Série "Equalizer"
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Re: Série "Equalizer"
14. 17 Zebra (Dix-sept code zébra). §
McCall enquête sur une série de morts mystérieuses parmi les alcooliques. Ils sont tous décédés d’une crise cardiaque dans l’ambulance qui les emmenait à l’hôpital.
L’Equalizer est contacté par Fossil, un bénévole d’une mission, qui voit sa population d’alcolos disparaître soudainement. L’idée de départ est bonne mais l’épisode est décevant et sans suspense et de nombreuses scènes, trop longues, sont ennuyeuses. Très rapidement, McCall découvre que les arrêts cardiaques provoqués ne peuvent se produire que dans l’ambulance et qu’ils sont l’œuvre d’un infirmier, pourtant décoré pour bravoure. Le reste consiste en la Jaguar de l’Equalizer qui suit l’ambulance et des fragments de rêves de Gideon, l’ambulancier, pour expliquer ses actes ; un homme tout simplement surmené après 20 ans de service et un épisode qui aurait pu durer trente minutes. La meilleure scène est la première rencontre de McCall avec le bénévole de la mission.
- William Atherton (1947), Gideon, est bien meilleur dans le rôle du terroriste Alpha dans le double épisode Blood and Wine, saison 3, avec Telly Savalas.
- Les bizarreries des scénaristes : nous n’avions pas vu l’insignifiant Jacob Stock (Robert Joy) depuis le premier épisode de la seconde saison, tourné trois ans auparavant, et il revient pour trois aventures, dont celle-ci, de la quatrième saison. Robert Joy est le docteur Sid Hammerback dans Les Experts Manhattan.
- Fossil:’I was expecting somebody younger’. McCall:’I can help you, if not, perhaps, I should just take these old bones back home.’
McCall enquête sur une série de morts mystérieuses parmi les alcooliques. Ils sont tous décédés d’une crise cardiaque dans l’ambulance qui les emmenait à l’hôpital.
L’Equalizer est contacté par Fossil, un bénévole d’une mission, qui voit sa population d’alcolos disparaître soudainement. L’idée de départ est bonne mais l’épisode est décevant et sans suspense et de nombreuses scènes, trop longues, sont ennuyeuses. Très rapidement, McCall découvre que les arrêts cardiaques provoqués ne peuvent se produire que dans l’ambulance et qu’ils sont l’œuvre d’un infirmier, pourtant décoré pour bravoure. Le reste consiste en la Jaguar de l’Equalizer qui suit l’ambulance et des fragments de rêves de Gideon, l’ambulancier, pour expliquer ses actes ; un homme tout simplement surmené après 20 ans de service et un épisode qui aurait pu durer trente minutes. La meilleure scène est la première rencontre de McCall avec le bénévole de la mission.
- William Atherton (1947), Gideon, est bien meilleur dans le rôle du terroriste Alpha dans le double épisode Blood and Wine, saison 3, avec Telly Savalas.
- Les bizarreries des scénaristes : nous n’avions pas vu l’insignifiant Jacob Stock (Robert Joy) depuis le premier épisode de la seconde saison, tourné trois ans auparavant, et il revient pour trois aventures, dont celle-ci, de la quatrième saison. Robert Joy est le docteur Sid Hammerback dans Les Experts Manhattan.
- Fossil:’I was expecting somebody younger’. McCall:’I can help you, if not, perhaps, I should just take these old bones back home.’
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Re: Série "Equalizer"
15. Starfire (La Lumière des étoiles). §
Une jeune fille demande à l’Equalizer d’aider un homme qui dit être un extraterrestre avec une mission à accomplir sur terre.
Vous avez bien lu le résumé et on se demande si on ne rentre pas dans du n’importe quoi dans ces derniers épisodes de la série. Un homme reclus, qui vit souterrainement, a une amie, une jeune fille, qu’il convainc qu’il est un extraterrestre pourchassé. Seti, le surnom de l’homme, argumente ses dires en exhibant un engin qu’on croirait sorti de la poche de David Vincent. Il y en a plein les asiles de types comme cela ! D’abord interloqué, McCall découvrira que le bonhomme est un ingénieur aérospatial devenu déganté car il connaît un secret d’état et il est poursuivi par les tueurs de la Compagnie. Oh dear, dear comme dit Edward Woodward/McCall toujours aussi flegmatique et impeccable : la quatrième saison fut elle la dernière à cause d’une mauvaise programmation ou des scripts plus à la hauteur ?
- Michael Moriarty (1941), Wayne Virgil alias Seti, est le juge Ben Stone dans 88 épisodes de New York, police judiciaire. Il a joué dans un autre épisode de la série, le tout aussi pénible Encounter in a Closed Room de la saison 3.
- Angela Goethals (1977), Amber, est Maya Driscoll dans la série 24 heures chrono.
Une jeune fille demande à l’Equalizer d’aider un homme qui dit être un extraterrestre avec une mission à accomplir sur terre.
Vous avez bien lu le résumé et on se demande si on ne rentre pas dans du n’importe quoi dans ces derniers épisodes de la série. Un homme reclus, qui vit souterrainement, a une amie, une jeune fille, qu’il convainc qu’il est un extraterrestre pourchassé. Seti, le surnom de l’homme, argumente ses dires en exhibant un engin qu’on croirait sorti de la poche de David Vincent. Il y en a plein les asiles de types comme cela ! D’abord interloqué, McCall découvrira que le bonhomme est un ingénieur aérospatial devenu déganté car il connaît un secret d’état et il est poursuivi par les tueurs de la Compagnie. Oh dear, dear comme dit Edward Woodward/McCall toujours aussi flegmatique et impeccable : la quatrième saison fut elle la dernière à cause d’une mauvaise programmation ou des scripts plus à la hauteur ?
- Michael Moriarty (1941), Wayne Virgil alias Seti, est le juge Ben Stone dans 88 épisodes de New York, police judiciaire. Il a joué dans un autre épisode de la série, le tout aussi pénible Encounter in a Closed Room de la saison 3.
- Angela Goethals (1977), Amber, est Maya Driscoll dans la série 24 heures chrono.
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Re: Série "Equalizer"
Seti pour Search for Extra-Terrestrial Intelligence, le grand programme de la NASA de recherche d'une intelligence extra-terrestre. Excellente idée pour ce personnage !
Le SETI est référencé dans de nombreux écrits ou productions SF, c'est notamment le cas dans les X-Files, lors de l'épisode Les Petits Hommes Verts, en début de saison 2.
http://www.nirgal.net/ori_seti.html
Le SETI est référencé dans de nombreux écrits ou productions SF, c'est notamment le cas dans les X-Files, lors de l'épisode Les Petits Hommes Verts, en début de saison 2.
http://www.nirgal.net/ori_seti.html
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Equalizer"
La signification de Seti est en effet évoquée dans l'épisode. Je ne pensais pas que ce terme était connu dans le monde de la science-fiction. Je vais ajouter l'info dans les infos supp. Sinon, l'épisode ne colle pas avec la série. Enfin, pour moi, c'était pas ça...Estuaire44 a écrit:Seti pour Search for Extra-Terrestrial Intelligence, le grand programme de la NASA de recherche d'une intelligence extra-terrestre. Excellente idée pour ce personnage !
Le SETI est référencé dans de nombreux écrits ou productions SF, c'est notamment le cas dans les X-Files, lors de l'épisode Les Petits Hommes Verts, en début de saison 2.
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Re: Série "Equalizer"
16. Time Present, Time Past (Passé, présent, avenir). §§§
Scott et un ancien agent, que McCall a aidé à passer à l’Ouest, sont kidnappés et détenus dans l’ambassade bulgare.
Après deux épisodes médiocres, cette histoire renoue avec la guerre froide, thème classique de la série. Un agent bulgare, transfuge depuis dix ans et devenu discophile, est enlevé par son propre frère pour laver l’honneur de la famille ; le tempérament bulgare est donc aussi chaud que le sicilien. Scott McCall, venu chercher un disque rare, est également kidnappé mais il réussira à s’échapper de la coquette suite que l’ambassade bulgare a mis à sa disposition (les ‘camarades’ ont le goût du luxe !). L’Equalizer forme un commando pour aller chercher le transfuge, et ami, et Scott s’entraine comme un forcené car il veut à tout prix participer. Les échanges entre les deux frères font partie des points positifs de l’épisode, des sentiments filiaux comme en éprouve l’Equalizer lorsque son fils va risquer sa vie dans l’assaut de l’ambassade. Après les deux daubes précédentes, cet épisode est un bon divertissement avec quelques scènes d’action intéressantes - l’enlèvement, dans la scène d’ouverture, la fuite de l’ambassade et l’assaut final, mouvementé et surprenant (‘Robert, why are you here ?’). Dans les points négatifs, on note surtout la présence de Kay, l’ex-femme de McCall, qui casse le rythme par des dialogues barbants, et un premier tiers d’épisode bavard et peu passionnant.
- Cet épisode marque la douzième et dernière apparition de William Zabka dans le rôle de Scott McCall, le fils de l’Equalizer. Comme plus tôt dans la saison avec Pete O’Phelan et Jimmy, il n’y a aucune explication au départ du personnage mais le script lui donne un rôle plus important qu’à l’accoutumé. D’ailleurs, son entrainement avant l’assaut peut laisser supposer qu’il reviendrait pour aider l’Equalizer.
- Dennis Boutsikaris (1952), Yorgi Kostov, a joué dans un épisode de la troisième saison, In the Money.
-Brian Bedford, Ross, le transfuge, a joué dans deux autres épisodes de la série, Bump and Run, saison 1, et Beyond Control, saison 2.
- Kay, l’ex-femme de McCall, est interprétée dans cet épisode par Shirley Knight (1936). C’était Sandy Dennis (1937-1992) dans Out of the Past de la première saison. Dans les deux cas, le personnage est difficile à supporter mais Shirley Knight fut néanmoins nominée pour un Emmy pour ce rôle !
- McCall à Control: ’It’s my operation. I control it, top to bottom.’
- McCall compare Emile/Ross à l’agent Philby lors de la conversation avec Kay. Harold Adrian Russel Philby (1912 -1988), plus connu sous le nom de Kim Philby, fut un agent double britannique, membre des services secrets britanniques, le MI6, et espion à la solde du KGB au profit duquel il trahissait le premier.
Scott et un ancien agent, que McCall a aidé à passer à l’Ouest, sont kidnappés et détenus dans l’ambassade bulgare.
Après deux épisodes médiocres, cette histoire renoue avec la guerre froide, thème classique de la série. Un agent bulgare, transfuge depuis dix ans et devenu discophile, est enlevé par son propre frère pour laver l’honneur de la famille ; le tempérament bulgare est donc aussi chaud que le sicilien. Scott McCall, venu chercher un disque rare, est également kidnappé mais il réussira à s’échapper de la coquette suite que l’ambassade bulgare a mis à sa disposition (les ‘camarades’ ont le goût du luxe !). L’Equalizer forme un commando pour aller chercher le transfuge, et ami, et Scott s’entraine comme un forcené car il veut à tout prix participer. Les échanges entre les deux frères font partie des points positifs de l’épisode, des sentiments filiaux comme en éprouve l’Equalizer lorsque son fils va risquer sa vie dans l’assaut de l’ambassade. Après les deux daubes précédentes, cet épisode est un bon divertissement avec quelques scènes d’action intéressantes - l’enlèvement, dans la scène d’ouverture, la fuite de l’ambassade et l’assaut final, mouvementé et surprenant (‘Robert, why are you here ?’). Dans les points négatifs, on note surtout la présence de Kay, l’ex-femme de McCall, qui casse le rythme par des dialogues barbants, et un premier tiers d’épisode bavard et peu passionnant.
- Cet épisode marque la douzième et dernière apparition de William Zabka dans le rôle de Scott McCall, le fils de l’Equalizer. Comme plus tôt dans la saison avec Pete O’Phelan et Jimmy, il n’y a aucune explication au départ du personnage mais le script lui donne un rôle plus important qu’à l’accoutumé. D’ailleurs, son entrainement avant l’assaut peut laisser supposer qu’il reviendrait pour aider l’Equalizer.
- Dennis Boutsikaris (1952), Yorgi Kostov, a joué dans un épisode de la troisième saison, In the Money.
-Brian Bedford, Ross, le transfuge, a joué dans deux autres épisodes de la série, Bump and Run, saison 1, et Beyond Control, saison 2.
- Kay, l’ex-femme de McCall, est interprétée dans cet épisode par Shirley Knight (1936). C’était Sandy Dennis (1937-1992) dans Out of the Past de la première saison. Dans les deux cas, le personnage est difficile à supporter mais Shirley Knight fut néanmoins nominée pour un Emmy pour ce rôle !
- McCall à Control: ’It’s my operation. I control it, top to bottom.’
- McCall compare Emile/Ross à l’agent Philby lors de la conversation avec Kay. Harold Adrian Russel Philby (1912 -1988), plus connu sous le nom de Kim Philby, fut un agent double britannique, membre des services secrets britanniques, le MI6, et espion à la solde du KGB au profit duquel il trahissait le premier.
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Re: Série "Equalizer"
17. Prisoners of Conscience (Prisonniers du passé). §§§§
Un opposant politique chilien est enlevé et McCall a l’occasion de retrouver la trace de l’assassin de son père et d’assouvir sa vengeance.
L’ultime saison est très hétéroclite car on y trouve aussi bien des histoires insipides voire niaises que de superbes récits. Cet épisode fait partie de la seconde catégorie et nous plonge dans le passé méconnu de Robert McCall, dont le père fut assassiné. Pendant des années, l’Equalizer a pisté Randall Payne, le tueur, et l’enlèvement d’un opposant politique lui permet de retrouver cet homme qu’il croyait décédé. Payne est, malgré son âge avancé, toujours un redoutable tyran sadique qui a recours à la torture pour obtenir des renseignements. Cette aventure, qui marque le départ de Control, un personnage énigmatique aux multiples facettes, est émaillée de nombreux passages intéressants et singuliers qui font de l’épisode un des meilleurs de cette saison. Ainsi, la séquence des souvenirs, où McCall s’entretient fictivement avec son père, joué par le fils d’Edward Woodward, est riche en émotions tandis qu’à l’opposé, les scènes de tortures sont les plus dures de la série ; celle où le sadique Payne cajole Antonio, le supplicié, en lui promettant une mort rapide s’il parle, est une des plus glauques que j’ai vues. D’autres moments forts - la visite de McCall à l’appartement où il devine immédiatement qui est l’auteur de l’enlèvement et la fusillade qui s’ensuit, l’appel téléphonique menaçant- préparent au face à face McCall/Payne tant attendu dont l’issu est conforme à nos espérances. D’excellents seconds rôles servent ce script : O’Herlihy est l’ignoble tortionnaire sadique et Pat Hingle, le père spirituel d’Antonio qui contacte McCall, est également très convaincant ; que cela soit en homme saoul désespéré d’avoir perdu son fils ou en appât pour mener McCall et Kostmayer au repaire de Payne.
- Tim Woodward (1953), le fils d’Edward Woodward, joue le rôle de William McCall, le père de Robert McCall, dans les flashbacks.
- Pat Hingle (1924-2009), Waldo Jarrell, a souvent été vu dans des séries télévisées américaines de 1951 à 2001 ! Parmi ses rôles dans les séries, on peut noter deux participations aux Incorruptibles ; Le procès d’Eliot Ness, saison 3, et Le brocanteur, un épisode de la 4ième saison, et aussi deux épisodes des Rues de San Francisco, Web of Lies et Castle of Fear.
- Dan O’Herlihy (1919-2005), Randall Payne, est le gentleman cambrioleur de l’épisode des Incorruptibles, Le coup de filet, tourné presque trois décennies plus tôt.
- Vingt-neuvième et dernière apparition de Robert Lansing (1928-1994) dans le rôle de Control.
- Lorsque McCall demande à Control le dossier sur Randall Payne, l’assassin de son père (‘You owe me !’), il a la larme à l’œil. Le froid ou l’émotion?
- McCall: ‘I have spent half my life searching for you…. I’m just doing what my father would have done.’
Un opposant politique chilien est enlevé et McCall a l’occasion de retrouver la trace de l’assassin de son père et d’assouvir sa vengeance.
L’ultime saison est très hétéroclite car on y trouve aussi bien des histoires insipides voire niaises que de superbes récits. Cet épisode fait partie de la seconde catégorie et nous plonge dans le passé méconnu de Robert McCall, dont le père fut assassiné. Pendant des années, l’Equalizer a pisté Randall Payne, le tueur, et l’enlèvement d’un opposant politique lui permet de retrouver cet homme qu’il croyait décédé. Payne est, malgré son âge avancé, toujours un redoutable tyran sadique qui a recours à la torture pour obtenir des renseignements. Cette aventure, qui marque le départ de Control, un personnage énigmatique aux multiples facettes, est émaillée de nombreux passages intéressants et singuliers qui font de l’épisode un des meilleurs de cette saison. Ainsi, la séquence des souvenirs, où McCall s’entretient fictivement avec son père, joué par le fils d’Edward Woodward, est riche en émotions tandis qu’à l’opposé, les scènes de tortures sont les plus dures de la série ; celle où le sadique Payne cajole Antonio, le supplicié, en lui promettant une mort rapide s’il parle, est une des plus glauques que j’ai vues. D’autres moments forts - la visite de McCall à l’appartement où il devine immédiatement qui est l’auteur de l’enlèvement et la fusillade qui s’ensuit, l’appel téléphonique menaçant- préparent au face à face McCall/Payne tant attendu dont l’issu est conforme à nos espérances. D’excellents seconds rôles servent ce script : O’Herlihy est l’ignoble tortionnaire sadique et Pat Hingle, le père spirituel d’Antonio qui contacte McCall, est également très convaincant ; que cela soit en homme saoul désespéré d’avoir perdu son fils ou en appât pour mener McCall et Kostmayer au repaire de Payne.
- Tim Woodward (1953), le fils d’Edward Woodward, joue le rôle de William McCall, le père de Robert McCall, dans les flashbacks.
- Pat Hingle (1924-2009), Waldo Jarrell, a souvent été vu dans des séries télévisées américaines de 1951 à 2001 ! Parmi ses rôles dans les séries, on peut noter deux participations aux Incorruptibles ; Le procès d’Eliot Ness, saison 3, et Le brocanteur, un épisode de la 4ième saison, et aussi deux épisodes des Rues de San Francisco, Web of Lies et Castle of Fear.
- Dan O’Herlihy (1919-2005), Randall Payne, est le gentleman cambrioleur de l’épisode des Incorruptibles, Le coup de filet, tourné presque trois décennies plus tôt.
- Vingt-neuvième et dernière apparition de Robert Lansing (1928-1994) dans le rôle de Control.
- Lorsque McCall demande à Control le dossier sur Randall Payne, l’assassin de son père (‘You owe me !’), il a la larme à l’œil. Le froid ou l’émotion?
- McCall: ‘I have spent half my life searching for you…. I’m just doing what my father would have done.’
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Re: Série "Equalizer"
18. The Caper (Jeux dangereux). §§
Personne ne croit une vieille dame, amateur de romans policiers et un peu mythomane, lorsqu’elle rapporte un meurtre. McCall est son seul recours.
Un épisode correct, sans grand suspense mais agréable à suivre. Emmy Rutherford (un clin d’œil évident à Dame Margaret Rutherford, la truculente interprète de Miss Marple) est témoin d’un meurtre mais le sergent Alice Shepard, comme toujours dans de pareils cas, prend la vieille dame excentrique pour une affabulatrice. McCall est sollicité pour découvrir la vérité mais Emmy ne s’en laisse pas compter et s’éclipse pour mener sa propre enquête de son coté. Tant est si bien que l’Equalizer doit la tirer d’un très mauvais pas ! Même si l’histoire est banale, quelques aspects intéressants distraient ; le contraste légèreté/tension dans la première séquence (les activités de la femme de ménage et le meurtre), la visite de McCall au Doll House, le club de strip-tease, la vieille dame piège l’espiègle Trudy, amie de Kostmayer, dans les toilettes, et le malfrat cynique - le meurtre au fil à couper le beurre est d’ailleurs une scène violente pour un épisode léger comme celui-ci. L’intrigue, très secondaire, une histoire de vol de diamant, est surtout une opportunité pour mettre l’accent sur l’humour et les références aux romans policiers.
- Maureen Stapleton (1925-2006), Emmy Rutherford, a commencé sa carrière en 1948 et elle eut deux Tony Awards à 20 ans d’intervalle (1951 et 1971). Elle ne cachait pas ses problèmes d’alcool.
- Laura San Giacomo (1962), Trudy, est connue pour les films Sexe, mensonges et vidéo et Pretty Woman aux cotés de Richard Gere et Julia Roberts.
- Richard Hamilton (1920-2004), Frank, est un des otages dans l’épisode Breakpoint, saison 1.
- Alberta Watson (1955), la stripteaseuse Taffy Gould, est Carla dans The Distant Fire, saison 1. Native de Toronto, elle a reçu des récompenses dès le début de sa carrière mais elle est devenue célèbre pour son rôle de Madeline dans la série La Femme Nikita (1997-2001). Elle est Erin Driscoll dans la saison 4 de 24 Heures Chrono.
- Michael Wincott (1958), Jarrow, est également le méchant de l’épisode High Performance, saison 2.
- Lewis J. Stadlen et Zach Grenier ont joué tous les deux dans A Community of Civilized Men de la seconde saison, dans des rôles différents de cet épisode.
- McCall interroge Danny d’une façon musclée et l’Equalizer voit un peu rouge lorsque Danny évoque l’implication d’un ‘limey’ (un anglais en terme péjoratif).
- La gentille ‘devil mind’ de McCall à Frank pour qu’Emmy se décolle de ses livres: ‘If she has something more than those books to think about. You get my meaning?’ En tout cas, Frank a retenu la leçon dans l’épilogue…
Personne ne croit une vieille dame, amateur de romans policiers et un peu mythomane, lorsqu’elle rapporte un meurtre. McCall est son seul recours.
Un épisode correct, sans grand suspense mais agréable à suivre. Emmy Rutherford (un clin d’œil évident à Dame Margaret Rutherford, la truculente interprète de Miss Marple) est témoin d’un meurtre mais le sergent Alice Shepard, comme toujours dans de pareils cas, prend la vieille dame excentrique pour une affabulatrice. McCall est sollicité pour découvrir la vérité mais Emmy ne s’en laisse pas compter et s’éclipse pour mener sa propre enquête de son coté. Tant est si bien que l’Equalizer doit la tirer d’un très mauvais pas ! Même si l’histoire est banale, quelques aspects intéressants distraient ; le contraste légèreté/tension dans la première séquence (les activités de la femme de ménage et le meurtre), la visite de McCall au Doll House, le club de strip-tease, la vieille dame piège l’espiègle Trudy, amie de Kostmayer, dans les toilettes, et le malfrat cynique - le meurtre au fil à couper le beurre est d’ailleurs une scène violente pour un épisode léger comme celui-ci. L’intrigue, très secondaire, une histoire de vol de diamant, est surtout une opportunité pour mettre l’accent sur l’humour et les références aux romans policiers.
- Maureen Stapleton (1925-2006), Emmy Rutherford, a commencé sa carrière en 1948 et elle eut deux Tony Awards à 20 ans d’intervalle (1951 et 1971). Elle ne cachait pas ses problèmes d’alcool.
- Laura San Giacomo (1962), Trudy, est connue pour les films Sexe, mensonges et vidéo et Pretty Woman aux cotés de Richard Gere et Julia Roberts.
- Richard Hamilton (1920-2004), Frank, est un des otages dans l’épisode Breakpoint, saison 1.
- Alberta Watson (1955), la stripteaseuse Taffy Gould, est Carla dans The Distant Fire, saison 1. Native de Toronto, elle a reçu des récompenses dès le début de sa carrière mais elle est devenue célèbre pour son rôle de Madeline dans la série La Femme Nikita (1997-2001). Elle est Erin Driscoll dans la saison 4 de 24 Heures Chrono.
- Michael Wincott (1958), Jarrow, est également le méchant de l’épisode High Performance, saison 2.
- Lewis J. Stadlen et Zach Grenier ont joué tous les deux dans A Community of Civilized Men de la seconde saison, dans des rôles différents de cet épisode.
- McCall interroge Danny d’une façon musclée et l’Equalizer voit un peu rouge lorsque Danny évoque l’implication d’un ‘limey’ (un anglais en terme péjoratif).
- La gentille ‘devil mind’ de McCall à Frank pour qu’Emmy se décolle de ses livres: ‘If she has something more than those books to think about. You get my meaning?’ En tout cas, Frank a retenu la leçon dans l’épilogue…
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Re: Série "Equalizer"
19. Heart of Justice (Que justice soit faite !). §§§
McCall doit retrouver un vigilante qui élimine des criminels qui ont échappé à la justice pour vis de procédure.
Cet épisode reprend plusieurs thèmes déjà traités au cours des saisons précédentes ; celui de la vengeance de Nightscape dans pratiquement les mêmes circonstances : un mari veut venger son épouse violée, bien que le cas ici soit plus grave que le précédent car la femme est enceinte et dans un coma irrémédiable. Néanmoins, le thème du vigilante, soulevé dans Bump and Run de la première saison, a une place plus importante. McCall est engagé par la sœur de la malheureuse car elle craint que son beau-frère fasse justice en supprimant les deux violeurs relaxés. Sur le point de passer à l’acte, il est devancé par un individu balafré, qui abat un des criminels, puis arrêté. McCall doit prouver l’innocence de cet homme désespéré en débusquant le véritable assassin. Après une rapide enquête avec Jacob Stock, qui prend du galon dans cette aventure, McCall découvre que Koslo, un vigilante, est responsable de la mort de sept criminels, tous relâchés pour vis de procédure, et il s’introduit chez lui. Il badigeonne le téléphone de peinture rouge, ce qui est censé représenter le sang versé quand Koslo décroche le combiné, et, surtout, il s’empare d’un album de photos de famille. La position et les actes de l’Equalizer sont très discutables dans cet épisode et son acharnement à faire tomber le justicier extrêmement douteux. En effet, McCall fixe rendez-vous à l’individu et utilise un agrandissement d’une photo du fils, qui, placé dans l’ombre, servira de cible à Koslo ; procédé morbide et ignoble sachant que le vigilante a perdu femme et fils dans un braquage qui a mal tourné (scène très dure en flashback) et qu’il n’est pas le pire des criminels que McCall a traqués. Dans le final, Koslo se sacrifiera, se suicidera même (‘Kill me’), et sera tué par le second violeur, lui-même abattu à son tour par McCall. Dans l’épilogue, le mari s’adresse une dernière fois à sa femme avant que les appareils ne soient débranchés dans une séquence très émouvante. Une histoire forte, partisane et très discutable. On ne peut blâmer le geste du vigilante concernant ses premières exécutions, terme préférable à meurtre, car les victimes étaient les assassins de sa famille (le lieutenant Brannigan comprend également le mari lorsqu’il croit qu’il est passé à l’acte). C’est beaucoup plus discutable pour les autres crimes mais le script appuie trop sur la culpabilité du vigilante et pas assez sur la responsabilité de la justice, qui relâche dans la nature des assassins pour vis de forme, malgré une première séquence au tribunal édifiante sur les raisons du malfonctionnement. Un épisode intéressant qui prête à discussion et, pour moi, Koslo, bien plus que McCall, est le véritable héros de cette histoire, pas un assassin mais une victime. On a le plaisir de voir Edward Woodward recourir après ses problèmes de santé dans la séquence de filature et de poursuite à Central Park. De bons augures pour une possible cinquième saison qui ne verra malheureusement pas le jour.
- Joseph Hindy (1939), Koslo, est le père du petit garçon atteint du sida dans Christmas Presence, saison 3. Il a joué dans de nombreuses séries policières : Mannix, Les rues de San Francisco, Kojak (3 épisodes).
- Dernière des quatre apparitions d’Eddie Jones dans le rôle du lieutenant Brannigan.
- Lors de la visite au parloir, McCall évoque sa petite fille morte en bas âge, déjà mentionnée dans quelques épisodes, pour décider le mari effondré à accepter le destin.
- La poule, qui accompagne Oscar, l’homme de la Compagnie qui va renseigner McCall sur l’identité du vigilante, est Patty Mullen, connue pour avoir été la Penthouse Pet pour le mois d’août 86 et de l’année 1987…Elle a tourné dans deux films, Doom Asylum et Frankenhooker.
McCall doit retrouver un vigilante qui élimine des criminels qui ont échappé à la justice pour vis de procédure.
Cet épisode reprend plusieurs thèmes déjà traités au cours des saisons précédentes ; celui de la vengeance de Nightscape dans pratiquement les mêmes circonstances : un mari veut venger son épouse violée, bien que le cas ici soit plus grave que le précédent car la femme est enceinte et dans un coma irrémédiable. Néanmoins, le thème du vigilante, soulevé dans Bump and Run de la première saison, a une place plus importante. McCall est engagé par la sœur de la malheureuse car elle craint que son beau-frère fasse justice en supprimant les deux violeurs relaxés. Sur le point de passer à l’acte, il est devancé par un individu balafré, qui abat un des criminels, puis arrêté. McCall doit prouver l’innocence de cet homme désespéré en débusquant le véritable assassin. Après une rapide enquête avec Jacob Stock, qui prend du galon dans cette aventure, McCall découvre que Koslo, un vigilante, est responsable de la mort de sept criminels, tous relâchés pour vis de procédure, et il s’introduit chez lui. Il badigeonne le téléphone de peinture rouge, ce qui est censé représenter le sang versé quand Koslo décroche le combiné, et, surtout, il s’empare d’un album de photos de famille. La position et les actes de l’Equalizer sont très discutables dans cet épisode et son acharnement à faire tomber le justicier extrêmement douteux. En effet, McCall fixe rendez-vous à l’individu et utilise un agrandissement d’une photo du fils, qui, placé dans l’ombre, servira de cible à Koslo ; procédé morbide et ignoble sachant que le vigilante a perdu femme et fils dans un braquage qui a mal tourné (scène très dure en flashback) et qu’il n’est pas le pire des criminels que McCall a traqués. Dans le final, Koslo se sacrifiera, se suicidera même (‘Kill me’), et sera tué par le second violeur, lui-même abattu à son tour par McCall. Dans l’épilogue, le mari s’adresse une dernière fois à sa femme avant que les appareils ne soient débranchés dans une séquence très émouvante. Une histoire forte, partisane et très discutable. On ne peut blâmer le geste du vigilante concernant ses premières exécutions, terme préférable à meurtre, car les victimes étaient les assassins de sa famille (le lieutenant Brannigan comprend également le mari lorsqu’il croit qu’il est passé à l’acte). C’est beaucoup plus discutable pour les autres crimes mais le script appuie trop sur la culpabilité du vigilante et pas assez sur la responsabilité de la justice, qui relâche dans la nature des assassins pour vis de forme, malgré une première séquence au tribunal édifiante sur les raisons du malfonctionnement. Un épisode intéressant qui prête à discussion et, pour moi, Koslo, bien plus que McCall, est le véritable héros de cette histoire, pas un assassin mais une victime. On a le plaisir de voir Edward Woodward recourir après ses problèmes de santé dans la séquence de filature et de poursuite à Central Park. De bons augures pour une possible cinquième saison qui ne verra malheureusement pas le jour.
- Joseph Hindy (1939), Koslo, est le père du petit garçon atteint du sida dans Christmas Presence, saison 3. Il a joué dans de nombreuses séries policières : Mannix, Les rues de San Francisco, Kojak (3 épisodes).
- Dernière des quatre apparitions d’Eddie Jones dans le rôle du lieutenant Brannigan.
- Lors de la visite au parloir, McCall évoque sa petite fille morte en bas âge, déjà mentionnée dans quelques épisodes, pour décider le mari effondré à accepter le destin.
- La poule, qui accompagne Oscar, l’homme de la Compagnie qui va renseigner McCall sur l’identité du vigilante, est Patty Mullen, connue pour avoir été la Penthouse Pet pour le mois d’août 86 et de l’année 1987…Elle a tourné dans deux films, Doom Asylum et Frankenhooker.
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Re: Série "Equalizer"
20. Race Traitors (Le jour de la corde). §§
Un militant nazi recrute des skinheads pour terroriser un quartier.
Les premières images d’archives, représentant Hitler, des parades et des vues du Ku Klux Klan sur une voix-off glorifiant l’ère nazie, laissent présager que l’épisode sera grave et dramatique. Malheureusement, l’histoire n’est pas mémorable (rien à voir, par exemple, avec Le repaire de l’aigle) et le plan de McCall pour démanteler la bande de nazis est granguignolesque. Une famille noire est harcelée par des skinheads dans un voisinage de blancs ce qui est caractéristique de l’Amérique d’une certaine époque mais cela fait sourire au temps des zones de non-droit chez nous. Le quartier est instrumentalisé par Stevens, un nazillon qui recrute des skins pour affiner son plan de terreur, mais, malgré une dénonciation juste du racisme primaire (Taylor est molesté et couvert de peinture blanche dans la scène d’ouverture, discours haineux de Stevens), les clichés caricaturaux desservent le dessein initial des producteurs ; regardez, par exemple, la coupe de cheveux du nazi debout devant le diaporama : il ne lui manque que la moustache ! Et puis, évidement, dans le final, c’est un inspecteur noir, jamais vu dans d’autres épisodes, qui arrête Stevens. Kostmayer, ancien habitant du quartier, essaie de convaincre Nick, un ami d’enfance, mais ce dernier est déjà endoctriné. Le plan de McCall est en deux parties, tout aussi loufoque l’une que l’autre. Dans la première, les papiers de Nick sont falsifiés pour le faire apparaître impur aux yeux de la bande (ce qui manque de peu de le faire pendre), puis, toujours plus fort, l’Equalizer se fait passer pour un raciste trafiquant d’armes afin d’approcher le chef nazi. Le dénouement est identique à celui de The Child Broker, où le méchant est poussé à tuer ses comparses mais l’arme est chargée à blanc. Une histoire qui aurait pu être intéressante mais le script bancal est gâché par un amalgame et une caricature trop ostentatoires.
- Verna Bloom (1939), Ellen, a joué dans Target of Choice, saison 3. Elle est connue pour ses rôles dans L’homme des hautes plaines (de et avec Clint Eastwood) et La dernière tentation du Christ de Scorsese.
- Cinquième et dernière apparition de Robert Joy (1951) dans le rôle de Jacob Stock. Il est le docteur Sid Hammerback dans Les Experts Manhattan.
- Caroline Kava, Barbara, spécialiste des groupes néo-nazis, a joué dans l’excellent Shades of Darkness de la seconde saison. Elle est Connie White, la femme du policier interprété par Mickey Rourke, dans le superbe film L’année du dragon.
- Morgan H. Margolis (1966) est un skinhead dans cet épisode, son tout premier rôle. Il est le fils de Mark Margolis qui interpréta le rôle de Jimmy dans 16 épisodes d’Equalizer.
- David Andrews (1952), Dale Stevens, est Del Larkin, un flic ripou, dans A Dance on the Dark Side, saison 3. Il a joué dans de nombreux films et séries depuis les années 80 dont Hannibal.
- Michael Cerveris (1960), Nick, est Frank, le frère du preneur d’otages, dans Last Call, saison 3.
- Le couple d’enseignants de couleur dit avoir eu beaucoup de mal à trouver une maison hors des quartiers mal fréquentés avec leur salaire. C’est pourquoi ils ont décidé d’acheter une maison dans un quartier ‘blanc’. De nos jours, ce sont des enseignants blancs qui diraient cela…
- Par deux fois dans l’épisode, on voit exactement le même plan : la Jaguar de McCall est garée devant la maison des Taylor, coincée entre deux autres voitures.
Un militant nazi recrute des skinheads pour terroriser un quartier.
Les premières images d’archives, représentant Hitler, des parades et des vues du Ku Klux Klan sur une voix-off glorifiant l’ère nazie, laissent présager que l’épisode sera grave et dramatique. Malheureusement, l’histoire n’est pas mémorable (rien à voir, par exemple, avec Le repaire de l’aigle) et le plan de McCall pour démanteler la bande de nazis est granguignolesque. Une famille noire est harcelée par des skinheads dans un voisinage de blancs ce qui est caractéristique de l’Amérique d’une certaine époque mais cela fait sourire au temps des zones de non-droit chez nous. Le quartier est instrumentalisé par Stevens, un nazillon qui recrute des skins pour affiner son plan de terreur, mais, malgré une dénonciation juste du racisme primaire (Taylor est molesté et couvert de peinture blanche dans la scène d’ouverture, discours haineux de Stevens), les clichés caricaturaux desservent le dessein initial des producteurs ; regardez, par exemple, la coupe de cheveux du nazi debout devant le diaporama : il ne lui manque que la moustache ! Et puis, évidement, dans le final, c’est un inspecteur noir, jamais vu dans d’autres épisodes, qui arrête Stevens. Kostmayer, ancien habitant du quartier, essaie de convaincre Nick, un ami d’enfance, mais ce dernier est déjà endoctriné. Le plan de McCall est en deux parties, tout aussi loufoque l’une que l’autre. Dans la première, les papiers de Nick sont falsifiés pour le faire apparaître impur aux yeux de la bande (ce qui manque de peu de le faire pendre), puis, toujours plus fort, l’Equalizer se fait passer pour un raciste trafiquant d’armes afin d’approcher le chef nazi. Le dénouement est identique à celui de The Child Broker, où le méchant est poussé à tuer ses comparses mais l’arme est chargée à blanc. Une histoire qui aurait pu être intéressante mais le script bancal est gâché par un amalgame et une caricature trop ostentatoires.
- Verna Bloom (1939), Ellen, a joué dans Target of Choice, saison 3. Elle est connue pour ses rôles dans L’homme des hautes plaines (de et avec Clint Eastwood) et La dernière tentation du Christ de Scorsese.
- Cinquième et dernière apparition de Robert Joy (1951) dans le rôle de Jacob Stock. Il est le docteur Sid Hammerback dans Les Experts Manhattan.
- Caroline Kava, Barbara, spécialiste des groupes néo-nazis, a joué dans l’excellent Shades of Darkness de la seconde saison. Elle est Connie White, la femme du policier interprété par Mickey Rourke, dans le superbe film L’année du dragon.
- Morgan H. Margolis (1966) est un skinhead dans cet épisode, son tout premier rôle. Il est le fils de Mark Margolis qui interpréta le rôle de Jimmy dans 16 épisodes d’Equalizer.
- David Andrews (1952), Dale Stevens, est Del Larkin, un flic ripou, dans A Dance on the Dark Side, saison 3. Il a joué dans de nombreux films et séries depuis les années 80 dont Hannibal.
- Michael Cerveris (1960), Nick, est Frank, le frère du preneur d’otages, dans Last Call, saison 3.
- Le couple d’enseignants de couleur dit avoir eu beaucoup de mal à trouver une maison hors des quartiers mal fréquentés avec leur salaire. C’est pourquoi ils ont décidé d’acheter une maison dans un quartier ‘blanc’. De nos jours, ce sont des enseignants blancs qui diraient cela…
- Par deux fois dans l’épisode, on voit exactement le même plan : la Jaguar de McCall est garée devant la maison des Taylor, coincée entre deux autres voitures.
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Re: Série "Equalizer"
21. Endgame (Jeu mortel). §§§§
McCall est tiraillé entre deux sœurs, victimes d’une machination d’un maitre stratège du jeu de guerre.
Cette excellente histoire est le dernier grand rendez-vous de la série ; un tel script démontre qu’une cinquième saison n’était pas utopique malgré l’hétéroclisme de la quatrième. La séquence d’ouverture est superbe : un champ de bataille avec des figurines, le tueur arrive et le stratège, Rasher, assis à son bureau, tire un poison d’un de ses canons miniatures et oblige l’individu à travailler pour lui en lui administrant un antidote juste à temps. Ce qui fait la force de cet épisode est le suspense qui accompagne le spectateur jusqu’à la séquence finale, un dénouement inattendu et savamment structuré, un des plus réussis de la série. Il faut patienter une bonne dizaine de minutes avant l’arrivée de McCall appelé par une femme qui vient de tuer un homme dans un jeu de guerre. Persuadée qu’un acte de malveillance est à l’origine de cette mort, elle préfère faire appel à l’Equalizer plutôt qu’à sa sœur, avouée reconnue ! Susan et Linda Wilhite sont physiquement très différentes (une petite brune et une grande blonde, c’est la bizarrerie du scénario) et un lourd secret familial est perceptible dans les relations ambigües des deux frangines qui vont jusqu’à se soupçonner réciproquement. Avec un crime sans motif, le seul indice à disposition de McCall est des soldats miniatures de collection de la bataille de Gettysburg que Susan a reçus peu avant l’incident. Lorsque Linda retrouve les mêmes figurines couteuses dans sa voiture (elle a des nordistes et sa sœur des sudistes) et le macchabée du tueur dans son lit, il ne fait plus aucun doute à McCall que les sœurs sont au cœur d’une machination. L’Equalizer va se faire passer pour un joueur de stratégie néo-zélandais ( !) afin de rejouer la bataille de Gettysburg et ainsi aborder le machiavélique personnage qui a mis cette ingénieuse vengeance sur pied. McCall n’est pas au bout de ses surprises car non seulement son identité est connue de l’individu mais celui-ci a convié les deux sœurs au rendez-vous. Du coup, l’Equalizer se retrouve face à deux affaires et deux meurtriers…
- La bataille de Gettysburg se déroule du 1er au 3 juillet 1863 à Gettysburg (Pennsylvanie) pendant la guerre de Sécession. Cette bataille, la plus lourde de la guerre en termes de pertes humaines, se conclut par la défaite des sudistes qui laissent le terrain aux nordistes. Elle est considérée comme le principal tournant de la guerre. (Source : Wikipedia)
- Amy Morton, Linda Wilhite, a joué dans un autre épisode de cette quatrième saison, Eighteen with a Bullet.
- Dixième et dernière apparition de Chad Redding dans le rôle du sergent Alice Shepard.
- Lewis Van Bergen, Stuart Dodd, le tueur, est Zahn, le terroriste, dans A Community of Civilized Men, saison 2, et Johnny Sax, un homme de main cupide, dans Always a Lady, saison 3.
- Josef Sommer (1934), Ernest Rasher, le stratège, est né en Allemagne. Son premier rôle au cinéma est dans L’inspecteur Harry en 1971.
- Philip Kraus, Arnold, le collègue de Susan, présent dans la scène du restaurant, a joué dans deux autres épisodes : Beyond Control, saison 2, et surtout Regrets Only, saison 3, dans le rôle du psychopathe.
- Jimmy, un aide de McCall, est évoqué deux fois mais jamais vu.
- Rasher à Dodd dans la salle avec les scénettes de batailles célèbres: ‘It isn’t a game room. It’s a battlefield.’
McCall est tiraillé entre deux sœurs, victimes d’une machination d’un maitre stratège du jeu de guerre.
Cette excellente histoire est le dernier grand rendez-vous de la série ; un tel script démontre qu’une cinquième saison n’était pas utopique malgré l’hétéroclisme de la quatrième. La séquence d’ouverture est superbe : un champ de bataille avec des figurines, le tueur arrive et le stratège, Rasher, assis à son bureau, tire un poison d’un de ses canons miniatures et oblige l’individu à travailler pour lui en lui administrant un antidote juste à temps. Ce qui fait la force de cet épisode est le suspense qui accompagne le spectateur jusqu’à la séquence finale, un dénouement inattendu et savamment structuré, un des plus réussis de la série. Il faut patienter une bonne dizaine de minutes avant l’arrivée de McCall appelé par une femme qui vient de tuer un homme dans un jeu de guerre. Persuadée qu’un acte de malveillance est à l’origine de cette mort, elle préfère faire appel à l’Equalizer plutôt qu’à sa sœur, avouée reconnue ! Susan et Linda Wilhite sont physiquement très différentes (une petite brune et une grande blonde, c’est la bizarrerie du scénario) et un lourd secret familial est perceptible dans les relations ambigües des deux frangines qui vont jusqu’à se soupçonner réciproquement. Avec un crime sans motif, le seul indice à disposition de McCall est des soldats miniatures de collection de la bataille de Gettysburg que Susan a reçus peu avant l’incident. Lorsque Linda retrouve les mêmes figurines couteuses dans sa voiture (elle a des nordistes et sa sœur des sudistes) et le macchabée du tueur dans son lit, il ne fait plus aucun doute à McCall que les sœurs sont au cœur d’une machination. L’Equalizer va se faire passer pour un joueur de stratégie néo-zélandais ( !) afin de rejouer la bataille de Gettysburg et ainsi aborder le machiavélique personnage qui a mis cette ingénieuse vengeance sur pied. McCall n’est pas au bout de ses surprises car non seulement son identité est connue de l’individu mais celui-ci a convié les deux sœurs au rendez-vous. Du coup, l’Equalizer se retrouve face à deux affaires et deux meurtriers…
- La bataille de Gettysburg se déroule du 1er au 3 juillet 1863 à Gettysburg (Pennsylvanie) pendant la guerre de Sécession. Cette bataille, la plus lourde de la guerre en termes de pertes humaines, se conclut par la défaite des sudistes qui laissent le terrain aux nordistes. Elle est considérée comme le principal tournant de la guerre. (Source : Wikipedia)
- Amy Morton, Linda Wilhite, a joué dans un autre épisode de cette quatrième saison, Eighteen with a Bullet.
- Dixième et dernière apparition de Chad Redding dans le rôle du sergent Alice Shepard.
- Lewis Van Bergen, Stuart Dodd, le tueur, est Zahn, le terroriste, dans A Community of Civilized Men, saison 2, et Johnny Sax, un homme de main cupide, dans Always a Lady, saison 3.
- Josef Sommer (1934), Ernest Rasher, le stratège, est né en Allemagne. Son premier rôle au cinéma est dans L’inspecteur Harry en 1971.
- Philip Kraus, Arnold, le collègue de Susan, présent dans la scène du restaurant, a joué dans deux autres épisodes : Beyond Control, saison 2, et surtout Regrets Only, saison 3, dans le rôle du psychopathe.
- Jimmy, un aide de McCall, est évoqué deux fois mais jamais vu.
- Rasher à Dodd dans la salle avec les scénettes de batailles célèbres: ‘It isn’t a game room. It’s a battlefield.’
Invité- Invité
Bye, bye The Equalizer !
22. Suicide Squad (L’escadron de la mort). §§
Après une blessure, un jeune homme voit s’envoler ses espoirs de devenir sportif professionnel et il se tourne vers le trafic de drogues.
Cette quatre vingt-huitième, et dernière, aventure de Robert McCall alias l’Equalizer est correcte, sans plus, mais certaines séries ont connu des fins pires si vous voyez ce que je veux dire ! L’histoire n’est pas originale et plutôt bavarde : Willie, un étudiant sportif, voit son rêve de devenir professionnel s’écrouler et il cède aux sirènes de l’argent facile en s’accoquinant avec un trafiquant de drogue notoire. C’est la sœur du jeune homme, inquiète, qui contacte McCall dans un scénario ‘zemmourien’ où les deux méchants trafiquants sont noirs. Willie n’a plus de bourse sportive et choisit de s’orienter vers la délinquance malgré les mises en garde de McCall. Le jeune ne veut pas décevoir son père, qui croit en lui, et les tentatives de l’Equalizer de rapprocher le père et le fils font partie des meilleurs moments ; le paternel montrera finalement à son fils qu’il l’aime qu’il soit sportif de renom ou pas. Un peu mélo mais ces passages sont les plus intéressants avec la rencontre McCall/Paxton dans l’ascenseur. Le trafiquant Paxton, qui se fait appeler Million pour sa facilité à obtenir de l’argent, a établi son QG dans une piscine, souvent peuplée de naïades, et, dans le final, on se demande combien de temps il va maintenir le pauvre étudiant la tête sous l’eau avant que McCall n’intervienne ! Rien d’ennuyeux ni de palpitant dans cet ultime épisode et l’attraction est Ving Rhames bien avant qu’il n’essaie d’emprunter la sucette de Telly Savalas, l’unique lieutenant Théo Kojak, dans un remake catastrophique.
- Ving Rhames (1959), Luther ‘Million’ Paxton, connut la célébrité à la suite de Pulp Fiction. Il a joué dans huit épisodes d’Urgences et il reprit le rôle de Telly Savalas, le lieutenant Kojak, dans un remake insipide qui s’arrêta après dix épisodes en 2005.
- Alyson Kirk (1970), Mary, la fille du couple, est la jeune fugueuse de A Place to Stay, saison 2. Elle n’a rien tourné depuis !
- Regina Baff (1949), Kitty, la mère, a joué dans Unpunished Crimes, saison 1. Elle n’a rien tourné depuis !
- Ce dernier épisode de la série fut diffusé le 24 août 1989 aux Etats-Unis sur CBS.
- Dans l’épilogue, McCall offre à Willie ‘The Grapes of Wrath’ (les raisins de la colère); le célèbre roman de Steinbeck qui raconte ‘l’histoire d’une famille qui survit’.
Après une blessure, un jeune homme voit s’envoler ses espoirs de devenir sportif professionnel et il se tourne vers le trafic de drogues.
Cette quatre vingt-huitième, et dernière, aventure de Robert McCall alias l’Equalizer est correcte, sans plus, mais certaines séries ont connu des fins pires si vous voyez ce que je veux dire ! L’histoire n’est pas originale et plutôt bavarde : Willie, un étudiant sportif, voit son rêve de devenir professionnel s’écrouler et il cède aux sirènes de l’argent facile en s’accoquinant avec un trafiquant de drogue notoire. C’est la sœur du jeune homme, inquiète, qui contacte McCall dans un scénario ‘zemmourien’ où les deux méchants trafiquants sont noirs. Willie n’a plus de bourse sportive et choisit de s’orienter vers la délinquance malgré les mises en garde de McCall. Le jeune ne veut pas décevoir son père, qui croit en lui, et les tentatives de l’Equalizer de rapprocher le père et le fils font partie des meilleurs moments ; le paternel montrera finalement à son fils qu’il l’aime qu’il soit sportif de renom ou pas. Un peu mélo mais ces passages sont les plus intéressants avec la rencontre McCall/Paxton dans l’ascenseur. Le trafiquant Paxton, qui se fait appeler Million pour sa facilité à obtenir de l’argent, a établi son QG dans une piscine, souvent peuplée de naïades, et, dans le final, on se demande combien de temps il va maintenir le pauvre étudiant la tête sous l’eau avant que McCall n’intervienne ! Rien d’ennuyeux ni de palpitant dans cet ultime épisode et l’attraction est Ving Rhames bien avant qu’il n’essaie d’emprunter la sucette de Telly Savalas, l’unique lieutenant Théo Kojak, dans un remake catastrophique.
- Ving Rhames (1959), Luther ‘Million’ Paxton, connut la célébrité à la suite de Pulp Fiction. Il a joué dans huit épisodes d’Urgences et il reprit le rôle de Telly Savalas, le lieutenant Kojak, dans un remake insipide qui s’arrêta après dix épisodes en 2005.
- Alyson Kirk (1970), Mary, la fille du couple, est la jeune fugueuse de A Place to Stay, saison 2. Elle n’a rien tourné depuis !
- Regina Baff (1949), Kitty, la mère, a joué dans Unpunished Crimes, saison 1. Elle n’a rien tourné depuis !
- Ce dernier épisode de la série fut diffusé le 24 août 1989 aux Etats-Unis sur CBS.
- Dans l’épilogue, McCall offre à Willie ‘The Grapes of Wrath’ (les raisins de la colère); le célèbre roman de Steinbeck qui raconte ‘l’histoire d’une famille qui survit’.
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Le syndrôme Emily frappe encore ! Décidément, des séries avec un ultime épisode à 3 ou 4/4 sont finalement assez rares ! (je n'ai que Le Prisonnier en tête et F.R.I.E.N.D.S dans une moindre mesure).
Cependant, je t'applaudis denis, pour l'investissement que tu as apporté dans l'étude de cette série. L'Equalizer va pouvoir passer le témoin à l'Homme à la valise, donc !
Encore bravo !
Cependant, je t'applaudis denis, pour l'investissement que tu as apporté dans l'étude de cette série. L'Equalizer va pouvoir passer le témoin à l'Homme à la valise, donc !
Encore bravo !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Equalizer"
Non, faut pas exagérer, ce n’est pas Emily, celui-là est moyen pas mauvais.
Merci, Dear, de ton appréciation. Moi, je remercie Séribibi pour son post initial sur la série sans lequel je ne me serai pas intéressé à la série !
Finalement, ce fut rapide, 3 saisons (66 épisodes) en deux mois !
L’homme à la valise, ce n’est pas pour tout de suite. Il reste les 22 épisodes restants de la saison 4 des Incorruptibles (en parallèle avec la saison 4 Optimum des Avengers) puis Kojak, dont j’ai les 3 premières saisons.
Merci, Dear, de ton appréciation. Moi, je remercie Séribibi pour son post initial sur la série sans lequel je ne me serai pas intéressé à la série !
Finalement, ce fut rapide, 3 saisons (66 épisodes) en deux mois !
L’homme à la valise, ce n’est pas pour tout de suite. Il reste les 22 épisodes restants de la saison 4 des Incorruptibles (en parallèle avec la saison 4 Optimum des Avengers) puis Kojak, dont j’ai les 3 premières saisons.
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Rythme impressionnant en effet, bravo Denis !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Equalizer"
Dearesttara a écrit:Le syndrôme Emily frappe encore ! Décidément, des séries avec un ultime épisode à 3 ou 4/4 sont finalemeCependant, je t'applaudis denis, pour l'investissement que tu as apporté dans l'étude de cette série. L'Equalizer va pouvoir passer le témoin à l'Homme à la valise, donc !
Encore bravo nt assez rares ! (je n'ai que Le Prisonnier en tête et F.R.I.E.N.D.S dans une moindre mesure).
D'accord pour la fin de F.R.I.E.N.D.S, qui est à l'image de la série. En revanche, la fin du Prisonnier, ce n'est pas trop ça...
J'ai d'autres exemples de finaux en beauté : Buffy (une des meilleures fins de série, sans aucun doute), Alias (vu le niveau de la dernière saison, c'est de la très bonne qualité), Afterlife (j'ai pleuré 30 minutes), 24 heures chrono (là aussi...), Extras (final en comédie, excellent), Ugly Betty (une saison de plus après le final, et c'était la catastrophe). Il y en a d'autres, mais je ne cite que quelques exemples.
Mais il y a aussi pas mal d'Emily dans plusieurs séries : ''Lost'' (vraiment déçue par la fin), X-Files (de totue façon, les saisons sans Mulder, ça vaut rien), etc.
Ou encore, apparement comme dans ''The Equalizer'', pas des mauvais épisodes, mais pas dignes de conclure une série :
''HEX'', ''Angel'', etc.
PS : Beau travail, Denis
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Equalizer"
Merci. Je rajouterai que le dernier épisode des Incorruptibles est aussi moyen.Cetp65 a écrit:PS : Beau travail, Denis
THE EQUALIZER/Petit Bilan
Saison 1 = 2,77
Saison 3 = 2,72
Saison 2 = 2,68
Saison 4 = 2,45
5 meilleurs épisodes/saison
Saison 1
Lady Cop – Police en jupon
The Lock Box - La grande ville
The Distant Fire – Carla
Unnatural Causes – Pas d’orchidée pour McCall
Breakpoint - Le point limite
Saison 2
Shades of Darkness- Mercenaires fantômes
Counterfire - Contre-feu
Memories of Manon, 1/2 -Les mémoires de Manon, 1/2
Hand and Glove - Pour les jaunes
High Performance - Haute performance
Saison 3
Blood and Wine - Terreur à New York
Always a Lady -Cherchez la femme
Suspicion of Innocence - Présumé innocent
Shadow Play - La force de l’ombre
The Mystery of Manon, 2/2 - Les loups dans la nuit, 2/2
Saison 4
Prisoners of Conscience - Prisonniers du passé
Endgame - Jeu mortel
Making of a Martyr - De victime à martyr
Lullaby of Darkness - Une vallée de larmes
The Last Campaign - La dernière campagne
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Je suis en contact avec le scénariste de la série. Très sympathique, il m’a même envoyé son dernier roman dédicacé. Il a écrit les deux tiers des histoires de la série et je vais lui envoyer une série de questions que j’ai préparées. Si certains, parmi vous, sont intéressés, ils peuvent me communiquer les questions qu’il aimeraient poser sur ce post ou en mp.
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Tu pourrais lui demander quels sont les épisodes dont il est le plus fier, c'est toujours intéressant de savoir quels sont les scenarii préférés de leurs auteurs !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Equalizer"
Je viens de trouver à mon retour de vacances, les réponses du producteur/scénariste de la série à mes nombreuses questions. Traduction d'ici la fin de la semaine.
Equalizer Questions:
- Could the ‘war’ you described between the writing staff in LA and the production team in NYC during the beginning of the first season have endangered the series? I was surprised because I read that it occurred as well on the first season of [/The Streets of San Francisco, another of my favourite series!
The war in and of itself didn’t endanger the series. It was endangered by low ratings during the first season. Many series go through battles in their initial season. It’s one thing to come up with a series concept and even a good pilot. It’s another thing to execute the concept over many episodes. And all problems are exacerbated if the ratings are low. Everyone has a creative "fix" for it. Of course, it may not be a creative problem at all. Beyond creative issues, some people just don’t work together well. A series staff is in a pressure cooker and by definition all have strong personalities.
- You wrote in In Memory of Edward Woodward that many people perceive The Equalizer as a series about a vigilante. Could one say that the series is ‘politically incorrect’ nowadays?
Not because of the vigilante perception. They’ve tried to remake the series under other names with vigilantism as its theme a number of times and it hasn’t worked. Hollywood has no understanding of the razor-sharp edge and bloody cost of true forgiveness and redemption. A good example is The Shawshank Redemption which should be called The Shawshank Revenge because there’s no true redemption in it. But this is a rather esoteric issue. IMO The Equalizer is politically incorrect because it presents a strong, wise father figure who is tough (even a purveyor of controlled violence) yet deeply caring and utterly committed to both justice and mercy. Most Hollywood-created fathers are soft, weak buffoons with a pitiful, one-dimensional, pretence of strength. Why that is is an entirely separate discussion.
- Is that the reason why some stories have an ending completely different as the ones expected. Was it intended to make them look different from real Vigilante films like Deathwish? In order to emphasize redemption instead of vengeance? I come to think at the ends of Reign of Terror, your first episode but also Prisoners of Conscience. One of the exceptions is the ending of Nightscape where McCall shot three rapists (however, one could hear the shots but not see them).
After the first season all of the writers on the series consciously chose to go against the vigilante stereotype. When it did appear we tried to present it as a painful and horrible necessity under dire circumstances.
- Did you often meet Edward Woodward and the casting on the shooting of the episodes? You wrote that he was unhappy with his character and ready to leave at first, was your arrival on the series the turning-point?
During the first three seasons I think I was on the set for almost every episode that I wrote. It was a wonderful experience. Of course, I spent time with Edward and the cast. However, there
wasn’t a lot of personal time. We were all just too busy. During the fourth season I was the Showrunner. We started production two weeks after the end of a five month writers strike. It was a hellish season with no backlog of scripts, so I never made it to New York until the very end for the wrap party.
- When people watch The Equalizer, they can feel (I do) that Edward Woodward was a sympathetic actor. I think viewers can feel it. For instance, I had the same feeling with Karl Malden on The Streets of San Francisco (contrary to Jack Lord on Hawaii 5-o for instance). Both actors (Edward Woodward and Karl Malden) looked ‘true’ as well: at their age, they needed glasses to read and they didn’t pretend to be younger on screen. That is first class. Woodward also speaks very good English and he is perfectly understandable for non-English viewers. Did Edward Woodward change scripts or add some touches of his own?
No, he didn’t change scripts himself. If he had thoughts he would pass them to us and we would try to address them. This really didn’t happen that often. In the first season he was very unhappy and he made that known, but it was a general unhappiness about the development of the Robert McCall character. In later seasons he did love to pull one thing on us. Whenever he felt the urge he would pronounce some word with such an arcane British accent that we couldn’t understand what he had said.
- You wrote that the stories with McCall’s deeper background fell to you. Most of them are indeed among the best episodes. In some episodes, we learn details on the past of Robert McCall. Were the details written in advance to be included in some stories and were they simply added at the last moment?
The general background of Robert McCall was established at the beginning, but it was in broad strokes. We had no series bible. The details literally were "discovered" by all of us writers as we created episodes. Of course the details had to be agreed upon by the Showrunner before they appeared on the screen. We spent many, many hours together discussing McCall’s background and a thousand other issues. Most TV series really are team efforts. - Many episodes are social and depict problems of the 80s but they are not out of date and can still be shown in school to teach a lesson on some topics: child beating (Lullaby of Darkness), Aids (Christmas Presence), violence on women (Nightscape), drugs (Joyride)…How do you explain that such stories are still lessons of life in 2011 ? [/size][/size][size=12]
Because people haven’t changed. What we call social issues are really moral issues. What you sense is moral resonance. People still commit the same sins and need the same redemption even if they refuse to accept such a view of human life.
- The Equalizer was one of the first series to have so many participants who come and go. Who decided for instance that Mickey Kostmayer or Jimmy were the characters to play in a story? I noticed that some characters disappeared suddenly but they had a bigger importance in their last episode: Pete O’Phelan (The Last Campaign), Jimmy (Past Imperfect), Scott (Time Present, Time Past). Was that on purpose? The reappearance of Lettie, McCall’s housemaid, in season 4 is surprising after three years of absence! What about the cops? Many of them come and go and the last one is Sergent Shephard, played by the lovely Chad Redding. Was she chosen because she was James McAdams’s wife?
There are many reasons why cast members came and went. Often it was just plain availability. We were casting in New York. Many actors had stage careers and we tried to work around that so we could get the best people. Also, writers had a lot of freedom on the series. If we liked a particular character/actor we wrote him or her into our scripts and vice versa. Often we created little characters that wound up reappearing. Sterno was that way. I came up with him and he wound up reappearing several times. Some actors the network wanted. Jim McAdams was in charge of casting and he was a master at it. I learned much about casting from him. Edward was the only true series regular. Beyond him actors got multiple episode deals each season. They were used for the number of episodes in their contracts. As I recall Chad Redding was chosen in part because there was a felt need for some beauty amid all the thorns.
- Do you know why only the first season was issued on DVD? Are some copyrights to blame such as songs like Marianne Faithfull’s Running for our Lives or Steward Copeland’s music?
I know almost nothing about the decision-making process that has been going on. I have heard about contract difficulties regarding music and I understand the music in a number of episodes has been replaced. (I dread to imagine what they have done.) I don’t know why only one season has been released. I have heard that they are waiting for the feature film to appear, but I don’t know this for certain.
- The Equalizer was almost exclusively shot on location (contrary to Kojak for instance) which is, I think, one of the reasons of the success of the Equalizer. Was it difficult to be allowed to shoot in the Big Apple? Were your scripts written accordingly? Wasn’t it difficult, for instance, to shoot (and shoot guns) in a church like at the end of Blood & Wine
It was wonderful shooting in New York. At the time we were the only series in town and the city embraced us. There were so many locations and such a desire to work with us that we had no serious difficulties. As far as scripting is concerned there are idiosyncrasies about Manhattan that we had to keep in mind such as the fact that there are only two alleys on the entire island. And we had to understand and enter into a New York mentality to write the various characters. But all of that was a joy.
- I was very impressed by some details. In The Last Campaign (first episode of season 4), Cindy Claussen is telling McCall on the phone that she is a friend of Susan Foxworth, a woman who was harassed by her husband in Regrets Only, an episode of the previous season! Both scripts were written by different writers. How could that be possible?
Because all of us writers talked together constantly, sharing ideas and reading each others scripts always under the guidance of the Showrunner.
- Something intrigued me. During the third season, McCall bought a restaurant with Pete O’Phelan and the Equalizer met his ‘customers’ in this restaurant. There is no view of McCall’s apartment during a few episodes. Why was this change decided?
O’Phelan’s was Jim McAdams’ idea. As writers we had begun to feel a bit constrained within McCall’s apartment and wanted to expand his life. Jim found an entire bar going out of business and the series bought all the furnishings. If he hadn’t made this discovery I don’t think O’Phelan’s would have appeared. It would have been too expensive to create that kind of set from scratch. We all thought a bar would be a natural place for McCall to do business. Most importantly, it gave us a set on one of our sound stages. Shooting there was much more economical. No travel across town, etc. Most series today do very little location shooting because it costs so much. Instead, they build standing sets where 90 percent of scenes take place. They depend on green screen. If EQ were being produced today it would be done in LA or in some right-to-work state with the look of NY created entirely on green screens. - How many episodes were shot simultaneously? Who were the most impressive guest stars?
We shot only one episode at a time. There were so many wonderful guest stars that there is no way I could point to only a few. As you watch the series you see many stars as well as young actors who went on to stellar careers.
- Was the series censored because of violence?
No. And at the time we were considered one of the more violent series on the air.
- How did the writers share the episodes of the season? In some episodes, there are two stories; are they from the same writer?
The vast majority of episodes were written by a single staff writer. We rotated through the schedule. (Even those that carry a non-staff writer’s name were really written by a staff writer doing a page one rewrite of a freelance script.) There are a few that were written by teams of staff writers. This was only done when we were under extreme duress because of a particular crisis. A good example is Mission McCall that was the first script shot after Edward’s heart attack. It went through many versions. Several staff writers worked together on the initial draft. Then I took it to New York and rewrote it several times based on ever-changing crises as we tried to deal with Edward’s health.
- After Edward Woodward’s health problems, how did you cope to maintain the series during his absence? I read that Edward Woodward and Richard Mitchum never met on the shooting but they are supposed to play some scenes together. How was that possible?
It was one of the greatest challenges that any series staff has ever confronted. There are series where stars have been replaced, but I don’t know of another one where it had to appear that a
star was present when he or she wasn’t. That was our challenge through most of the third season. It’s true that Mitchum and Edward never met. I recall at least one of their scenes was shot at the bar – Mitchum at one end and Woodward at the other. Shot at different times then cut back and forth. That sort of thing. The third season was mind-bendingly difficult to write.
- Why was the series stopped after season four? Why isn’t there so good series nowadays?
The series was cancelled out of retaliation on the part of CBS against Universal. CBS had just undergone a bloody renegotiation to get another season of Murder She Wrote from UTV. It had cost them a huge amount of money and they were angry. Over the years they had given The Equalizer terrible time-slots and moved us around the schedule so often that our numbers were not as strong as they would have been if we had been left alone in our original slot. Nevertheless the numbers were strong enough to warrant a fifth season. We were cancelled out of pure vengeance. Why isn’t there such a series today? The Second Law of Hollywood Creative Dynamics. All systems devolve into ever-increasing moral chaos.
- It was very difficult for me to choose my top five episodes and scenes for each season. What are your favourite episodes, and favourites scenes and why? I read that Blood & Wine is one of them.
Well, Blood and Wine is my favourite. Never had I been given such freedom to write. But there are many other episodes that I was allowed to write that come close. Working on the show was a great joy. Never again in my Hollywood career did I experience such creative latitude. Of course all of this is long in the past for me so it all blends together into a golden glow.
- You were a writer and a producer on the series. Why didn’t you write a book on The Equalizer?
No one ever asked me and while I think I had a strong influence on the show, there were many other fine writers involved, most of whom remain good friends of mine. I don’t think any single writer creatively "owned" the franchise. How successful a book would have been I don’t know. In many ways The Equalizer was a strange series. While it was very successful, it never quite made it into the television stratosphere. Many people didn’t discover it during its first run - only when they saw it in syndication. At that point much had been chopped out to make it fit the cookie cutter of syndication time requirements. So I hope for a release of the full series on dvd. If that happens viewers will see many scenes that vanished a long time ago. And God help us about the music.
- What do you think of the remake planned for 2013? Are you involved?
I know nothing about it and am not involved.
All the best,
Coleman Luck
Equalizer Questions:
- Could the ‘war’ you described between the writing staff in LA and the production team in NYC during the beginning of the first season have endangered the series? I was surprised because I read that it occurred as well on the first season of [/The Streets of San Francisco, another of my favourite series!
The war in and of itself didn’t endanger the series. It was endangered by low ratings during the first season. Many series go through battles in their initial season. It’s one thing to come up with a series concept and even a good pilot. It’s another thing to execute the concept over many episodes. And all problems are exacerbated if the ratings are low. Everyone has a creative "fix" for it. Of course, it may not be a creative problem at all. Beyond creative issues, some people just don’t work together well. A series staff is in a pressure cooker and by definition all have strong personalities.
- You wrote in In Memory of Edward Woodward that many people perceive The Equalizer as a series about a vigilante. Could one say that the series is ‘politically incorrect’ nowadays?
Not because of the vigilante perception. They’ve tried to remake the series under other names with vigilantism as its theme a number of times and it hasn’t worked. Hollywood has no understanding of the razor-sharp edge and bloody cost of true forgiveness and redemption. A good example is The Shawshank Redemption which should be called The Shawshank Revenge because there’s no true redemption in it. But this is a rather esoteric issue. IMO The Equalizer is politically incorrect because it presents a strong, wise father figure who is tough (even a purveyor of controlled violence) yet deeply caring and utterly committed to both justice and mercy. Most Hollywood-created fathers are soft, weak buffoons with a pitiful, one-dimensional, pretence of strength. Why that is is an entirely separate discussion.
- Is that the reason why some stories have an ending completely different as the ones expected. Was it intended to make them look different from real Vigilante films like Deathwish? In order to emphasize redemption instead of vengeance? I come to think at the ends of Reign of Terror, your first episode but also Prisoners of Conscience. One of the exceptions is the ending of Nightscape where McCall shot three rapists (however, one could hear the shots but not see them).
After the first season all of the writers on the series consciously chose to go against the vigilante stereotype. When it did appear we tried to present it as a painful and horrible necessity under dire circumstances.
- Did you often meet Edward Woodward and the casting on the shooting of the episodes? You wrote that he was unhappy with his character and ready to leave at first, was your arrival on the series the turning-point?
During the first three seasons I think I was on the set for almost every episode that I wrote. It was a wonderful experience. Of course, I spent time with Edward and the cast. However, there
wasn’t a lot of personal time. We were all just too busy. During the fourth season I was the Showrunner. We started production two weeks after the end of a five month writers strike. It was a hellish season with no backlog of scripts, so I never made it to New York until the very end for the wrap party.
- When people watch The Equalizer, they can feel (I do) that Edward Woodward was a sympathetic actor. I think viewers can feel it. For instance, I had the same feeling with Karl Malden on The Streets of San Francisco (contrary to Jack Lord on Hawaii 5-o for instance). Both actors (Edward Woodward and Karl Malden) looked ‘true’ as well: at their age, they needed glasses to read and they didn’t pretend to be younger on screen. That is first class. Woodward also speaks very good English and he is perfectly understandable for non-English viewers. Did Edward Woodward change scripts or add some touches of his own?
No, he didn’t change scripts himself. If he had thoughts he would pass them to us and we would try to address them. This really didn’t happen that often. In the first season he was very unhappy and he made that known, but it was a general unhappiness about the development of the Robert McCall character. In later seasons he did love to pull one thing on us. Whenever he felt the urge he would pronounce some word with such an arcane British accent that we couldn’t understand what he had said.
- You wrote that the stories with McCall’s deeper background fell to you. Most of them are indeed among the best episodes. In some episodes, we learn details on the past of Robert McCall. Were the details written in advance to be included in some stories and were they simply added at the last moment?
The general background of Robert McCall was established at the beginning, but it was in broad strokes. We had no series bible. The details literally were "discovered" by all of us writers as we created episodes. Of course the details had to be agreed upon by the Showrunner before they appeared on the screen. We spent many, many hours together discussing McCall’s background and a thousand other issues. Most TV series really are team efforts. - Many episodes are social and depict problems of the 80s but they are not out of date and can still be shown in school to teach a lesson on some topics: child beating (Lullaby of Darkness), Aids (Christmas Presence), violence on women (Nightscape), drugs (Joyride)…How do you explain that such stories are still lessons of life in 2011 ? [/size][/size][size=12]
Because people haven’t changed. What we call social issues are really moral issues. What you sense is moral resonance. People still commit the same sins and need the same redemption even if they refuse to accept such a view of human life.
- The Equalizer was one of the first series to have so many participants who come and go. Who decided for instance that Mickey Kostmayer or Jimmy were the characters to play in a story? I noticed that some characters disappeared suddenly but they had a bigger importance in their last episode: Pete O’Phelan (The Last Campaign), Jimmy (Past Imperfect), Scott (Time Present, Time Past). Was that on purpose? The reappearance of Lettie, McCall’s housemaid, in season 4 is surprising after three years of absence! What about the cops? Many of them come and go and the last one is Sergent Shephard, played by the lovely Chad Redding. Was she chosen because she was James McAdams’s wife?
There are many reasons why cast members came and went. Often it was just plain availability. We were casting in New York. Many actors had stage careers and we tried to work around that so we could get the best people. Also, writers had a lot of freedom on the series. If we liked a particular character/actor we wrote him or her into our scripts and vice versa. Often we created little characters that wound up reappearing. Sterno was that way. I came up with him and he wound up reappearing several times. Some actors the network wanted. Jim McAdams was in charge of casting and he was a master at it. I learned much about casting from him. Edward was the only true series regular. Beyond him actors got multiple episode deals each season. They were used for the number of episodes in their contracts. As I recall Chad Redding was chosen in part because there was a felt need for some beauty amid all the thorns.
- Do you know why only the first season was issued on DVD? Are some copyrights to blame such as songs like Marianne Faithfull’s Running for our Lives or Steward Copeland’s music?
I know almost nothing about the decision-making process that has been going on. I have heard about contract difficulties regarding music and I understand the music in a number of episodes has been replaced. (I dread to imagine what they have done.) I don’t know why only one season has been released. I have heard that they are waiting for the feature film to appear, but I don’t know this for certain.
- The Equalizer was almost exclusively shot on location (contrary to Kojak for instance) which is, I think, one of the reasons of the success of the Equalizer. Was it difficult to be allowed to shoot in the Big Apple? Were your scripts written accordingly? Wasn’t it difficult, for instance, to shoot (and shoot guns) in a church like at the end of Blood & Wine
It was wonderful shooting in New York. At the time we were the only series in town and the city embraced us. There were so many locations and such a desire to work with us that we had no serious difficulties. As far as scripting is concerned there are idiosyncrasies about Manhattan that we had to keep in mind such as the fact that there are only two alleys on the entire island. And we had to understand and enter into a New York mentality to write the various characters. But all of that was a joy.
- I was very impressed by some details. In The Last Campaign (first episode of season 4), Cindy Claussen is telling McCall on the phone that she is a friend of Susan Foxworth, a woman who was harassed by her husband in Regrets Only, an episode of the previous season! Both scripts were written by different writers. How could that be possible?
Because all of us writers talked together constantly, sharing ideas and reading each others scripts always under the guidance of the Showrunner.
- Something intrigued me. During the third season, McCall bought a restaurant with Pete O’Phelan and the Equalizer met his ‘customers’ in this restaurant. There is no view of McCall’s apartment during a few episodes. Why was this change decided?
O’Phelan’s was Jim McAdams’ idea. As writers we had begun to feel a bit constrained within McCall’s apartment and wanted to expand his life. Jim found an entire bar going out of business and the series bought all the furnishings. If he hadn’t made this discovery I don’t think O’Phelan’s would have appeared. It would have been too expensive to create that kind of set from scratch. We all thought a bar would be a natural place for McCall to do business. Most importantly, it gave us a set on one of our sound stages. Shooting there was much more economical. No travel across town, etc. Most series today do very little location shooting because it costs so much. Instead, they build standing sets where 90 percent of scenes take place. They depend on green screen. If EQ were being produced today it would be done in LA or in some right-to-work state with the look of NY created entirely on green screens. - How many episodes were shot simultaneously? Who were the most impressive guest stars?
We shot only one episode at a time. There were so many wonderful guest stars that there is no way I could point to only a few. As you watch the series you see many stars as well as young actors who went on to stellar careers.
- Was the series censored because of violence?
No. And at the time we were considered one of the more violent series on the air.
- How did the writers share the episodes of the season? In some episodes, there are two stories; are they from the same writer?
The vast majority of episodes were written by a single staff writer. We rotated through the schedule. (Even those that carry a non-staff writer’s name were really written by a staff writer doing a page one rewrite of a freelance script.) There are a few that were written by teams of staff writers. This was only done when we were under extreme duress because of a particular crisis. A good example is Mission McCall that was the first script shot after Edward’s heart attack. It went through many versions. Several staff writers worked together on the initial draft. Then I took it to New York and rewrote it several times based on ever-changing crises as we tried to deal with Edward’s health.
- After Edward Woodward’s health problems, how did you cope to maintain the series during his absence? I read that Edward Woodward and Richard Mitchum never met on the shooting but they are supposed to play some scenes together. How was that possible?
It was one of the greatest challenges that any series staff has ever confronted. There are series where stars have been replaced, but I don’t know of another one where it had to appear that a
star was present when he or she wasn’t. That was our challenge through most of the third season. It’s true that Mitchum and Edward never met. I recall at least one of their scenes was shot at the bar – Mitchum at one end and Woodward at the other. Shot at different times then cut back and forth. That sort of thing. The third season was mind-bendingly difficult to write.
- Why was the series stopped after season four? Why isn’t there so good series nowadays?
The series was cancelled out of retaliation on the part of CBS against Universal. CBS had just undergone a bloody renegotiation to get another season of Murder She Wrote from UTV. It had cost them a huge amount of money and they were angry. Over the years they had given The Equalizer terrible time-slots and moved us around the schedule so often that our numbers were not as strong as they would have been if we had been left alone in our original slot. Nevertheless the numbers were strong enough to warrant a fifth season. We were cancelled out of pure vengeance. Why isn’t there such a series today? The Second Law of Hollywood Creative Dynamics. All systems devolve into ever-increasing moral chaos.
- It was very difficult for me to choose my top five episodes and scenes for each season. What are your favourite episodes, and favourites scenes and why? I read that Blood & Wine is one of them.
Well, Blood and Wine is my favourite. Never had I been given such freedom to write. But there are many other episodes that I was allowed to write that come close. Working on the show was a great joy. Never again in my Hollywood career did I experience such creative latitude. Of course all of this is long in the past for me so it all blends together into a golden glow.
- You were a writer and a producer on the series. Why didn’t you write a book on The Equalizer?
No one ever asked me and while I think I had a strong influence on the show, there were many other fine writers involved, most of whom remain good friends of mine. I don’t think any single writer creatively "owned" the franchise. How successful a book would have been I don’t know. In many ways The Equalizer was a strange series. While it was very successful, it never quite made it into the television stratosphere. Many people didn’t discover it during its first run - only when they saw it in syndication. At that point much had been chopped out to make it fit the cookie cutter of syndication time requirements. So I hope for a release of the full series on dvd. If that happens viewers will see many scenes that vanished a long time ago. And God help us about the music.
- What do you think of the remake planned for 2013? Are you involved?
I know nothing about it and am not involved.
All the best,
Coleman Luck
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
J'ai reçu ce matin le bouquin dédicacé de Coleman Luck, scénariste et producteur de la série.
For Denis with all best wishes. Thanks for your interest in The Equalizer.
For Denis with all best wishes. Thanks for your interest in The Equalizer.
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Bravo !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Equalizer"
La classe Denis!
Merci pour cette superbe interview, au delà de The Equalizer on apprend plein de choses sur les coulisse de la création d'une série TV. Cela fera un super bonus au dossier Equalizer!
Merci pour cette superbe interview, au delà de The Equalizer on apprend plein de choses sur les coulisse de la création d'une série TV. Cela fera un super bonus au dossier Equalizer!
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Merci.
C'est un des avantages du net; pouvoir retrouver des personnes ayant participé à nos séries fétiches. Et puis, ça fait toujours un peu détective de farfouiller le net. Les coordonnées les plus compliquées à obtenir jusqu'à présent furent Alex Taylor et John Garforth.
C'est un des avantages du net; pouvoir retrouver des personnes ayant participé à nos séries fétiches. Et puis, ça fait toujours un peu détective de farfouiller le net. Les coordonnées les plus compliquées à obtenir jusqu'à présent furent Alex Taylor et John Garforth.
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Ce n'est pas indiqué sur la page d'accueil ! Mais sinon, bravo pour ta coopérativité S3 !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Equalizer"
Si c'est indiqué sur la page d'accueil.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Equalizer"
Maintenant oui !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Equalizer"
Même avant que tu ne poste ton message.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Equalizer"
Une petite erreur, Steed 3003: l'épisode 16 The Mystery of Manon, 1/2 a quatre melons et pas deux comme sur la fiche.
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
La 4ème et dernière saison est en ligne, bravo Denis!
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/equalizer_saison4.htm
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/equalizer_saison4.htm
Invité- Invité
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