Série "Roswell"

"Roswell" est une série de science fiction comportant trois saisons et 61 épisodes diffusés aux usa de 1999 à 2002, et programmée dans "La trilogie du samedi" sur M6 à partir de 2000.
Comme plus tard "Smallville", "Roswell" est un détournement de série SF au profit de série ado.
Dans le premier épisode, une jeune serveuse, liz (Shiri Appleby) est tuée lors d'un hold up et ramenée à la vie par un jeune extra terrestre (joué par Jason Behr)
Entre les deux jeunes gens commence une histoire d'amour impossible, reproduisant à l'aube des années 00 l'histoire de Roméo et Juliette.
Les extra terrestres ici sont au début trois adolescents dont Isabel (Katherine Heighl, depuis vedette dans "Grey's anatomy"), tandis qu'autour de Liz, on retrouve les copines ado habituelles de ce genre de programme.
La série prend un tour dramatique dans la seconde saison avec la mort d'un des personnages principaux, Alex, tué par un alien, et que les "gentils" extra terrestres ne pourront ramener à la vie.
Car aux trois "gentils" aliens du début sont venus se joindre d'autres moins bienveillants, dont l'une, jouée par Emily De Ravin, est devenue la "rivale" de Liz.
Scénarios répétitifs, histoire à l'eau de rose, la série risqua l'annulation sans conclusion au bout de deux saisons, les fans obtinrent le tournage d'une troisième (diffusée en catimini par M6).
Même problème que "Smallville": après un début prometteur, la série part dans toutes les directions et perd tout intérêt.
Le phénomène Roswell ici sert d'alibi à une gentille série "bluette" (On est trés loin de X Files voire du Roswell avec Kyle Mac Lachlan).
"Roswell" est une belle série vite gâchée, comme si la cohabitation entre série romantique pour ados (ma fille en 2000 adorait "Roswell") et la SF ne pouvaient à terme faire bon ménage.
On peut aussi considérer que Roswell a bénéficié de l'engouement pour X Files, qui généra tant de séries : "Le caméléon", "Drôle de chance", "Harsh Realm", "Space 2063", "Millennium", "Dark skies" et qui ont toute disparu avec la retombée de cette vague SF fantastique. En 2002, X Files  après neuf saisons s'arrête et aucun des ersatz genre "Roswell" ne lui a survécu

J'adorais cette série !
Je regardais les jeudi en prime time sur Série Club, en 2002.
Aussi les Samedi à 20h50 dans la trilogie des séries, sur M6.

Roswel une série d'ado, le genre de truc qui ne m'interresse plus du tout

Reboot de la série en vue
http://www.ozap.com/actu/-roswell-un-reboot-en-preparation-pour-the-cw/539287

Encore un reboot...

Par contre, j'ai vu le pilote la semaine dernière, et j'ai adoré. Tant de tendresse et d'empathie dans l'écriture et la mise en scène... ça m'a l'air d'être une série très chaleureuse. Bon, et j'adore Shiri Appleby depuis UnREAL ; mais la voir avec quinze ans de moins rajoute au charme.

Je retrouve tout à fait ces qualités dans le pilote, ça m'encourage à voir la suite !

Oui mais s'il n'y a pas Majandra Delfino ça ne m'intéresse pas. Je ne sais pas si je veux une Maria Deluca jouée par quelqu'un d'autre.

C'est vrai que cela devient répétitif ces reboots. Vivement dans 20 ans, que l'on ait des reboots de reboots, cela nous changera.

Et encore, Heigl dans la série n'était pas à l'époque aussi casse-pieds que dans les séries de Shonda Rhimes et ses ultérieures comédies... J'avoue que l'attrait de Roswell réside aussi en sa formidable actrice principale, Shiri Appleby, déjà très talentueuse.

Non non pas Shery Appleby qui avait le personnage le moins intéressant de la série. Majandra sinon rien.

Mais il faudrait que je jette un oeil à Unreal qui semble donner plus de matières à S.A.

Je verrai la suite, ce serait dommage qu'Appleby ou son personnage ne soit pas à la hauteur du pilote. Je vais me concentrer davantage sur Majandra sur tes conseils.

Ah oui, UnREAL, c'est une perle, mais on en sort un peu plus misanthrope qu'avant tant c'est rude. C'est souvent drôle, mais le type d'humour qui te rend pas à l'aise.

Cela se confirme pour le reboot
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18670516.html

Trop tard, la foudre est tombée ailleurs !
http://www.huffingtonpost.fr/2018/02/01/katherine-heigl-de-greys-anatomy-remplace-meghan-markle-dans-suits_a_23349850/

Le casting du nouveau Roswell est à peu près bouclé. Majandra et Shiri seront difficiles à faire oublier.

http://www.allocine.fr/diaporamas/series/diaporama-18671322/

Hommage mérité aux femmes de Roswell
http://www.denofgeek.com/uk/tv/roswell/56052/celebrating-the-women-of-roswell

Premières images du reboot à la SDCC

Promo pour le lancement du nouveau Roswell, le 15 janvier

Affiche du reboot

Viens de terminer la série originale Roswell. J'avoue, je ne m'attendais pas à une fin aussi douce-amère. Après une 3e saison partant dans tous les sens, parvenir à retomber sur ses pieds pour un finale aussi bouleversant m'a agréablement surpris. Cela m'a rappelé le tour de passe-passe de Secret Diary, et son finale transcendant tous les problèmes de sa dernière saison.

Là, en ce moment, j'ai la larme à l'oeil, je suis plus mélancolique que jamais... cette série m'a touché et je ressens déjà le manque. Allez, je jetterai un coup d'oeil au reboot quand je me serais remis !

Alors tu as pensé quoi de Maria, de Maria/Michael et surtout de la mort inattendue d'Alex ? Cet épisode, les larmes de Liz et la chanson "She cries your name" ha

Maria rocks ! Elle est dynamique, elle est magnifique, elle est grandiose, et quelle voix ! J'ai été frappé que Roswell ait réussi à créer quatre (en comptant Tess) personnages féminins tous forts et indépendants, mais chacune à leur façon. Liz, par son abnégation, Maria par son courage, Tess par sa stratégie, Isabel par sa sensibilité active, plus ou moins bourrue. Les mecs étaient bien aussi, quoique Michael était parfois saoulant.

Maria-Michael a frôlé pas mal de moments abusifs, mais Roswell a été suffisamment fin pour ne jamais cautionner les dérives de Michael (et parfois celles de Maria). L'un comme l'autre avaient le bon sens de prendre du recul quand ils franchissaient la ligne jaune. On est loin du couple complémentaire à laquelle on est habitués tant les deux font la paire : deux grandes gueules, électriques... tiens maintenant que j'y pense, il y avait un côté Maddie-David. Mon seul regret est que je n'ai pas vu beaucoup de moments de tendresse, contrairement à Liz-Max. Et là, bon dieu, niveau romantisme, on explose tous les records. Même chose, quand Max devenait abusif, la série condamnait ses actions sans ambages. Les personnages étaient vraiment très bien faits, leurs couples étaient super (bon, ça commençait à tourner en rond en saison 3)

Bizarrement, mon personnage préféré est Kyle, sans doute parce qu'il est celui auquel je m'identifie le plus : l'allié fidèle, le confident, l'observateur, c'est un peu le Xander du groupe. Le shérif était top aussi, ça c'est de l'acteur ! Grand plaisir des caméos de Winnie Holzman en voyante (dans deux épisodes, dont le finale), j'ai été heureux que Jason Katims rende hommage à son mentor, la créatrice de la géniale Angéla 15 ans de cette manière. Et on sent bien que Katims a fait ses classes sur Angéla 15 ans avant de créer Roswell. L'adresse avec laquelle il aborde l'adolescence doit beaucoup à Holzman.

Pour Alex, oui, ça a été un choc, le désespoir d'Isabel était à crever le coeur, ça sonnait très juste, certes pas autant que The Body de BTVS (qui venait juste d'être diffusé), mais quand même, dans une série orienté ado, ce n'était juste pas courant pour l'époque.
C'était un sacré pari pour Jesse d'arriver après, mais je trouve qu'ils ont bien négocié : le mec est adorable, l'acteur aussi, le courant passait bien. Je maintiens que c'est le finale qui m'a le plus ému, un déchirant mais en même temps lumineux adieu à l'adolescence, à l'innocence, et ce n'est pas une mauvaise chose. J'ai été heureux de regarder Roswell, et je promets d'en faire une grosse vidéo un de ses quatre !

Enfin vu le pilote de Roswell, New Mexico. Et c'est ma foi très prometteur. Carina Adly MacKenzie parvient à remodeler avec élégance la série originale avec un double changement de fond n'occultant en rien la forme. On se avec retrouve un parfait équilibre entre fidélité au pilote original et une nouvelle approche porteuse (même si manquant parfois de finesse).

Passé plusieurs changements (le shérif est une femme, Liz et Max anciens amis perdus de vue, etc.), on voit que le reboot, 2019 oblige, s'emploie à être plus politique et inclusif. Mixité raciale présente avec quelques personnages latinx (Liz Parker devient Liz Ortecho, soit un retour au roman original), sexuelle (un des persos est LGBT+), bref, pas de doute, Roswell New Mexico est bien plus politique que son prédécesseur. La métaphore alien/ado passe à la trappe au profit de alien/immigré, ce qui est une option tout à fait valable en soi, mais le pilote prend des airs souvent très démonstratifs. Sans tomber dans le pensum lourd de TZ 2019, quelques scènes justes cohabitent avec d'autres bien plus lourdes. La multiplication des références à Trump n'aide pas. Une certaine tendance au spectaculaire se montre aussi antinomique avec l'ambiance générale de la nouvelle série. On espère aussi que le trauma familial des Ortecho ne va pas trop alourdir l'écriture.

Le changement le plus fondamental est bien sûr d'avoir vieilli les personnages. La bande de héros n'est plus ado, ce sont des jeunes hommes et femmes d'environ 25 ans. L'adresse de MacKenzie est d'avoir imaginé des personnages qui donnent au reboot un vague côté sequel tant on a l'impression de voir des représentations de ce que seraient devenus les persos du Roswell original après le finale : Liz Ortecho est plus affirmée, renvoyant à Liz Parker dernière manière, le nouveau Max Evans devient un protecteur de sa ville, ce qui est raccord avec le 1er Max, qui cherchait à exploiter davantage son fond généreux, Isabel (en retrait) est mariée et a un côté leader (again, c'est raccord). Maria est aussi en retrait, mais on croit tout de suite à l'amitié entre elle et Liz. La déception vient de Michael, où l'on a une visible perte de substance. Le 1er Michael, dès le départ, était l'alliage de la virilité et d'une nouvelle masculinité plus féminine, là, le bad boy arrogant et violent de service semble très limité, on espère le retrouver avec plus de nuances dans les épisodes suivants. Manes semble être une opposition bien moins intéressante que Jim Valenti (Sadler manque cruellement), le positionnement original du nouveau Kyle ne compense pas tout à fait.

Roswell, New Mexico réussit le plus difficile : insuffler le romantisme old school de la série de 1999. Cela doit pas mal à la mise en scène de Julie Plec. Bon, je déteste Plec depuis Vampire Diaries, mais le romantisme rêveur, elle connaît, et du moment qu'elle n'écrit pas et se contente de diriger, il n'y a aucune raison pour que Roswell NM s'affadisse.
L'alchimie entre Liz et Max fonctionne très bien, d'autant que Jeanine Mason se glisse avec naturel dans la peau de Liz 2.0. Si on peut être plus touché par la timidité de la 1re Liz, la performance de Mason ne mérite que des éloges, entre sensibilité et indépendance. L'actrice a manifestement étudié le jeu de Shiri, et y ajoute sa touche personnelle. Nathan Persons campe un Max tout à fait convaincant, mais au contraire s'éloigne du jeu de Jason Behr, avec un jeu plus dans le retrait, la sobriété que la timidité expansive de Behr. En bref, un pilote déjouant la plupart des chausse-trappes des reboots, entre fidélité et originalité, et un cast bien à son emploi. Je sais déjà que je vais regarder toute la saison. (***)

Belle analyse ! je n'ai pas encore eu le temps de mettre à cette série, mais les critiques sont en effet meilleures que le nouveau charmed. J'ai fait le compte, j'ai une vingtaine de saisons à rattraper toutes séries confondues...

Si j'en crois mon compte BétaSéries, ce sont plusieurs centaines de saisons que j'ai en retard

Vivaldi, ce petit joueur

Un retour !

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18684766.html