Complexe X-41 (Complex)
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Re: Complexe X-41 (Complex)
Il n'était pas prévu de finir la série au Canada. Les Français n'ont plus fourni de fonds et Nielsen-Ferns Inc of Toronto
finança ! Contrairement à Fennell, Brian Clemens n'a pas fait le voyage au Canada. Emily est le seul épisode qui ne fut pas produit par le duo mais par deux Canadiens !
finança ! Contrairement à Fennell, Brian Clemens n'a pas fait le voyage au Canada. Emily est le seul épisode qui ne fut pas produit par le duo mais par deux Canadiens !
Invité- Invité
Re: Complexe X-41 (Complex)
Autant la délocalisation parisienne des aventures des New Avengers avait convaincu, autant ce premier épisode canadien s’avère celui des occasions manquées. Le Nouveau Monde permet de renouveler le décorum de la série, avec une ville devenue verticale et imprégnée de la modernité du temps, contrairement aux paysages londoniens ou parisiens. Malheureusement, cette impression d’originalité demeure seulement partielle. En effet Spooner renoue très vite avec ces tics d’écriture que les New Avengers auront développé ad nauseam. C’est notamment le cas de ces énièmes mourants révélant une ultime précieuse information, ou un agent double de plus au sein de services britanniques que la série aura décidément ensevelis sous le ridicule. On greffe des espions russes de manière passablement artificielle, alors que l’occasion était belle de développer de nouveaux types d’adversaires.
D’une manière générale, l’écriture a renoncé à toute réelle ambition, avec un scénario se contentant de raccommoder des gloires passées, l’ordinateur homicide de Meurtres au programme et la supercherie d’un agent soviétique invincible de Un Steed de trop. Les différents personnages secondaires se voient dépourvus de toute épaisseur, ils ne sont plus que silhouettes. Par ailleurs Toronto est filmée de manière plate, sans réelle mise en valeur entre rues et décors sans cachet. La mise en scène manque de moyens, comme le démontrent les poursuites automobiles vraiment minimalistes. A la différence des campagnes françaises du Réveil de l’Ours, aucune tentative n’est menée pour transposer la tonalité surréaliste du Monde des Avengers à la sa nouvelle contrée, la série devient quelconque. Les plaisanteries sur 007 sont (un temps) amusantes, mais on se dit que l’épisode rate ici un grand sujet, la rencontre entre les agents secrets des années 60 avec les séries policières urbaines nord américaines dominant les 70’s. Tout une confrontation culturelle aurait pu se mettre en place, il n’en sera rien.
On s’amuse de trouver la proverbiale bande magnétique des ordinateurs typiques des séries de l’époque, dont les bioniques. Super Jaimie connaitra d’ailleurs une mésaventure similaire à celle de Purdey, dans Doomsday is Tomorrow. Le récit peut aussi compter sur le pétillement des dialogues entre Gambit et Purdey, l’humour de Steed (excellente scène du musée) et sur une Joanna Lumley sauvant les meubles dans la dernière ligne droite.
En bref : Le manque général d’ambition de l’épisode augure mal de la suite du périple canadien des New Avengers. (**)
Gambit conduit une Triumph TR7 rouge, tout comme Purdey en possédait une jaune en Angleterre.
Purdey conduit une Jaguar XJS jaune. Gambit en possédait une rouge en Angleterre.
Purdey déclare à Gambit qu’elle connaît le canada car elle regardé deux fois l’opérette Rose-Marie. Cette opérette (1924) fut un le grand succès du genre que connut le grand Broadway des années 20. Adaptée au cinéma par trois fois, elle demeure un grand classique en Amérique du nord. Le récit prend place au canada et raconte les mésaventures survenant à la jeune Rose-Marie La Flemme, s’achevant néanmoins par un heureux mariage.
L’assassin tentant d’abattre l’allié de Steed utilise un fourgon du Toronto Star comme couverture. Fondé en 1882, il s’agit du plus grand quotidien du pays, édité à plus de 400 000 exemplaires par jour et présent dans tout l’Ontario. Il est un soutien traditionnel du Parti libéral canadien, un important parti centriste.
D’une manière générale, l’écriture a renoncé à toute réelle ambition, avec un scénario se contentant de raccommoder des gloires passées, l’ordinateur homicide de Meurtres au programme et la supercherie d’un agent soviétique invincible de Un Steed de trop. Les différents personnages secondaires se voient dépourvus de toute épaisseur, ils ne sont plus que silhouettes. Par ailleurs Toronto est filmée de manière plate, sans réelle mise en valeur entre rues et décors sans cachet. La mise en scène manque de moyens, comme le démontrent les poursuites automobiles vraiment minimalistes. A la différence des campagnes françaises du Réveil de l’Ours, aucune tentative n’est menée pour transposer la tonalité surréaliste du Monde des Avengers à la sa nouvelle contrée, la série devient quelconque. Les plaisanteries sur 007 sont (un temps) amusantes, mais on se dit que l’épisode rate ici un grand sujet, la rencontre entre les agents secrets des années 60 avec les séries policières urbaines nord américaines dominant les 70’s. Tout une confrontation culturelle aurait pu se mettre en place, il n’en sera rien.
On s’amuse de trouver la proverbiale bande magnétique des ordinateurs typiques des séries de l’époque, dont les bioniques. Super Jaimie connaitra d’ailleurs une mésaventure similaire à celle de Purdey, dans Doomsday is Tomorrow. Le récit peut aussi compter sur le pétillement des dialogues entre Gambit et Purdey, l’humour de Steed (excellente scène du musée) et sur une Joanna Lumley sauvant les meubles dans la dernière ligne droite.
En bref : Le manque général d’ambition de l’épisode augure mal de la suite du périple canadien des New Avengers. (**)
Gambit conduit une Triumph TR7 rouge, tout comme Purdey en possédait une jaune en Angleterre.
Purdey conduit une Jaguar XJS jaune. Gambit en possédait une rouge en Angleterre.
Purdey déclare à Gambit qu’elle connaît le canada car elle regardé deux fois l’opérette Rose-Marie. Cette opérette (1924) fut un le grand succès du genre que connut le grand Broadway des années 20. Adaptée au cinéma par trois fois, elle demeure un grand classique en Amérique du nord. Le récit prend place au canada et raconte les mésaventures survenant à la jeune Rose-Marie La Flemme, s’achevant néanmoins par un heureux mariage.
L’assassin tentant d’abattre l’allié de Steed utilise un fourgon du Toronto Star comme couverture. Fondé en 1882, il s’agit du plus grand quotidien du pays, édité à plus de 400 000 exemplaires par jour et présent dans tout l’Ontario. Il est un soutien traditionnel du Parti libéral canadien, un important parti centriste.
Estuaire44- Empereur
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