un humour épais frisant la vulgarité,dernière chose qu'on attend d'un 007.On peut aussi discuter de la scène ou Bond gobe la "balle de nombril",qui n'aurait pas déparé le "Johnny English" diffusé juste avant!
La musique débile lors de la cascade de l'AMC ne s'imposait pas vraiment non plus...
Points positifs:l'interprétation magistrale de Lee,méchant cynique et doucereux comme on aime les hair;le role ricanant de Villechaize,plus qu'un "second couteau";les décors exotiques et "classieux" dans la résidence cachée de Scaramanga...
Britt Eckland est très mignonne mais hérite d'un role de blonde écervelée,quelle idée ont les services spéciaux d'embaucher une telle cloche!(bon,le coup du "laser fessier" est marrant,mais là aussi c'était prévisible à 100 km!)Maud Addams dans un role tragique mais trop bref est plus dans la tradition de la série.
Moore,nonchalant et ironique tout en restant efficace,incarne un 007 plus cool et moins "sauvage" que Connery,son personnage demeure plaisant.
Curieuse idée que d'avoir utilisé des "American Motors" pour cet épisode.La marque née dans les mid 60's des cendres de Rambler n'a jamais rien construit de très exaltant (à l'exception des "pony cars" Javelin AMX) et a surtout vécu des revenus de Jeep.Scaramanga roule (et vole) dans un élégant coupé Matador présenté peu avant le tournage du film.Cette version dérivée d'une grosse berline antérieure,mais dotée d'une carrosserie originale,traversera la décennie sans autre titre de gliore que d'avoir participé à la saga;elle fait partie de la collection "Corgi" et des "Bond de kiosque".James,lui;dérobe en magasin une Hornet coupé (et encore pas la version la plus musclée),compacte vendue entre 1970 et 1978.
Certains passages,surtout ceux avec le shérif grotesque,font preuve d'un humour épais frisant la vulgarité,dernière chose qu'on attend d'un 007.On peut aussi discuter de la scène ou Bond gobe la "balle de nombril",qui n'aurait pas déparé le "Johnny English" diffusé juste avant!
La musique débile lors de la cascade de l'AMC ne s'imposait pas vraiment non plus...
Points positifs:l'interprétation magistrale de Lee,méchant cynique et doucereux comme on aime les hair;le role ricanant de Villechaize,plus qu'un "second couteau";les décors exotiques et "classieux" dans la résidence cachée de Scaramanga...
Britt Eckland est très mignonne mais hérite d'un role de blonde écervelée,quelle idée ont les services spéciaux d'embaucher une telle cloche!(bon,le coup du "laser fessier" est marrant,mais là aussi c'était prévisible à 100 km!)Maud Addams dans un role tragique mais trop bref est plus dans la tradition de la série.
Moore,nonchalant et ironique tout en restant efficace,incarne un 007 plus cool et moins "sauvage" que Connery,son personnage demeure plaisant.
Curieuse idée que d'avoir utilisé des "American Motors" pour cet épisode.La marque née dans les mid 60's des cendres de Rambler n'a jamais rien construit de très exaltant (à l'exception des "pony cars" Javelin AMX) et a surtout vécu des revenus de Jeep.Scaramanga roule (et vole) dans un élégant coupé Matador présenté peu avant le tournage du film.Cette version dérivée d'une grosse berline antérieure,mais dotée d'une carrosserie originale,traversera la décennie sans autre titre de gliore que d'avoir participé à la saga;elle fait partie de la collection "Corgi" et des "Bond de kiosque".James,lui;dérobe en magasin une Hornet coupé (et encore pas la version la plus musclée),compacte vendue entre 1970 et 1978.
Nicolas- Marquis(e)
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Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
denis a écrit:Il ne faut pas exagérer ! Tu ne l'as vu qu'une fois et tout le monde s'accorde à dire qu'il n'est pas si mauvais. Un Moore correct en tout cas.
Je ne suis pas toujours les goûts de la majorité (Tara !). Peut-être qu'un deuxième visionnage s'imposera pour l'apprécier mais un film sans scénario valable, sans réalisation maîtrisée, et à la musique agaçante, ne peut - sur le long terme - sauver que quelques détails pour ma part. J'ai dû m'amuser, disons, pendant un cinquième du film et pas du tout les quatre cinquièmes restants. Mettre au moins 2/4 est au-dessus de mes forces pour ce coup-là. Il ne mérite pas tant. Peut-être que pour le coup, j'aurais préféré Sean Connery dans celui-là, ne serait-ce que pour dynamiser l'ensemble.
Nicolas est un peu plus généreux que moi, mais je l'approuve en partageant son impression "mitigée".
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Attention, je ne le considère pas comme un chef-d’œuvre...Et les enfantillages du film m'agacent prodigieusement mais je mettrais 2/4 pour les scènes avec Scaramanga.
Invité- Invité
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
"L'homme au pistolet d'or" est un peu le "parent pauvre" de "Vivre et laisser mourir", qui est beaucoup plus fun.
On confond d'ailleurs souvent les 2 épisodes, sans doutes pour leur côté exotique, la présence de Clifton James, leur humour potache...et le fait que ce soit les premières aventures de Bond/Moore... (sans parler des affiches qui sont quasiment identiques)
On confond d'ailleurs souvent les 2 épisodes, sans doutes pour leur côté exotique, la présence de Clifton James, leur humour potache...et le fait que ce soit les premières aventures de Bond/Moore... (sans parler des affiches qui sont quasiment identiques)
séribibi- Roi (Reine)
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Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Dearesttara a écrit:Je viens de voir le film. Et c'est sans hésiter que je le classe dans mon flop 3 des 007 (avec Quantum of Solace et Octopussy, je n'ai pas vu ce dernier depuis longtemps cependant).
Que dire ? Je dirais que c'est un gros marécage saumâtre avec quelques perles à la surface.
Lesdites perles sont les deux James Bond girls du jour, superbement décrites et bien entendu très appétissantes. L'Andréa de Maud Adams est sincèrement émouvante tandis que la Bonnenuit de Britt Ekland est certainement l'inspiratrice des blagues blondes (avec notre chère Vénus), elle est vraiment délicieusement cruche, et ses crises de jalousie mélangées à ses James, James !... tordant à souhait ! Ma scène préférée est celle où 007 est pris entre deux feux et pousse la Bonnenuit au placard pour bâtifoler avec Andréa !!
:
J'aime bien ce Bond, sensiblement marqué par son époque (tout comme "Vivre et laisser mourir") mais agréable.
Par contre, pour ma part, je trouve les 2 James Bond girls on ne peut plus superficielles ;
A commencer par GoodNight/Bonne nuit, dans le prototype de le cruche de service qui ne sert à rien (dans le genre pot-de-colle délirante je préfère la Willie Scott du "Temple Maudit", elle elle m'a fait rire ).
Quand à la pauvre Maud Adam : elle ne sera prsente qu'une vingtaine de minutes à l'écran, aprés s'être faite torturée le brad par Bond, puis assassinée froidement par Scaramanga... Le rôle ingrat dans toute sa splendeur...
Quelque frustration pour elle et pour nous !
Heureuesement, aprés cet affront, elle pourra revenir de plus belle dans "Octopussy", ou elle interprétera le rôle principal d'une femme de tête, intelligence, indépendante, sachant se défendre, et à la hauteur de Bond...
séribibi- Roi (Reine)
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Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Maud Adams est sensuelle et vénéneuse dans l'homme au pistolet d'or, et consensuelle et gnan gnan dans Octopussy.
Invité- Invité
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Vénéneuse je ne sais pas : on la voit lors du prégénérique 5 seconde sur l'île de Scaramanga en train de bronzer ; ensuite on voit Bond lui torturer le bras pour la faire parler (!!) suivi d'une nuit d'amour avec Bond (dont on ne verra rien), aprés que celui-ci ait enfermé Bonne Nuit à proximité dans le placard (!!!) ; ensuite, on la voit une vingtaine de secondes dans une tribune avant de réaliser qu'elle a déjà été tuée (froidement) par Scaramanga : la pauv' fille ; je crois que c'est la james Bond girl qui aura subi le plus mauvais traitement de toute la saga.
séribibi- Roi (Reine)
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Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Le 1er janvier 2013, j'ai laissé une critique de "L'homme au pistolet d'or" après une nouvelle vision de l'intégrale en dvd.
Je ne sais plus ce que j'avais mis.
en quoi ce post gênait il et pourquoi a t il été supprimé?
Je ne sais plus ce que j'avais mis.
en quoi ce post gênait il et pourquoi a t il été supprimé?
Invité- Invité
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
L'homme au pistolet d'or est le James Bond que j'ai le plus vu, et l'ultime vision m'a moins convaincu qu'avant, tout en le maintenant en tête.
Les meilleurs moments : Christopher Lee au début dans la Scaramanga's fun house, comme écrit sur la BO, Maud Adams très sexy (elle deviendra insipide dans octopussy), le duel final.
Roger n'a jamais été aussi bondien que lorsqu'en chemise blanche, au détour d'un rocher de l'ile, il braque le nain avec son walter PPK.
Sans doute, avec le recul, Moore a t il commencé à tourner trop âgé, à partir de Moonraker, il n'a plus l'âge du personnage.
Comme on ne vit que 2 fois et la conquête spatiale, Golden gun est très ancré dans son époque : le kung fu et la crise de l'énergie commencée en 1973.
Le classement du film 1er tient je pense beaucoup au fait que je l'ai vu au ciné en second après LALD, en pleine adolescence (15 ans), et qu'il y a un fort effet nostalgie.
Les meilleurs moments : Christopher Lee au début dans la Scaramanga's fun house, comme écrit sur la BO, Maud Adams très sexy (elle deviendra insipide dans octopussy), le duel final.
Roger n'a jamais été aussi bondien que lorsqu'en chemise blanche, au détour d'un rocher de l'ile, il braque le nain avec son walter PPK.
Sans doute, avec le recul, Moore a t il commencé à tourner trop âgé, à partir de Moonraker, il n'a plus l'âge du personnage.
Comme on ne vit que 2 fois et la conquête spatiale, Golden gun est très ancré dans son époque : le kung fu et la crise de l'énergie commencée en 1973.
Le classement du film 1er tient je pense beaucoup au fait que je l'ai vu au ciné en second après LALD, en pleine adolescence (15 ans), et qu'il y a un fort effet nostalgie.
Invité- Invité
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Rôle de potiche que celui de Maud Adams dans "L'homme au pistolet d'or" : elle commence en se faisant torturer par Bond qui manque de lui casser le bras, pour finir assassinée par Scaramanga au bout de la 20ème minute.
Plus consistant sera son personnage dans Octopussy, en se montrant l'égal de Bond en femme de tête.
Plus consistant sera son personnage dans Octopussy, en se montrant l'égal de Bond en femme de tête.
séribibi- Roi (Reine)
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Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Après le médiocre "On ne vit que deux fois", j'ai fait une parenthèse en lisant le pastiche "Carte blanche" qui hésite entre le Bond de Fleming et celui des films mais dont l'intrigue n'est pas follichone. Je lis maintenant le calamiteux "L'homme au pistolet d'or" que Fleming n'a même pas achevé. C'est une intrigue totalement plate, avec Scaramanga qui engage Mark Hazzard/James Bond comme garde du corps après l'avoir simplement rencontré dans une maison close.
Intrigue d'emblée bancale. Scaramanga qui fait confiance à un inconnu alors qu'un agent du KGB, Hendriks, l'a prévenu que 007 est envoyé en mission pour le tuer. Ca traîne en longueur. Fleming devait être bien malade déjà pour être aussi peu inspiré.
Je lirai après "Colonel sun" pas lu depuis 30 ans dont je n'ai jamais su si c'était un inédit de Fleming développé par Kingsley Amis ou un roman inédit. J'enchainerai avec une seconde lecture de "le diable l'emporte" qui se déroule juste après les romans de Fleming.
Intrigue d'emblée bancale. Scaramanga qui fait confiance à un inconnu alors qu'un agent du KGB, Hendriks, l'a prévenu que 007 est envoyé en mission pour le tuer. Ca traîne en longueur. Fleming devait être bien malade déjà pour être aussi peu inspiré.
Je lirai après "Colonel sun" pas lu depuis 30 ans dont je n'ai jamais su si c'était un inédit de Fleming développé par Kingsley Amis ou un roman inédit. J'enchainerai avec une seconde lecture de "le diable l'emporte" qui se déroule juste après les romans de Fleming.
Invité- Invité
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Si Scaramanga engage Bond / Hazzard aussi rapidement dans le bouquin, c'est par attirance sexuelle . Cette relation trouble a servi de base à la rencontre 007 / Silva dans Skyfall ( " Rhooooo , Mr Bond !!! " ) .
Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Le film ce soir sur France Ô, à 20h55 (suivi de Jamais plus jamais)
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Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
Le film crée peu de sensations niveau audience, peut-être du fait de nombreuses diffusions
http://www.ozap.com/actu/audiences-clem-leader-en-baisse-castle-devant-polisse-france-5-tmc-et-c8-brillent/518238
http://www.ozap.com/actu/audiences-clem-leader-en-baisse-castle-devant-polisse-france-5-tmc-et-c8-brillent/518238
Estuaire44- Empereur
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Re: 9 - L'Homme au pistolet d'or - 1974
L'AMC Hornet est en vente (la voiture ayant servi lors de la plus fameuse cascade de la saga)
http://www.autonet.ca/fr/2017/08/02/lamc-hornet-de-james-bond-pourrait-etre-a-vous-1
http://www.autonet.ca/fr/2017/08/02/lamc-hornet-de-james-bond-pourrait-etre-a-vous-1
Estuaire44- Empereur
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