Tournoi Séries humoristiques Tour 1 Groupe 12/16

Police Squad 2

Spin City 5 points

Californication 3 points

Californication 5 pts Sans doute la plus multi-dimensionnée série du groupe, entre un panorama à coupe du phénomène Hollywood au portrait  d'une dérive intime progressivement solutionnée, en passant par le mystère de l'écriture (entre autres sujets, cette série est inépuisable). Mais aussi des scènes incroyablement drôles, au fil de rencontres toutes plus insolites et irrésistibles les unes que les autres. Et aussi les plus beaux bars que j'ai vu dans une série télé, avec ceux de The L Word, il y a match entre  Venice et West Hollywood.

Police Squad ! 3 pts encore aujourd'hui le plus irrésistiblement drôle des Cops Shows, avec le choc de la dinguerie ZAZ et du formidablement impavide Leslie Nielsen qui fonctionne à plein. Un inventivité qui se retrouve dans des génériques d'anthologie. Les fausses images figées du générique de fin ringardisent toute une génération de séries télé.

Spin City 2 pts, peu vue, mais série vraiment brillante, les dialogues sont acérés et la charge politique ne forme pas qu'un prétexte. Vaut-il mieux avoir un Maire aussi nul, ou celui de Sunnydale ?

Brooklyn Nine-Nine 1 pt Très fan du cyclone Rosa Diaz, mais la série est plus inégale par ailleurs. Certains gags demeurent très drôles, d'autres ne cassent pas des briques. Et l'humour se veut dans la provoque sans jamais tout à fait l'être, à mon avis. Je préfère clairement celui véritablement ravageur, trash et contestataire de l'OVNI Reno911.

Californication : 5 pts. Rarement une série aura autant réussi le mélange risqué de la dramedy. Hilarant de bout en bout, avec un humour très vert et aux dialogues sous acides, la série n'en est pas moins un drama rude sur la dépendance sexuelle et les comportements autodestructeurs (vu sa vie, on sait à quel point Duchovny a pu se reconnaître). Nous voyons avant tout le côté maniaque et brillant de personnages ravagés - à l'exception de Karen, un peu trop proprette - mais en sous-main, leur souffrance immense n'est jamais niée. Un festival d'humour, de sexe et de ravage, ponctué par un final plein d'espoir dont on pardonne volontiers sa soudaineté tant il est mérité.

Police Squad! : 3 pts. 6 épisodes ont suffi pour que les ZAZ réussissent la transposition en série de leur humour frénétique, absurde, inventif, dingo, nonsensique, généreux, mais toujours avec une structure solide. Un classique à déguster également en version longue avec la trilogie du cinéma (même si le 3e film montrait clairement les limites). Très fan des guests tués aussi vite qu'une chemise rouge - même Shatner s'est prêté au jeu - et du running gag d'Abraham Lincoln.

Spin City : 2 pts. Avant Scrubs, Bill Lawrence s'essayait déjà à la comédie de travail aux dialogues mordants et aux personnages perchés. Sans taquiner les hauteurs de son chef-d'oeuvre hospitalier, Spin City est déjà bourré d'humour efficace et mutin.

Brooklyn Nine-Nine : 1 pt. Quelques gags d'anthologie (oui ils m'ont mis I Want It That Way dans la tête pendant des semaines) et une belle représentation ne suffisent pas à m'intéresser à des enquêtes paresseuses et un humour manquant souvent sa cible. Prime pour Rosa toutefois et pour Ray Holt, Braugher s'éclate visiblement à parodier son personnage d'Homicide.

L'histoire continue pour Hank et Karen

Californication : 18 pts

Spin City : 9 pts
Police Squad! : 8 pts.
Brooklyn Nine-Nine : 2 pts