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Série "La Quatrième Dimension"

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Message  Estuaire44 Mar 29 Mar 2011 - 19:20

Cauchemar à 20 000 pieds (Nightmare at 20 000 Feet, 5-03, ****)
Date de diffusion : 11 octobre 1963
Auteur : Richard Matheson, d’après une de ses nouvelles (1961)
Réalisateur : Richard Donner


Le Guest
William Shatner (1931) reste bien entendu l’inoubliable Capitane Kirk de Star Trek Classic (1966-1969, 7 films), un univers pour lequel il écrivit également plusieurs romans et ouvrages. Mais la carrière de ce flamboyant extraverti, souvent surnommé « Bill » ou « The Shat » par ses nombreux fans, ne se limita pas à l’USS Enterprise. Outre qu’il s’essaya à la chanson comme à bien d’autres activités (dont les romans de Science-fiction à succès Tekwar), il tint également une place centrale dans Hooker (1982-1986) et dans Boston Legal (2004 à 2008). Il joue également dans The Outer Limits, Des Agents Très Spéciaux, Mission Impossible, Kung Fu, Columbo, The Practice…) et dans un autre épisode de l’anthologie, Les prédictions. Shatner, très présent sur Internet, a également fait paraître son autobiographie en 2008, Up Till Now.

Résumé
Bob Wilson prend un avion en compagnie de son épouse. Il est très nerveux, venant d'être hospitalisé six mois, à la suite d'une grave dépression survenue après une crise d'angoisse survenue en plein ciel. Alors que le vol de nuit se déroule paisiblement, Bob aperçoit une créature humanoïde marcher sur l'une des ailes de l'appareil, visiblement animée d'intentions hostiles. Il va devoir convaincre un équipage incrédule que le cauchemar a déjà commencé.


Commentaire
Après l'émouvante fable de Steel, Richard Matheson en revient ici à ses fondamentaux. Cet épisode brillantissime le voit renouer avec une efficacité toujours aussi incomparable avec ces basculements étranges de la réalité, conclu par une chute fracassante. Le récit retrouve également avec bonheur le véritable fil rouge au sein de l'anthologie que constitue l'aviation, encore considérée par les auteurs, en ces années où le tourisme aérien de masse débute à peine, comme, un territoire mystérieux où l'humanité demeure étrangère. L'intrigue, agencée en une impitoyable horlogerie, restitue avec une rare conviction la progressive plongée dans l'horreur expérimentée par le protagoniste, dont la rationalité cède par morceaux entiers alors même qu'il demeure potentiellement le plus lucide des passagers. L'habile introduction de sa précédente hospitalisation psychiatrique introduit un précieux élément doute quand à l a réalité de l'apparition du monstre, jusque ce que la conclusion apporte une retentissante réponse à cette interrogation sous-tendant l'ensemble de l'histoire.

La mise en scène très dynamique de l'encore novice Richard Donner (La Malédiction, Superman, L'Arme Fatale etc.) tire le meilleur du huis clos représenté par l'avion, où l'enfermement et l'impuissance portent au paroxysme l'angoisse du héros, jusqu'à devenir effectivement un pur cauchemar claustrophobique. Le tournage se déroula se déroula grâce à une cabine suspendue par des câbles, ce qui donne une grande véracité à l'ensemble. Le vol introduit également une des cette vignettes 60's que l'on apprécie régulièrement tout au long de La Quatrième Dimension. La présence de William Shatner ajoute encore un lustre particulier à Cauchemar à 20 000 pieds, d'autant que le grand acteur manifeste le même talent que lors de Les Prédictions, sa précédente participation déjà avec Matheson. Il se montre absolument époustouflant, avec cette vitalité qu'on lui connaît par ailleurs. Voir l'héroïque Capitaine paniquer devant une vulgaire créature humanoïde ajoute bien entendu un plaisant second degré pour les amateurs de La Patrouille du Cosmos !

Évidemment on pourra toujours tiquer sur l'aspect bon marché, voire vaguement ridicule, du monstre. Cet élément se voit d'ailleurs souligné par le Shat lui même dans ses captivantes mémoires, (lecture recommandée, merci Steed 3003 !), où il évoque le chronique manque de moyens de la production. Matheson lui aussi regrettera ce manque d'impact du mystérieux assaillant, l'assimilant à un ours en peluche ! Mais cet inconvénient demeure secondaire, l'épisode ayant l'habileté de jouer bien davantage sur les émotions du héros, faisant percevoir l'action par ses yeux, que sur l'aspect directement terrifiant de l'entité.

Cauchemar à 20 000 pieds constitue l'un des épisodes les plus cultes de The Twilight Zone, particulièrement célébré par les amateurs et très souvent présent dans diverses sélections périodiquement diffusées aux États-Unis. Il compte d'ailleurs parmi les opus repris dans le film de 1982 et fait l'objet de nombreux clins d'oeil dans la pop, culture (Simpsons, Muppets,SNL etc.). Dans la grande tradition de Drake/N°6 les fans s'amusent d'ailleurs à se demander si le Bob Wilson ne serait pas en fait le héros des Prédictions et notamment si les présages de ce précédent épisode n'annoncent pas en fait les évènements de celui-ci !

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Message  Estuaire44 Mer 30 Mar 2011 - 20:51

Une curieuse montre (A Kind of a Stopwatch, 5-04, ***)
Date de diffusion : 18 octobre 1963
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : John Rich

Le Guest
Richard Erdman (1925) est un comédien souvent dédié aux rôles comiques, apparu régulièrement au cinéma et à la télévision, ainsi que dans de nombreuses émissions de variétés. Sa longue et active carrière, débutée dans les années 40, se poursuit encore aujourd’hui puisqu’il participe à la série Continuity (2010-2011).

Résumé
McNulty est un bavard impénitent, épuisant régulièrement la patience de ses proches. Un jour il reçoit en cadeau un chronomètre ayant la faculté de figer le temps, hormis pour son porteur. McNulty s’en amuse, puis décide de cambrioler une banque…

Commentaire
L’excellente idée de cette étrange montre et la verve comique de Richard Erdman rendent l’épisode très divertissant. L’humour reste certes bon enfant, avec des postures tout à fait comparables avec ce que l’on retrouvera dans le prochain Bewitched, voire dans Charmed avec le pouvoir de stase temporelle de Piper Halliwell. Le portait de l’imbécilité foncière du protagoniste vaut aussi le coup d’œil ! Ce genre de fantaisie amuse toujours, pourvu que la mise en scène et l’interprétation se révèlent à la hauteur, ce qui s’avère pour le moins exact dans A Kind of a Stopwatch. La brièveté retrouvée du récit permet également d’éviter toute lassante répétitivité des situations, tout en profitant d’intéressantes images documentaires sur l’American Way of Life des années 60. John Rich tire le meilleur des moyens limités de l’anthologie et l’on pardonne bien volontiers quelques inévitables mouvements chez les individus supposément figés.

A Kind of a Stopwatch souffre cependant d’un trop classicisme, non exempt de prévisibilité. Ce type d’histoire, où un antihéros reçoit un don à double tranchant avant de l’utiliser judicieusement ou non, a déjà été vu maintes et maintes fois au cours de l’anthologie. L’on ressent trop vivement une impression de déjà vu, tant le déroulement de l’action ne s’extraie jamais de ce schéma si balisé. De ce point de vue, l’écriture manque d’ambition. Pour reprendre l’analogie avec Bewitched, on retrouve une situation quasi identique à Un sou pour vos pensées, où un évènement miraculeux rend Dick York télépathe. L’on renoue également avec un ton quelque peu moraliste, où l’emploi altruiste ou égoïste du cadeau du Destin reçoit récompense ou châtiment. Par sa cruauté, rompant totalement avec la comédie la précédant, la proverbiale chute se montre ainsi brillante, mais néanmoins trop prévisible. L’épisode aurait été délectable en première saison, mais souffre de l’usure de la série.

Son indéniable efficacité lui assure néanmoins une vraie popularité et, outre un amusant pastiche chez les Simpson, il sera repris en 1985 dans La Cinquième Dimension. Une mère de famille tente alors désespérément de sauver les siens d’une attaque de missiles nucléaires en figeant définitivement le temps (Une petite paix bien tranquille). Il fera également l’objet d’une version radiodiffusée en 2002, avec Lou Diamond Phillips.

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Message  Dearesttara Mer 30 Mar 2011 - 22:33

Bravo ! hi

Est-ce que par hasard, tu sais quel épisode des Simpson pastiche cet épisode ? Question
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Message  Estuaire44 Mer 30 Mar 2011 - 22:36

Treehouse of Horror XIV, le premier de la saison 15
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Message  Dearesttara Mer 30 Mar 2011 - 22:37

Merci ! Very Happy
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Message  Estuaire44 Mer 30 Mar 2011 - 22:39

You're welcome ! hein
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Message  Estuaire44 Mer 30 Mar 2011 - 23:14

On le trouve ici, c'est la troisième histoire (VO non ST)
http://smotri.com/video/view/?id=v342537da12
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Message  Cetp65 Jeu 31 Mar 2011 - 12:27

Estuaire44 a écrit:[justify]Une curieuse montre (A Kind of a Stopwatch, 5-04, ***)
voire dans Charme avec le pouvoir de stase temporelle de Piper Halliwell.

Tu voulais dire ''Charmed'' Razz
Sinon, toujours d'excellentes critiques
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Message  Estuaire44 Jeu 31 Mar 2011 - 13:35

Oui, Charmed, of course ! Merci, je corrige hein
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Message  Estuaire44 Jeu 31 Mar 2011 - 19:04

La Dernière nuit d'un jockey (The Last Night of a Jockey, 5-05, **)

Date de diffusion : 25 octobre 1963
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Joseph M. Newman

Le guest
Mickey Rooney (1920) est un très populaire acteur, réputé pour la longévité de sa carrière. Celle-ci fut lancée dans les années 30, notamment en association avec Judy Garland. En 2009 il participe encore à Une nuit au musée, succèdant à un nombre particulièrement imposant de films très divers. Il rivalise également avec Liz Taylor, puisque il défraya la chronique avec un total de 8 mariages. En 1983, il reçut un Oscar pour l'ensemble de sa carrière.

Résumé
Grady, jockey douteux s'étant livré au dopage de chevaux, est suspendu à vie. Désespéré, il entend alors une voix se présentant comme sa conscience. Celle-ci lui offre un voeu, afin qu'il s'octroie une seconde chance. Complexé par sa taille, Grady demande alors à devenir plus grand...

Commentaire
Lors du tournage de l'épisode Mickey Rooney se situe au faîte de sa popularité et l'anthologie souligne la participation de la star en lui dédiant entièrement le récit. La Dernière nuit d'un jockey restera en effet comme le seul épisode de La Quatrième Dimension a n'accueillir qu'un unique acteur. Le one-man-show de Rooney s'avère d'ailleurs totalement convaincant, le talent du comédien exprimant superbement le drame humain vécu par Grady. L'émotion nous étreint véritablement, nonobstant la personnalité peu reluisante de l'individu. Mais il s'agit malheureusement du seul véritable atout de l'épisode, car celui-ci demeure avant tout un exemple frappant de l'épuisement narratif de la série. En effet Serling se contente de recycler trait pour trait la situation déjà développée dans Nervous Man in a Four Dollar Room, en substituant simplement un jockey douteux à la petite frappe.

On dénote de plus une substantielle perte de subtilité, le portait psychologique du protagoniste et ses dialogues avec son alter ego ressortant moins subtils et non exempts de clichés. Tout ce développement autour de la taille paraît assez simpliste et tiré à la ligne, débouchant sur une conclusion qu'il a rendu tout à fait prévisible. Cette déperdition se retrouve également dans la mise en scène, moins imaginative que précédemment et n'animant que bien partiellement le huis clos. Même les images du faux Grady apparaissant dans le miroir ressortent moins abouties et spectaculaires que dans Nervous Man in a Four Dollar Room,. On frémit en songeant à ce que cet épisode très verbeux aurait pu donner avec le format long de la saison quatre !

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Message  Jazz Sam 2 Avr 2011 - 12:36

Estuaire, juste une question est-ce que tu bosses dans le cinéma ?

Je trouve tes critiques bien réalisées malgré le fait que parfois, mon avis soit différent du tien. :D .

Je vous invite tous à vous rendre sur http://ntz85.blogiwi.com qui est un blog dédié à la cinquième dimension. J'ai terminé lundi les critiques du premier volume, je commence aujourd'hui le second.
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Message  Dearesttara Sam 2 Avr 2011 - 13:03

Critiques brèves mais précises Alano ! Merci du lien ! Very Happy

Estuaire a une grande culture dans le domaine SF (entre autres), il est donc dans son élément. Nous sommes tous des "amateurs éclairés" de séries et certains ajoutent à leur passion une maîtrise brillante dans l'écriture, c'est le cas d'Estuaire et de Steed3003 par exemple. Voilà pourquoi leurs critiques sont si agréables à lire ! cheers

Que dirais-tu de développer davantage tes critiques sur La Cinquième dimension ? On pourrait les publier ensuite sur le site si tu le souhaites ! hein
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Message  Estuaire44 Sam 2 Avr 2011 - 13:21


Merci Alano, je suis un grand amateur de SF et de séries télé, mais mon métier n'a rien à voir avec le cinéma. Ecrire des critiques d'épisodes représente simplement un hobby. hein

Panorama très réussi jusqu'ici de Cinquième Dimension, bravo ! hi
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Message  Jazz Sam 2 Avr 2011 - 14:08

DearestTara : J'accepte avec joie la proposition ! :D Il faut simplement que je développe comme tu l'as dit, les épisodes trop peu critiqués :-).

Estuaire : Merci pour tes compliments !
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Message  Dearesttara Sam 2 Avr 2011 - 14:21

Dans ce cas, préviens Steed3003 que tu t'y attaques : https://avengers.easyforumpro.com/t2774-section-hors-serie-appel-aux-contributeurs

Tous les renseignements dont tu as besoin pour faire les critiques sont dans les premiers posts du topic ! Merci d'avance de ta contribution ! cheers
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Message  Jazz Sam 2 Avr 2011 - 14:43

Je viens de poster ma demande. Steed3003 attend juste les accords d'Estuaire qui s'occupe de la série originale . 8)
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Message  Estuaire44 Sam 2 Avr 2011 - 15:58

C'est fait Very Happy
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Message  Estuaire44 Dim 3 Avr 2011 - 18:00

La Poupée Vivante (Living Doll, 5-06, ****)
Date de diffusion : 01 novembre 1963
Auteur : Jerry Sohl, crédité à Charles Beaumont
Réalisateur : Richard C. Sarafian

Le Guest
Telly Savalas (1922-1994) reste bien entendu célèbre pour les rôles du lieutenant Théo Kojak et de Blofeld dans Au service secret de sa Majesté. La même année (1969), il retrouve Diana Rigg dans The Assassination Bureau. Il tint également divers rôle marquants au cinéma, notamment dans des rôles de sadiques avant Kojak (Le Prisonnier d'Alcatraz, Les Douze Salopards...). A la télévision il participe à Bonanza, Le Fugitif, Les Incorruptibles, Love Boat... Il est également le parrain de Jennifer Aniston, ayant été un proche de son père, le comédien John Aniston. Ce dernier avait également des origines grecques, pays auquel Telly Savalas, fils d'émigrants, demeura toujours très attaché.

Résumé
Erich Streator a épousé une femme ayant une petite fille, issue d’un précédant mariage. Il n’aime pas l’enfant, et prend un malin plaisir à critiquer l’achat d’une superbe poupée parlante, Talking Tina, sous prétexte d’argent. Streator a cependant la surprise de constater que non seulement Tina est vivante, mais aussi qu’elle non plus ne l’apprécie pas…

Commentaire
Après plusieurs épisodes ressassant des thèmes déjà maintes fois développés au cours de l’anthologie, Living Doll apporte une nouveauté bienvenue. Certes The Dummy mettait en scène une marionnette vivante, mais, au lieu de se baser sur le thème du double, la présente histoire décrit une saisissante opposition entre l’enfance et l’âge adulte. L’opposition entre Streator et la poupée échappe au manichéisme, car l’homme se montre volontiers dominateur et violent (au moins psychologiquement) envers sa famille. Avant même l’irruption du Fantastique le récit apparaît comme la chromique d’une souffrance morale subie par une épouse et sa fille, et se montre remarquable de cruauté jusqu’à en devenir particulièrement dérangeant. Dans cette optique la survenue du jouet démoniaque ressort comme une expression inconsciente du mal-être de l’enfant, tout comme une justice immanente. Cet impact psychologique s’harmonise parfaitement avec une horreur véritable, celle se manifestant d’autant plus fort qu’elle naît au sein d’une famille américaine tout à faire ordinaire, avec une grande économie d’effets spéciaux.

L’on ne se situe définitivement pas dans le gore jubilatoire d’un Chucky mais bien dans un affrontement essentiellement psychologique jusqu’à l’image choc de la conclusion. Sohl rend un bel hommage à Charles Beaumont, dont il a parfaitement intégré la démarche de modernisation d’archétypes rendus plus subtils que par le passé. Cette histoire à la captivante tension dramatique se voit également idéalement servi par la mise ne scène au parfait tempo de Richard C. Sarafian, celui-ci sachant admirablement minuter ses effets pour exprimer l’angoisse de plus en plus insoutenable dans laquelle s’abîme progressivement le protagoniste. Quelque plans magnifiquement suggestifs manifestent que décidément, l’anthologie a souvent su tirer le meilleur parti de son manque de moyens. La si suggestive musique de Bernard Herrman apporte immensément à l’atmosphère. L’interprétation se montre également admirable, dont un grandiose Telly Savalas, retrouvant avec bonheur les personnages tourmentés et maudits qu’il interprétait alors fréquemment au cinéma, avant le grand succès de Kojak.

Living Doll, épisode particulièrement sombre et dense, demeure l’un des joyaux du crépuscule de l’anthologie, prouvant que celle-ci pouvait encore recéler d’authentiques chefs-d’œuvre. Il en demeure un opus emblématique, repris dans de nombreux éléments de la pop culture. Grands fans de la Quatrième Dimension les Simpson en effectueront un nouveau pastiche (Treehouse of Horror III) où Homer tente de détruire un poupée de Krusty le Clown obsédant Bart. A noter que, pour la voix de Talky Tina, Rod Serling eut recours au service de June Foray, célèbre comédienne de voix assurant notamment celle de Chatty Cathy, la révolutionnaire poupée parlante, vedette des produits Mattel durant les années 60. Les spectateurs de l’époque n’en furent que davantage troublés ! Un remake fut réalisé pour la Treizième Dimension, tandis que l’épisode des X-Files La Poupée s’en inspire largement.
http://vbox7.com/play:d6a0cfbc

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Message  Estuaire44 Mar 5 Avr 2011 - 21:26

Trop pris par ailleurs, retour des critiques dans la seconde quinzaine du mois.
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Message  Estuaire44 Sam 16 Avr 2011 - 19:15

Le Vieil Homme dans la caverne (The Old man i the cave, 5-07, ***)
Date de diffusion : 08 novembre 1963
Auteur : Rod Serling, d’après une nouvelle d’Henry Slesar
Réalisateur : Richard C. Sarafian

Les Guests
John Anderson (1922-1992) fut un prolifique acteur de séries de Western, apparaissant dans la plupart des productions du genre. Il réalisa quelques apparitions dans d’autres domaines (Hawaii Police d’État, Aux Frontières du Réel, Star Trek…) et incarna le grand-père de MacGyver (1985-1992). Il apparaît dans trois autres épisodes (Coup de trompette, Je me souviens de Cliffordville et L’odyssée du Vol 33).

James Coburn (1928-2002) fut une figure populaire du cinéma américain, où il se spécialisa dans les rôles de durs à cuire : cow boys, policiers, militaires… Il participe à Les Sept mercenaires (1960), La grande évasion (1963), Il était une fois la révolution (1971), La chevauchée sauvage (1975), Maverick (1994)… En 1998, il reçoit l’Oscar pour Affliction.

Résumé
Dix ans après l’apocalypse nucléaire, un village ne survivent que grâce aux conseils avisés de Goldsmith, que ce dernier affirme recevoir d’un vieux sage, reclus dans une grotte. L’ermite déconseille aux affamés de manger des boites de conserve qu’il juge contaminées, lorsque survient un groupe de militaires. Ceux-ci prennent le pouvoir, autorisent la consommation de cette nourriture, puis décident de percer le secret de l’oracle…

Commentaire
La mise en scène souffre de la grande modestie des moyens employés, occasionnant en particulier un embarrassant manque de crédibilité de cet univers post-apocalyptique. Si tout est à ce point contaminé par la radio activité, comment se pourrait-il qu’aucune trace n’en soit observable dans l’environnement naturel, plus de dix ans après la Bombe ? Les plantations sont difformes mais la végétation demeure normale par ailleurs. Le décor est également à l’évidence destiné à une production classique, où la catastrophe se voit hâtivement reconstituée par quelques carcasses de voitures et des débris divers. Mais l’anthologie retrouve ici une vision commune de son temps, où les conséquences réelles d’un bombardement nucléaire ne sont pas encore analysées en profondeur.

Cependant cet inconvénient demeure mineur car, après des épisodes comme Deux ou L’Abri, La Quatrième Dimension exploité ce sujet avant comme une fable sur la nature humaine. La conclusion, absolument brusque et glaciale, assure le succès de l’épisode, par sa subtile st sombre ambivalence. Serling au thème trop évident de l’oppression scientifique et va jusqu’à s’interroger sur la pertinence du libre arbitre de l’Humanité, lors d’un récit à la concision redoutablement efficace. L’avidité et l’égoïsme menacent continuellement l’intellect et poussent sans cesse l’homme à commettre les pires erreurs, avec une régularité désespérante. La liberté et le savoir sont précieux, mais peuvent-ils en définitive apporter autre chose que le malheur ? Cette parabole passablement désespérée, qui rejoint celle de l’Arbre de la Connaissance, se révèle réellement troublante. Elle bénéfice également des solides compositions de James Coburn, tout à fait dans leur emploi.

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Message  Estuaire44 Sam 16 Avr 2011 - 22:00

Oncle Simon (Uncle Simon, 5-08, **)
Date de diffusion : 15 novembre 1963
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Don Siegel

Le Guest
Sir Cedric Hardwicke (1893-1964), ancien de la RADA, fut une grande figure du West End, notamment proche de George Bernard Shaw. Il apparut également à Broadway et à Hollywood, où il se spécialisa dans les rôles d’autorité. Il in carne ainsi le Pharaon Séthi 1er dans Les Dix Commandements (1956).

Constance Ford (1923-1993), mannequin, devint célèbre en posant pour une campagne de soutien aux forces armées américaines (1943). Par la suite elle participa à de nombreuses pièces et séries, avant de devenir l’une des figures principales du soap au long cours Another World (1964-1999), de 1967 à 1992. Elle décéda d’un cancer.

Résumé
Un vieil inventeur tyrannise sa nièce Barbara, qui ne s’occupe de lui que pour récolter son héritage. Quand son oncle chute dans un escalier, elle décide de le laisser mourir. Mais le testament prévoit qu’elle ne touchera son legs que si elle s’occupe de la dernière invention du vieillard, un robot dont l’identité est encore en cours d’élaboration…

Commentaire
La grande attraction de l’épisode demeure la participation de Robby le Robot (ou du moins de sa majeure partie), figure culte de la Science-fiction issue du film majeur Forbidden Planet, dont l’anthologie récupéra tant d’éléments de décor et qui exerça une influence profonde sur les séries Sixties du genre. Le retrouver au sein d’un environnement relevant non plus du Space Opera mais d’un domicile américain cossu apporte une étrangeté bienvenue, amis l’épisode se résume à bien peu de choses par ailleurs. On y découvre en effet qu’un mélodrame passablement théâtral et outré, d’un intérêt et d’une crédibilité limités, avec un jeu très accentué de la part des comédiens.

On devine la conspiration, transparente au possible, dès que l’on aperçoit le robot à la personnalité en devenir, tout ceci demeurant passablement cousu de fil blanc. La conclusion d’apporte rien hormis un ultime trait à la ligne d’autant qu’avoir rendu Barbara aussi antipathique minore l’effet de son infortune ultime. On a également connu Don Siegel mieux inspiré que lors de cette mise en scène comportant des gros plans agressifs à fore d’accélération et quelles effets musicaux bien trop démonstratifs. Après une participation en tant que jouet à Pour les Anges, Robby le Robot aura droit à une nouvelle chance dans Automatisation.

Lors de la traditionnelle présentation de l’épisode suivant, Rod Serling utilise pour la première fois le diminutif « TZ », devenu familier des fans de l’anthologie. Il leur fait d’ailleurs un clin d’œil, annonçant que même les plus fidèles d’entre eux seront surpris par la chute de l’intrigue !

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Message  Estuaire44 Sam 16 Avr 2011 - 23:52

Sonde 7 – Fort et clair (Probe 7 – Over and Out, 5-09, *)
Date de diffusion : 29 novembre 1963
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Ted Post

Le Guest
Richard Basehart (1914-1984) fut un comédien prolifique (Voyage au fond des mers, 1964-1968) mais sa voix riche et profonde lui valut également de devenir le narrateur de nombreux films et séries. UN mois avant sa mort il assurait encore les annonces de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Los Angeles.

Résumé
Alors que son monde sombre dans une guerre atomique, un explorateur spatial s’écrase sur une planète habitable mais apparemment déserte. Ila cependant la surprise d’y rencontrer une femme elle aussi rescapée d’un naufrage mais en provenance d’un autre astre…

Commentaire
Episode éminemment pauvre que celui-ci. Le naufragé spatial s’échouant non pas sur une île déserte mais sur une planète habitable appartient aux figures de styles les plus pratiquées de la Science-fiction et a d’ailleurs déjà été maintes fois mis en scène par La Quatrième Dimension. Plus grave encore, l’épisode ne développe aucune intrigue pertinente à partir de ce socle, se content de rabâcher des thèmes déjà aperçus dans des opus précédents : le duo de survivants ne partageant pas la même langue rappelle ainsi clairement Deux, tandis que la conclusion, vraiment naïve et archi usée, se rapproche dangereusement de celle de Third from the Sun. On retrouve de nouveau l’épouvantail nucléaire, d’ailleurs trop rapidement après The Old Man in the Cave.

L’épisode exprime finalement davantage l’épuisement narratif de Serling que tout autre élément. Si l’on apprécie e jeu sensible de Richard Basehart, la réalisation impersonnelle de Ted Post ne vient guère compenser la faiblesse du scénario. L’on s’amuse dès lors des invraisemblances caractéristiques des récits de l’époque, comme cette conversation en simultané entre deux personnes distantes de 4,3 années lumières, et avec un émetteur quasiment dépourvu d’énergie, ou ce vaisseau spatials’écrasant en ne provoquant qu’un petit enfouissement, sans altérer l’environnement le moins du monde.

La diffusion de l’épisode, initialement programmée le 22 novembre, fut repoussée d’une semaine du fait de l’assassinat de Kennedy, survenu ce jour là.

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Message  Estuaire44 Dim 17 Avr 2011 - 17:07

Les fantômes du septième de cavalerie (The 7th is Made Up of Phantoms, 5-10, ***)
Date de diffusion : 29 novembre 1963
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Alan Croslan Jr.

Le Guest
Ron Foster (1930) est un habitué des séries de Western : Rawhide, Bonanza, Gunsmoke, Le Virginien, Colt 45… il est aussi l’une des figures du soap Haine et Passion (1937-2009), où il incarna le Dr Grant.

Résumé

Trois membres de la Garde Nationale sont en manœuvre près du site de la bataille de Little Big Horn. Au fur et à mesure qu’ils s’en rapprochent, de nombreux indices indiquent que la frontière entre le passé et le présent s’estompe progressivement…

Commentaire
La Quatrième Dimension retourne dans le Weird West, ce courant de la Science-fiction essentiellement américain lui ayant souvent réussi par le passé. Dans la grande tradition de d’Au Cœur du Temps on s’apprête alors à revisiter l’un des évènements majeurs de l’histoire des Etats Unis, la bataille de Little Big Horn (1876), voyant l’écrasement du 7e régiment de cavalerie de Custer par l’alliance indienne inspirée par Sitting Bull. Se profile alors la perspective d’un voyage temporel plaisant mais classique, d’autant que la présence d’un tank laisse entrevoir une possibilité d’uchronie. Mais ‘épisode prend très habilement le spectateur par surprise avec un récit montrant les héros se situer en permanence sur cet espace étrange (cette zone crépusculaire) où s’entremêlent fort habilement les deux époques. Serling prolonge ainsi avec originalité et acuité ce passage constituant le socle du genre, en développant ainsi l’étrangeté et la fascination de l’instant.

La mise en scène varie astucieusement les preuves du basculement, de plus en plus concluantes mais jamais définitives jusqu’à la toute fin. Le gradué se voit fort bien rendu à partir de quelques éléments agréablement simples (bruits de bataille, villages indiens désert, apparition d’un cheval…). Rarement l’anthologie aura autant fait de son manque de moyens une force, tandis qu’Alan Croslan exploite parfaitement de superbes décors naturels. La présence d’acteurs talentueux mais relativement peu connus ajoute encore à la véracité de l’histoire. Les amateurs auront cependant le plaisir de reconnaître Greg Morris, le futur Barney de Mission Impossible, le temps d’une fugitive apparition. Le récit ne se veut pas militariste, mais exalte l’amitié virile et le sentiment du devoir, jusqu’à une chute réellement poignante. L’on remarque au passage que, durant les années 60, même au sein d’une série progressiste comme The Twilight Zone, il est inenvisageable de mettre en perspective le parcours de Custer, devenu bien plus controversé aujourd’hui.


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Message  Estuaire44 Dim 17 Avr 2011 - 22:26

La Fontaine de Jouvence (A Short Drink from a Certain Fontain, 5-11, **)
Date de diffusion : 13 décembre 1963
Auteur : Rod Serling, d’après une idée de Lou Holtz
Réalisateur : Bernard Girard

Le Guest
Patrick O’Neal (1927-1994) fut avant tout un comédien de théâtre, issu de l’Actor’s Studio. Il accomplit quelques apparitions au cinéma et à la télévision. Il fit finalement fortune dans la restauration, possédant à New York plusieurs établissements de grand standing.

Ruta Lee (1932) est une actrice canadienne apparue dans de nombreuses séries des années 50 et 60 (Le Fugitif, Les Mystères de l’Ouest, Le Virginien, Perry Mason…), ainsi que dans de nombreux jeux télévisés et émissions de variété.

Résumé
Un vieil homme a épousé une jeune beauté, mais celle-ci, uniquement attiré par l’argent se montre acariâtre au possible avec lui, lui reprochant sans cesse son âge. Désespéré il demande de l’aide à son frère qui a développé un sérum de jouvence, encore expérimental.

Commentaire
Le mythe populaire de la Fontaine de Jouvence ne cesse d’inspirer les auteurs, on en trouve d’ailleurs encore l’écho dans les X-Files et Pirates des Caraïbes. La version qui nous en est ici offerte détonne par son manque de contenue. Justifier le phénomène par une origine scientifique demeure un procédé assez réducteur et hors de propos et au sein d’une anthologie privilégiant souvent à juste titre l’étrange et l’inexpliqué. Les évènements se déroulent sans aucune surprise, l’ensemble restant tout du long parfaitement prévisible, même si la chute apporte un léger surplus de cruauté tombant à pic. La substance narrative très faible du récit apparaît également dans la mise en place verbeuse et délayée de la situation. Les seuls éléments réellement distrayants de cette anodine historiette en huis clos demeurent l’abatage de la superbe Ruta Lee, très tonique en cocotte cynique et langue de vipère, ainsi que différents éléments culturels (musique, vêtements, décors) indiquant que l’anthologie a définitivement versé dans les années 60. A l’origine elle se situait avantage dans la décennie précédente. On remarque également qu’un nouvelle fois la série a la main malheureuse avec ses maquillages de vieillissement, celui du jour est une nouvelle fois abominable.

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Message  Estuaire44 Mar 19 Avr 2011 - 19:59

Le Rythme du Temps (Ninety Years Without Slumbering, 5-12, **)
Date de diffusion : 20 décembre 1963
Auteur : Richard de Roy, d’après un premier scénario de George Clayton Johnson
Réalisateur : Roger Kay

Le Guest
Ed Wynn (1886-1966) fut un important acteur comique de l’âge d’or d’Hollywood. Assistant de W.C. Fields, il accède à la notoriété par le succès des Ziegfeld Follies, à Broadway, en 1914. Star du muet, il fut l’un des rares à poursuivre sa carrière à l’avènement du parlant. Il devint une grande figure des dramatiques radios, dont ces anthologies qui inspireront des productions télévisées comme La Quatrième Dimension. Ed Wynn est également l’Oncle Albert de Mary Poppins (1964) et réalisa la voix du dessin animé Wally Gator. Il participe aussi à l’épisode One for the Angels.


Résumé
Le vieil horloger Sam Forstman est persuadé qu’il mourra le jour où l’horloge de son père s’arrêtera. Sa famille l’incite à s’en ouvrir à un psychiatre…

Commentaire
C’est avec un plaisir des plus vifs que l’on retrouve l’excellent Ed Wynn, qui nous avait enchanté lors des débuts de l’anthologie, avec le réjouissant et sensible One for the Angels. On retrouve en effet ici son humour, sa bonhommie et sa faconde et, de fait son numéro réjouit tout au long du récit. Il parvient à parfaitement entremêler humour et émotion. On s’aperçoit d’ailleurs bien vite que l’épisode du jour tente de réitérer la performance de One for the Angels, plaçant de nouveau le protagoniste au seuil de la mort. Malheureusement il se résume pour l’essentiel à du verbiage anodin, avec quelques passages obligés et absolument prévisibles : visite chez le psychiatre, réticences du gendre… L’idée de la pendule couplée à.. l’horloge biologique n’est pas mauvaise en soit, mais son traitement ne développe guère de moments forts.

D’autre part les seconds rôles et la mise en scène se montrent pareillement dépourvus de saveur. Le seul suspense existant, savoir si Sam va mourir ou non quand l’horloge s’arrête, ou si tout cela n’est que psychologique, se dénoue avec une scène se voulant malicieuse et charmante, mais qui s’avère surtout lénifiante. Absurde également, car l’on se demande bien pourquoi Sam change d’avis d’un seul coup, lui qui était si ancré dans ses certitudes. On comprend que George Clayton Johnson n’ait plus voulu être associé au projet, après que sa propre conclusion, autrement plus sombre et intense, se soit vue supplantée par celle-ci. Il demeure particulièrement attristant de découvrir l’anthologie choisir l’issue la plus inoffensive possible, elle qui se montrait si audacieuse par le passé. Une nouvelle fois La Quatrième Dimension reproduit du déjà vu et en moins réussi.

Ninety Years Without Slumbering marque aussi les adieux d’un compagnon de route, car il s’agit de l’ultime opus contenant une musique écrite par Bernard Hermann. George Clayton Johnson n’écrira, lui, plus de scénario. A l’opposé, les nouveaux auteurs, à l’instar de Rchard de Roy, vont prouver au cours de cette saison (6 épisodes en tout) qu’ils n’ont pas réellement intégré l’esprit de la série.

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Message  Estuaire44 Mer 20 Avr 2011 - 0:17

Retour en Force (Ring-a-Ding Girl, 5-13, ***)
Date de diffusion : 27 décembre 1963
Auteur : Ed Hammer Jr.
Réalisateur : Alan Crosland Jr.

Le Guest
Maggie McNamara (1929-1978) fut une étoile montant de Broadway et d’Hollywood durant les années 50. Elle fut ainsi nominée aux Oscars en 1953 pour The Moon is Blue, d’Otto Preminger. Durant les années 60 elle eut moins de succès, ayant passé l’âge de jouer ses rôles fétiches d’ingénues et elle s’orienta davantage vers la télévision. Elle se retira en 1964. En 1978 Maggie McNamara se suicida par overdose de somnifères.

Résumé
Une association d’admirateurs natifs de sa ville natale offre à la grande actrice Bunny Blake une superbe opale. Mais Bunny s’aperçoit rapidement qu’elle y lire des prophéties alarmantes concernant ses proches Elle décide de revenir dans sa famille…

Commentaire
Cet épisode tonique et réussi bénéficie de plusieurs atouts. Ed Hammer Jr. S’émancipe de ses contes « Country » coutumiers, codifiés et parfois naïfs, mais conserve intacte toute sa malice. Certes déplacée dans un environnement alors contemporain (et, pour nous, délicieusement Sixties), on retrouve cependant son exaltation des valeurs de l’Amérique traditionnelle, au bon sens opposé au superficiel et au clinquant hollywoodien. Ce choc de deux sociétés, vif et enlevé, jamais démonstratif, apporte un vrai piquant au récit, d’autant que Bunny ne se résume pas à une caricature outrancière. Dynamique et décidée, elle séduit d’autant plus que la charmante Maggie McNamara se montre assez ébouriffante dans ce portrait d’un un univers qu’elle connaît bien. Elle apporte une vraie énergie à cette femme demeurant foncièrement sympathique au-delà de ses petit travers. Le seconds rôles se montrent également convaincants.

A ce petit monde Ed Hammer parvient par ailleurs à agréger une brillante histoire fantastique. Avec à propos il ne s’embarrasse pas d’une laborieuse explication des pouvoirs de la pierre et les exploite au mieux, grâce à des effets spéciaux simples mais réussis. Le tempo est parfait (même si légèrement répétitif) entre les visions reçues par Bunny et son acharnement à écarter ses proches du péril, d’astuces en astuces. On retrouve un procédé certes éprouvé, mais toujours efficace. D’ailleurs ce modus operandi préfigure clairement celui de la série réussie (du moins dans ses premières saisons) que deviendra Dead Zone. Le tout se voit couronné par une chute proprement renversante, dans la meilleure tradition d’une anthologie qui nous avait privés de ce plaisir depuis quelque temps. Cet effet, ici particulièrement réussi, survient à point nommé !

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Message  Estuaire44 Jeu 21 Avr 2011 - 17:05

Le magazine Time a réalisé un très intéressant top 10 des épisodes :
http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,1927690_1927684_1927643,00.html
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Message  Dearesttara Jeu 21 Avr 2011 - 20:04

4 de la saison 1. Je suis quand même un peu surpris pour Souvenir d'enfance qui est certes bon mais pas transcendant. En revanche je suis d'accord pour les trois autres, surtout Question de Temps, un des épisodes les plus méchants de toute l'histoire de la TV ! pale

Qu'en penses-tu Estuaire de ce top ?
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Message  Estuaire44 Jeu 21 Avr 2011 - 20:09

Plutôt en phase, on y trouve quelques incontournables (sachant qu'en en retenant que 10 on laisse forcément des chefs d'oeuvre de côté). Effectivement Souvenir d'enfance reste le seul me semblant surcôté, mais ce n'est pas lapremière fois que je constate sa popularité sur le net. Il trouve sans doute un écho dans une certaine nostalgie américaine. Je ferai le mien quand j'en aurai fini.
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Message  Estuaire44 Jeu 21 Avr 2011 - 21:57

Prend le volant (You Drive, 5-14, *)
Date de diffusion : 03 janvier 1964
Auteur : Ed Hammer Jr.
Réalisateur : John Brahm

Le Guest
Edward Andrews (1914-1985) apparut dans de très nombreuses séries des années 50 à 80, aisément reconnaissable par sa haute taille, ses cheveux blancs et ses épaisses lunettes. Il se spécialisa dans les rôles inquiétants ou ambigus et apparut dans Bonanza, Les Envahisseurs, Police Woman, Drôles de dames... Il participa également à de nombreux films (Plus dure sera la chute, 1956, Tora ! Tora ! Tora ! 1970 …), tout en demeurant très présent au théâtre.

Résumé
Un homme d’affaires stressé écrase un jeune garçon en rentrant en voiture à son domicile. Il prend alors la fuite. La victime décède, tandis qu’un rival est accus

é d’être le meurtrier. Cependant la voiture manifeste un comportement de plus en plus étrange…

Commentaire
La Quatrième Dimension débute la nouvelle année avec un opus singulièrement faible. L’intensité dramatique y tient davantage de la Petite Coccinelle que de Christine, tant une mis en scène sans génie se contente d’exploiter mécaniquement les diverses possibilités immédiatement offertes par une voiture (phares, klaxon, radio…). Le procédé devient très vite répétitif, au lieu de marquer une réelle progression de l’angoisse, ce qui s’avère toujours catastrophique pour ce type d’épisodes. La confrontation finale, seul instant montrant quelque peu de force, se voit partiellement gâchée par le recours à une doublure évidente de l’acteur ( qui refusa de se prêter à la scène…). On ne reconnaît pas Earl Hammer Junior dans cette historiette dépourvue d’originalité, voire d’enjeu, sinon dans une hostilité envers la voiture, symbole du monde moderne.

Le récit manque son sujet, qui aurait du constituer à montrer comment le stress social transforme l’humain en bête sauvage. Cet aspect ne se voit qu’à peine effleuré, tandis que Rod Serling le souligne vaillamment dans son introduction, comme pour compenser. L’interprétation demeure de qualité mais le seul intérêt concret de You Drive se situe de fait dans la découverte de ces superbes allées bordées des palmiers si caractéristiques d’Hollywood (les extérieurs furent tournés à deux pas des studios de la MGM), parfait écrin pour les voitures de l’époque : ici une Ford Fairlane 1956. Une vrai bouffée de Californie, mais une nouvelle fois l’anthologie remâché, en moins réussi, de thèmes déjà traités, la situation finalement similaire de Allez-vous en Finchley ! bénéficiant d’un traitement davantage abouti.

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Message  Estuaire44 Ven 22 Avr 2011 - 0:19

Un lointain lendemain (The Long Morrow, 5-15, **)
Date de diffusion : 10 janvier 1964
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Robert Florey

Le Guest
Robert Lansing (1928-1994) est un visage connu de bien des séries américaines. Il participe ainsi à : Le Virginien, Chapparal, L'Homme de fer, Star trek, Maniix, Arabesque... Il interprète également Control dans la série Equalizer (1985-1989).

Résumé
Un cosmonaute part pour une mission d’exploration. Il est censé les passer dans un casson d’hibernation, mais il y renonce pour avoir le même âge que sa fiancée à son retour…

Commentaire
L’épisode s’arcboute tout entier sur sa chute et, si elle ne demeure pas tout à tout à fait imprévisible, celle-ci aurait pu constituer un joyeux moment d’humour noir des plus féroces. Malheureusement Serling choisit malencontreusement de la traiter sur le grand air du mélodrame amoureux dégoulinant, non exempt de grandiloquence et terriblement daté de nos jours. De plus, l’argument demeurant trop juste, même pour le format court de l’anthologie, l’action principale se voit précédée de toute un exposition passablement ronflante et hors sujet sur la conquête spatiale, agrégeant bon nombre de clichés.

The Long Morrow bénéficie cependant de certains à-côtés comme les fantaisies coutumières de la Science-fiction de l’époque (un vaisseau se mouvant à 70 fois la vitesse de la lumière, disponible en 1988), s’alliant finalement avec saveur à d’excellents inserts de fusées d’alors. De plus le voyage aurait du durer quatre et non quarante ans, la destination se situant à 141 années lumières… Par ailleurs, tandis que Robert Lansing se montre impeccable, Robert Florey sait la moindre occasion de réaliser un plan esthétique, malgré une nouvelle fois un maquillage désastreux et un criant manque de moyens. Les caissons, pour la première fois apparus dans Rendez-vous dans un siècle, sont ainsi réemployés dans plusieurs épisodes…

On reste néanmoins avec le regrat d’une bonne idée développée sans efficience. Un format ultra bref lui aurait sans doute mieux convenu, comme dans les nouvelles si concises et détonantes de Fredric Brown, auteur à l’humour carnassier parfaitement ad hoc. On imagine bien un « cauchemar » supplémentaire dans la série reprise dans son formidable recueil Fantômes et Farfafouilles. Une référence à The Long Morrow se déroulera dans la série Gilmore Girls, dans un épisode portant le même titre (2006). Rory, quittant l’Angleterre pour un an, offre une maquette de fusée à sa fiancée. Celle-ci ne réalise que plus tard l’allusion.

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http://repertoirescience-fiction.pagesperso-orange.fr/leslivres/auteurs_b/brown_frederic/fantomes_et_farfafouilles.htm




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