Obsession (Id)
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - THE AVENGERS :: THE NEW AVENGERS
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Re: Obsession (Id)
Intrigue cohérente, réalisation merveilleuse, jeu glacial volontaire de Joanna, épisode jouant aussi sur la corde de l'émotion (fait rare dans la série) avec brio, tension omniprésente, musique rythmique et forte de Laurie Johnson... rien ne manque à un des derniers chefs d'oeuvre de la série : 4 melons !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Obsession (Id)
Cetp65 a écrit:Encore un désatre pour les TNA. Joanna Lumley n'est pas du tout covnainquante, l'intrigue est à oublier. Un ratage complet.
1 melon
Je suis vraiment heureux de t'endendre dire sa ! Le pire épisode de la série un ratage total
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Obsession (Id)
Dearesttara a écrit:Intrigue cohérente, réalisation merveilleuse, jeu glacial volontaire de Joanna, épisode jouant aussi sur la corde de l'émotion (fait rare dans la série) avec brio, tension omniprésente, musique rythmique et forte de Laurie Johnson... rien ne manque à un des derniers chefs d'oeuvre de la série : 4 melons !
Tout à fait d'accord !
Ayant revisionné depuis peu l'intégrale de la série dans sa version d'origine, je dois avouer que celui-ci est l'un des rares que je peux regarder à l'infini sans éprouver la moindre lassitude, les scènes très émouvantes d'ouverture et de fermeture faisant toujours leur petit effet !
En outre, je trouve que la VF atténue sensiblement la teinte dramatique de cet épisode, l'interprétation tout à fait correcte de Martin Shaw étant (à mon avis) desservie par la voix peu adaptée de Gérard Derner.
Une très belle histoire, brillamment mise en valeur avec les partitions toujours adéquates du grand Laurie Johnson.
Steph600- Chevalier
- Age : 52
Localisation : Caen
Date d'inscription : 19/06/2009
Re: Obsession (Id)
Pas un chef d’œuvre, mais un épisode très agréable, surtout en comparaison de toutes les daubes de cette ultime saison. Quelques scènes un peu trop longues, qui font remplissages : j'aurai préféré que l'épisode soit uniquement sur le Purdey/Larry. Joanna Lumley nous livre clairement sa meilleure prestation, tandis que Martin Shaw est également très convaincants. Une très bonne idée avec les flashback, et un final grandiose triste et magnifique. Une des meilleures fins assurément : sublime !
3 melons.
3 melons.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Obsession (Id)
Toujours trois melons pour cette romance avortée entre Purdey et Larry, un pilote qui ne vit que pour assouvir une vengeance très compréhensible. D’ailleurs, la disproportion des représailles, la destruction de Whitehall, n’est que prétexte pour que l’audience britannique n’y adhère pas ! L’épisode est ‘sérieux’ et dévoile le passé de Purdey, qui a toujours des sentiments pour cet homme qu’elle a failli épouser. La séquence d’ouverture fait partie des meilleurs moments avec une subtile alternance de bonheur (Purdey, avec une coiffure choucroute, évoque le futur avec Larry) et de tragique (le père de Larry est exécuté par des arabes dans un passage tristement d’actualité). Les scènes d’action (le motocycliste, Gambit face à une camionnette) sont réussies, les seconds rôles sont convaincants, la musique romantique est parfaite et le final est aussi poignant que l’introduction. Néanmoins, les nombreuses séquences rapportées (le feu et surtout les avions de la RAF) et le détecteur de métaux qui me casse les oreilles m’empêchent de mettre un quatre melons dans le dernier épisode made in the UK. Une belle histoire émouvante qui rompt avec les Old Avengers. On fait les valises, direction la France et le Canada !
Invité- Invité
Re: Obsession (Id)
L'épisode le plus émouvant des NA.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Obsession (Id)
Je dirais même de toute la série (The forget-me-knot ne joue la carte de l'émotion que dans sa dernière scène).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Obsession (Id)
C'est le plus émouvant avec "Méfiez-vous des morts" et "Le village de la mort".
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Obsession (Id)
Allons bon, c'est des épisodes que je n'ai pas revu depuis le plus longtemps (il y passera le moment venu, il le faudra bien) mais j'en garde un souvenir exécrable tant il m'avait rasé copieux. L'une des éditions les plus épaisses de casanova Ink. Mélasse, tu es mon amie, mon âme soeur, tu m'enrubannes et m'embryonnes.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Obsession (Id)
Ce qu'il y'a de bien avec Estuaire, c'est que même quand il assassine une oeuvre qu'on aime, il le fait toujours avec sa plume inimitable !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Obsession (Id)
Toujours confrontés à une pénurie en véritables scénarios de qualité, les auteurs continuent à mener des tentatives de diversion. Après le bataillon de charme des Anges de la Mort, ils jouent ici la carte du mélodrame à gros bouillon, avec un résultat encore moins convaincant. Tous les rouages du sentimentalisme pathétique se voient mis en œuvre, jusqu’à phagocyter le développement d’une intrigue d’espionnage digne de ce nom. Cela produit des résultats ridicules, comme ces documents ultrasecrets dérobés à l’aide d’une bouteille de whisky et d’une corde, en moins de trois minutes à l’écran. De même Purdey connaît une épiphanie en découvrant la photo de l’émissaire, alors même qu’elle l’avait déjà vue en début d’épisode, sans jamais suspecter Larry par la suite. On final ou renoue avec une énième variation sur les thèmes du traitre et de la vengeance, encore une fois.
Clemens y va autant à la truelle que Gelman dans l’épisode Un ami d’enfance d’Amicalement vôtre, où l’on ne recule pareillement devant aucune emphase pour essorer pleureurs et pleureuses en leurs chaumières. Tout comme pour Un ami d’enfance, le récit passe à côté de son sujet, narrer comment le protagoniste est devenu ce qu’il est. Cela nécessiterait de conter un parcours, et non de se limiter à accumuler les flashbacks lacrymaux. On s’en tient aux points de départ et d’arrivée, le voyage intérieur est aux abonnés absents. Qu’a ressenti Purdey en transformant son art en méthode de combat tout en jetés de jambes ? Comment le choix d’une nouvelle vie l’a-t-elle conduit à ce travail particulier ? Autant de passionnantes questions restées sans réponses.
Dialogues de la collection Harlequin et postures figées de romans photos se voient de plus aggravés par une interprétation déficiente, Joanna Lumley, impavide, étant totalement employée à contre emploi. Le plus confondant demeure néanmoins le paternalisme condescendant avec lequel ses partenaires masculins considèrent Purdey. Les Avengers renoncent à leur admirable et proverbial féminisme et rentrent dans le rang du gros des séries d’action. En un mot ils se renient. Le refrain « c’est une femme » (comprendre fragile et émotive) crucifie l’épisode.
Il en va pareillement de la vision de Purdey servant de loufiat durant la réception de Steed, tandis que les hommes boivent et pérorent. Imagine-t-on Emma Peel se prêter à ce rôle, sans même parler de Cathy Gale. Pendant ce temps, la série continue à sacrifier le relation Purdey/Gambit, pourtant un moteur essentiel de la première saison. On avait posé Purdey en groupie de Steed dans Méfiez-vous des morts, la voici montrée incapable de surmonter le passé et de poursuivre sa vie avec un Gambit toujours plus réduit aux postures d’homme d’action. L’écriture des personnages s’enferre.
Quelques à-côtés positifs perdurent, comme de beaux inserts de la RAF, avec des avions de combat alors à la pointe du progrès, tel le Jaguar de Larry, effectivement dédié au combat au sol. La série se montre une nouvelle fois pionnière avec la vue du fameux décollage horizontal de l’Harrier, appareil qui va particulièrement s’illustrer lors du prochain conflit des Malouines. Tout ceci apporte à l’opus un sympathique cachet à la Chevaliers du Ciel. L’anecdote de la présence des futurs Professionnels reste amusante et permet de constater le beau talent des deux comédiens invités. Mais tout cela demeure secondaire.
Il n’en reste pas moins qu’Obsession confirme l’assèchement de la verve créatrice de Clemens. Tout comme en saison 2, les Avengers vont cependant voyager en dehors de Mother England, le dépaysement pouvant favoriser un regain créatif. Ce périple potentiellement salvateur va débuter dans notre douce France, terreau fertile pour les héros des séries d’aventures anglaises.
En bref : Les mélodrames voudraient que l'on soit muet au moment où on aimerait être sourd disait Oscar Wilde. Faisons donc silence sur ce mélodrame emphatique, au paternalisme machiste, et embarquons pour Paris. (*)
Durant la soirée chez Steed on aperçoit sur le mur la même gravure de William Hogarth vue lors de lors de l’épisode précédent, Les Anges de la Mort. Elle représente une scène des Actes des Apôtres, Paul face à Félix, le procurateur de Judée.
Quand la disparition du général est annoncée à Steed et Gambit, on aperçoit une superbe peinture suspendue au mur. Le canal de Brenta à Padoue (1742) est une huile de Canaletto (1697-1768), important peintre de l’école vénitienne dite du Védutisme, réputée pour ses panoramas urbains. L’original est conservé à la National Gallery of Art, à Washington. Le Boardman de Dial A Deadly Number (saison 4) possédait aussi un Canaletto.
La position de son nom sur l’affiche indique que Purdey est sans doute une membre du corps du ballet et non une soliste. Mais sa carrière s’annonce néanmoins prometteuse car The Royal Ballet est la plus prestigieuse des compagnies de danse angélisés. Fondée en 1931, elle depuis 1946 basée au Royal Opera House, à Covent Garden, tout en réalisant de nombreuses tournées internationales. Le Lac des Cygnes est effectivement l’une des œuvres inscrites le plus régulièrement à son répertoire.
Le Lac des Cygnes au Royal Ballet. A l'imagination d'y insérer Purdey !Clemens y va autant à la truelle que Gelman dans l’épisode Un ami d’enfance d’Amicalement vôtre, où l’on ne recule pareillement devant aucune emphase pour essorer pleureurs et pleureuses en leurs chaumières. Tout comme pour Un ami d’enfance, le récit passe à côté de son sujet, narrer comment le protagoniste est devenu ce qu’il est. Cela nécessiterait de conter un parcours, et non de se limiter à accumuler les flashbacks lacrymaux. On s’en tient aux points de départ et d’arrivée, le voyage intérieur est aux abonnés absents. Qu’a ressenti Purdey en transformant son art en méthode de combat tout en jetés de jambes ? Comment le choix d’une nouvelle vie l’a-t-elle conduit à ce travail particulier ? Autant de passionnantes questions restées sans réponses.
Dialogues de la collection Harlequin et postures figées de romans photos se voient de plus aggravés par une interprétation déficiente, Joanna Lumley, impavide, étant totalement employée à contre emploi. Le plus confondant demeure néanmoins le paternalisme condescendant avec lequel ses partenaires masculins considèrent Purdey. Les Avengers renoncent à leur admirable et proverbial féminisme et rentrent dans le rang du gros des séries d’action. En un mot ils se renient. Le refrain « c’est une femme » (comprendre fragile et émotive) crucifie l’épisode.
Il en va pareillement de la vision de Purdey servant de loufiat durant la réception de Steed, tandis que les hommes boivent et pérorent. Imagine-t-on Emma Peel se prêter à ce rôle, sans même parler de Cathy Gale. Pendant ce temps, la série continue à sacrifier le relation Purdey/Gambit, pourtant un moteur essentiel de la première saison. On avait posé Purdey en groupie de Steed dans Méfiez-vous des morts, la voici montrée incapable de surmonter le passé et de poursuivre sa vie avec un Gambit toujours plus réduit aux postures d’homme d’action. L’écriture des personnages s’enferre.
Quelques à-côtés positifs perdurent, comme de beaux inserts de la RAF, avec des avions de combat alors à la pointe du progrès, tel le Jaguar de Larry, effectivement dédié au combat au sol. La série se montre une nouvelle fois pionnière avec la vue du fameux décollage horizontal de l’Harrier, appareil qui va particulièrement s’illustrer lors du prochain conflit des Malouines. Tout ceci apporte à l’opus un sympathique cachet à la Chevaliers du Ciel. L’anecdote de la présence des futurs Professionnels reste amusante et permet de constater le beau talent des deux comédiens invités. Mais tout cela demeure secondaire.
Il n’en reste pas moins qu’Obsession confirme l’assèchement de la verve créatrice de Clemens. Tout comme en saison 2, les Avengers vont cependant voyager en dehors de Mother England, le dépaysement pouvant favoriser un regain créatif. Ce périple potentiellement salvateur va débuter dans notre douce France, terreau fertile pour les héros des séries d’aventures anglaises.
En bref : Les mélodrames voudraient que l'on soit muet au moment où on aimerait être sourd disait Oscar Wilde. Faisons donc silence sur ce mélodrame emphatique, au paternalisme machiste, et embarquons pour Paris. (*)
Durant la soirée chez Steed on aperçoit sur le mur la même gravure de William Hogarth vue lors de lors de l’épisode précédent, Les Anges de la Mort. Elle représente une scène des Actes des Apôtres, Paul face à Félix, le procurateur de Judée.
Quand la disparition du général est annoncée à Steed et Gambit, on aperçoit une superbe peinture suspendue au mur. Le canal de Brenta à Padoue (1742) est une huile de Canaletto (1697-1768), important peintre de l’école vénitienne dite du Védutisme, réputée pour ses panoramas urbains. L’original est conservé à la National Gallery of Art, à Washington. Le Boardman de Dial A Deadly Number (saison 4) possédait aussi un Canaletto.
La position de son nom sur l’affiche indique que Purdey est sans doute une membre du corps du ballet et non une soliste. Mais sa carrière s’annonce néanmoins prometteuse car The Royal Ballet est la plus prestigieuse des compagnies de danse angélisés. Fondée en 1931, elle depuis 1946 basée au Royal Opera House, à Covent Garden, tout en réalisant de nombreuses tournées internationales. Le Lac des Cygnes est effectivement l’une des œuvres inscrites le plus régulièrement à son répertoire.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Obsession (Id)
Belle plume mais avis totalement différent sur l'épisode (un des plus beaux des TNA).
Estuaire il vaut mieux que tu évites les épisodes (mélo)dramatiques car dés qu'il y a des sentiments ou que c'est un peu triste et 1er degré, toi tu vois du pathos (j'ai d'ailleurs l'impression que c'est systématique).
De plus, donner en exemple l'épisode Persuaders "Un ami d'enfance", qui est, là-aussi, un des meilleurs de la série...
Estuaire il vaut mieux que tu évites les épisodes (mélo)dramatiques car dés qu'il y a des sentiments ou que c'est un peu triste et 1er degré, toi tu vois du pathos (j'ai d'ailleurs l'impression que c'est systématique).
De plus, donner en exemple l'épisode Persuaders "Un ami d'enfance", qui est, là-aussi, un des meilleurs de la série...
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Obsession (Id)
Obsession n'est pas dans mon top 10 des TNA (12e), mais avec trois melons, il est 4e de la seconde saison (derrière Méfiez-vous des morts, Les anges de la mort et Bastion pirate).
Quant à Un ami d'enfance, il est dans mon top 5 des Persuaders.
Quant à Un ami d'enfance, il est dans mon top 5 des Persuaders.
Invité- Invité
Re: Obsession (Id)
[quote="denis"
Quant à Un ami d'enfance, il est dans mon top 5 des Persuaders.[/quote]
+1
Un ami d'enfance, histoire bouleversante.
Quant à Un ami d'enfance, il est dans mon top 5 des Persuaders.[/quote]
+1
Un ami d'enfance, histoire bouleversante.
Invité- Invité
Re: Obsession (Id)
Quand les épisodes tirent la carte du mélo, les avis peuvent être très tranchés. Pour ma part, je louvoie entre les deux : autant j'aime Obsession que je ne trouve pas pathos - ce qui n'empêche la pertinence de certains points soulevés par E44 - autant le succès d'un ami d'enfance sur ce fofo demeure une énigme pour moi.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
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