Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - THE AVENGERS :: SAISON 6
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Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
Il y a longtemps que je n'ai pas revu l'épisode, la scène qui m'a le plus marqué est lorsque Steed, pendant les enchères, sort la montre étant à bout d'argent.
Invité- Invité
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
Je doute que ce soit la Timex pour laquelle il a fait de la pub...
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
Aurait-elle été acceptée aux enchères ? Celle de Steed est refusée.
Invité- Invité
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
Résumé, on se retiendra surtout Steed le sauveur de Tara a tous prix.
Micksteed- Vicomte(sse)
- Age : 35
Localisation : 77
Date d'inscription : 24/11/2007
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
Curieux comme tu me poses la question Nicolas. Un membre du forum inter m'a dit la même chose quand j'avais remarqué ce détail. Il se trouve qu'entre 1965 et 1969, il y a eu en effet un plan d'austérité en Angleterre qui a dévalué la monnaie. J'ai calculé la dévaluation ainsi que l'inflation des autres années et j'ai trouvé que les 250000$ de 1969 valaient en fait 214000$ de 1965... ce qui signifie que Steed a quand même dépensé davantage pour Tara que pour Emma !!!
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
Points positifs : excellente scène d’introduction pré-titre (même si ensuite Tara essaie d’imiter Mrs Peel au trampoline), Nicola Pagett, très bonne vilaine, une poursuite Lotus/Rolls, des morceaux musicaux de la quatrième saison et une intrigue correcte.
Points négatifs : Tara piégée deux fois, la fin trop longue dans le faux sous-bois, la chemise de Steed dans l’épilogue.
2,5 au lieu de 3.
Points négatifs : Tara piégée deux fois, la fin trop longue dans le faux sous-bois, la chemise de Steed dans l’épilogue.
2,5 au lieu de 3.
Invité- Invité
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
Le premier chef d'œuvre de cette sixième saison : c'est simple, tout ici est parfait. Combats subliment chorégraphiés, intrigue sans aucune failles, très bonne réalisation, acteurs secondaires en or, suspense maitrisé....La perruque de Tara est toujours aussi affreuse, mais son manteau rose bonbon lui va plutôt bien.
4 melons !
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Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
Oui bien d'accord avec toi ;)Patricks a écrit:Il y a un passage savoureux dans cet épisode, lors des enchères, lorsque Steed n'ayant plus d'argent sort une montre en or...
C'est une réplique qui permet de mémoriser cet épisode immédiatement
sylvain1888- Manant(e)
- Age : 39
Localisation : drome
Date d'inscription : 22/10/2013
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
Have Gun – Will Haggle se compose principalement de la récupération de scènes tournées lors de l’éphémère période Bryce (Invitation To A killing), agrémenté d’une histoire ajoutée en sus, afin de composer un épisode complet. Nul doute que cet agrégat ait été bénéfique pour le budget de la production et, surtout, pour permettre à Clemens de disposer d’un peu temps pour installer sa saison, au sein du train d’enfer que constitue la production d’une série télévisée. Toutefois il en résulte de bien dommageables conséquences pour le présent opus. Donald James doit composer avec tout un ensemble de scène fades et très passe partout limitant drastiquement son apport créatif. De fait, il ne peut que broder autour de ce corpus une histoire trop simple, limitée à quelques lieux communs. Les raccords résultent de plus évidents et pesants, notamment avec les transitions entre décors ou le nouveau recours à la prétendue perruque de Tara, en forme de cache-misère. La malheureuse n’est décidément pas à la fête, lestée d’un ensemble rose bonbon au kitch passablement vulgaire.
Outre leur manque d’intérêt intrinsèque, ces scènes récupérées s’éloignent également l’de l’esprit Avengers, pour se rapprocher d’une série d’action traditionnelle, comme des aventures du Saint tournées en décors naturels, l’humour et le charme en moins. Même le supposé Excentrique, en charge du laboratoire, résulte anodin et relativement réaliste (dans le monde réel aussi un expert n’aime pas donner un avis définitif !). On songe finalement plus encore aux Professionnels qu’aux New Avengers. Fort heureusement Donald James va comprendre qu’il serait vain et contre productif de tenter de renverser cet état de fait dans l’espace lui demeurant imparti, l’impression, déjà persistante de patchwork devant fatalement en ressortir renforcée. Au lieu de tenter de renouer avec la tradition de la série, il décide judicieusement de rester sur le créneau impulsé par les images originelles, tout en dynamisant et rehaussant la qualité du récit. Pour cela il va il va se baser sur deux éléments distincts, avec une réussite certaine. Il privilégie ainsi l’action en s’appuyant sur le savoir-faire incomparable de Ray Austin en la matière. Avec une claire économie de moyens, l’avisé metteur en scène, très à son affaire, parvient à susciter des scènes réellement prenantes, comme lors de l’introduction en trampoline, la tentative d’assistant du parking, ou l’affrontement final à la conclusion pyrotechnique.
Surtout James parvient à régler le public de deux antagonistes, certes éloignés des Diabolical Masterminds de naguère, mais néanmoins fort savoureux par leur élégance comme par leur cynisme jouissif. La présence de Johnny Sekka rompt certes avec le canon traditionnel de la série (pas de personnages de couleur, ni de policiers, de femmes tuées, d’enfants ou de sang visible), mais cela ne dérangera que les puristes. Avec classe et trompeuse onctuosité, l’excellent acteur compose un passionnant Colonel Nsonga, auquel son mélange de mégalomanie et de savoir-vivre apporte un vraie cachée. Il en va de même pour la sublime Lady Adriana, dont la gracieuse urbanité s’accompagne idéalement d’une avidité sans bornes, agrémentée d’une pincée d’authentique sadisme. Un bien bel alliage, auquel Nicola Pagett, également admirée dans Amicalement vôtre (The Long Goodbye), apporte une désarmante vitalité. De quoi regretter le faible nombre d’adversaires féminines de nos Avengers, au-delà des comparses. Nsonga et Adriana brillent lors de leurs crottons avec Steed, tout comme lors de leurs scènes en commun et constituent réellement le sel de cet épisode. Logiquement, James ne peut par contre rien tenter vis-à-vis du si morne et empesé Conrad, déjà défini lors de l’épisode initial. A l’impossible nul n’est tenu.
James parvient ainsi presque à sauver l’épisode, d’autant que les décors et les extérieurs (notamment de Primrose Crescent) résultent agréables à l’œil. Mais échoue au port, du fait du trop faible nombre de scènes communes entre Avengers. Postérieurement à l’exposition initiale de la situation par Steed, ils demeurent séparés durant l’essentiel du récit, du fait là aussi, partiellement, des passages antérieurs récupérés. On regrette aussi une nouvelle fois la minoration du rôle tenu par Tara, simple messagère durant le corpus initial, puis à la part finalement faible tenue dans les confrontations, physiques ou policées. C’est Steed seul, certes très en forme, qui anime l’essentiel du récit, que cela soit dans l’humour (la montre) ou dans l’action, Tara finissant même par ressembler à une Damoiselle en péril de plus, lors du tronçon final. Le tag se montre légèrement plus divertissant que les précédents, mais se voit une nouvelle fois saboté par une abominable chemise 70’s de Steed. (**)
Un épisode rapiécé, sacrifiant davantage aux intérêts de la production qu’à ceux du public. Mais un duo de savoureux et raffinés antagonistes parvient à sauver le récit de la vacuité.
Durant la scène d’avant générique, on aperçoit un fil de fer barbelé surplombant la grille, quand les hommes masqués prennent leur élan sur le trampoline. A plusieurs reprises ce fil a disparu au moment du saut proprement dit.
Quand le Colonel Nsonga tente de le corrompre, Steed réplique que la loyauté est une vertu lui ayant été enseignée à Eton. Il s’agit d’un clin d’œilcar, en ses vertes années, Patrick Macnee fut expulsé de la prestigieuse institution, pour y avoir organisé des paris hippiques clandestins.
Le titre original fait référence à la série américaine Have Gun – Will Travel (1957-1963). Dans l’univers du Western, elle mettait en scène les aventures du dénommé Paladin, dandy justicier installé à San-Francisco. L’expression originale était une phrase d’appel présente dans les journaux anglophones du début du XXème siècle. Les chercheurs d’emplois y faisaient paraître des annonces personnelles et cette formule annonçait qu’ils étaient ouverts à toute proposition. Passée dans culture populaire grâce à cette série à grand succès, l’expression fut parodiée à maintes reprises durant les années 50 et 60. Robert Heinlein, grand auteur de Science-fiction, publie ainsi le roman Have Space Suit - Will Travel, en 1959
Outre leur manque d’intérêt intrinsèque, ces scènes récupérées s’éloignent également l’de l’esprit Avengers, pour se rapprocher d’une série d’action traditionnelle, comme des aventures du Saint tournées en décors naturels, l’humour et le charme en moins. Même le supposé Excentrique, en charge du laboratoire, résulte anodin et relativement réaliste (dans le monde réel aussi un expert n’aime pas donner un avis définitif !). On songe finalement plus encore aux Professionnels qu’aux New Avengers. Fort heureusement Donald James va comprendre qu’il serait vain et contre productif de tenter de renverser cet état de fait dans l’espace lui demeurant imparti, l’impression, déjà persistante de patchwork devant fatalement en ressortir renforcée. Au lieu de tenter de renouer avec la tradition de la série, il décide judicieusement de rester sur le créneau impulsé par les images originelles, tout en dynamisant et rehaussant la qualité du récit. Pour cela il va il va se baser sur deux éléments distincts, avec une réussite certaine. Il privilégie ainsi l’action en s’appuyant sur le savoir-faire incomparable de Ray Austin en la matière. Avec une claire économie de moyens, l’avisé metteur en scène, très à son affaire, parvient à susciter des scènes réellement prenantes, comme lors de l’introduction en trampoline, la tentative d’assistant du parking, ou l’affrontement final à la conclusion pyrotechnique.
Surtout James parvient à régler le public de deux antagonistes, certes éloignés des Diabolical Masterminds de naguère, mais néanmoins fort savoureux par leur élégance comme par leur cynisme jouissif. La présence de Johnny Sekka rompt certes avec le canon traditionnel de la série (pas de personnages de couleur, ni de policiers, de femmes tuées, d’enfants ou de sang visible), mais cela ne dérangera que les puristes. Avec classe et trompeuse onctuosité, l’excellent acteur compose un passionnant Colonel Nsonga, auquel son mélange de mégalomanie et de savoir-vivre apporte un vraie cachée. Il en va de même pour la sublime Lady Adriana, dont la gracieuse urbanité s’accompagne idéalement d’une avidité sans bornes, agrémentée d’une pincée d’authentique sadisme. Un bien bel alliage, auquel Nicola Pagett, également admirée dans Amicalement vôtre (The Long Goodbye), apporte une désarmante vitalité. De quoi regretter le faible nombre d’adversaires féminines de nos Avengers, au-delà des comparses. Nsonga et Adriana brillent lors de leurs crottons avec Steed, tout comme lors de leurs scènes en commun et constituent réellement le sel de cet épisode. Logiquement, James ne peut par contre rien tenter vis-à-vis du si morne et empesé Conrad, déjà défini lors de l’épisode initial. A l’impossible nul n’est tenu.
James parvient ainsi presque à sauver l’épisode, d’autant que les décors et les extérieurs (notamment de Primrose Crescent) résultent agréables à l’œil. Mais échoue au port, du fait du trop faible nombre de scènes communes entre Avengers. Postérieurement à l’exposition initiale de la situation par Steed, ils demeurent séparés durant l’essentiel du récit, du fait là aussi, partiellement, des passages antérieurs récupérés. On regrette aussi une nouvelle fois la minoration du rôle tenu par Tara, simple messagère durant le corpus initial, puis à la part finalement faible tenue dans les confrontations, physiques ou policées. C’est Steed seul, certes très en forme, qui anime l’essentiel du récit, que cela soit dans l’humour (la montre) ou dans l’action, Tara finissant même par ressembler à une Damoiselle en péril de plus, lors du tronçon final. Le tag se montre légèrement plus divertissant que les précédents, mais se voit une nouvelle fois saboté par une abominable chemise 70’s de Steed. (**)
Un épisode rapiécé, sacrifiant davantage aux intérêts de la production qu’à ceux du public. Mais un duo de savoureux et raffinés antagonistes parvient à sauver le récit de la vacuité.
Durant la scène d’avant générique, on aperçoit un fil de fer barbelé surplombant la grille, quand les hommes masqués prennent leur élan sur le trampoline. A plusieurs reprises ce fil a disparu au moment du saut proprement dit.
Quand le Colonel Nsonga tente de le corrompre, Steed réplique que la loyauté est une vertu lui ayant été enseignée à Eton. Il s’agit d’un clin d’œilcar, en ses vertes années, Patrick Macnee fut expulsé de la prestigieuse institution, pour y avoir organisé des paris hippiques clandestins.
Le titre original fait référence à la série américaine Have Gun – Will Travel (1957-1963). Dans l’univers du Western, elle mettait en scène les aventures du dénommé Paladin, dandy justicier installé à San-Francisco. L’expression originale était une phrase d’appel présente dans les journaux anglophones du début du XXème siècle. Les chercheurs d’emplois y faisaient paraître des annonces personnelles et cette formule annonçait qu’ils étaient ouverts à toute proposition. Passée dans culture populaire grâce à cette série à grand succès, l’expression fut parodiée à maintes reprises durant les années 50 et 60. Robert Heinlein, grand auteur de Science-fiction, publie ainsi le roman Have Space Suit - Will Travel, en 1959
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
Effectivement, un épisode qui fait plus penser à une série policière et d'action qu'au monde des avengers, mais j'avais trouvé l'ensemble plaisant (la séquence prégénérique est superbe), surtout lorsqu'on en connaît le montage chaotique.
Le final est un peu morne.
A noter une entorse aux codes de la série puisqu'un personnage de couleur apparaît.
Le final est un peu morne.
A noter une entorse aux codes de la série puisqu'un personnage de couleur apparaît.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
Excellente critique, mais j'ai été sensible au montage dynamique, et au rythme assez soutenu de l'épisode. Un épisode que j'aime bien, malgré son éloignement du canon Avengeresque.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
J'avais mis un 2,5 (au lieu de 3 plus tôt) à cet épisode. Pour quelque chose de retouché, c'est pas mal, et il y a pire dans la saison...
Invité- Invité
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
1/4, intrigue banale, cela me fait penser à cannon que je suis en train de chroniquer, où il y a beaucoup d'épisodes fades comme celui là.
Invité- Invité
Re: Un dangereux marché (Have Guns – Will Haggle)
Photos de tournage
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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