Tournoi dessins animés années 70-80 Tour 1 - groupe 3

Rond comme un ballon et plus jaune qu'un citron, la star des salles d’arcades 80’s devint logiquement le protagoniste du premier dessin animé s’inspirant d’un jeu vidéo. Cette production d’Hanna et Barbera fut initialement diffusée en France en 1984, dans Récré A2. Elle demeure indissociable de la pétillante chanson du générique, interprétée par Willy, alias William Leymergie s’apprêtant à quitter Dorothée pour Télématin. L’histoire raconte comment le héros et sa douce compagne Paquet-cadeau protège Pac-Land des cinq fantômes gloutons, en intégrant de manière astucieuse les divers mécanismes du jeu.



Afin de sauver son fils Télémaque, l’explorateur spatial Ulysse doit tuer le Cyclope, une création des Dieux. Ces entités aux prodigieux pouvoirs ripostent en expédiant son vaisseau à l’autre bout de l’univers, sans chemin connu pour retrouver la Terre. Cette coproduction franco-japonaise de Jean Chalopin adapte avec succès l’Odyssée d’Homère aux codes du Space-Opera. Aidé par des personnages attachants et par une superbe esthétique, le dessin animé donna le goût de la Mythologie à toute une génération. Ulysse 31 fut diffusé en 1981sur FR3, la chanson du générique est interprétée par Lionel Leroy.



Cette série anglaise d’ITV fut diffusée en France dans Récré A2, en 1981. Mettant notamment en scène plusieurs acteurs vus dans Chapeau Melon (dont ponctuellement Patrick Macnee), la série brode sur un ton de cape et d’épées, avec moultes cascades, à partir de la vie de Dick Turpin. Ce bandit de grand chemin du XVIIIème siècle est ici dépeint comme un simili Robin des Bois s’opposant au cupide sir Glutton (Christopher Benjamin). Les duels à l’épée se montrent particulièrement soignés, et la truculence de nombre de personnages n’empêche pas le programme d’être dédié à la jeunesse. Le générique est instrumental.


Cette adaptation japonaise du célèbre classique de Roger Louis Stevenson fut diffusée dans Récré A2, en 1986. La série sait allier souffle de l’aventure et un vrai soin apporté à l’écriture des personnages, avec notamment un savoureux Long John Silver. Le dessin animé se montre très fidèle à l’œuvre, même avec inévitable adjonction d’un animal de compagnie au jeune héros. Le dessin animé ne bénéficie toutefois pas d’une meilleure animation que les autres productions japonaises de l’époque et a connu un moindre retentissement que d’autres adaptations du roman.