Série "La Quatrième Dimension"

Plutôt d'accord avec vous sur ce coup-là ! Mais pour répondre à Cetp, je crois que l'allure ridicule des aliens de Mr.Dingle fait parti de l'ambiance comique souhaitée (et comme toi, je pense que l'humour est bien mieux maîtrisé dans ce chef-d'oeuvre de légéreté qu'est Un sou pour vos pensées, dans mon top 5 de la saison).

Parasites ne décolle vraiment qu'à la fin, lors de la dispute entre les deux protagonistes. Le miracle final, d'un inattendu optimisme, m'a lui beaucoup touché.

Cette fin est, je trouve, pas assez forte. J'attendais bien plus de l'épisode.

"Requiem" : sur une histoire trés macabre de Charles Beaumont, le réalisateur nous concocte un épisode satiricocomique, à tendance "humour noir"...
Et c'est justement là qu'est le problème : au lieu de nous livrer un épisode plus désespéré étant donné la noirceur du sujet, celui-ci opte constamment pour un ton "optimiste" et peu anxiogène... terminant certes l'histoire sur une 'tragédie', mais en conservant toutefois jusqu'à la fin cette ambiance "bon enfant" qui caractérisait l'épisode depuis son commencement.
Sauf qu'ici, cette légèreté ne paie pas ! D'où cette impression d'avoir assisté à une comédie vaguement mordante mais plutôt anecdotique (Cecil Kelleway semble plus faire son one man show qu'autre chose), et donc oubliable...
Le tout est, par ailleurs, desservi par une réalisation bâclée (l'atterrissage, l'immobilité totalement ratée des personnages "figés", que l'on peut voir clairement bouger ou même cligner des yeux ; on se demande d'ailleurs pourquoi la caméra s'attarde autant sur eux dans un même plan puisqu'ils sont incapables d'interpréter correctement ce statisme (!) )
Du reste, il est à noter, à ce propos, qu'il y a un beau 'couac' à quelques minutes du début : il y a un plan qui montre, par le biais d'une image "fixe", 2 des astronautes... Seulement voilà, ils ne font pas partie de l'univers figé qui les entoure... Cette anecdote met en avant la rapidité à laquelle a été réalisé et monté l'épisode, en dépit de toute cohérence !
Un épisode mineur.

Après 2 visions, je n'ai pas remarqué que les personnages n'arrivaient pas à rester immobiles. 4 étoiles, un excellent épisode.

Le manipulateur :Un épisode mineur, mais sympathique et très bien interprété avec une fin assez amusante. 3 étoiles.

Conversation avec l'au-delà :Un épisode juste parfait et très angoissant. 4 étoiles.

Pourtant le manque d'immobilité est ici flagrant ! Ils clignent même des yeux plusieurs fois dans le même plan

Je suppose que je regardait les plans en général, et pas les personnes immobiles en particulier. De toute façon, ce genre de détails n'influe pas, selon moi, sur la qualité de l'épisode. Et puis, il est extrêmement dur de rester immobile pendant plusieurs minutes. Je préfère ça qu'un vulgaire montage.

J'aime en particulier la chute finale de l'épisode, une des plus surprenantes et sadiques.
Vraiment, cette série est la meilleure dans ce domaine (pour moi, la plus surprenante reste celle de Etape dans une petite ville. Je ne l'avais vraiment pas vue venir )

Je crois que de tous les épisodes (ttes séries confondues) basés sur ce thème, celui-ci le plus faible que j'ai vu en ce qui concerne la simulation. Il y a pourtant des tas de façons de contourner le problème : ne pas faire de plans longs ; faire des travellings et mouvements de caméras...
Lorsqu'un sujet qui traite de l'immobilité se présente, on ne peut pas ne pas regarder les personnages, c'est plus fort que nous. Nous sommes obligé de nous interresser précisemment à cet aspect, surtout lorsqu'il y a autant de personnages "figés"...
Ici, il y a un manque de rigueur évident.
Le summum en la matière est "La prémonition", le fameux épisode d' "Au-delà du réel" et où, malgré le recours un peu voyant à quelques images fixes, la simulation est parfaite !

Cetp65 a écrit:J'aime en particulier la chute finale de l'épisode, une des plus surprenantes et sadiques.
Vraiment, cette série est la meilleure dans ce domaine (pour moi, la plus surprenante reste celle de Etape dans une petite ville. Je ne l'avais vraiment pas vue venir)

Ben, c'est ça le but d'une chute non ?

Tu parles de l'épisode avec Barry Nelson, le premier 007 ? J'ai l'impression qu'il fait l'unanimité celui-là. Je ne connais que le scénario, et évidemment pas la chute, mais j'ai le pressentiment que cet épisode-là va me plaire ! Mais la saison 5, c'est pour plus tard.


Je viens de voir Le Soleil de Minuit, là, niveau chute, on est servis ! La fin est juste géniale ! Je crois qu'avec celle du Silence est d'argent, c'est la trouvaille la plus royale de Serling !! Et puis le duo d'actrices est très fort. Et l'irruption du faux "méchant" de l'histoire est très bien mise en scène ! 4/4. Le meilleur épisode que j'ai vu pour le moment de cette 3e saison qui m'apparaît encore supérieure à la saison 2 !

Oui, la fin du Soleil de Minuit est excellente, mais j'ai trouvé celle d'Etape dans une petite ville bien plus imprévisible.

Au bord du gouffre : Le thème de l'épisode avait déjà été exploité avec beaucoup de succès dans Exécution. L'épisode se suit sans déplaisir, mais sans surprises. Par contre, chapeau pour l'interprétation. 2 étoiles

Rendez-vous dans un siècle :Un épisode soporifique sans aucune surprises. C'est simple : on devine la fin dès le début. 1 étoile.

Deux épisodes que j'aime bien (3 melons), trop prévisibles mais avec une émotion finement filmée dans le premier et une progression dramatique indéniable dans le second. La chute de Rendez-vous dans un siècle n'est pas la meilleure mais c'est une des plus ironiques de la série !

Je n'appellerai justement pas la fin de Rendez-vous... une ''chute'' car on devine tout dès le début !

J'aime bien "Au bord du gouffre" (connu aussi sous le titre "La piste de l'Ouest") mais pas du tout "Rendez-vous dans un siècle", où tout est téléphoné, avec des protagonistes incohérents dans leurs réactions...
Ainsi, le personnage joué par Oscar Beregi n'est pas crédible du tout : d'abord homme de tête, il devient progressivement souffre-douleur et larbin.
On peut s'étonner aussi du peu d'empathie dont semble faire cas le chauffeur vis-à-vis d'un des bandits retrouvé.
On a vu ce genre d'histoire 100 fois, et l'explication finale est plutôt vaseuse (je passerai aussi sur l'aspect "toc" des caissons, car ça n'est pas trés important)

Le Silence est d'argent :Après deux épisode plutôt moyen (voir très mauvais pour le seconde), on retrouve enfin du VRAI BON TZ. Ce qui est assez ironique, vu que cet épisode est peut-être celui qui s'éloigne le plus du fantastique. Un des meilleurs néanmoins ! Interprétation et réalisation superbes. Sa chute dépasse le sadisme, c'est l'essence même de l'horreur ! 4 étoiles !

Le fièvre du jeu : Episode mineur, qui n'entretient qu'un rapport trés lâche avec le fantastique, voire carrément aucun, ce segment n'ayant finalement rien d'autre à raconter que l'addiction au jeu d'une personne d'abord réfractaire. Et ça n'est pas le (ridicule) twist final -servant là de prétexte- qui bernera qui que ce soit...
Le plus interressant de l'épisode se trouve en son milieu, lorsque le personnage central ne peut s'empêcher de relancer sans cesse la machine, le/se dépouillant ainsi de son argent... Plans trés serrés et 'cut' entre son visage angoissé et le Jux Box, et qui représente le climax de l'histoire...
Mais, au final, rien ne vient surprendre un scénario anémique et d'une linéarité ambarrassante.
Tout est dans le titre !

C'est La Fièvre du jeu non ?

En effet, un des rares échecs de la saison 1, malgré une bonne interprétation.


Le Silence est d'argent... j'ai mis une heure à m'en remettre !

Oui, 'la fièvre du jeu', sorry
Rectifié !

Autre épisode diffusé en 1965 : "Cinq personnages cherchent une sortie" (rebaptisé "Cinq personnages en quête d'une sortie")
Je viens d'avoir le renseignement maintenant.

"La poursuite du rêve" : un épisode important dans l'anthologie, tant par sa réalisation, toujours inspirée, que par son scénario et son ton grave. Nous offrant de magnifiques moments surréalistes (les séquences de rêves), superbement photographié, d'une audace et d'une modernité narratives assez inédites (surtout par rapport aux séries de cette époque), c'est, d'un point de vue formel, l'un des sommets de la série.
Les thèmes musicaux de l'épisode, aux tonalités discordantes, seront repris dans "Un monde différent"

"Sans escale de vie à trépas" : Un épisode faisant un peu penser au précédent, peut être un léger cran en dessous, mais plus effrayant encore. Le crescendo vers la (certes soupçonnée, mais néanmoins trés efficace) chute finale est bien amené... Rarement un épisode de la série aura été aussi loin dans la terreur. Tout y est plus explicitement montré ou décrit qu'à l'accoutumée : la morgue, la manière dont le personnage principal interpréte la peur, les dialogues...
Un bel épisode, faisant partie des épisodes vidéo rares et restaurés (la qualité d'image est moindre)

Tout à fait d'accord. Par contre, l'épisode précédant Twenty-Two est Un sou pour vos pensées...

Peine capitale : Un épisode atypique et dérangeant mais vraiment excellent. Un des pus oppressants de la série ! 4 étoiles.

L'esprit et la matière :Un épisode qui vaut surtout pour son interprète principal et pour sa fin, assez amusante. 3 étoiles.

Y'a-t-il un martien dans la salle ?Un autre chef d'oeuvre avec d'excellents interprètes et surtout une chute complètement dingue et brillante ! 4 étoiles.

Je voulais dire au précédent dans mon post (càd à "La poursuite du rêve")

"Peine capitale" : C'est pour moi le sommet de la série. Effrayant, oppressant, en avance sur son temps... Et quelle incroyable histoire, summum de la manipulation du spectateur !
Un épisode qui, par son côté métaphysique, renvoit aux "Trois fantômes"

"L'esprit et la matière" : il y a bien longtemps que je ne l'ai vu, mais j'en ai gardé un bon souvenir, alors que je n'aime généralement pas trop les épisodes "optimistes" traités sur le ton de la comédie, mais celui-ci avait le trait moins marqué, était mieux joué, et comportait d'excellentes idées.

"Y-a-t-il un martien dans la salle" : Je n'avais pas du tout aimé, mais je compte le revoir dans la semaine.

"La flèche dans le ciel" : là encore, un épisode passionnant et important de la série, un des plus caractéristiques aussi par son traitement, son évolution dramatique, et son retournement de situation.
L'individualisme non triomphant est le principal moteur de cette aventure où les protagonistes sont livrés à eux-mêmes dans un environnement aride et hostile...
L'épisode, où ne figurent que 3 personnages, est prenant du début à la fin ; il met en avant toute forme de caractères contradictoires chez l'être humain (loyauté, lâcheté, repentir...) se retrouvant en face d'une situation à-priori inextricable et désespérée.
Un épisode finalement trés "humaniste" comme les affectionne l'anthologie, mais à la conclusion laissant un goût amer, sous ses airs "moralisateurs"

Spoiler:

L'interprétation est excellente, notemment celle de Dewey Martin dans le rôle du "traitre" (vu dans "La prémonition" - Au-delà du réel), quoiqu'un rien caricaturale.

La réalisation est au diapason, usant intelligemment d'images d'archives à son intro (on est loin des stock shots un peu ridicules d' "Au coeur du temps") et, surtout, ayant le bon goût de n'avoir recours à aucun décor studio, pourtant légions dans l'anthologie, notamment lorsqu'il s'agit d'épisodes SF se déroulant sur une planète.
Rien de tout cela ici et, dés les 1ères images, la caméra s ' "attarde" sur ce paysage naturel désertique et cauchemardesque, trés bien mis en valeur, accentuant ainsi la sensation d'isolement et de fragilité des personnages.

A noter un fait apparemment unique dans la série : l'invervention (ici uniquement "vocale" puisqu'il s'agit d'un épisode de la saison 1) de Rod Serling survient également entre l'intro et la conclusion, plus exactement dans le dernier quart, quelques minutes avant la fin... Tout au moins dans la VF (je n'ai pris soin de vérifier la VO).

Je n'ai pas trop aimé cet épisode : j'ai deviné la fin dès le début

Spoiler:

, donc, l'impact de la chute fut moindre.

J'ai fini mon re-visionnage de la saison (nouvelles notes en page 31).

TOP 5
1) L'œil de l'admirateur (The Eye Of The Beholder)
2) Conversation avec l'au-delà (Long-Distance Call)
3) Les envahisseurs (The Invaders)
4) Peine capitale (Shadow Play)
5) Les robots du docteur Loren (The Lateness Of The Hour)
Figuraient dans mon TOP 10 : Poussière, Le Silence est d'argent, Un sou pour vos pensées, L'homme qui hurle, Futurographe.

FLOP 5
1) King Neuf sans retour (King Nine Will No Return)
2) Monsieur Dingle (Mr. Dingle, The Strong)
3) Rien que la vérité (The Whole Truth)
4) Rendez-vous dans un siècle (The Rip Van Winkle Caper)
5) Le retour (Back There)
A noter 3 autres épisodes très moyens : L'homme et son double, Parasites, Au bord du gouffre.

Si j'ai bien calculé, ma moyenne générale pour la saison 2 est de 3,07/4.

Cetp65 a écrit:Je n'ai pas trop aimé cet épisode : j'ai deviné la fin dès le début

Spoiler:

, donc, l'impact de la chute fut moindre.

Oui, tu as un peu raison, c'est le passage "de trop" ; il n'y avait pas besoin de cette séquence, elle n'était en rien indispensable au déroulement de l'histoire.
Néanmoins, et malgré cela, je n'avais rien vu venir quand même lorsque j'ai découvert l'épisode.

Je viens de retrouver une série de Télé 7 Jours allant du 3 avril au 2 juillet 65 (c'est tout ce que j'ai pour cette année-là)

Et j'ai trouvé, diffusés de façons sporadiques (mais apparemment essentiellement le samedi en fin de soirée) :

- "Souvenirs d'enfance", le 3 avril (retitré lors des redifs "Ballade par le passé", puis retrouvant ensuite son titre initial pour les futures redifs)
- "Une curieuse caméra" (retitré par la suite "Futurographe"), le 1er mai
- "Le voyageur" (retitré par la suite "L'auto-stoppeur") le 15 mai, puis le 5 juin

Donc, finalement, il n'y a eu que des bons épisodes diffusés (si l'on excepte La flèche dans le ciel ). Même Cinq personnages en quête d'une sortie, que je considère (pour le moment, je commence mon re-visionnage saison 3 dès demain) comme le meilleur épisode de la saison 3 !

Oui, c'est un des sommets de la série, et j'en ferai une analyse détaillée dés que j'aurai une minute.

Et il semble d'ailleurs que ce fut un des tous premiers à être diffusé en 65, au vue de la date (23 janvier 1965)

Deux :Un bon épisode avec deux excellents acteurs : Charles Bronson et Elizabeth Montgomery. Quelques moments un peu long, mais l'épisode inaugure très bien cette troisième saison, dernière de l'âge d'or de la série...
3 étoiles

L'arrivée :L'angoisse et l'incompréhension vont crescendo dans ce récit parfaitement écrit, réalisé et surtout interprété. Une excellente chute finale. 4 étoiles !