Tournoi Héros et Vilains dans les séries TV Gr 14/16

Je ne connais pas la série.

Pas vu un seul épisode, abstention !

4 personnages d'exception (et on pourrait rajouter Shaw et Root, toutes deux inoubliables dans leur genre), ouh que c'est dur, ils méritent tous 5 pts.

Harold Finch : 5 pts : Porté par la composition virtuosissime de Michael Emerson, l'une des prestations les plus dingues de ces dernières années, Finch est un personnage profondément secret, qui ne se dévoile que très peu. La tragédie de sa vie, ses points de non retour franchis plus souvent qu'à son tour, son amitié glacée avec Reese étant la seule chaleur de son existence, et sa solitude du génie, renforcée par sa culpabilité morale, en font un personnage toujours émouvant malgré son extrême sobriété. Tant au niveau écriture qu'interprétation, c'est un tour de force.

Carl Elias : 3 pts. Régalant méchant, mais toujours entre deux zones. Sorte d'éléctron libre qui ne peut s'empêcher d'apprécier une sympathie sincère et franche pour ses adversaires, et respectant jusqu'au bout un code d'honneur solide. Le fabuleux Enrico Colantoni (en effet grandiose depuis Veronica Mars) m'a réjoui de bout en bout, c'était le nom que j'attendais le plus au générique au début d'un épisode.

John Reese : 2 pts. Arme silencieuse et létale, taiseux et bourré de secrets, porté par un Jim Caviezel en état de grâce, il n'est pas que la caution action du show (et quelle caution, ses bastons sont de véritables dynamites d'adrénaline). Il est surtout un personnage sacrificiel, (quasi) sans émotion mais non sans sensibilité. On l'aime d'amour.

John Greer : 1 pt. Le grand big bad de la série, et franchement c'est du très haut niveau. Prisonnier de son rêve d'utopie au parfum de dystopie, fanatique du bien commun quitte à sacrifier l'individu, il est fascinant de sa première à sa dernière apparition. John Nolan, oncle du créateur, rejette tout accusation de népotisme tant son magnétisme emporte tout.