Tournoi RomCom Tour 1 Groupe 08/16

Pretty Woman : 5 pts (et je double la mise). Un conte de fées moderne - ou disons contemporain - qui rend crédible l'invraisemblable histoire de cette double transformation. Beaucoup d'humour (la scène dans le magasin de vêtements : "Simplement scandaleux ou carrément indécent ?" me fait toujours rire), mais aussi de l'émotion et de la tendresse. Un film qui fait un clin d'œil à Audrey Hepburn (Julia Roberts regarde "Charade" en début de film). LA comédie sentimentale de la fin du 20ème siècle !

A la poursuite du diamant vert : 3 pts. Je suis client des aventures à la Rice Burrough où les héros courent beaucoup, sont confrontés à une somme de péripéties défiant l'entendement et où l'allume-cigare est de série quand la psychologie est en option. Le duo est très sympathique et on passe un bon moment.

Les deux autres me demeurent inconnus. Et oui je suis un Béotien.

Quand Harry rencontre Sally : 5 pts. Le chef d’œuvre de la romcom, avec des scènes cultes à foison, des dialogues quatre étoiles et un parfait casting. Un grand soin est apporté àl a peinture des personnages, même si Harry est sans doute un tantinet plus original que Sally. Une narration également originale, avec son récit d’abord à ellipses et les appariions successives de charmants veux couples. Le film tire aussi le meilleur parti de New York, définitivement la ville américaine romantique par excellence.

A la poursuite du diamant vert 3 pts : Le film surfe de manière astucieuse sur la vogue d’Indiana Jones. Il a l’excellente idée de se distinguer de son modèle en substituant un couple au héros et en poussant l’aspect romance  nettement plus loin qu’entre Indy et Marion, avec des interprètes parfaits. Zemeckis, alors au sommet de sa forme, apporte son savoir faire derrière la caméra, ainsi qu’un humour acidulé évitant de sombrer dans le sucré. De la belle ouvrage pour l’un des couples marquants de la décennie dans sa catégorie.

Dirty Dancing 2 pts l’interprétation et les chansons relèvent grandement le niveau, mais le scénario demeure en soi aussi positif que convenu. La scène finale reste un vrai moment de bravoure, la mise en scène s’en sort d’ailleurs globalement  plutôt pas mal pour son très petit budget. Grand moment quand j’ai entendu Time of My Life dans Get Out. Avec bien entendu une pensée pour Patrick Swayze.

Pretty Woman : 1 pt la film ne m’a jamais captivé. Je l’ai trouvé assez artificiel et déséquilibré dans son interprétation, avec la grande fadeur de Richard Gere. Strictement pour Julia Roberts, et une certaine Andrea Parker, qui y fut sa doublure corps.