Interrogatoires (The Interrogators)
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - THE AVENGERS :: SAISON 6
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Re: Interrogatoires (The Interrogators)
Je suis tout à fait d'accord avec tes "pires" et "meilleur"!Dearesttara a écrit: Il faut savoir qu'un trait de la série (parfois qualité parfois défaut) est qu'elle aime jouer sur les clichés. Ca peut donner le meilleur (l'officier SS du Repaire de l'Aigle) comme le pire (Soo Choy du Piège)
phildlm- Duc(hesse)
- Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Interrogatoires (The Interrogators)
A ma connaissance, Christopher Lee a été rarement moustachu dans sa carrière, à part Fu Manchu
Invité- Invité
Re: Interrogatoires (The Interrogators)
Points positifs : Christopher Lee, le QG de Mother (et les tournesols), la couverture des espions (archer, footballer, vendeur de ballons et mention spéciale au musicien Izzy Pond), l’intrigue mais…, le combat Tara/Soo mais…Points négatifs : la chute de l’intrigue est peu crédible (fable de Casper à son retour), le combat Tara/Soo a une erreur de continuité car elle est vaincue mais réapparait victorieuse ! Le final très décevant : l’hélicoptère suit un pigeon, Steed vite repéré, les militaires crédules, Steed et les ‘chinois’ et la ‘ruse’ des balles à blanc. 2,5.
Invité- Invité
Re: Interrogatoires (The Interrogators)
Magnifique. Ici, Christopher Lee est à la hauteur de sa réputation (comparé au fadasse Frank N. Stone). Intrigue originale, combats bien chorégraphiés et la scène inoubliable d'Izzy Pond. Tag final très moyen en revanche.
4 melons !
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Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Interrogatoires (The Interrogators)
The Interrogators confirme l'une des tendances fortes de cette saisons : à côté d'une fantaisie parfois exacerbée, nombre de scénarios en reviennent aux fondamentaux de l'espionnage, tels que connus à l'époque Cathy Gale. A quelques légères modifications près (les intermèdes des informateurs), on aurait pu pleinement y retrouver cet opus, d'autant que Steed renoue lui avec ses intonations viriles et violentes d'alors, sans avoir cette fois l'excuse d'une partenaire en danger ; Une telle évolution ne pose certes pas problème dès lors qu'elle se justifie par une intrigue de qualité, ce qui s'avère d'évidence ici le cas. L'arnaque montée par Mannering (très à la manière de Mission Impossible) s'avère originale et subtile, d'autant plus prenant que son procédé ne se dévoile que progressivement. Surtout l'ingénieux dispositif imaginé par les auteurs joue finement de qualités purement britanniques manipulées par le fourbe Mannering : le Fighting Spirit, le goût du pari et la joyeuse fraternité des pubs, autour d'une pinte de bière.
L'autre grand atout d'Interrogatoires réside bien entendu dans l'exceptionnelle présence du grand Christopher Lee. La très bonne nouvelle de l'opus est que l'acteur ne se trouve pas confronté à une resucée opportuniste et servile de ses prestations cinématographiques de la Hammer, comme ce fut malheureusement la cas lors d'Interférences. Bien au contraire, Mannering lui offre un rôle de Mastermind autorisant pleinement la rencontre de son talent et du Monde des Avengers. Issu d'une grande famille britannique et ayant connu une carrière militaire en ses vertes années, , tout comme son camarade Patrick Macnee, Lee se révèle particulièrement à son aise pour incarner une parfaite image de l'officier anglais, apte à duper ses proies. En outre l'acteur sait parfaitement y instiller sa noirceur personnelle sarcastique et élégante. De fait Mannering se montre aussi envoûtant et dominateur que le fut Dracula ou que le deviendra Scaramanga. On apprécie également les seconds rôles, dont des Chinois cousins de ce deux de Avec vue imprenable. La présence accrue de Mother permet d'apprécier les différentes facettes du personnage, bourru mais très humain.
Crichton confirme son talent de metteur en scène, apportant un véritable impact aux diverses scènes d'interrogatoires. Sans pour autant violer la règle de l'absence de sang à l'image, ces passages comptent parmi les plus dures de la série, rejoignant également sur ce point l'ère Cathy Gale. On songe notamment à un épisode comme Le Cocon, à l'inégalable cruauté. La caméra sait également souligner l'insolite de la situation, notamment lors de l'arrivée de Tara à la résidence ou lors de l'exécution d'informateurs très particuliers. Crichton tire également un bon partie des rares extérieurs de l'épisode, notamment lors de la poursuite en hélicoptère du pigeon, façon l'escadrille infernale de Satanas et Diabolo. Le réalisateur s'entend également à mettre en valeur un QG de Mother ambitieux, entre pagode, temple grec et salon de l'horticulture.
L'exploitation de l'excellente idée de base du scénario demeure toute fois entachée de quelques faiblesses. En définitive on retrouve une nouvelle fois la litanie des meurtres et des Avengers arrivant toujours pile trop tard pour les empêcher, parfois de manière tout à fait caricaturale ici. De plus les informateurs tombent ici comme des cheveux dans la soupe, leur fantaisie exacerbée résultant exogène à la tonalité globale d'un épisode. On devine ici une difficulté liée à l'exercice toujours difficile qu'est l'écriture à quatre mains, ces claires interventions de Brian Clemens manquant de liant avec le script de Richard Harris. Si l'on comprend que la présence de Christopher Lee entraîne un grand espace dédié à Mannering, on aura rarement vu les Avengers aussi inopérants. C'est particulièrement vrai pour Tara, qui passe les trois quarts de l'épisode à ouvrir des tiroirs et à décrire leur contenu ) Mother, ainsi qu'à échouer à sauver les cibles. Le marchand des ballons finit par s'en sortir par lui même, ce qui apparaît particulièrement rosse pour notre amie. Son statut de femme l’empêche de réellement faire preuve d'héroïsme durant les interrogatoires, selon les mœurs du temps. Steed lui même n'intervient que lors de la dernière ligne droite, après avoir longtemps papoté avec Mother et le jeune officier. En définitive ce dernier contribue au moins autant que lui à la résolution de l'affaire. (***)
Si les Avengers demeurent trop périphériques au récit, l'épisode s'appuie sur un grand Chistopher Lee, dont le talent est idéalement mis au service d'une idée originale et astucieuse.
L'autre grand atout d'Interrogatoires réside bien entendu dans l'exceptionnelle présence du grand Christopher Lee. La très bonne nouvelle de l'opus est que l'acteur ne se trouve pas confronté à une resucée opportuniste et servile de ses prestations cinématographiques de la Hammer, comme ce fut malheureusement la cas lors d'Interférences. Bien au contraire, Mannering lui offre un rôle de Mastermind autorisant pleinement la rencontre de son talent et du Monde des Avengers. Issu d'une grande famille britannique et ayant connu une carrière militaire en ses vertes années, , tout comme son camarade Patrick Macnee, Lee se révèle particulièrement à son aise pour incarner une parfaite image de l'officier anglais, apte à duper ses proies. En outre l'acteur sait parfaitement y instiller sa noirceur personnelle sarcastique et élégante. De fait Mannering se montre aussi envoûtant et dominateur que le fut Dracula ou que le deviendra Scaramanga. On apprécie également les seconds rôles, dont des Chinois cousins de ce deux de Avec vue imprenable. La présence accrue de Mother permet d'apprécier les différentes facettes du personnage, bourru mais très humain.
Crichton confirme son talent de metteur en scène, apportant un véritable impact aux diverses scènes d'interrogatoires. Sans pour autant violer la règle de l'absence de sang à l'image, ces passages comptent parmi les plus dures de la série, rejoignant également sur ce point l'ère Cathy Gale. On songe notamment à un épisode comme Le Cocon, à l'inégalable cruauté. La caméra sait également souligner l'insolite de la situation, notamment lors de l'arrivée de Tara à la résidence ou lors de l'exécution d'informateurs très particuliers. Crichton tire également un bon partie des rares extérieurs de l'épisode, notamment lors de la poursuite en hélicoptère du pigeon, façon l'escadrille infernale de Satanas et Diabolo. Le réalisateur s'entend également à mettre en valeur un QG de Mother ambitieux, entre pagode, temple grec et salon de l'horticulture.
L'exploitation de l'excellente idée de base du scénario demeure toute fois entachée de quelques faiblesses. En définitive on retrouve une nouvelle fois la litanie des meurtres et des Avengers arrivant toujours pile trop tard pour les empêcher, parfois de manière tout à fait caricaturale ici. De plus les informateurs tombent ici comme des cheveux dans la soupe, leur fantaisie exacerbée résultant exogène à la tonalité globale d'un épisode. On devine ici une difficulté liée à l'exercice toujours difficile qu'est l'écriture à quatre mains, ces claires interventions de Brian Clemens manquant de liant avec le script de Richard Harris. Si l'on comprend que la présence de Christopher Lee entraîne un grand espace dédié à Mannering, on aura rarement vu les Avengers aussi inopérants. C'est particulièrement vrai pour Tara, qui passe les trois quarts de l'épisode à ouvrir des tiroirs et à décrire leur contenu ) Mother, ainsi qu'à échouer à sauver les cibles. Le marchand des ballons finit par s'en sortir par lui même, ce qui apparaît particulièrement rosse pour notre amie. Son statut de femme l’empêche de réellement faire preuve d'héroïsme durant les interrogatoires, selon les mœurs du temps. Steed lui même n'intervient que lors de la dernière ligne droite, après avoir longtemps papoté avec Mother et le jeune officier. En définitive ce dernier contribue au moins autant que lui à la résolution de l'affaire. (***)
Si les Avengers demeurent trop périphériques au récit, l'épisode s'appuie sur un grand Chistopher Lee, dont le talent est idéalement mis au service d'une idée originale et astucieuse.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Interrogatoires (The Interrogators)
Denis, pour le combat Tara vs Soo, en fait ça se passe en deux temps. Dans un premier temps Soo domine assez nettement Tara. Mais dans un second temps King arrive à lui faire une prise déterminante (planchette japonaise) qui envoie le capitaine au tapis. Elle finit donc par l'emporter, de haute lutte.
C'est d'ailleurs assez rare de voir Tara peiner autant à vaincre un adversaire. On voit bien qu'elle rage devant cette situation! Ici il est dur de déterminer si c'est à cause de son état (après l'interrogatoire) ou parce que Soo est vraiment redoutable, sûrement un peu des deux. Combat très technique, fait de prises et de contre-prises, ou le plus malin arrive à prendre le dessus. Le truc marrant c'est quand l'un des soldats se prend les pieds dans Soo...Soldat qui se mange une méchante manchette de la part de Tara. Qui, décidément, semble un peu énervée
Quand les femmes se vengent, c'est terrible!
C'est d'ailleurs assez rare de voir Tara peiner autant à vaincre un adversaire. On voit bien qu'elle rage devant cette situation! Ici il est dur de déterminer si c'est à cause de son état (après l'interrogatoire) ou parce que Soo est vraiment redoutable, sûrement un peu des deux. Combat très technique, fait de prises et de contre-prises, ou le plus malin arrive à prendre le dessus. Le truc marrant c'est quand l'un des soldats se prend les pieds dans Soo...Soldat qui se mange une méchante manchette de la part de Tara. Qui, décidément, semble un peu énervée
Quand les femmes se vengent, c'est terrible!
Napo- Age : 47
Localisation : Bonneuil sur Marne
Date d'inscription : 10/02/2014
Re: Interrogatoires (The Interrogators)
Très mauvaise et stupide utlisation du grand Christopher Lee
Un épisode acheté tardivement par la France, et je lui donne raison.
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Un épisode acheté tardivement par la France, et je lui donne raison.
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Invité- Invité
Re: Interrogatoires (The Interrogators)
Décès de Philip bond, qui incarnait le lieutenant Caspar, premier interrogé par la conspiration durant la séquence d'ouverture; avant de connaître une fin tragique plus tard. L'acteur avait joué dans de très nombreuses séries, dont Doctor Who lors de The Daleks, l'arc voyant l'apparition des archi-ennemis du Docteur. Il y jouait l'un des adversaires des Daleks, qui se sentit proche de Barbara. Il fut le père de Samantha Bond qui incarna l'une des ennemies de Sarah Jane (Sarah Jane Adventures) et qui fut la Miss Moneypenny de Pierce Brosnan
http://www.doctorwhonews.net/2017/01/philip-bond-1934-2017.html
http://www.doctorwhonews.net/2017/01/philip-bond-1934-2017.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Interrogatoires (The Interrogators)
Décès à 94 ans de Johnny Laycock, qui incarna Izzy Pound, l'un des infortunés et excentriques contacts du Ministère, victimes du sinistre complot du jour. Cet authentique et populaire homme-orchestre fut également l'agent de nombreux artistes, avant de se retirer en Espagne.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Dearesttara et Camarade Totoff aiment ce message
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