Marouchka et Molotoff
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Philo
Lala
6 participants
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Le CAFÉ Avengers (Ouvert sous modération)
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Marouchka et Molotoff
Alors je fais un peu de pub pour ma pièce qui va se jouer du 9 Février au 2 Mars.
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Genre: Pièce Jeune Public. A Partir de 9 ans.
Résumé: Deux savants aux personnalités bien opposées,tentent des expériences ayant attraits à l'environnement. Changers les mers en sable ou les ouragants en vents calmes est désormais possible. Mais au cours d'une expérience, Marouchka et Molotoff vont s'apercevoir qu'il n'est pas toujours bon de changer les phénomènes naturels.
Durée: 30 minutes.
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Genre: Pièce Jeune Public. A Partir de 9 ans.
Résumé: Deux savants aux personnalités bien opposées,tentent des expériences ayant attraits à l'environnement. Changers les mers en sable ou les ouragants en vents calmes est désormais possible. Mais au cours d'une expérience, Marouchka et Molotoff vont s'apercevoir qu'il n'est pas toujours bon de changer les phénomènes naturels.
Durée: 30 minutes.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Marouchka et Molotoff
A quel endroit ?
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Marouchka et Molotoff
17 cité Joly, 75011 Paris si j'en crois l'affiche.
Ca fait très TZ cette histoire !
Ca fait très TZ cette histoire !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Marouchka et Molotoff
Si j'avais été à Paris, j'aurais volontiers était voir Lala sur scène.
Invité- Invité
Re: Marouchka et Molotoff
Je note !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Marouchka et Molotoff
Une tournée est prévue ?
Sagesse- Comte(sse)
- Age : 59
Localisation : Brest
Date d'inscription : 05/12/2009
Re: Marouchka et Molotoff
Sagesse: Pas pour l'instant. Faut des programmateurs pour ça,voyons comment ils perçoivent la pièce (s'ils viennent) et après on verra.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Marouchka et Molotoff
J'espère que cela va cartonner alors ; pour avoir le plaisir de vous découvrir sur scène
Dernière édition par Sagesse le Lun 17 Déc 2012 - 17:23, édité 1 fois
Sagesse- Comte(sse)
- Age : 59
Localisation : Brest
Date d'inscription : 05/12/2009
Re: Marouchka et Molotoff
J'ai connu une boite de comptabilité Cité Joly !
Faut descendre au métro Père Lachaise et prendre la rue du Chemin Vert
Faut descendre au métro Père Lachaise et prendre la rue du Chemin Vert
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Marouchka et Molotoff
Les décors sont-ils arrivés ?
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Marouchka et Molotoff
Ils arrivent le 4.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Marouchka et Molotoff
Bonne chance pour demain, Lala !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Marouchka et Molotoff
On prend!
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Marouchka et Molotoff
Les cinq lettres : M----
Sagesse- Comte(sse)
- Age : 59
Localisation : Brest
Date d'inscription : 05/12/2009
Re: Marouchka et Molotoff
Bon courage !
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Marouchka et Molotoff
A quelle heure ouvre le guichet ?
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Marouchka et Molotoff
Le guichet ouvre à 14h.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Marouchka et Molotoff
Merci !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Marouchka et Molotoff
J’ai assisté, tout comme Dear, à la première de Marouchka et Molotoff, au Théâtre du Passage vers les Etoiles (et non de la Porte des Etoiles, hu, hu, hu). Arrivé un peu en avance, j’ai pu visiter la rue du chemin vert, avenue populaire et très vivante de Paris, avec une superbe perspective sur la Tour Montparnasse. Come la Tour de Barad-Dûr attendant Frodon tout au bout du Chemin Vert. Tolkien est partout. Le théâtre lui même est un lieu agréable, l’accueil étant encore rendu plus convivial encore par la charmante amie de Lala opérant comme caissière (autant dire que j’ai eu un ticket avec elle). Une sympathie changeant agréablement de « l’accueil » tel que le conçoivent nombre de théâtres parisiens.
La pièce a été un excellente surprise, d’autant que je ne la voyait plutôt axée sur l’écologie, un peu à la C’est pas sorcier. Pas du tout, le texte de Lala fait fi d’une trame par trop linéaire et didactique. Sur l’habile canevas des deux savants, la représentation donne plutôt lieu à un patchwork de numéros variés et se succédant tambour battant. Danse, chant, dialogues tout en ruptures de tons (du drame à la comédie) maintiennent l’intérêt très éveillé. C’est parfaitement calibré pour les enfants, dont l’attention doit être sans cesse sollicitée, mais les adultes prendront aussi beaucoup de plaisir à ce plateau très enlevé. On ne tombe pas dans l’artificiel ou le simple prétexte, car les personanges sont caractérisés avec soin et animés par une relation évolutive, d’abord assez antagoniste puis progressivement plus sentimentale, un joli dégradé de sentiments. On retient particulièrement quelques moments forts, comme un rock endiablé, un commentaire sportif tonique ou possible, ou une danse silencieuse très poétique de Lala, un masque à la Shaina permettant de donner toute sa force à l’expression corporelle. La bande son se montre d’ailleurs elle aussi plaisamment diverse.
Un autre aspect de la pièce m’a beaucoup plu, c bien évidement son aspect SF. Le ton de fable revêtu par l’action principale confère un ton souvent proche de The Twilight Zone, comme un mashup du Soleil de Minuit et de Deux. Lala insère également un amusant clin d’œil à sa série de prédilection, et à son premier film dérivé (He's but one man. One man alone cannot fight the Future.).L’aspect juvénile de la formule à la Gargamel produisant des effets à la fois catastrophiques et surdimensionnés relève lui de la Fantasy Science chère aux auteurs anglo-saxons. Notamment chez le Docteur où quelques coups de marteau ou de tournevis sonique sauvent souvent l’univers et le reste, avec humour et merveilleux. C’est exactement le cas ici, aidé par un décor dont la simplicité n’entrave pas la force évocatrice (j’ai eu l’impression qu’un des éléments du labo était une référence à la Tour Sombre et aux machines soutenant le Rayon, mais pas sûr). Toutefois quelques éléments supplémentaires ne seraient pas superflus sur la table centrale, mais c’est un détail.
Les deux comédiens emportent l’adhésion. Le partenaire de Lala dépensent beaucoup d’énergie et se montre convaincant dans les visages successifs pris par son personnage. Peut être dégage–t-il un volume sonore trop conséquent dans les premiers moments de la pièce, mais c’est subjectif. En tout cas la danse n’a pas posé problème, à mon sens. Comme lors du Malade Imaginaire, Lala est parfaite, avec un sacré dynamisme et une remarquable expressité, dans l’intonation comme dans les postures. On sent que la comédie lui va comme un gant , mais elle montre aussi du beau jeu sur le registre de l’émotion. Le duo fonctionne fort bien. Au niveau des regrets, j’en note deux principaux. La difficulté de redémarrer l’action après le pic poétique constitué par la danse de Lala, il faudrait fluidifier cela. On est sur un petit nuage et il faut ensuite embrayer sans perte d’attention. La fin s’avère aussi un peu abrupte, il conviendrait de souligner légèrement davantage son aspect conclusif. La brièveté de la pièce convient par contre parfaitement aux enfants et au type de récit choisi, la fable.
Un petit café très sympa a suivi la représentation, comme une réunion bis. Lala nous a révélé quelques inévitables problèmes techniques, inhérents aux premières, mais depuis le public rien n’a été perceptible. On a ensuite bien papoté, avec d’être rejoints par de spectaculaires soubrettes lubriques et autres divins marquis (véridique), mais ceci est une autre histoire, sur laquelle je jetterai un voile pudique. En tout cas bravo à Lala, Dear et moi avons passé un excellent moment, cela vaut vraiment le déplacement ! Marouchka et Molotoff est un cocktail des plus savoureux.
La pièce a été un excellente surprise, d’autant que je ne la voyait plutôt axée sur l’écologie, un peu à la C’est pas sorcier. Pas du tout, le texte de Lala fait fi d’une trame par trop linéaire et didactique. Sur l’habile canevas des deux savants, la représentation donne plutôt lieu à un patchwork de numéros variés et se succédant tambour battant. Danse, chant, dialogues tout en ruptures de tons (du drame à la comédie) maintiennent l’intérêt très éveillé. C’est parfaitement calibré pour les enfants, dont l’attention doit être sans cesse sollicitée, mais les adultes prendront aussi beaucoup de plaisir à ce plateau très enlevé. On ne tombe pas dans l’artificiel ou le simple prétexte, car les personanges sont caractérisés avec soin et animés par une relation évolutive, d’abord assez antagoniste puis progressivement plus sentimentale, un joli dégradé de sentiments. On retient particulièrement quelques moments forts, comme un rock endiablé, un commentaire sportif tonique ou possible, ou une danse silencieuse très poétique de Lala, un masque à la Shaina permettant de donner toute sa force à l’expression corporelle. La bande son se montre d’ailleurs elle aussi plaisamment diverse.
Un autre aspect de la pièce m’a beaucoup plu, c bien évidement son aspect SF. Le ton de fable revêtu par l’action principale confère un ton souvent proche de The Twilight Zone, comme un mashup du Soleil de Minuit et de Deux. Lala insère également un amusant clin d’œil à sa série de prédilection, et à son premier film dérivé (He's but one man. One man alone cannot fight the Future.).L’aspect juvénile de la formule à la Gargamel produisant des effets à la fois catastrophiques et surdimensionnés relève lui de la Fantasy Science chère aux auteurs anglo-saxons. Notamment chez le Docteur où quelques coups de marteau ou de tournevis sonique sauvent souvent l’univers et le reste, avec humour et merveilleux. C’est exactement le cas ici, aidé par un décor dont la simplicité n’entrave pas la force évocatrice (j’ai eu l’impression qu’un des éléments du labo était une référence à la Tour Sombre et aux machines soutenant le Rayon, mais pas sûr). Toutefois quelques éléments supplémentaires ne seraient pas superflus sur la table centrale, mais c’est un détail.
Les deux comédiens emportent l’adhésion. Le partenaire de Lala dépensent beaucoup d’énergie et se montre convaincant dans les visages successifs pris par son personnage. Peut être dégage–t-il un volume sonore trop conséquent dans les premiers moments de la pièce, mais c’est subjectif. En tout cas la danse n’a pas posé problème, à mon sens. Comme lors du Malade Imaginaire, Lala est parfaite, avec un sacré dynamisme et une remarquable expressité, dans l’intonation comme dans les postures. On sent que la comédie lui va comme un gant , mais elle montre aussi du beau jeu sur le registre de l’émotion. Le duo fonctionne fort bien. Au niveau des regrets, j’en note deux principaux. La difficulté de redémarrer l’action après le pic poétique constitué par la danse de Lala, il faudrait fluidifier cela. On est sur un petit nuage et il faut ensuite embrayer sans perte d’attention. La fin s’avère aussi un peu abrupte, il conviendrait de souligner légèrement davantage son aspect conclusif. La brièveté de la pièce convient par contre parfaitement aux enfants et au type de récit choisi, la fable.
Un petit café très sympa a suivi la représentation, comme une réunion bis. Lala nous a révélé quelques inévitables problèmes techniques, inhérents aux premières, mais depuis le public rien n’a été perceptible. On a ensuite bien papoté, avec d’être rejoints par de spectaculaires soubrettes lubriques et autres divins marquis (véridique), mais ceci est une autre histoire, sur laquelle je jetterai un voile pudique. En tout cas bravo à Lala, Dear et moi avons passé un excellent moment, cela vaut vraiment le déplacement ! Marouchka et Molotoff est un cocktail des plus savoureux.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Marouchka et Molotoff
Merci pour cette petite critique. Je partage ton avis à propos des regrets de la 2e scène. On va travailler cela. Mais j'ai aussi fait un debrief avec la régisseuse plateau qui a mis aussi en évidence certaines choses au niveau de la compréhension.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Marouchka et Molotoff
La review d'Estuaire étant excellente et synthétisant à merveille ce que j'ai pensé de la pièce, il m'est difficile d'écrire une critique originale.
Je dirais surtout que la pièce de Lala est un patchwork bigarré dans lequel se télescopent des thèmes divers. Le côté décousu donne un caractère bouillonnant. Fondamentalement, Marouchka et Molotoff fait irrésistiblement penser à ces films et séries SF totalement fauchées, construites avec trois bouts de ficelle, mais qui parvient quand même à convaincre par l'ingéniosité du scénario et des acteurs, genre Doctor Who premières saisons. Mais un Doctor Who légèrement sous acides vu les fulgurances déjantées qui parcourent cette plaisante pièce (excellente vanne sur X-Files). L'effet Twilight Zone marche aussi à plein car l'histoire se sert finalement de la SF plus comme prétexte comme tirer une leçon que pour la SF elle-même, avec notamment les dangers de l'homme à vouloir bidouiller la nature qui finalement se retourne contre vous.
La pièce ne commet pas l'erreur de vouloir viser des ambitions prétentieuses, trop hautes, étant donné sa brièveté et il faut bien le dire la faiblesse criante des moyens. Son absence de prétention est sa force, tout comme sa capacité à passer très rapidement d'un lugubre état de lieux à des déchaînements burlesques (mention à la danse sous amphets sur un tube de rock). Cette alternance comédie/drame est bien rendu par les comédiens. Lala étonne par une performance assez sobre - qui n'empêche pas quelques éclats - nécessaire contrepoint au cabotinage explosif de son partenaire. Ce dernier se taille la part du lion avec son interprétation de savant russe (accent à couper au couteau inclus) totalement cramé du bulbe, il tient quasiment toute la pièce à bout de bras, superbe leçon d'humilité de la part de l'auteure de ne pas tirer la couverture à soi.
Si son surjeu massif et déjanté est hilarant dans l'acte I et l'acte III, il crispe un peu par contre dans l'acte II.
L'acte II est peut-être le point faible de la pièce, car après la folie de l'acte I et avant la résolution de l'acte III, il a du mal à trouver une identité. La fin est très abrupte, mais cela est davantage dû au manque de moyens qu'autre chose. Toutefois, les décors sont évocateurs, et les moments de comédie insérés sont excellents. Bonne BO aussi qui oscille de Schubert aux Beach Boys.
Cependant, si je ne devais retenir qu'un seul moment de la pièce, ce serait l'ouverture de l'acte II, d'une funèbre poésie à couper le souffle. Sur une valse mélancolique de Chopin, Marouchka, prisonnière d'un masque, entonne une danse lente et tragique vraiment féérique. Alors que son visage est caché par le masque, notre camarade prouve tout son talent de comédienne en jouant avec son corps d'une manière ultraexpressive. Un moment de grâce rare et inattendu.
Lala demande au spectateur d'entrer dans son univers, une exigence. Cependant, tout adulte aimant les patchworks délirants, modestes mais sympathiques aura son compte. Pour ma part, ce fut un moment divertissant et joyeux.
Je dirais surtout que la pièce de Lala est un patchwork bigarré dans lequel se télescopent des thèmes divers. Le côté décousu donne un caractère bouillonnant. Fondamentalement, Marouchka et Molotoff fait irrésistiblement penser à ces films et séries SF totalement fauchées, construites avec trois bouts de ficelle, mais qui parvient quand même à convaincre par l'ingéniosité du scénario et des acteurs, genre Doctor Who premières saisons. Mais un Doctor Who légèrement sous acides vu les fulgurances déjantées qui parcourent cette plaisante pièce (excellente vanne sur X-Files). L'effet Twilight Zone marche aussi à plein car l'histoire se sert finalement de la SF plus comme prétexte comme tirer une leçon que pour la SF elle-même, avec notamment les dangers de l'homme à vouloir bidouiller la nature qui finalement se retourne contre vous.
La pièce ne commet pas l'erreur de vouloir viser des ambitions prétentieuses, trop hautes, étant donné sa brièveté et il faut bien le dire la faiblesse criante des moyens. Son absence de prétention est sa force, tout comme sa capacité à passer très rapidement d'un lugubre état de lieux à des déchaînements burlesques (mention à la danse sous amphets sur un tube de rock). Cette alternance comédie/drame est bien rendu par les comédiens. Lala étonne par une performance assez sobre - qui n'empêche pas quelques éclats - nécessaire contrepoint au cabotinage explosif de son partenaire. Ce dernier se taille la part du lion avec son interprétation de savant russe (accent à couper au couteau inclus) totalement cramé du bulbe, il tient quasiment toute la pièce à bout de bras, superbe leçon d'humilité de la part de l'auteure de ne pas tirer la couverture à soi.
Si son surjeu massif et déjanté est hilarant dans l'acte I et l'acte III, il crispe un peu par contre dans l'acte II.
L'acte II est peut-être le point faible de la pièce, car après la folie de l'acte I et avant la résolution de l'acte III, il a du mal à trouver une identité. La fin est très abrupte, mais cela est davantage dû au manque de moyens qu'autre chose. Toutefois, les décors sont évocateurs, et les moments de comédie insérés sont excellents. Bonne BO aussi qui oscille de Schubert aux Beach Boys.
Cependant, si je ne devais retenir qu'un seul moment de la pièce, ce serait l'ouverture de l'acte II, d'une funèbre poésie à couper le souffle. Sur une valse mélancolique de Chopin, Marouchka, prisonnière d'un masque, entonne une danse lente et tragique vraiment féérique. Alors que son visage est caché par le masque, notre camarade prouve tout son talent de comédienne en jouant avec son corps d'une manière ultraexpressive. Un moment de grâce rare et inattendu.
Lala demande au spectateur d'entrer dans son univers, une exigence. Cependant, tout adulte aimant les patchworks délirants, modestes mais sympathiques aura son compte. Pour ma part, ce fut un moment divertissant et joyeux.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Marouchka et Molotoff
Ah, une scène si expressive, ce sera un vrai plaisir de la retrouver demain !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Marouchka et Molotoff
Bon j'avais prévu de faire une petite pause concernant Marouchka et Molotoff pour me consacrer aux autres projets en cours mais je ne peux pas. Je suis en train de réécrire la pièce, rajouter des scènes en prenant en compte tous les retours des spectateurs. En fait c'est dur ce se séparer de Marouchka, elle est tellement attachante cette neuneu.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Marouchka et Molotoff
Bonne réécriture. Ca me fait penser que je devrais en faire de même de mon côté. C'est incroyable à quel point on peut ne jamais être content de ce qu'on écrit... J'espère que tu es de temps en temps contente de toi Lala quand tu écris.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Le CAFÉ Avengers (Ouvert sous modération)
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