Tournoi RomCom Tour 1 Groupe 07/16

A ma grande confusion, abstention, n'en ayant vu aucun.

Annie Hall : 5 pts. Un film tellement introspectif, à propos du narrateur aussi bien que de l’auteur, qu’il en devient presque surréaliste par moments. Souvent pointé comme le chef d’œuvre de Woody, aussi bien pour son humour philosophico-désenchanté, sa prédilection pour la psychanalyse, que pour sa déclaration d’amour à New York. C’est aussi le summum de sa période qui restera sans doute la plus féconde, avec Diane Keaton comme Muse. Annie Hall invente aussi quelque peu le film geek, avec sa profusion de références culturelles.

Manhattan : 3 pts d’un abord plus austère qu’Annie Hall (dans la droite ligne d’Interiors), Manhattan constitue lui aussi l’un des films de Woody les plus mémorables : Noir et blanc somptueusement maîtrisé, plus beau clip musical de l’histoire du cinéma, relation toujours aussi féconde avec Diane Keaton en symbole de la New Yorkaise intello, ironie mordante envers la Californie et Hollywood… Un film toujours aussi moderne par les passerelles qu’il établit entre le quotidien de nos existences et les grandes questions de la vie, l’univers et le reste.

La Rose Pourpre du Caire : 2 pts. Comme lors d’Alice, Woody s’essaie avec bonheur au Fantastique poétique, qu’il utilise pour explorer la sensibilité de son héroïne. Au-delà d’un hommage à la magie du cinéma d’avant guerre (finalement assez similaire, du moins dans son sujet, de celui rendu par Les Annales du Disque Monde), le film est un très beau portrait de femme et une reconstitution d’époque très aboutie. L’un des rares films où l’absence du réalisateur en tant qu’acteur ne m’a pas manqué. La conclusion peut sembler pessimiste, mais qui a dit que Woody était un auteur optimiste ?

Tout le monde dit I Love You : 1 pt Charmant et euphorisant, un peu léger aussi vis-à-vis de ses concurrents