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Série "La Quatrième Dimension"

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Message  Estuaire44 Sam 29 Jan 2011 - 12:16

bien joué !

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Message  Estuaire44 Dim 30 Jan 2011 - 22:58

La Vaisseau de la Mort (Death Ship, 4-06, ****)
Date de diffusion : 07 février 1963
Auteur : Richard Matheson
Réalisateur : Don Medford

Résumé
Avançant au mépris du danger vers l’inconnu, un vaisseau spatial survole une planète que son équipage vient de se découvrir. Ayant repéré un éclat métallique, les trois cosmonautes se posent. Ils trouvent alors une réplique absolument exacte de leur engin, mais s’étant écrasé au sol. A l’intérieur ils découvrent leurs propres cadavres…

Les Guests
Ross Martin (1920-1981) reste bien entendu l’interprète du célèbre Artemus Gordon des Mystères de l’Ouest (1965-1969). Ce comédien polyglotte eut également une belle carrière au cinéma, jouant notamment régulièrement dans les films de Blake Edwards (La grande course autour du monde, 1965). Il participa également à de nombreuses séries télé des années 60 et 70 : Wonder Woman, Columbo, Hawaï Police d’État, Drôles de dames… Il décède d’une crise cardiaque survenue durant une partie de tennis. Il apparaît également dans l’épisode Quatre d’entre nous sont mourants.

Jack Klugman (1922) débuta à Broadway, avant de participer à de nombreux classiques du cinéma (Douze hommes en colère, 1957, Le jour du vin et des roses, 1962, Goodbye, Columbus, 1969...). Il reste néanmoins surtout connu pour ses rôles récurrents à la télévision : The Odd Couple, 1970-1975 et Quincy, 1976-1983. Klugman joue également dans de nombreuses autres séries : Les Incorruptibles, Le Virginien, Le Fugitif... Il apparaît dans quatre épisodes : Un coup de trompette, Le joueur de billard, Le vaisseau de la Mort et Amour paternel.

Commentaire
Après l’inquiétante chute d’air de l’opus précédent, c’est avec un plaisir entier l’on retrouve ici un Richard Matheson au sommet de son art. il renoue ici avec les situations absurdes dont il a le sacret, mais avec une miroitante innovation vis-à-vis de ses précédents épisodes : les victimes de ce mauvais tour du destin ne sont pas cette fois de quidams que rien ne distingue du spectateur, mais d’héroïques cosmonautes de Space opera. On pourrait craindre un instant que le style si particulier de Matheson se dilue dans ce genre lui étant si étranger, il n’en est rien. En effet l’auteur parvient à saisir le meilleur de ces récits : (date fantaisiste de 1997, éléments de vocabulaire, vaisseau surréaliste, planète étrange, équipage face à l’épreuve…) tout en les détournant au profit de l’angoissante énigme en place. La fusion des deux styles s’effectue avec un art consommé, l’intrigue ne se contentant pas de ce détournement hors normes d’un récit classique.

Le jeu des hypothèses successives se montre particulièrement brillant, où, de manière finalement ludique, les protagonistes, aux caractères finement balancés, tentent de recourir à différents styles de Science-fiction pour sortir de l’impasse (dérèglement temporel, intervention extra-terrestre). Le récit occupe ainsi avec intelligence et sens du tempo le format rallongé de l’épisode, tout en s’autorisant audacieusement des fugues dans un autre plan, dont on ne sait s’il relève de l’onirisme, de l’au-delà ou d’autre chose encore. La maestria dont fait preuve tout du long Matheson s’avère absolument enthousiasmante. Peu à peu l’hypothèse la plus sombre semble se dessiner, tandis que l’épisode dégage une pure terreur, digne des meilleurs moments de l’anthologie, jusqu’à une chute des plus glaçantes. Death Ship aura implacablement mêlé diverses sources de peur, de l’inconnu, de la mort et de la folie, en les unissant avec un rare impact

Cette relecture du mythe du Hollandais Volant se double d’une fine peinture psychologique, condamnant le refus obstiné du commandant devant l’inévitable. C’est finalement sous ses postures d’esprit fort, désirant tout dominer, que sourd la peur la plus irrépressible. Les différents acteurs se montrent remarquables d’expressivité, achevant de donner une dimension très humaine à ce qui ne constitue définitivement plus un de ces récits d’exploration formatés pullulant à l’époque. Assisté par une excellente musique et quelques concluants effets spéciaux, Don Medford, parvient à soutenir avec éclat le pari de cet épisode, entre scènes de Space Opera délicieusement archétypales (on retrouve une nouvelle fois la sublime soucoupe rescapée de Planète Interdite) et plans inspirés mettant admirablement en valeur le jeu des comédiens et rendant palpables l’effroi qui inexorablement les gagne. Se détache la scène montrant les trois cadavres gisant dans la lumière vacillante du second vaisseau, rejoignant cette fois le pur film d’épouvante.

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Message  Estuaire44 Jeu 3 Fév 2011 - 1:20

Jess-Belle (Jess-Belle, 4-07, ***)
Date de diffusion : 14 février 1963
Auteur : Earl Hamner, Jr.
Réalisateur : Buzz Kulik

Résumé
Vers 1900, dans un petit village de l’Amérique rurale, Ben obtient la main d’Ellwyn. Désespérée et jalouse, Jess-Belle, son ancienne petite amie, fait alors appel à la sorcière locale pour récupérer l’amour de Ben. Elle découvre le prix à payer quand devient elle même une sorcière, se transformant en chat sauvage la nuit…

Les Guests
Anne Francis (1930-2011) fut l’inoubliable Altaira Morbius, vedette féminine du grand classique de la Science-Fiction Planète Interdite (1956) mais reste également dans les mémoires pour la pétillante Honey West (1965-1966), première série de détective au rôle titre féminin. Elle joua également dans Les Incorruptibles, Cannon, Dallas, Riptide, Arabesque, L’Île Fantastique, Vegas, Drôles de Dames, Matlock… Cette ancienne mannequin participa également à l’épisode The After Hours.

James Best (1926) est un spécialiste des seconds rôles de rôles de Western, genre dans lequel il apparut près de 300 fois au grand comme au petit écran. Il reste néanmoins remémoré pour son rôle de shérif abruti dans Shérif, fais-moi peur (1978-1985). Il participe à deux autres épisodes de l'anthologie, Les Funérailles de Jeff Myrtlebank et Vengeance d’Outre-tombe. James Best a publié ses mémoires en 2009.

Commentaire
Ce chantre exalté de l’Amérique rurale que fut toujours l’écrivain Earl Hamner recrée ici l’environnement lui tenant tant à cœur, à l’image de son opus précédent The Hunt. Si le scénario apparaît ici un tantinet moins démonstratif, on y retrouve une naïveté similaire, de même que de nombreux éléments culturels identifiants : la campagne, la petite communauté, l’importance de le la respectabilité et de la religion, une chanson folk comme fil rouge, danses country… Sur ce terreau se bâtit une histoire que l’on peut découvrir sous deux angles différents. D’abord comme un pur récit fantastique, conçu autour de la lycanthropie, où le chat sauvage se substitue au loup. Sous cette optique l’épisode s’avère une catastrophe proche de l’absolu. Aucune tension nerveuse, aucun effroi ne se dégagent de ce pensum verbeux et statique, conclu sur une confrontation désarmante de candeur. Le patent manque de dynamisme de la mise en scène de Kulik accroit encore cette insignifiance. Contrairement à The Hunt l’absence de scènes en extérieur se fait cruellement ressentir. Le plus pathétique demeure ces apparitions faméliques d’un guépard amorphe, supposé terroriser les foules, à grands renforts de musique ronflante et d’effets spéciaux remontant à l’époque de Méliès.

Mais l’on glisse finement assez facilement vers l’autre lecture de Jess-Belle, incité par l’évidente et communicative sincérité de l’ensemble. On y discerne alors la saveur des ces éternels contes et légendes du terroir. On aime y retrouver plusieurs éléments caractéristiques, comme le prince charmant accourant à la rescousse de sa dulcinée en péril, ou la figure emblématique de la sorcière (excellente d’ailleurs, difficile de ne pas songer à la Rhéa de Cöos de Stephen King). Avec un soupçon de bonne volonté, le spectateur pourra y renouer avec une part de l’émerveillement de l’enfance. On goute également de redécouvrir cette Amérique profonde, bien moins présente à l’écran que les mégapoles des rivages océaniques. L’interprétation se montre des plus solides, avec un James Best se mouvant avec authenticité dans son répertoire naturel, de même que bon nombre des seconds rôles. L’attraction principale reste cependant Anne Francis, brune peut être pour l’unique fois de sa carrière. Dans un rôle subtilement tourmenté, totale antithèse d’Honey West ou de Doreen Maney, elle se montre des plus convaincantes. On ajoutera une vraie émotion de la retrouver si peu de temps après son décès. Elle demeure l’atout de cet épisode bucolique que l’on se surprend à apprécier. Les amateurs de loups garous à la sauce américaine pourront se consoler avec l’excellent Métamorphoses des X-Files.

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Message  Philo Jeu 3 Fév 2011 - 9:13

Toujours aussi bien écrit !
Bravo.
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Message  Estuaire44 Jeu 3 Fév 2011 - 9:15

Merci ! hein
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Message  Dearesttara Jeu 3 Fév 2011 - 14:08

Je me joins aux louanges de Philo ! 1010

Je ne savais pas qu'Anne Francis était mannequin au départ. Effectivement, je comprends pourquoi elle jouait dans Neuvième étage, ça ne pouvait être qu'elle ! lol!

Par contre, j'ai du mal à la reconnaître sur la photo ! Il est vrai qu'on est accoutumé à sa blondeur mais il faut reconnaître qu'elle reste sacrement jolie ! love
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Message  Estuaire44 Ven 4 Fév 2011 - 22:18

Miniature (Miniature, 4-08, ***)
Date de diffusion : 21 février 1963
Auteur : Charles Beaumont
Réalisateur : Walter Grauman

Résumé
Charley Parkes, comptable introverti aimant la solitude, a pris l’habitude de déjeuner dans la cafétéria paisible d’un musée. Un jour, dans l’une des galeries, il découvre une superbe maison de poupées du XIXème siècle. Sous ses yeux son habitante prend soudainement vie ! Il en tombe éperdument amoureux…
Le Guest
Robert Duvall (1962 après plusieurs succès critiques, accéda à la grande popularité grâce au rôle du Consigliere Tom Hagen, dans Le Parrain (1972). Il multiplie par la suite les rôles marquants : Apocalypse Now (1979), Préjudice (1998). Sélectionné six fois aux Oscars, il remporte cette distinction en 1983 pour Tendre Bonheur.

Commentaire
On pourra certes reprocher à Miniature une chute se révélant prévisible dès le début de l’intrigue. Cette dernière se montre d’ailleurs quelque délayée, subissant de plein fouet l’allongement du format de l’anthologie. La maison de poupée, par sa troublante création d’un univers clos distinct du notre, a stimulé l’imagination de nombreux auteurs de Fantastique, y compris pour les séries télévisées: remarquable épisode Audrey Pauley des X-Files, décor central de la Dollhouse de Joss Whedon, en reconstituant une à l’échelle humaine. Et il demeure exact qu’en comparaison, la version donnée par The Twilight Zone, avec son piano et son ambiance de la haute bourgeoise du XIXème siècle, paraît quelque peu sucrée et simpliste.

Mais l’essentiel de l'épisode se situe ailleurs, dans le fin portrait psychologique du protagoniste.. Avec habileté, Charles Beaumont évite toute caricature : la famille de Parkes se montre avant tout aimante, même si elle ne le comprend pas. De manière amusante, sa sœur au caractère bien trempé introduit une touche Sixties dans une anthologie se situant encore volontiers dans l’atmosphère des années 50. Le gardien du musée se montre pareillement pétri d’humanité et de compréhension, de même que le psychiatre. Tout ceci renforce la singularité et l’énigme représentées par cet homme introverti refusant tout contact réel avec ses contemporains, peinant lui même à expliquer la raison de sa quête de solitude et se découvrant soudain un amour follement romantique.

L’ambigüité entre le Fantastique et la déraison (jusqu’à la chute) a déjà été exploitée avec succès dans l’anthologie, mais ce profil lui apporte une agréable incertitude supplémentaire. Robert Duvall, au sommet de son talent dès l’orée de sa carrière contrairement à d’autres futures stars apparues dans La Quatrième Dimension, se révèle l’acteur parfait pour incarner avec subtilité la troublante personnalité de Parkes. Il devient réellement effrayant en caricature de « l’homme normal » ! On tient là l’une des plus impressionnantes prestations de l’anthologie. Le reste de la distribution se complète de comédiens éprouvés, lui rendant la réplique avec talent. La mise en scène de Walter Grauman, réalisateur de télévision au long cours, manifeste également une fine sensibilité. La colorisation de l’univers prenant vie dans la maison de poupée s’avère fort bien trouvée, à l’instar du Magicien d’Oz. Cet effet fut rajouté en syndication et constitue l'une des premières tentatives de ce genre.

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Message  Estuaire44 Ven 4 Fév 2011 - 22:24

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Message  Jazz Mar 8 Fév 2011 - 18:05

Estuaire44, je ne sais pas si tu connais la cinquième dimension, le remake de la série, mais en couleur et vingt ans plus tard.
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Message  Estuaire44 Mar 8 Fév 2011 - 18:14

Oui, j'ai eu l'occasion de la ragarder à l'époque de La Cinq (d'où son nom VF) et j'ai le coffret de la saison 1. Les deux premières saisons sont tout à fait regardables : bon scénarios, quelques remakes réussis de l'anthologie d'origine, look 80's, superbe casting d'époque... La troisième s'essouffle quelque peu, selon moi. Par contre La Treizième Dimension (le segment 2000 de TZ) est vraiment médiocre.
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Message  Estuaire44 Mar 8 Fév 2011 - 18:17

Pas le temps pour les chroniques cette semaine, mais on donnera un petit coup d'accélarateur ensuite.
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Message  Dearesttara Mar 8 Fév 2011 - 21:44

Tiens Estuaire, toi le spécialiste de la série, un gars a mis sur wikipédia qu'Helen Foley (l'institutrice de Cauchemar et aussi un personnage de C'est une belle vie) était en réalité le nom de l'institutrice et mentor de Rod Serling. C'est vrai ça ? scratch
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Message  Estuaire44 Mar 8 Fév 2011 - 23:01

je suis un amateur de la série, pas un spécialiste.

Cela ne me dit rien, mais c'est peut-être vrai. Question
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Message  Dearesttara Mar 8 Fév 2011 - 23:38

Ne sois pas si modeste ! On va dire fan éclairé alors... Very Happy

Bon, prends ton temps, j'attends la suite avec patience...
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Message  Jazz Mer 9 Fév 2011 - 8:32

Je réponds à la place d'Estuaire44 , désolé Embarassed .

Mais effectivement, c'est vrai. Dans le DVD de la quatrième saison de la série, Helen Foley fait une apparition dans le documentaire consacré à Rod Serling et le décrit comme "son élève préféré".
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Message  Estuaire44 Mer 9 Fév 2011 - 11:45

Pas encore vu, effectivement !
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Message  Dearesttara Mer 9 Fév 2011 - 12:17

Merci Alano de cette confirmation ! cheers
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Message  Invité Jeu 10 Fév 2011 - 1:27

La colorisation de l’univers prenant vie dans la maison de poupée s’avère fort bien trouvée, à l’instar du Magicien d’Oz.

C'est un effet qui a été rajouté ensuite pour les rediffusions, DVD et autres?

Je comprends mal pourquoi une série N&B aurait utilisé cet effet... Question
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Message  Dearesttara Jeu 10 Fév 2011 - 1:32

Non, je ne pense pas. La couleur commençait déjà à envahir les écrans TV à ce moment-là. Dans le film Le Magicien d'oz, il y a bien un jeu entre le N&B (la réalité) et la couleur (le fantastique). Et ici, on est dans une situation identique, donc il y a bien des chances que cet effet fut présent dès le départ...
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Message  Estuaire44 Jeu 10 Fév 2011 - 2:01

L'épisode était en NB pur lors de sa toute première diffusion, puis colorisé en syndication, donc très rapidement. La texture des couleurs montrent d'ailleurs qu'elles sont d'époque.

Sur IMDB :
A syndicated version has some of the doll scenes in color in one of the first public demonstrations of colorized black and white films.

Je vais le préciser dans le commentaire. Le DVD propose les deux versions.
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Message  Estuaire44 Sam 12 Fév 2011 - 13:23

Le Journal du Diable (Printer’s Devil, 4-09, ***)
Date de diffusion : 28 février 1963
Auteur : Charles Beaumont
Réalisateur : Ralph Senensky

Résumé
Douglas Winter, directeur d’un modeste journal local, voit son entreprise péricliter du fait de a concurrence d’un grand groupe moderne. Désespéré il s’apprête à sauter quand il rencontre le Diable en personne, dissimulé sous les traits de Mr. Smith, journaliste et linotypiste surdoué. Celui-ci lui propose ses services. Il parvient à renflouer la petite entreprise, grâce à sa linotype annonçant les évènements avec une stupéfiante rapidité…

Le Guest
Burgess Meredith (1907-1997) connaît un début de carrière prometteur au théâtre et au cinéma (Des souris et des hommes, 1939), avant d’être inscrit sur la liste noire du Maccarthysme. Revenu à la fin de cette triste période, il apparaît dans de très nombreux films, dont la série des Rocky où il interprète le vieil entraîneur de Balboa. A la télévision il incarna le Pingouin, l’un des pires ennemis de Batman (1966-1968). Il apparaît également dans Les Mystères de l’Ouest, Bonanza, Mannix, L’homme de fer… Avec quatre rôles, il détient le record de participations à La Quatrième Dimension, à égalité avec Jack Klugman. En 1983 il se substitue d’ailleurs à Rod Serling, décédé, pour devenir le narrateur du film. En un vrai fil rouge de l’anthologie, ses rôles sont toujours liés à l’écrit, livres ou journaux.


Commentaire
Au-delà du clin d’œil au Heaven Can Wait de Lubitsch, Printer’s Devil permet à Beaumont d’adresser un pamphlet aussi que divertissant que cinglant aux dérives d’une certaine presse. La charge s’avère impitoyable, car dénonçant non seulement la vénalité sous-tendant ces abandons, hélas de temps à autres avérés, de la déontologie, mais aussi le vertige saisissant parfois les responsables. Il n’y a parfois effectivement qu’un petit pas à franchir pour s’imaginer qu’un évènement n’acquière sa réalité que s’il est évoqué par les médias, donc soi même, à l’image de la linotype diabolique. Beaumont se garde d’ailleurs de rendre sympathiques les concurrents brutaux et sensationnalistes de Winter, sous prétexte qu’ils soient victimes des menées du démon. On perçoit clairement que son affinité véritable penche vers le journal honnête et modeste, une fois revenu sur le droit chemin. Il rejoint ainsi la veine sous-jacente d’une anthologie manifestant souvent une certaine défiance envers les travers du progrès. La chute, certes assez imprévisible compte tenu de la sympathie suscitée par Winter et surtout son attachante fiancée, ne manque toutefois pas d’une redoutable astuce.

Après les forts réussis Escape Clause et A Nice Place To Visit, cette variation faustienne démontre à quel point le personnage de Satan s’avère un inépuisable sujet, pour peu qu’il soit utilisé avec intelligence et humour, en fuyant les clichés. On le vérifie encore aujourd’hui avec l’excellent Le Diable et Moi (2007-2009). Le Déchu trouve ici un interprète à la hauteur en Burgess Meredith, compagnon de route d’une anthologie dont il prend congé avec cet ultime coup d’éclat… en attendant le film de 1983 ! Il apporte au cynique personnage une vitalité et un allant électrisant l’ensemble de l’épisode. Que le même grand acteur ait pu incarner avec un semblable succès le timide protagoniste de Time Enaugh at Last en dit long quant à la variété de son talent. Il rattrape ainsi une certaine fadeur des autres membres de la distribution, mais ceux-ci restent efficaces face à un Burguess dévorant l’écran. Ralph Senensky, ici à l’orée d’une prolifique carrière de réalisateur pour la télévision, apporte un vrai dynamisme à la mise en scène, avec plusieurs bonnes idées comme les images accompagnant en transparence les unes toujours sinistres du journaliste démiurge. Il tire également le meilleur de l’impressionnante linotype d’époque, dont la manipulation détaillée se suit avec un vif intérêt.

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Message  Invité Sam 12 Fév 2011 - 18:13

Estuaire44 a écrit:L'épisode était en NB pur lors de sa toute première diffusion, puis colorisé en syndication, donc très rapidement. La texture des couleurs montrent d'ailleurs qu'elles sont d'époque.

Merci pour cette précision!
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Message  Estuaire44 Dim 13 Fév 2011 - 13:16

Le Bon Vieux Temps (No Time Like The Past, 4-10, **)
Date de diffusion : 7 mars 1963
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Justus Addiss

Résumé
A l’aide d’une machine à remonter le temps, Paul Driscoll revisite l’histoire. Il tente de modifier les pires évènements causant des pertes humaines : empêcher Hiroshima, assassiner Hitler avant qu’il ne prenne le pouvoir… Tout semble cependant échouer, tant le passé paraît inaltérable.

Le Guest
Dana Andrews (1909-1992) se fit connaître par plusieurs grands rôles dramatiques ou de film noir : Laura (1944), Les plus belles années de notre vie (1946). Malgré quelques autres sucès, le déroulement de sa carrière fut entravé par un alcoolisme chronique, qui le cantonna le plus souvent aux séries B. Il fut l’une des premières personnalités à participer publiquement aux Alcooliques Anonymes.

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Rod Serling se contente ici d’étoffer l'intrigue écrite en 1958 pour The Time Element, épisode de l’anthologie Westinghouse Desilu Playhouse (1958-1960). On y retrouve le thème du voyage dans le passé, échouant à modifier celui-ci. No Time Like The Past apporte davantage de variété, puisque diverses époques se substituant au seul Pearl Harbor. D’autre part l’on apprécie la volonté de réconciliation s’exprimant lors du passage consacré Hiroshima. On perçoit clairement la sincérité de ce vétéran de la Guerre du pacifique qu’est Serling, et agréger cette explosion atomique parmi les grandes abominations de l’Histoire ne coulait pas de source pour une série américaine du début des années 60. Par ailleurs, si le voyage temporel en lui même se voit évoqué par un procédé minimaliste, la machine dégage une étrange poésie. Encore une fois La Quatrième Dimension sait tirer des merveilles de décors peu onéreux. L’épisode bénéficie également d’une composition convaincante de Dana Andrews.

Cependant l’on demeure assez tétanisé devant le traitement réservé par Rod Serling au voyage temporel, soit l’un des piliers les plus féconds de la Science-fiction. Nier avec autant de véhémence l’intangibilité du passé revient à nier tous ces paradoxes temporels et autres jeux de l’esprit constituant une bonne part de l’intérêt du genre. Il reste assez paradoxal de voir The Twilight Zone refuser que l’imagination s’exprime. Par ailleurs les quelques vignettes en constituant la démonstration brillent par leur naïveté. Est-il pertinent que Driscoll intervienne toujours quelques minutes à peine avant l’évènement fatidique ? Un individu disposant d’un niveau technologique autorisant voyage dans le temps utiliserait-il un moyen aussi primaire et risqué qu’un tir de fusil pour tuer Hitler ? Par la suite, dans une seconde partie artificiellement distincte de la première, l’épisode s étire au long d’une bluette mièvre, de dialogues emphatiques et grandiloquents, jusqu’à une citation finale vraiment tirée à la ligne. Vainement on espère une conclusion renversante, ou de moins étonnante. Pour solde de tout compte un ultime laïus vient une énième fois rabâcher l’antienne que l’épisode nous serine depuis sa première partie.

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Message  Dearesttara Dim 13 Fév 2011 - 14:45

Content que tu parles de Time Element Estuaire. Il figure sur les bonus du DVD de la saison 1 et je me demandais pourquoi tu en avais pas fait la critique. Tu ne le considères pas comme un épisode de l'Anthologie ? Question
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Message  Estuaire44 Dim 13 Fév 2011 - 15:12

Non, en effet.La SF, et particulièrement le voyage dans le temps, sont des thèmes si vastes et fréquemment employés, qu’ils ne constituent pas un lien suffisant avec TZ, selon moi. Time Element est un épisode de SF réalisé dans un cadre totalement différent de TZ (durée allongée, procédé narratif plus classique). Ce n’est en rien un précurseur avec une claire filiation comme l’épisode du Saint « Le Roi » pour Amicalement vôtre. Rod Serling a écrit de nombreuses autres œuvres avant TZ et en a pareillement réemployé de ci de là des éléments, ce qui est bien compréhensible compte tenu de la masse d’épisodes qu’il devait écrire, en plus de ses activités de show runner. Cela s’arrête là. En plus Time Element est assez médiocre en soi.
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Message  Dearesttara Dim 13 Fév 2011 - 15:19

Oui, l'épisode est un poil trop long mais j'aime beaucoup Martin Balsam et il y a quand même quelques traces de ce que sera l'anthologie. La chute est très bien trouvée pour ma part (elle me rappelle celle des Trois fantômes). Après, c'est vrai qu'il est interminable : trop de longueurs. Moi, je mettrais 2/4.

En fait, je pensais qu'il s'agissait du pilote non diffusé de la série mais si tu dis qu'il ne fait pas partie de TZ...
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Message  Estuaire44 Dim 13 Fév 2011 - 15:28

2/4 aussi, c'est effectivement beaucoup trop long, d'autant que l'on comprend vite où on veut en venir, et puis on peut faire tellement plus stimulant avec le voyage dans le temps. Non, il s'agit d'un épisode écrit dans le cadre d'une anthologie totalement distincte et qui y a été d'ailleurs été diffusé. Ce n'est en rien un pilote de TZ. C'est une curiosité, pour l'amateur, guère plus.
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Message  Estuaire44 Mer 23 Fév 2011 - 16:52

Le Parallèle (The Parallel, 4-11, *)
Date de diffusion : 14 mars 1963
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Alan Crosland

Résumé
Après une mission spatiale correctement remplie, mais marquée par une rupture temporaire des communications, l’astronaute Robert Gaines revient chez lui. Mais très vite des indices s’accumulent : il a atterrit sur une planète très semblable à la Terre mais néanmoins différente…

Le Guest
Steve Forrest (1924) est le frère de Dana Andrews, l’interprète principal de l’épisode précédent. Il lui doit pour partie le lancement de sa carrière. Celle-ci le verra occuper de nombreux seconds rôles au cinéma (Le jour le plus long, 1962) mais également à la télévision : Gunsmoke, Opération Danger, Les Rues de San Francisco, Cannon, Dallas Arabesque, Columbo… Il demeure surtout connu pour le rôle principal de la série anglaise Le Baron (1966-1967), avec Sue Lloyd comme partenaire.

Commentaire
Cet épisode constitue malheureusement un éloquent témoignage de l’essoufflement narratif de l’anthologie. Succédant à plusieurs épisodes recourant à des concepts déjà employés précédemment (le Diable, le voyage dans le passé, l’Amérique rurale éternelle…), il confirme cette tendance avec ce voyage dans l’espace suivi d’un retour aux étranges conséquences, évoquant directement Les Trois Fantômes. De plus, alors que le scénario de Richard Matheson se révélait une merveille d’inventivité et de sens de l’étrange, on se retrouve ici avec un récit linéaire et prévisible au possible, lesté de dialogues pesants ou grandiloquents (le parallèle avec Le Parallèle se montre désastreux, je me comprends). On a presque l’impression de regarder un épisode de The Outer Limits au lieu de The Twilight Zone. De plus, l’intrigue subit de plein fouet le rallongement du format. En effet celui-ci se traduit uniquement par du délayage verbeux et d’une navrante incursion au pays du soap opéra le plus éculé, avec cette famille américaine archétypale et proprette. Le protagoniste manque cruellement de charisme, tandis que la mise en scène ne dégage aucune énergie.

Par ailleurs le récit parait terriblement long dès lors que l’on a compris le pot aux roses, soit très rapidement (il n’y a aucun suspense), aucun rebondissement ne venant bouleverser le déroulement de l’intrigue jusqu’à un happy end lénifiant se substituant à la chute coutumière. Quelle faible utilisation du thème si riche des univers miroirs ! Avec la courte durée habituelle Le Parallèle aurait été perçu comme simplement médiocre, ici il se montre réellement ennuyeux. A côté des inserts réussis et de la prestation stéréotypée de Steve Forrest, mais dont le jeu similaire à celui du Baron amuse par analogie, on note une fugace croisée de fer avec la censure moraliste du temps, puisque le contact charnel avec son épouse semble, de manière seulement suggérée, indiquer au héros qu’il n’est pas chez lui… C’est amusant et assez osé, mais ne suffit certes pas à amender l’impression nettement négative laissé par cet opus très en dessous. Cette idée d’une Terre Miroir (un grand thème de la SF littéraire) se verra réemployée en 1969 dans Danger, planète inconnue (Doppelgänger), avec, dans le rôle du cosmonaute, un certain Roy Thinnes.


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Message  Estuaire44 Mer 23 Fév 2011 - 18:46

Un Rêve de Génie (I Dream of Genie, 4-12, **)
Date de diffusion : 21 mars 1963
Auteur : Robert Gist
Réalisateur : John Furia

Résumé
Howard Morris, un employé de bureau effacé et timide, fait l’acquisition d’un vieille lampe à huile. Un Génie en surgit, lui proposant d’accomplir un seul vœu. Avant de prendre sa décision, Howard imagine successivement ce que lui occasionnerait l’amour, l’argent puis le pouvoir.

Le Guest
Howard Morris (1919-2005) fut un comédien apparaissant souvent dans des rôles humoristiques (The Andy Griffith Show, 1960-1968). Sa verve comique l’entraina à travailler également comme metteur en scène pour des séries comme Max la Menace, Ma Sorcière Bien-Aimée, Papa Schultz… Il fut également un acteur de voix pour dessins-animés, notamment pour les productions Hanna-Barbera.

Commentaire
Alors que, deux jours plus tard, Cathy Gale s’apprête à tirer sa révérence en Angleterre, avec l’archétypal Génie de la Lampe l’on renoue de nouveau avec un thème déjà employé dans l’anthologie (The Man in the Bottle et The Mind and the Matter). De plus le récit ne se distingue par aucune originalité, l’on se situe strictement dans la canons du genre, avec un titre original évoquant d’ailleurs le prochain I Dream of Jeannie (1965-1970), la série rivale de Bewitched. Certes le génie n’offre qu’un vœu au lieu des trois traditionnels, mais le héros s’adonnant à trois rêveries successives tournant à la catastrophe, l’astuce fait long feu. Son résultat en revient en fait strictement au même. Il ne s’agit cependant pas tout à fait d’un épisode pour rien.

Le métier des différents comédiens, de même qu’un certain allant de la réalisation, appuient parfaitement l’instauration d’un humour bon enfant. Celui-ci rend l’ensemble assez plaisant, même si tout cela demeure léger et guère consistent. De plus l’insertion de trois tableaux autonomes (l’argent, l’amour, le pouvoir, comme à l’accoutumée) se révèle un efficace substitut à la durée rallongée propre à cette saison. Celui du Président est vraiment réussi. L’insertion de personnages réels au gré de la fantaisie du rêveur s’avère divertissante, à l’image de Les Belles de Nuit (1952). De plus on retrouve enfin une chute étonnante, qui diffère assez de ce que l’on pouvait supposer résulter de ces méditations. Détail amusant, il s’agit de l’antithèse absolue de la conclusion de l’excellent Je Souhaite, l’épisode équivalent des X-Files ! Au total un opus mineur, mais atteignant son objectif de divertir sans prétention.

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Message  Estuaire44 Mer 23 Fév 2011 - 19:08

Le cosplay d'enfer ! (costume pour Halloween)

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Message  Dearesttara Mer 23 Fév 2011 - 20:42

Tiens, ça me fait penser à un truc. As-tu remarqué Estuaire, dans les premiers épisodes de The Good Wife que l'une des sonneries de portable d'Alicia était le thème de Bernard Herrmann composé pour La Quatrième Dimension ? Moi, ça m'a fait sourire... Very Happy

Cosplay ? Tu veux dire que la personne sur la photo se la joue Rod Serling ? Mouais, pas mal... Razz
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