Tournoi Cinéma français Tour 1 Groupe 2/16
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Tournoi Cinéma français Tour 1 Groupe 2/16
Dernière édition par Estuaire44 le Dim 23 Sep 2018 - 17:47, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Tournoi Cinéma français Tour 1 Groupe 2/16
Vote de Marla :
Sans toit ni loi : 6 pts
Merci Patron : 5 pts
Une époque formidable : 3 pts
Sans toit ni loi : 6 pts
Merci Patron : 5 pts
Une époque formidable : 3 pts
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Re: Tournoi Cinéma français Tour 1 Groupe 2/16
Sans toit ni loi (Agnès Varda, 1985) 6 pts le film revêt initialement la forme d’un récit à la boulevard du crépuscule, on découvre un énigmatique cadavre et le récit nous révèle son histoire jusqu’au dénouement tragique. Mais Varda délaisse justification la sophistication formelle pour privilégier la peinture d’un destin terriblement émouvant, incarné avec un talent fou par Sandrine Bonnaire, qui apporte une véracité absolue à Mona. Le film se découvre comme un implacable documentaire sur la vie réelle ds SDF, d’autant plus invisibles quand il s’agit de femmes. Pas de misérabilisme larmoyant et facile , mais un portrait d’une force rare. Un film hors normes au sein des années 80.
Merci Patron (François Ruffin, 2016) 5 pts Sans doute mon plus grand éclat de rire au cinéma en 2016. L’arme du rire est employée avec une audace stupéfiante par Ruffin, mais aussi avec une précision chirurgicale. Ruffin prend acte que le journalisme ne peut changer le système, mais au moins peut le ridiculiser et cela fonctionne à merveille, quelque part entre documentaire et hilarante parodie du film de casse, jamais paternaliste. Tout le passage sur La petite maison dans la prairie relève d’un génie caustique très français.
Le Sucre (jacques Ruffio, 1978) 4 pts Un démontage aussi impitoyable que documenté du fonctionnement de la spéculation boursière comme miroir aux alouettes pour les petits épargnants tout y passe, y compris les délits d’initiés). Tout comme pour l’Argent de Zola, la technique boursière a évolué depuis, mais les fondamentaux psychologiques restent les mêmes. Le film évite le piège du manichéisme grâce à un arnaquer se découvrant un coeur, joué avec un flamme par Depardieu, son association avec Jean Carmet est épatante. Un formidable et instructif pamphlet, qui indique qu’il y a quarante les conseillers financiers ne vous conseillaient pas non plus, ils plaçaient déjà des produits.
L'Imprécateur (Jean-Louis Bertuccelli, 1977) 3 pts Le film accentue parfois ses effets jusqu’aux lisières du surréalisme et a l’intuition de la déshumanisation induite par les grandes multinationales se mettant en place dans les 70’s. Ce que la suite a malheureusement confirmé. C’est assez Le Corbeau chez la World Company et c’est sauvage. Cela fonctionne remarquablement, grâce à une mise en scène audacieuse (superbe musique) et à une distribution quatre étoiles. Un film à redécouvrir.
Ma petite entreprise (Pierre Jolivet, 1999) 2 pts Au sein d’un cinéma social français souvent aussi manichéen que didactique, le film a l’immense mérite de rappeler que, non, le petit patron n’est pas forcément l’ennemi. L’humour pétille davantage que chez ne poque formidable, la distribution aussi. On dirait du Ken Loach qui y croirait encore, pourquoi pas ?
Une époque formidable (Gérard Jugnot, 1991) 1 pt On ne doute pas de la sincérité de Gérard Jugnot et le film pointe une vérité avérée, celle du toboggan social pouvant frapper n’importe qui. Mais sa vision du monde des SDF n’est pas assez cruelle pour devenir réaliste. N’en tient à une imagerie d’Epinal en définitive chaleureuse, le film se veut une comédie insuffisamment satirique.
Merci Patron (François Ruffin, 2016) 5 pts Sans doute mon plus grand éclat de rire au cinéma en 2016. L’arme du rire est employée avec une audace stupéfiante par Ruffin, mais aussi avec une précision chirurgicale. Ruffin prend acte que le journalisme ne peut changer le système, mais au moins peut le ridiculiser et cela fonctionne à merveille, quelque part entre documentaire et hilarante parodie du film de casse, jamais paternaliste. Tout le passage sur La petite maison dans la prairie relève d’un génie caustique très français.
Le Sucre (jacques Ruffio, 1978) 4 pts Un démontage aussi impitoyable que documenté du fonctionnement de la spéculation boursière comme miroir aux alouettes pour les petits épargnants tout y passe, y compris les délits d’initiés). Tout comme pour l’Argent de Zola, la technique boursière a évolué depuis, mais les fondamentaux psychologiques restent les mêmes. Le film évite le piège du manichéisme grâce à un arnaquer se découvrant un coeur, joué avec un flamme par Depardieu, son association avec Jean Carmet est épatante. Un formidable et instructif pamphlet, qui indique qu’il y a quarante les conseillers financiers ne vous conseillaient pas non plus, ils plaçaient déjà des produits.
L'Imprécateur (Jean-Louis Bertuccelli, 1977) 3 pts Le film accentue parfois ses effets jusqu’aux lisières du surréalisme et a l’intuition de la déshumanisation induite par les grandes multinationales se mettant en place dans les 70’s. Ce que la suite a malheureusement confirmé. C’est assez Le Corbeau chez la World Company et c’est sauvage. Cela fonctionne remarquablement, grâce à une mise en scène audacieuse (superbe musique) et à une distribution quatre étoiles. Un film à redécouvrir.
Ma petite entreprise (Pierre Jolivet, 1999) 2 pts Au sein d’un cinéma social français souvent aussi manichéen que didactique, le film a l’immense mérite de rappeler que, non, le petit patron n’est pas forcément l’ennemi. L’humour pétille davantage que chez ne poque formidable, la distribution aussi. On dirait du Ken Loach qui y croirait encore, pourquoi pas ?
Une époque formidable (Gérard Jugnot, 1991) 1 pt On ne doute pas de la sincérité de Gérard Jugnot et le film pointe une vérité avérée, celle du toboggan social pouvant frapper n’importe qui. Mais sa vision du monde des SDF n’est pas assez cruelle pour devenir réaliste. N’en tient à une imagerie d’Epinal en définitive chaleureuse, le film se veut une comédie insuffisamment satirique.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Tournoi Cinéma français Tour 1 Groupe 2/16
Bof...
Une époque formidable 3
Merci patron 2
Une époque formidable 3
Merci patron 2
Philo- Fondateur
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Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Tournoi Cinéma français Tour 1 Groupe 2/16
Parfaite égalité sociale entre Sans toit ni loi et Merci patron, tous deux qualifiés.
Sans toit ni loi 12 pts
Merci Patron 12 pts
Une époque formidable 8 pts
Le Sucre 4 pts
L'Imprécateur3 pts
Ma petite entreprise 2 pts
Sans toit ni loi 12 pts
Merci Patron 12 pts
Une époque formidable 8 pts
Le Sucre 4 pts
L'Imprécateur3 pts
Ma petite entreprise 2 pts
Estuaire44- Empereur
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