Tournoi Cinéma français Tour 1 Groupe 12/16

Orphée : 5 pts. Une adaptation magistrale de la mythologie grecque, un rôle génial pour Jean Marais et une Maria Casarès inoubliable.

Pas vu les autres.

Les Visiteurs du soir 6 pts Le chef d’oeuvre de la collaboration entre Carné et Prévert et certainement l’une des plus enthousiasmantes représentations du Diable au cinéma. Outre ses imposants moyens et son sens du merveilleux, le film a le mérite de créer une histoire très romantique et poétique, une tonalité assez rare au sein du Médiéval-Fantastique (en sus tout un symbolisme fustigeant la France de l’Occupation). Le casting est parfait, en particulier Marie Déa, que l’on retrouve dans Les Portes de la Nuit, injustement oubliée aujourd’hui.

La Belle et la Bête 5 pts Cocteau crée l’un des premiers chefs d’oeuvre de adaptation des contes de fées à l’écran, avec l’aide de son cher Jean Marais. Le film se distingue par son esthétisme réellement envoûtant, souvent visionnaire et symbolique. Il se distingue aussi par la profusion de ses extérieurs mettant en valeur plusieurs châteaux français

La Beauté du Diable 4 pts L’une des toutes meilleures adaptations du Mythe de Faust à l’écran, porté par les talents aussi différents que complémentaires de Gérard Philipe et Michel Simon,  acteur génial passant aisément de l’humour à l’effroi. Plusieurs scènes incroyablement suggestives, comme quand Méphistophélès révèle à Faust son terrible avenir. Non dépourvu de critique sociale, le film se situe au cœur du  Réalisme poétique, la meilleure période

Les Portes de la Nuit 3 pts Entre dureté sociale et merveilleux, une très belle déclinaison du thème éternel du Destin (formidable Jean Vilar) intervenant dans la vie des Hommes. Ce film lui aussi inspiré du Réalisme poétique reconstitue superbement Paris, en studios comme en extérieurs. Il vaut aussi pour les chansons de Prévert et Kosma.  

Orphée 2 pts une subtile transposition contemporaine du Mythe d’Orphée et Eurydice, prétexte à aborder les mystères de l’Art et de la Mort, thèmes chers à Cocteau. Les effets spéciaux ont très abondants pour le cinéma français d’alors, et très à la Dali.

Delicatessen 1 pt un irrésistible délire, à à la fois  A la fois ultra esthétisant et complètement barré le film se situe parfois très près de l’expérimental. Les acteurs jouent complètement le jeu mais on peut regretter que le scénario se contente en fait d’une structure de films à sketchs.