Série "Equalizer"
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Re: Série "Equalizer"
15. Something Green (Quelque chose de vert). §§
Un père, diplomate, enlève son fils, dont la mère a la garde, mais il se retrouve confronté à un problème plus sérieux lorsque des truands, qu’il a arnaqués, s’emparent du jeune garçon.
Une banale histoire d’enlèvement d’enfant comme chaque série policière a en stock ; c’était déjà le cas pour Tip on a Sure Thing/ A coup sûr, épisode raté de la seconde saison. L’originalité réside dans la personnalité du père, diplomate manipulateur, cupide et menteur, qui a détourné de l’argent sale à son profit. Le bonhomme est exécrable et n’hésite pas à prétendre qu’il n’a plus le pognon quitte à mettre la vie de son fils, qu’il aime pourtant, en péril. Il a planifié un départ en Europe avec sa maîtresse, son fils et l’argent. Convaincue de la culpabilité de son ex-mari et devant l’impuissance de la police, la mère fait appel à McCall. Les meilleurs passages de cette histoire sont l’embuscade et le final, où Gage et Kostmayer manient le fusil mitrailleur, la scène de fuite dans les escaliers, le sordide tirage de cartes des truands, qui laisse deviner le but, et l’épilogue au port. Les acteurs ne sont pas très convaincants, à l’exception du petit Macaulay Culkin, pas encore connu. JonDeVries était parfait en tueur dans un épisode précédent et un échange de casting avec le truand aurait été bénéfique. La séquence au restaurant, pourtant clé, est incohérente ; le passeport (suisse ?) n’étant pas un permis de tuer ! C’est la dernière apparition de Harley Gage, qui part comme il est venu, sans préavis, et McCall a enfin retrouvé son appartement malgré ses rendez-vous au restaurant !
- C’est le dixième et dernier épisode de Richard Jordan/Harley Gage. Jordan n’était pas satisfait que son personnage ait moins d’importance au fur et à mesure qu’Edward Woodward retrouvait son statut de star sur la série.
- Macaulay Culkin (1980), Paul, est célèbre pour le rôle de Kevin McCallister dans Maman, j’ai raté l’avion et sa suite.
- Jon DeVries (1947), le diplomate Raymond Gephardt, est le tueur Michael Rosa dans The Distant Fire/Carla, superbe épisode de la saison 1.
- Joseph Conlan est le compositeur de la musique de cet épisode, ainsi que de cinq autres de cette fin de troisième saison.
- La grille avant de la camionnette conduite par Mickey est endommagée lors de la légère sortie de route mais elle est de nouveau impeccable dans la scène suivante de poursuite.
- On ne sait pas trop de quelle nationalité est Raymond Gephardt. On voit un drapeau italien puis McCall l’appelle : ‘Monsieur’. Gephardt utilise même un mot français dans ses échanges (justement) et son ex-femme dit l’avoir rencontré à Paris. Néanmoins, ses évasions d’argent, son nom et le passeport rouge font penser qu’il est suisse.
- Le titre fait référence au jeu du petit garçon qui demande de deviner un objet à partir de sa couleur. ‘Something red’ dans la scène d’ouverture avec sa mère, ‘something blue’ dans l’ambassade avec son père et ‘something green’ à la fin.
- McCall au père :’You wanted your son and the money.’
Un père, diplomate, enlève son fils, dont la mère a la garde, mais il se retrouve confronté à un problème plus sérieux lorsque des truands, qu’il a arnaqués, s’emparent du jeune garçon.
Une banale histoire d’enlèvement d’enfant comme chaque série policière a en stock ; c’était déjà le cas pour Tip on a Sure Thing/ A coup sûr, épisode raté de la seconde saison. L’originalité réside dans la personnalité du père, diplomate manipulateur, cupide et menteur, qui a détourné de l’argent sale à son profit. Le bonhomme est exécrable et n’hésite pas à prétendre qu’il n’a plus le pognon quitte à mettre la vie de son fils, qu’il aime pourtant, en péril. Il a planifié un départ en Europe avec sa maîtresse, son fils et l’argent. Convaincue de la culpabilité de son ex-mari et devant l’impuissance de la police, la mère fait appel à McCall. Les meilleurs passages de cette histoire sont l’embuscade et le final, où Gage et Kostmayer manient le fusil mitrailleur, la scène de fuite dans les escaliers, le sordide tirage de cartes des truands, qui laisse deviner le but, et l’épilogue au port. Les acteurs ne sont pas très convaincants, à l’exception du petit Macaulay Culkin, pas encore connu. JonDeVries était parfait en tueur dans un épisode précédent et un échange de casting avec le truand aurait été bénéfique. La séquence au restaurant, pourtant clé, est incohérente ; le passeport (suisse ?) n’étant pas un permis de tuer ! C’est la dernière apparition de Harley Gage, qui part comme il est venu, sans préavis, et McCall a enfin retrouvé son appartement malgré ses rendez-vous au restaurant !
- C’est le dixième et dernier épisode de Richard Jordan/Harley Gage. Jordan n’était pas satisfait que son personnage ait moins d’importance au fur et à mesure qu’Edward Woodward retrouvait son statut de star sur la série.
- Macaulay Culkin (1980), Paul, est célèbre pour le rôle de Kevin McCallister dans Maman, j’ai raté l’avion et sa suite.
- Jon DeVries (1947), le diplomate Raymond Gephardt, est le tueur Michael Rosa dans The Distant Fire/Carla, superbe épisode de la saison 1.
- Joseph Conlan est le compositeur de la musique de cet épisode, ainsi que de cinq autres de cette fin de troisième saison.
- La grille avant de la camionnette conduite par Mickey est endommagée lors de la légère sortie de route mais elle est de nouveau impeccable dans la scène suivante de poursuite.
- On ne sait pas trop de quelle nationalité est Raymond Gephardt. On voit un drapeau italien puis McCall l’appelle : ‘Monsieur’. Gephardt utilise même un mot français dans ses échanges (justement) et son ex-femme dit l’avoir rencontré à Paris. Néanmoins, ses évasions d’argent, son nom et le passeport rouge font penser qu’il est suisse.
- Le titre fait référence au jeu du petit garçon qui demande de deviner un objet à partir de sa couleur. ‘Something red’ dans la scène d’ouverture avec sa mère, ‘something blue’ dans l’ambassade avec son père et ‘something green’ à la fin.
- McCall au père :’You wanted your son and the money.’
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Re: Série "Equalizer"
16. The Mystery of Manon, 1/2 (Les loups dans la nuit, 1/2). §§§§
Yvette Marcel demande à McCall et Control de retrouver son père, parti à la recherche de son épouse, Manon, décédée depuis des années.
Cet épisode en deux parties est une œuvre majeure pour les fans de la série car il fait directement suite à Memories of Manon, également en deux volets, de la seconde saison. On y retrouve Phillip Marcel (Anthony Zerbe), policier canadien, et sa fille Yvette (Melissa Anderson). Cette dernière est inquiète pour l’état psychologique de son père qui pense avoir les preuves que Manon, la mère d’Yvette, est toujours vivante. Le début surréaliste a les caractéristiques d’un épisode d’une série de science-fiction ; dans la première séquence, Marcel est dans un zoo désert et embrumé et il aperçoit une femme meurtrie censée être Manon, puis McCall fait un rêve troublant avec le loup échappé du zoo. Par un subterfuge astucieux (des diapositives), Phillip Marcel apprend que Manon, ancien agent et collègue de McCall, a été retenue dans un camp soviétique et qu’elle a perdu la mémoire. Il reçoit l’ordre d’exécuter Control et l’Equalizer, tenus pour responsables de la déportation, s’il veut la revoir vivante. Qui est cette mystérieuse femme amnésique que Scott trouve dans les escaliers de son appartement et qu’Yvette aperçoit après un coup de téléphone ? Est-ce réellement l’ancienne maitresse de McCall et la mère d’Yvette ? McCall doit avouer à Scott qu’il a une sœur dans une superbe scène mélodramatique mais le secret sera dévoilé à la jeune femme dans un final haletant. Phillip Marcel donne rendez-vous à McCall et Control au zoo pour les liquider mais il est abattu par un inconnu et révèle la vérité à Yvette avant de succomber. Un excellent cliffhanger pour un épisode très particulier de la série. To be continued…
- Il faut impérativement avoir vu Memories of Manon de la seconde saison pour comprendre cet épisode.
- Ce double épisode est également un téléfilm sous le titre Memories of Manon.
- Dans ses mémoires intitulées The Way I See It, Melissa Anderson consacre neuf pages à son rôle d’Yvette Marcel de la série Equalizer. ‘Un jour de 1986, j’ai reçu un coup de téléphone de mon agent qui m’a demandé si j’étais intéressée pour jouer la fille d’Edward Woodward dans la série Equalizer. C‘était un de ces moments trop rares dans la profession. J’étais aux anges ! J’adorais cette série et j’étais enthousiasmée qu’on me demande d’en faire partie. J’ai vu récemment le scénariste, Coleman Luck, et nous avons évoqué la série avec un grand respect. Pour moi, travailler à New York sur cette série était un boulot de rêve. Les heures de tournage étaient longues, le temps était parfois atroce mais je m’en moquais. Les épisodes étaient si dramatiques et intéressants. Edward Woodward était même beaucoup plus drôle que Robert McCall.’ Lors du décès de l’acteur, Melissa Anderson, qui était restée en contact, déclara : ‘Edward est décédé le 16 novembre 2009. Nous n’avions pas eu de contacts récents avec lui et sa femme, Michelle, et ce fut un terrible choc. Un rappel malheureux que la vie est éphémère.’
- Anthony Zerbe (1936) a souvent joué des rôles de méchants dans toutes les séries américaines populaires des années 60 et 70 dont cinq participations à Mission : Impossible et quatre à Mannix mais aussi Les mystères de l’Ouest, Cannon, Les rues de San Francisco. Au cinéma, on se souvient de lui dans Le survivant (un messie fou), Papillon, Le flic ricanant, Adieu ma jolie, Permis de tuer…
- Melissa Sue Anderson (1962) est Mary Ingalls dans La petite maison dans la prairie. Elle a débuté à 10 ans dans Ma sorcière bien aimée. Elle est apparue ensuite dans Shaft avant de tourner dans la série qui l’a rendue célèbre. Peu de rôles mémorables depuis…A noter au cinéma, un film qui m’avait marqué à sa sortie, Happy birthday, souhaitez ne jamais être invité.
- Anne Heywood (1931), Manon Brevard Marcel, fut Miss Grande-Bretagne en 1949. Elle n’a plus tourné depuis cet épisode.
- Retour d’Irving Metzman dans le rôle de Sterno dans une scène superflue avec Control. Il n’était pas apparu depuis la fin de la première saison.
- Pourquoi un loup est libéré ? Qui a placé la cassette, avec la musique de la dernière mission à Paris, dans la Jaguar de McCall ? Où se rend Philip Marcel pour visionner les diapositives ?
Yvette Marcel demande à McCall et Control de retrouver son père, parti à la recherche de son épouse, Manon, décédée depuis des années.
Cet épisode en deux parties est une œuvre majeure pour les fans de la série car il fait directement suite à Memories of Manon, également en deux volets, de la seconde saison. On y retrouve Phillip Marcel (Anthony Zerbe), policier canadien, et sa fille Yvette (Melissa Anderson). Cette dernière est inquiète pour l’état psychologique de son père qui pense avoir les preuves que Manon, la mère d’Yvette, est toujours vivante. Le début surréaliste a les caractéristiques d’un épisode d’une série de science-fiction ; dans la première séquence, Marcel est dans un zoo désert et embrumé et il aperçoit une femme meurtrie censée être Manon, puis McCall fait un rêve troublant avec le loup échappé du zoo. Par un subterfuge astucieux (des diapositives), Phillip Marcel apprend que Manon, ancien agent et collègue de McCall, a été retenue dans un camp soviétique et qu’elle a perdu la mémoire. Il reçoit l’ordre d’exécuter Control et l’Equalizer, tenus pour responsables de la déportation, s’il veut la revoir vivante. Qui est cette mystérieuse femme amnésique que Scott trouve dans les escaliers de son appartement et qu’Yvette aperçoit après un coup de téléphone ? Est-ce réellement l’ancienne maitresse de McCall et la mère d’Yvette ? McCall doit avouer à Scott qu’il a une sœur dans une superbe scène mélodramatique mais le secret sera dévoilé à la jeune femme dans un final haletant. Phillip Marcel donne rendez-vous à McCall et Control au zoo pour les liquider mais il est abattu par un inconnu et révèle la vérité à Yvette avant de succomber. Un excellent cliffhanger pour un épisode très particulier de la série. To be continued…
- Il faut impérativement avoir vu Memories of Manon de la seconde saison pour comprendre cet épisode.
- Ce double épisode est également un téléfilm sous le titre Memories of Manon.
- Dans ses mémoires intitulées The Way I See It, Melissa Anderson consacre neuf pages à son rôle d’Yvette Marcel de la série Equalizer. ‘Un jour de 1986, j’ai reçu un coup de téléphone de mon agent qui m’a demandé si j’étais intéressée pour jouer la fille d’Edward Woodward dans la série Equalizer. C‘était un de ces moments trop rares dans la profession. J’étais aux anges ! J’adorais cette série et j’étais enthousiasmée qu’on me demande d’en faire partie. J’ai vu récemment le scénariste, Coleman Luck, et nous avons évoqué la série avec un grand respect. Pour moi, travailler à New York sur cette série était un boulot de rêve. Les heures de tournage étaient longues, le temps était parfois atroce mais je m’en moquais. Les épisodes étaient si dramatiques et intéressants. Edward Woodward était même beaucoup plus drôle que Robert McCall.’ Lors du décès de l’acteur, Melissa Anderson, qui était restée en contact, déclara : ‘Edward est décédé le 16 novembre 2009. Nous n’avions pas eu de contacts récents avec lui et sa femme, Michelle, et ce fut un terrible choc. Un rappel malheureux que la vie est éphémère.’
- Anthony Zerbe (1936) a souvent joué des rôles de méchants dans toutes les séries américaines populaires des années 60 et 70 dont cinq participations à Mission : Impossible et quatre à Mannix mais aussi Les mystères de l’Ouest, Cannon, Les rues de San Francisco. Au cinéma, on se souvient de lui dans Le survivant (un messie fou), Papillon, Le flic ricanant, Adieu ma jolie, Permis de tuer…
- Melissa Sue Anderson (1962) est Mary Ingalls dans La petite maison dans la prairie. Elle a débuté à 10 ans dans Ma sorcière bien aimée. Elle est apparue ensuite dans Shaft avant de tourner dans la série qui l’a rendue célèbre. Peu de rôles mémorables depuis…A noter au cinéma, un film qui m’avait marqué à sa sortie, Happy birthday, souhaitez ne jamais être invité.
- Anne Heywood (1931), Manon Brevard Marcel, fut Miss Grande-Bretagne en 1949. Elle n’a plus tourné depuis cet épisode.
- Retour d’Irving Metzman dans le rôle de Sterno dans une scène superflue avec Control. Il n’était pas apparu depuis la fin de la première saison.
- Pourquoi un loup est libéré ? Qui a placé la cassette, avec la musique de la dernière mission à Paris, dans la Jaguar de McCall ? Où se rend Philip Marcel pour visionner les diapositives ?
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Je trouve que Melissa Anderson a un faux air à Angela Browne...
Sinon, ça confirme ce que je pensais : 9 fois sur 10, un épisode en deux parties ou plus est généralement une réussite !
Sinon, ça confirme ce que je pensais : 9 fois sur 10, un épisode en deux parties ou plus est généralement une réussite !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Equalizer"
Non, pas toujours. L'épisode en deux parties, Memories of Manon de la seconde saison était §§§§ pour la première partie et seulement §§ pour la seconde.Dearesttara a écrit:Sinon, ça confirme ce que je pensais : 9 fois sur 10, un épisode en deux parties ou plus est généralement une réussite !
Là, pas de surprise, c'est §§§§ aux deux.
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
17. The Mystery of Manon, 2/2 (Les loups dans la nuit, 2/2). §§§§
McCall est décidé à savoir ce qui se cache derrière la réapparition de Manon et l’étau se resserre rapidement après les disparitions de Scott et Control.
Après un début lent et mélo mais nécessaire (conversation Scott/Yvette, McCall fait le point sur la jetée face à la Statue de la Liberté), on découvre le protagoniste, inconnu jusqu’alors, qui tire les ficelles de la machination diabolique, lorsque Manon, quelle qu’elle soit, rend de nouveau visite à Scott et qu’elle est épouvantée à la vue de McCall sur une photo. Le méchant, Arthur Trent, donne un véritable coup de fouet à l’histoire et il est évident qu’il utilise Manon comme une marionnette dans un plan vengeur très élaboré. Alors que Scott se fait rouler facilement (on devine que l’appel téléphonique est bidon), la capture de Control est plus surprenante et laisse dubitatif sur le rôle exact de la mystérieuse femme. McCall, équipé d’un traceur, se fait prendre à son tour par un procédé qui rappelle les fameux parapluies bulgares et il est placé dans une cage en compagnie de Manon. Les échanges entre McCall et la femme, dans une atmosphère aux couleurs irréelles, montrent que l’Equalizer ne sait que penser d’elle. Grâce à de petites capsules bleues (rien à voir avec le viagra ni avec du supposé cyanure), il vainc son redoutable adversaire, le rusé et cruel Trent, sur le point d’exécuter Scott et Control dans d’atroces souffrances mais le mystère de Manon reste entier, ce qui fait la force du récit. Dans l’épilogue, McCall assure à Yvette que Manon n’était qu’une usurpatrice mais, en aparté, Control lui apprend qu’elle vient de s’échapper, en utilisant une de ses capsules, et il soupçonne l’Equalizer, surtout que sa dernière question reste sans réponse : ‘How certain are you that was not Manon ?’. Un superbe final pour un incontournable de la série.
- Il y a un résumé de la première partie au début de l’épisode ; Last week on Equalizer. And now, the conclusion of The Mystery of Manon.
- Lawrence Dane (1937), Arthur Trent, est canadien. Il est connu pour ses participations à Délivrance, Scanners et il est le père de Melissa Anderson dans Happy birthday, souhaitez ne jamais être invité. A la télévision, vu dans Les envahisseurs, Mannix, Mission impossible entre autres.
- McCall dit à Yvette, au début de cette seconde partie, qu’il connaît la vérité sur sa paternité depuis seulement quelques mois (il le révèle aussi à Scott dans la première partie). Il l’apprend en effet à la fin de la première partie de Memories of Manon de la bouche de Phillip Marcel.
- McCall à Manon, qui lui montre une tache de vin comme preuve de son identité : ‘A birthmark can be faked like anything else.’
- Qui a tué Phillip Marcel à la fin de la première partie ? Manon comme le soupçonne Control ?
McCall est décidé à savoir ce qui se cache derrière la réapparition de Manon et l’étau se resserre rapidement après les disparitions de Scott et Control.
Après un début lent et mélo mais nécessaire (conversation Scott/Yvette, McCall fait le point sur la jetée face à la Statue de la Liberté), on découvre le protagoniste, inconnu jusqu’alors, qui tire les ficelles de la machination diabolique, lorsque Manon, quelle qu’elle soit, rend de nouveau visite à Scott et qu’elle est épouvantée à la vue de McCall sur une photo. Le méchant, Arthur Trent, donne un véritable coup de fouet à l’histoire et il est évident qu’il utilise Manon comme une marionnette dans un plan vengeur très élaboré. Alors que Scott se fait rouler facilement (on devine que l’appel téléphonique est bidon), la capture de Control est plus surprenante et laisse dubitatif sur le rôle exact de la mystérieuse femme. McCall, équipé d’un traceur, se fait prendre à son tour par un procédé qui rappelle les fameux parapluies bulgares et il est placé dans une cage en compagnie de Manon. Les échanges entre McCall et la femme, dans une atmosphère aux couleurs irréelles, montrent que l’Equalizer ne sait que penser d’elle. Grâce à de petites capsules bleues (rien à voir avec le viagra ni avec du supposé cyanure), il vainc son redoutable adversaire, le rusé et cruel Trent, sur le point d’exécuter Scott et Control dans d’atroces souffrances mais le mystère de Manon reste entier, ce qui fait la force du récit. Dans l’épilogue, McCall assure à Yvette que Manon n’était qu’une usurpatrice mais, en aparté, Control lui apprend qu’elle vient de s’échapper, en utilisant une de ses capsules, et il soupçonne l’Equalizer, surtout que sa dernière question reste sans réponse : ‘How certain are you that was not Manon ?’. Un superbe final pour un incontournable de la série.
- Il y a un résumé de la première partie au début de l’épisode ; Last week on Equalizer. And now, the conclusion of The Mystery of Manon.
- Lawrence Dane (1937), Arthur Trent, est canadien. Il est connu pour ses participations à Délivrance, Scanners et il est le père de Melissa Anderson dans Happy birthday, souhaitez ne jamais être invité. A la télévision, vu dans Les envahisseurs, Mannix, Mission impossible entre autres.
- McCall dit à Yvette, au début de cette seconde partie, qu’il connaît la vérité sur sa paternité depuis seulement quelques mois (il le révèle aussi à Scott dans la première partie). Il l’apprend en effet à la fin de la première partie de Memories of Manon de la bouche de Phillip Marcel.
- McCall à Manon, qui lui montre une tache de vin comme preuve de son identité : ‘A birthmark can be faked like anything else.’
- Qui a tué Phillip Marcel à la fin de la première partie ? Manon comme le soupçonne Control ?
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Re: Série "Equalizer"
18. No Place Like Home (On est bien mieux chez soi). §
McCall vient en aide à une famille expulsée de son appartement et relogée dans un hôtel social miteux où le propriétaire impose un trafic aux locataires.
Cet épisode ‘social’ dénonce la pauvreté à New York qui touche une partie non négligeable de la population et même des gens a priori à l’abri comme cette famille sans histoire. Un couple, dont la femme est enceinte, et leur jeune garçon se retrouvent dans un hôtel social délabré, peuplé de rats et à la merci de trafiquants menaçants. Le petit garçon téléphone à McCall (ce n’est pas le premier client aussi jeune) et l’Equalizer va s’occuper du problème avec Mickey et Jimmy. L’histoire est banale et les acteurs ne sont pas inoubliables. C’est un bon documentaire sur la pauvreté et la misère humaine mais le script n’est pas assez solide pour la durée d’un épisode. Trois scènes retiennent l’attention ; une femme chouchoute son petit qui va à l’école puis retire son manteau pour faire le tapin, McCall explique au jeune garçon que son père n’est pas un ‘loser’ mais un bon père, meilleur qu’il ne le fut lui-même avec ses enfants, et la dernière image : un échange de regard entre McCall et petit garçon noir qui symbolise la pauvreté.
- Tobe Hooper, le réalisateur, a, dans un autre registre, le célèbre Massacre à la tronçonneuse à son palmarès et autres gâteries du même genre…
- Dans Suspicion of Innocence, Jimmy était méfiant à l’idée de s’occuper d’un handicapé ; ici, c’est Mickey Kostmayer qui doute des causes de la pauvreté. Les aprioris des associés de McCall permettent de démonter certaines idées reçues et de donner une leçon moralisatrice à ces épisodes ‘sociaux’.
- La première image de l’épisode est le World Trade Center par pleine lune.
- McCall donne $20 à un SDF qui le remercie : ‘God bless you. God bless you, Sir.’
- Times Square a mauvaise réputation. La mère à l’assistante sociale: ’Times Square is no place for a child’.
- Les graffitis sur les murs de l’hôtel: ‘The end of the line’ et ‘I got no friends’.
McCall vient en aide à une famille expulsée de son appartement et relogée dans un hôtel social miteux où le propriétaire impose un trafic aux locataires.
Cet épisode ‘social’ dénonce la pauvreté à New York qui touche une partie non négligeable de la population et même des gens a priori à l’abri comme cette famille sans histoire. Un couple, dont la femme est enceinte, et leur jeune garçon se retrouvent dans un hôtel social délabré, peuplé de rats et à la merci de trafiquants menaçants. Le petit garçon téléphone à McCall (ce n’est pas le premier client aussi jeune) et l’Equalizer va s’occuper du problème avec Mickey et Jimmy. L’histoire est banale et les acteurs ne sont pas inoubliables. C’est un bon documentaire sur la pauvreté et la misère humaine mais le script n’est pas assez solide pour la durée d’un épisode. Trois scènes retiennent l’attention ; une femme chouchoute son petit qui va à l’école puis retire son manteau pour faire le tapin, McCall explique au jeune garçon que son père n’est pas un ‘loser’ mais un bon père, meilleur qu’il ne le fut lui-même avec ses enfants, et la dernière image : un échange de regard entre McCall et petit garçon noir qui symbolise la pauvreté.
- Tobe Hooper, le réalisateur, a, dans un autre registre, le célèbre Massacre à la tronçonneuse à son palmarès et autres gâteries du même genre…
- Dans Suspicion of Innocence, Jimmy était méfiant à l’idée de s’occuper d’un handicapé ; ici, c’est Mickey Kostmayer qui doute des causes de la pauvreté. Les aprioris des associés de McCall permettent de démonter certaines idées reçues et de donner une leçon moralisatrice à ces épisodes ‘sociaux’.
- La première image de l’épisode est le World Trade Center par pleine lune.
- McCall donne $20 à un SDF qui le remercie : ‘God bless you. God bless you, Sir.’
- Times Square a mauvaise réputation. La mère à l’assistante sociale: ’Times Square is no place for a child’.
- Les graffitis sur les murs de l’hôtel: ‘The end of the line’ et ‘I got no friends’.
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Re: Série "Equalizer"
19. Last Call (Le condamné). §§
Deux criminels se réfugient au restaurant Pete O’Phelan’s et prennent les consommateurs, dont Kostmayer, en otages car ils sont poursuivis par un chasseur de primes.
Une histoire de prise d’otages bien en-dessous de Breakpoint de la première saison mais elle a quelques attraits comme l’interprétation de Lewis Fipps, le violeur, par Joe Maruzzo, une tête connue de la série. Il personnifie parfaitement le criminel fou, sadique et violent aux réactions incontrôlées et explosives. L’acteur éclipse le reste de la distribution et est incontestablement la meilleure réussite de cet épisode moyen. Comme dans The Rehearsal, plus tôt dans la saison, qui se passait dans un théâtre, les circonstances de l’huis-clos sont tirées par les cheveux. La police ne doit pas être prévenue mais même sans portable à l’époque, le restaurant est dans une rue passante et l’incident ne peut être ignoré. Fipps demande à McCall de neutraliser le chasseur de primes, engagé par le père d’une victime pour le tuer. Les recherches de l’Equalizer tirent en longueur et on est circonspect devant la facilité avec laquelle Mickey se fait prendre et tabassé. Le chasseur, avec son chapeau et son pistolet laser dans la brume, est une véritable caricature sortie d’une bande dessinée. Finalement, McCall propose un marché à Lewis Fipps mais ce dernier abat son frère qui tentait de le raisonner avant de se faire tuer.
- Michael O’Herlihy (1929-1997), réalisateur irlandais, a mis en scène de nombreux épisodes de séries dont 36 d’Hawaii police d’état.
- Joe Maruzzo, Lewis Fipps, est l’un des deux voyous abattus par le vigilante dans Bump and Run/Embuscade et le chef de gang dans Reign of Terror/Le règne de la terreur ; deux épisodes de la première saison.
- Colleen Ann Fitzpatrick (1969), Susan, est une chanteuse américaine connue sous le surnom de Vitamin C. Quelques apparitions en tant qu’actrice mais cette jolie femme est surtout renommée pour ses chansons.
- Le titre ‘Last call’ est prononcé par Pete O'Phelan, la gérante du restaurant. C’est l’heure de commander sa dernière consommation. C’est aussi ici un jeu de mots avec McCall.
- McCall parle du chasseur de primes, un mercenaire engagé par les plus offrants. Parmi ces personnes, McCall évoque ‘the French in Africa’…
Deux criminels se réfugient au restaurant Pete O’Phelan’s et prennent les consommateurs, dont Kostmayer, en otages car ils sont poursuivis par un chasseur de primes.
Une histoire de prise d’otages bien en-dessous de Breakpoint de la première saison mais elle a quelques attraits comme l’interprétation de Lewis Fipps, le violeur, par Joe Maruzzo, une tête connue de la série. Il personnifie parfaitement le criminel fou, sadique et violent aux réactions incontrôlées et explosives. L’acteur éclipse le reste de la distribution et est incontestablement la meilleure réussite de cet épisode moyen. Comme dans The Rehearsal, plus tôt dans la saison, qui se passait dans un théâtre, les circonstances de l’huis-clos sont tirées par les cheveux. La police ne doit pas être prévenue mais même sans portable à l’époque, le restaurant est dans une rue passante et l’incident ne peut être ignoré. Fipps demande à McCall de neutraliser le chasseur de primes, engagé par le père d’une victime pour le tuer. Les recherches de l’Equalizer tirent en longueur et on est circonspect devant la facilité avec laquelle Mickey se fait prendre et tabassé. Le chasseur, avec son chapeau et son pistolet laser dans la brume, est une véritable caricature sortie d’une bande dessinée. Finalement, McCall propose un marché à Lewis Fipps mais ce dernier abat son frère qui tentait de le raisonner avant de se faire tuer.
- Michael O’Herlihy (1929-1997), réalisateur irlandais, a mis en scène de nombreux épisodes de séries dont 36 d’Hawaii police d’état.
- Joe Maruzzo, Lewis Fipps, est l’un des deux voyous abattus par le vigilante dans Bump and Run/Embuscade et le chef de gang dans Reign of Terror/Le règne de la terreur ; deux épisodes de la première saison.
- Colleen Ann Fitzpatrick (1969), Susan, est une chanteuse américaine connue sous le surnom de Vitamin C. Quelques apparitions en tant qu’actrice mais cette jolie femme est surtout renommée pour ses chansons.
- Le titre ‘Last call’ est prononcé par Pete O'Phelan, la gérante du restaurant. C’est l’heure de commander sa dernière consommation. C’est aussi ici un jeu de mots avec McCall.
- McCall parle du chasseur de primes, un mercenaire engagé par les plus offrants. Parmi ces personnes, McCall évoque ‘the French in Africa’…
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Re: Série "Equalizer"
20. Regrets Only (Regrets éternels). §§§
Une femme est harcelée par son ex-mari mais la police ne prend pas ses plaintes au sérieux et McCall est tout d’abord très dubitatif.
Les histoires de psychopathe sont généralement très réussies dans cette série et celle-ci n’échappe pas à la règle malgré les nombreux dialogues et le peu d’action. Les acteurs ne sont pas connus mais leur jeu est très convaincant. Susan Foxworth, divorcée, élève seule ses enfants mais son ex-mari, médecin, lui rend la vie impossible. La détective Bishop, délicieusement bornée, est lasse des plaintes de cette femme qu’elle prend pour une mythomane. McCall, engagé par Susan, a également un avis réservé après avoir rendu visite au docteur Foxworth qui a subtilement fait passer sa femme pour folle. Il est intéressant de voir Robert McCall hésitant, sur le point de faire une erreur de jugement. C’est très rare dans la série mais les deux rencontres de l’Equalizer au cabinet médical sont différentes et la seconde, excellente, marque le début du point de non retour ; le harceleur devient harcelé même si Foxworth a recours à la méthode Scorpio (se faire tabasser pour accuser son adversaire de brutalité). Mickey découvre les antécédents inquiétants de Foxworth et la rencontre à cette occasion avec Sœur Sara est cocasse. La police et la justice étant impuissantes, le plan final de McCall va s’avérer très surprenant. Il s’adresse au docteur Gary Foxworth dans un message vidéo et il provoque l’individu en feignant de sortir avec Susan. Jaloux, le docteur se rue dans l’appartement, arme au poing, et tire sur les découpes en carton du couple et la détective Bishop n’a pu qu’à arrêter le psychopathe. Une histoire un peu bavarde et convenue mais très agréable à suivre.
- Malgré les dégâts de l’épisode précédent, le restaurant Pete O’Phelan’s a rouvert.
Une femme est harcelée par son ex-mari mais la police ne prend pas ses plaintes au sérieux et McCall est tout d’abord très dubitatif.
Les histoires de psychopathe sont généralement très réussies dans cette série et celle-ci n’échappe pas à la règle malgré les nombreux dialogues et le peu d’action. Les acteurs ne sont pas connus mais leur jeu est très convaincant. Susan Foxworth, divorcée, élève seule ses enfants mais son ex-mari, médecin, lui rend la vie impossible. La détective Bishop, délicieusement bornée, est lasse des plaintes de cette femme qu’elle prend pour une mythomane. McCall, engagé par Susan, a également un avis réservé après avoir rendu visite au docteur Foxworth qui a subtilement fait passer sa femme pour folle. Il est intéressant de voir Robert McCall hésitant, sur le point de faire une erreur de jugement. C’est très rare dans la série mais les deux rencontres de l’Equalizer au cabinet médical sont différentes et la seconde, excellente, marque le début du point de non retour ; le harceleur devient harcelé même si Foxworth a recours à la méthode Scorpio (se faire tabasser pour accuser son adversaire de brutalité). Mickey découvre les antécédents inquiétants de Foxworth et la rencontre à cette occasion avec Sœur Sara est cocasse. La police et la justice étant impuissantes, le plan final de McCall va s’avérer très surprenant. Il s’adresse au docteur Gary Foxworth dans un message vidéo et il provoque l’individu en feignant de sortir avec Susan. Jaloux, le docteur se rue dans l’appartement, arme au poing, et tire sur les découpes en carton du couple et la détective Bishop n’a pu qu’à arrêter le psychopathe. Une histoire un peu bavarde et convenue mais très agréable à suivre.
- Malgré les dégâts de l’épisode précédent, le restaurant Pete O’Phelan’s a rouvert.
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Je ne connait pas la série, mais t'est critiques sont excellentes.
Est ce que tu aurait un lien pour regarder les épisodes de cet série en VF, Denis ?
Est ce que tu aurait un lien pour regarder les épisodes de cet série en VF, Denis ?
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Equalizer"
Merci. Non, malheureusement, la série n'est pas dispo en français, peut-être la saison 1 et encore, elle est hors de prix comparée à la version anglaise que j'ai eue pour 9£ (attention, la version US est coupée).
J'ai eu les saisons 2,3 et 4 par un ami aux USA.
Par contre, l'anglais est très 'easy' et Edward Woodward est plus compréhensible en VO que même Patrick Macnee !
J'ai eu les saisons 2,3 et 4 par un ami aux USA.
Par contre, l'anglais est très 'easy' et Edward Woodward est plus compréhensible en VO que même Patrick Macnee !
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Ok, c'est pas grave. Oui j'ai vus ça dans le début du topic et j'ai vus quelques vidéos sur You tube et je comprend très bien mais je préfére toujours commencer par regarder une série en VF.
Le générique de cet série est magnifique.
Le générique de cet série est magnifique.
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Equalizer"
Oui, le générique est excellent. La musique de l'ancien batteur du groupe Police, Stewart Copeland, aussi. Malheureusement, il n'a composé la musique que d'une cinquantaine d'épisodes (sur 88) et la différence se fait cruellement sentir pour les derniers épisodes.
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Bonjour Denis et le forum des Avengers
hélas je ne connais pas du tout cette série Equalizer
hélas je ne connais pas du tout cette série Equalizer
anne-sophie- Baron(ne)
- Age : 49
Localisation : Metz
Date d'inscription : 11/11/2006
Re: Série "Equalizer"
21. Target of Choice (La course du loup). §§§
Un meurtrier, repris de justice, menace la famille d’un homme qui a témoigné à son procès.
Une histoire captivante où la tension et l’angoisse sont palpables même si on a du mal à voir en Hawkins un ‘méchant’ aussi redoutable qu’on le décrit. La réussite est due, en partie, à une bonne mise en scène qui entretient un climat de peur dès le début (le gâteau d’anniversaire et la carte d’Hawkins). Cet assassin, libéré sur parole après huit années de prison (non, l’histoire ne se passe pas en France !), est maintenant chauffeur de taxi ce qui lui permet d’espionner faits et gestes de la famille Grey. Le cauchemar du père, les cris de la mère à l’hôpital et la volonté du fils que McCall abatte l’individu montrent le degré d’appréhension et de frayeur de la famille. McCall imagine une diversion pour pousser le tueur à la faute et Mickey Kostmayer personnifie le frère d’une victime d’Hawkins. Le persécuteur dérangé devient, à son tour, la cible d’une vengeance car Kostmayer endosse le jeu d’un personnage aussi fou qu’Hawkins pour le pister et le harceler. Les protagonistes sont intéressants ; le tueur, la famille et Boyd, le compagnon de cellule de Hawkins, dont les relations ambigües sont soulignées par l’Equalizer. Deux scènes sont choquantes : celle du mannequin poignardé dans le fauteuil roulant censé représenter la mère et le final, où le fils est attaché à la grille pour que le semi remorque du père l’écrase, dans les circonstances exactes du meurtre qui a valu à Hawkins d’être incarcéré. On se demande comment Hawkins a accédé à tous ces endroits pour mettre son plan à exécution. L’épilogue renseigne sur la personnalité de l’Equalizer ; après son discours démago au fils, qui veut la mort de l’individu, McCall ne sait que répondre lorsque le jeune homme lui demande s’il ne regarde jamais en arrière : il s’excuse et quitte la table.
- Michael Parks (1940), Jonathan Grey, est Logan, un ami de McCall dans Nocturne, saison 2. Il a joué dans de nombreuses séries depuis son premier rôle dans Les Incorruptibles. Il est, entre autres, un violeur dans un épisode des Rues de San Francisco, Les hommes mourront. Il a joué dans de nombreux films de Quentin Tarantino.
- Verna Bloom (1939), Marian Grey, est connue pour ses rôles dans L’homme des hautes plaines (de et avec Clint Eastwood) et La dernière tentation du Christ de Scorsese.
- Deuxième et dernière apparition de John Bedford Lloyd en District Attorney Francis Scanlon (après Video Games/Chantage à la vidéo).
- Kevin Geer, Hawkins, est le tueur à l’orchidée dans l’excellent épisode de la première saison, Unnatural Causes/Pas d’orchidée pour McCall.
- McCall à Mickey: ‘He is the man to watch.’
Un meurtrier, repris de justice, menace la famille d’un homme qui a témoigné à son procès.
Une histoire captivante où la tension et l’angoisse sont palpables même si on a du mal à voir en Hawkins un ‘méchant’ aussi redoutable qu’on le décrit. La réussite est due, en partie, à une bonne mise en scène qui entretient un climat de peur dès le début (le gâteau d’anniversaire et la carte d’Hawkins). Cet assassin, libéré sur parole après huit années de prison (non, l’histoire ne se passe pas en France !), est maintenant chauffeur de taxi ce qui lui permet d’espionner faits et gestes de la famille Grey. Le cauchemar du père, les cris de la mère à l’hôpital et la volonté du fils que McCall abatte l’individu montrent le degré d’appréhension et de frayeur de la famille. McCall imagine une diversion pour pousser le tueur à la faute et Mickey Kostmayer personnifie le frère d’une victime d’Hawkins. Le persécuteur dérangé devient, à son tour, la cible d’une vengeance car Kostmayer endosse le jeu d’un personnage aussi fou qu’Hawkins pour le pister et le harceler. Les protagonistes sont intéressants ; le tueur, la famille et Boyd, le compagnon de cellule de Hawkins, dont les relations ambigües sont soulignées par l’Equalizer. Deux scènes sont choquantes : celle du mannequin poignardé dans le fauteuil roulant censé représenter la mère et le final, où le fils est attaché à la grille pour que le semi remorque du père l’écrase, dans les circonstances exactes du meurtre qui a valu à Hawkins d’être incarcéré. On se demande comment Hawkins a accédé à tous ces endroits pour mettre son plan à exécution. L’épilogue renseigne sur la personnalité de l’Equalizer ; après son discours démago au fils, qui veut la mort de l’individu, McCall ne sait que répondre lorsque le jeune homme lui demande s’il ne regarde jamais en arrière : il s’excuse et quitte la table.
- Michael Parks (1940), Jonathan Grey, est Logan, un ami de McCall dans Nocturne, saison 2. Il a joué dans de nombreuses séries depuis son premier rôle dans Les Incorruptibles. Il est, entre autres, un violeur dans un épisode des Rues de San Francisco, Les hommes mourront. Il a joué dans de nombreux films de Quentin Tarantino.
- Verna Bloom (1939), Marian Grey, est connue pour ses rôles dans L’homme des hautes plaines (de et avec Clint Eastwood) et La dernière tentation du Christ de Scorsese.
- Deuxième et dernière apparition de John Bedford Lloyd en District Attorney Francis Scanlon (après Video Games/Chantage à la vidéo).
- Kevin Geer, Hawkins, est le tueur à l’orchidée dans l’excellent épisode de la première saison, Unnatural Causes/Pas d’orchidée pour McCall.
- McCall à Mickey: ‘He is the man to watch.’
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Dernier épisode de la troisième saison. Saison qui se termine à 2,72; bonne performance vu les problèmes de santé d'Edward Woodward; moins bien que la première, 2,77, mais mieux que la seconde, 2,68. Reste une quatrième et dernière saison; début la semaine prochaine.
22. Always a Lady (Cherchez la femme). §§§§
McCall est contacté par une ancienne collègue, et maîtresse, qui craint pour sa vie mais il arrive trop tard : elle a été sauvagement assassinée dans son appartement.
La troisième saison se termine en beauté avec cet épisode qui tient en haleine jusqu’au dénouement. On a déjà vu ce genre d’histoire avec des conclusions analogues mais la mise en scène et le déroulement de l’intrigue donnent un cachet inédit. Alors que McCall est en compagnie de Pete, il est dérangé par un appel au secours d’une ancienne connaissance, Meredith Browning. Elle travaille dans un club louche et une forte somme d’argent a disparu du coffre de Costa, le truand propriétaire de la boite. Meredith est soupçonnée et Sax, l’homme de main de Costa, est chargé de récupérer l’argent. L’assassinat sauvage (elle est défigurée et le mur aspergé de sang) aiguise le désir de vengeance de McCall, qui menace de représailles Costa qu’il soupçonne fortement. Le récit est entrecoupé judicieusement de flashbacks qui expliquent l’attachement que portait l’Equalizer à cette femme qu’il avait sauvé lors d’une mission. Au fil de son enquête, McCall s’aperçoit que son ancienne protégée est devenue une sorte de mère maquerelle pour poules de luxe dans ce club. Mickey et Control tiennent des rôles secondaires dans cette histoire où McCall/Woodward est redevenu la star à part entière. Finalement, l’Equalizer déduit que le truand s’est fait voler par son propre acolyte et il les monte l’un contre l’autre. McCall sort indemne d’une fusillade à trois mais certains indices lui laissent penser que la mort des deux voyous n’est pas l’aboutissement de l’affaire…
- Anne Twomey (1951), Meredith, est Catherine Zambrano dans la série New York 911.
- Joseph Mascolo (1929), Tony Costa, est connu pour ses participations à des ‘soaps’; Amour, gloire et beauté (513 épisodes) et Des jours et des vies (436 épisodes)….
- Lewis Van Bergen, Johnny Sax, est Zahn, le terroriste, dans A Community of Civilized Men/Les hommes civilisés, saison 2. Il jouera aussi dans Endgame de la dernière saison.
- Rita Jenrette (1949), la prostituée qui accoste McCall, a posé pour Playboy en 1981. La même année, elle sortit un livre torride, My Capitol Secrets, qui donnait des révélations sur son ex-époux, le sénateur John W. Jenrette. Ce fut un best-seller.
- McCall à Costa qu’il soupçonne: ‘I will personally, personally, send you to hell.’
- On apprend, lors d’un flashback, que ‘Always a lady’ est l’inscription sur le bracelet offert par McCall à Meredith. In memory of a lady who was once a friend.
22. Always a Lady (Cherchez la femme). §§§§
McCall est contacté par une ancienne collègue, et maîtresse, qui craint pour sa vie mais il arrive trop tard : elle a été sauvagement assassinée dans son appartement.
La troisième saison se termine en beauté avec cet épisode qui tient en haleine jusqu’au dénouement. On a déjà vu ce genre d’histoire avec des conclusions analogues mais la mise en scène et le déroulement de l’intrigue donnent un cachet inédit. Alors que McCall est en compagnie de Pete, il est dérangé par un appel au secours d’une ancienne connaissance, Meredith Browning. Elle travaille dans un club louche et une forte somme d’argent a disparu du coffre de Costa, le truand propriétaire de la boite. Meredith est soupçonnée et Sax, l’homme de main de Costa, est chargé de récupérer l’argent. L’assassinat sauvage (elle est défigurée et le mur aspergé de sang) aiguise le désir de vengeance de McCall, qui menace de représailles Costa qu’il soupçonne fortement. Le récit est entrecoupé judicieusement de flashbacks qui expliquent l’attachement que portait l’Equalizer à cette femme qu’il avait sauvé lors d’une mission. Au fil de son enquête, McCall s’aperçoit que son ancienne protégée est devenue une sorte de mère maquerelle pour poules de luxe dans ce club. Mickey et Control tiennent des rôles secondaires dans cette histoire où McCall/Woodward est redevenu la star à part entière. Finalement, l’Equalizer déduit que le truand s’est fait voler par son propre acolyte et il les monte l’un contre l’autre. McCall sort indemne d’une fusillade à trois mais certains indices lui laissent penser que la mort des deux voyous n’est pas l’aboutissement de l’affaire…
- Anne Twomey (1951), Meredith, est Catherine Zambrano dans la série New York 911.
- Joseph Mascolo (1929), Tony Costa, est connu pour ses participations à des ‘soaps’; Amour, gloire et beauté (513 épisodes) et Des jours et des vies (436 épisodes)….
- Lewis Van Bergen, Johnny Sax, est Zahn, le terroriste, dans A Community of Civilized Men/Les hommes civilisés, saison 2. Il jouera aussi dans Endgame de la dernière saison.
- Rita Jenrette (1949), la prostituée qui accoste McCall, a posé pour Playboy en 1981. La même année, elle sortit un livre torride, My Capitol Secrets, qui donnait des révélations sur son ex-époux, le sénateur John W. Jenrette. Ce fut un best-seller.
- McCall à Costa qu’il soupçonne: ‘I will personally, personally, send you to hell.’
- On apprend, lors d’un flashback, que ‘Always a lady’ est l’inscription sur le bracelet offert par McCall à Meredith. In memory of a lady who was once a friend.
Invité- Invité
Quatrième saison
1. The Last Campaign (La dernière campagne). §§§§
Une assistante politique découvre que le candidat ambitieux pour lequel elle travaille exerce un chantage sur le sénateur en place.
L’ouverture de cette quatrième, et ultime saison, présente une histoire solide, un mélange de magouille politique et de drame à la Vol au-dessus d’un nid de coucou. Cindy Claussen, secrétaire, découvre par hasard les preuves que son patron, Philip Wingate, un jeune candidat aux dents longues, fait chanter le vieux sénateur en poste, un homme respectable et apprécié. Cindy, consciente du danger qu’elle court, appelle McCall, mais, avant qu’ils ne puissent se rencontrer, Wingate l’a déjà faite enlever et interner pour une soi-disant tentative de suicide. L’Equalizer charge Pete O’Phelan, internée dans l’asile, de surveiller le comportement d’un infirmier ; en fait, un tueur à la solde de Wingate. Il y a des passages mémorables et cocasses comme McCall qui, enfermé brièvement pour contacter Cindy, joue au paranoïaque et confie au docteur qu’il se prend pour un agent secret ! A noter aussi comment McCall harcèle Wingate : la photocopie crache des centaines de pages estampillées ‘Resign’ et, dehors, le néon lumineux affiche la même demande (difficilement faisable mais bien pensé). L’histoire est intéressante, le suspense est au rendez-vous et les acteurs sont convaincants ; on regrette que Maureen Anderman n’ait pas été utilisée plus longuement dans les autres aventures car les passages avec Pete O’Phelan à l’hôpital psychiatre sont éloquents. McCall prend un risque dans le final car le sénateur doit avouer son passé pour que Cindy soit crue et Wingate démasqué. Un épisode indémodable vu qu’il traite des magouilles et autres turpitudes politiciennes !
- Huitième et dernière apparition de Maureen Anderman dans le rôle de Pete O’Phelan. Le personnage Pete O’Phelan a un temps de présence exceptionnellement long pour sa dernière apparition.
- Septième et dernière apparition d’Irving Metzman dans le rôle de Sterno.
- E.G. Marshall (1914-1998), le sénateur Virgil Thomas Blake, a plus de 150 rôles à son crédit mais son plus célèbre est celui du Jury No4 dans 12 hommes en colère.
- Cameron Allan est le compositeur des 22 épisodes de cette ultime saison.
- Cet épisode, le premier de la quatrième saison, fut diffusé le 26 octobre 1988.
- Cindy Claussen se présente comme étant une amie de Susan Foxworth, la femme harcelée par son ex-mari dans Regrets Only, le 20ème épisode de la troisième saison. Elle situe l’autre histoire à six mois auparavant.
- Lorsque McCall rentre chez lui, il se sert un verre (de whisky a priori). Le verre a un fond de liquide lorsqu’il décroche le téléphone mais il est un peu plus rempli après le premier échange avec Cindy.
Une assistante politique découvre que le candidat ambitieux pour lequel elle travaille exerce un chantage sur le sénateur en place.
L’ouverture de cette quatrième, et ultime saison, présente une histoire solide, un mélange de magouille politique et de drame à la Vol au-dessus d’un nid de coucou. Cindy Claussen, secrétaire, découvre par hasard les preuves que son patron, Philip Wingate, un jeune candidat aux dents longues, fait chanter le vieux sénateur en poste, un homme respectable et apprécié. Cindy, consciente du danger qu’elle court, appelle McCall, mais, avant qu’ils ne puissent se rencontrer, Wingate l’a déjà faite enlever et interner pour une soi-disant tentative de suicide. L’Equalizer charge Pete O’Phelan, internée dans l’asile, de surveiller le comportement d’un infirmier ; en fait, un tueur à la solde de Wingate. Il y a des passages mémorables et cocasses comme McCall qui, enfermé brièvement pour contacter Cindy, joue au paranoïaque et confie au docteur qu’il se prend pour un agent secret ! A noter aussi comment McCall harcèle Wingate : la photocopie crache des centaines de pages estampillées ‘Resign’ et, dehors, le néon lumineux affiche la même demande (difficilement faisable mais bien pensé). L’histoire est intéressante, le suspense est au rendez-vous et les acteurs sont convaincants ; on regrette que Maureen Anderman n’ait pas été utilisée plus longuement dans les autres aventures car les passages avec Pete O’Phelan à l’hôpital psychiatre sont éloquents. McCall prend un risque dans le final car le sénateur doit avouer son passé pour que Cindy soit crue et Wingate démasqué. Un épisode indémodable vu qu’il traite des magouilles et autres turpitudes politiciennes !
- Huitième et dernière apparition de Maureen Anderman dans le rôle de Pete O’Phelan. Le personnage Pete O’Phelan a un temps de présence exceptionnellement long pour sa dernière apparition.
- Septième et dernière apparition d’Irving Metzman dans le rôle de Sterno.
- E.G. Marshall (1914-1998), le sénateur Virgil Thomas Blake, a plus de 150 rôles à son crédit mais son plus célèbre est celui du Jury No4 dans 12 hommes en colère.
- Cameron Allan est le compositeur des 22 épisodes de cette ultime saison.
- Cet épisode, le premier de la quatrième saison, fut diffusé le 26 octobre 1988.
- Cindy Claussen se présente comme étant une amie de Susan Foxworth, la femme harcelée par son ex-mari dans Regrets Only, le 20ème épisode de la troisième saison. Elle situe l’autre histoire à six mois auparavant.
- Lorsque McCall rentre chez lui, il se sert un verre (de whisky a priori). Le verre a un fond de liquide lorsqu’il décroche le téléphone mais il est un peu plus rempli après le premier échange avec Cindy.
Dernière édition par denis le Jeu 17 Mar 2011 - 8:59, édité 1 fois
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Re: Série "Equalizer"
2. Sea of Fire (Un océan de feu). §§
Suite à un viol, McCall doit intervenir dans une école du Bronx où un gang fait régner la terreur.
McCall est appelé par une principale de collège désespérée (trop jeune pour être crédible) car son école est sous la coupe d’un gang qui terrorise les lycéens et le personnel. Le script est un savant mélange de deux épisodes antérieurs ; Le règne de la terreur, où un quartier est sous l’emprise d’un gang, et Aventure nocturne, dans lequel McCall venge une femme violée dans le métro. Comme les deux autres, cette histoire est excessivement violente et barbare ; la scène d’initiation en ouverture mais surtout le viol dans le gymnase est réaliste et difficilement supportable. Néanmoins, contrairement aux épisodes cités plus haut, la réussite n’est pas au rendez-vous ici car l’histoire est trop statique. McCall essaie de rééduquer les membres du gang ‘récupérables’ par la pédagogie en les faisant assister à une autopsie ou écouter un mort-vivant, rescapé d’une tuerie (quatre minutes de monologue fastidieux). On peut non seulement douter du bien fondé de cette stratégie, les leaders du gang sont d’ailleurs insensibles, mais il est flagrant que les producteurs se servent surtout de la notoriété de la série pour faire passer un message ; les gangs étant un véritable fléau aux USA. McCall en éducateur spécialisé est l’attraction et on se délecte de la scène finale où il humilie les chefs du gang en les mettant face contre terre, veste de ralliement ôtée. Les analyses déconnectées de la réalité du responsable du Board, l’équivalent de notre académie, sont malheureusement criantes de vérité et on se prend à rêver de quelques McCall lâchés dans nos banlieues…
- McCall au chef du gang:’Let me tell you something: my name is not ‘old man’. It’s Robert McCall and from this moment on, you will call me Mister McCall. Is that understood?’
- A la fin, les membres du gang déposent leur veste par terre. Un voyou a déjà retiré sa tunique mais il la porte pourtant à l’image suivante.
- ‘Yes, we can’ dit McCall à la jeune fille violée sur son lit d’hôpital pour qu’elle l’aide dans sa mission. On sait maintenant qui est à l’origine de cette phrase reprise et devenue célèbre….
- ‘Sea of fire’ est la vision de Borchek, l’ancien membre d’un gang, qui raconte son calvaire après avoir reçu une balle dans la tête dans un long monologue.
Suite à un viol, McCall doit intervenir dans une école du Bronx où un gang fait régner la terreur.
McCall est appelé par une principale de collège désespérée (trop jeune pour être crédible) car son école est sous la coupe d’un gang qui terrorise les lycéens et le personnel. Le script est un savant mélange de deux épisodes antérieurs ; Le règne de la terreur, où un quartier est sous l’emprise d’un gang, et Aventure nocturne, dans lequel McCall venge une femme violée dans le métro. Comme les deux autres, cette histoire est excessivement violente et barbare ; la scène d’initiation en ouverture mais surtout le viol dans le gymnase est réaliste et difficilement supportable. Néanmoins, contrairement aux épisodes cités plus haut, la réussite n’est pas au rendez-vous ici car l’histoire est trop statique. McCall essaie de rééduquer les membres du gang ‘récupérables’ par la pédagogie en les faisant assister à une autopsie ou écouter un mort-vivant, rescapé d’une tuerie (quatre minutes de monologue fastidieux). On peut non seulement douter du bien fondé de cette stratégie, les leaders du gang sont d’ailleurs insensibles, mais il est flagrant que les producteurs se servent surtout de la notoriété de la série pour faire passer un message ; les gangs étant un véritable fléau aux USA. McCall en éducateur spécialisé est l’attraction et on se délecte de la scène finale où il humilie les chefs du gang en les mettant face contre terre, veste de ralliement ôtée. Les analyses déconnectées de la réalité du responsable du Board, l’équivalent de notre académie, sont malheureusement criantes de vérité et on se prend à rêver de quelques McCall lâchés dans nos banlieues…
- McCall au chef du gang:’Let me tell you something: my name is not ‘old man’. It’s Robert McCall and from this moment on, you will call me Mister McCall. Is that understood?’
- A la fin, les membres du gang déposent leur veste par terre. Un voyou a déjà retiré sa tunique mais il la porte pourtant à l’image suivante.
- ‘Yes, we can’ dit McCall à la jeune fille violée sur son lit d’hôpital pour qu’elle l’aide dans sa mission. On sait maintenant qui est à l’origine de cette phrase reprise et devenue célèbre….
- ‘Sea of fire’ est la vision de Borchek, l’ancien membre d’un gang, qui raconte son calvaire après avoir reçu une balle dans la tête dans un long monologue.
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
3. Riding the Elephant (Dompteurs d’éléphants). §§
McCall se retrouve mêlé à un trafic d’héroïne en plein cœur de Chinatown.
Après un début prometteur (combat de boxe thaï, boite ‘Rose of Bangkok’), l’histoire déçoit au fil de l’épisode. Un boxeur thaï, emmouraché d’une prostituée, accepte de racheter la femme au racketeur en réceptionnant dans l’épicerie de son père une cargaison de drogue en provenance de Bangkok. Tout se complique lorsque le père, honnête et travailleur, détruit l’héroïne. McCall, appelé par la jeune femme, intervient pour secourir l’épicier en mauvaise posture mais Thanarat, le truand, est également employé par Control et l’Agence, qui ferme les yeux sur son trafic en échange de renseignements. Thanarat, ancienne connaissance de l’Equalizer, a bientôt deux otages, la prostituée et l’épicier, pour négocier le retour de la drogue. Quelques bons passages rappellent l’atmosphère d’excellents épisodes (comme The Lock Box) : l’arrivée de McCall à l’épicerie pour chasser les ghost soldiers, Mickey, avec sa nouvelle coupe ‘petit garçon sage’, est subjugué devant ‘les danseuses’ dans la boite, McCall, feignant d’être un client, rend visite à Manika avec la serviette réglementaire mais aussi la prestation glaciale de Mako, excellent en souteneur dealer. Néanmoins, certains détails plombent l’épisode : la prostituée fait bien plus âgée que le boxeur (et pour cause, il y a neuf ans d’écart entre les deux acteurs), la fusillade dans le bar très mal structurée et le final sur le ring où la poudre de perlimpinpin explose comme par enchantement.
- Mako (1933-2006), Jimmy Thanarat, est né au Japon. Il a participé à de nombreux films et séries depuis son premier rôle dans La proie des vautours avec Frank Sinatra et Steve McQueen en 1959. A la télévision : L’homme à la Rolls, La grande vallée, Les rues de San Francisco, L’homme de fer, Mannix, Hawaii police d’état, Columbo, MASH, Monk…; au cinéma : La canonnière du Yang-Tsé, Tueur d’élite, Mémoires d’une geisha…
- Dans la longue scène du restaurant (première fois sans Pete O’Phelan), Control souhaite un joyeux anniversaire à McCall : ‘Robert, I wish you a happy birthday’. Le sens du titre de l’épisode provient de cet échange car dans leur souvenir, on pouvait monter un éléphant après trois verres !
McCall se retrouve mêlé à un trafic d’héroïne en plein cœur de Chinatown.
Après un début prometteur (combat de boxe thaï, boite ‘Rose of Bangkok’), l’histoire déçoit au fil de l’épisode. Un boxeur thaï, emmouraché d’une prostituée, accepte de racheter la femme au racketeur en réceptionnant dans l’épicerie de son père une cargaison de drogue en provenance de Bangkok. Tout se complique lorsque le père, honnête et travailleur, détruit l’héroïne. McCall, appelé par la jeune femme, intervient pour secourir l’épicier en mauvaise posture mais Thanarat, le truand, est également employé par Control et l’Agence, qui ferme les yeux sur son trafic en échange de renseignements. Thanarat, ancienne connaissance de l’Equalizer, a bientôt deux otages, la prostituée et l’épicier, pour négocier le retour de la drogue. Quelques bons passages rappellent l’atmosphère d’excellents épisodes (comme The Lock Box) : l’arrivée de McCall à l’épicerie pour chasser les ghost soldiers, Mickey, avec sa nouvelle coupe ‘petit garçon sage’, est subjugué devant ‘les danseuses’ dans la boite, McCall, feignant d’être un client, rend visite à Manika avec la serviette réglementaire mais aussi la prestation glaciale de Mako, excellent en souteneur dealer. Néanmoins, certains détails plombent l’épisode : la prostituée fait bien plus âgée que le boxeur (et pour cause, il y a neuf ans d’écart entre les deux acteurs), la fusillade dans le bar très mal structurée et le final sur le ring où la poudre de perlimpinpin explose comme par enchantement.
- Mako (1933-2006), Jimmy Thanarat, est né au Japon. Il a participé à de nombreux films et séries depuis son premier rôle dans La proie des vautours avec Frank Sinatra et Steve McQueen en 1959. A la télévision : L’homme à la Rolls, La grande vallée, Les rues de San Francisco, L’homme de fer, Mannix, Hawaii police d’état, Columbo, MASH, Monk…; au cinéma : La canonnière du Yang-Tsé, Tueur d’élite, Mémoires d’une geisha…
- Dans la longue scène du restaurant (première fois sans Pete O’Phelan), Control souhaite un joyeux anniversaire à McCall : ‘Robert, I wish you a happy birthday’. Le sens du titre de l’épisode provient de cet échange car dans leur souvenir, on pouvait monter un éléphant après trois verres !
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
4. Eighteen with a Bullet (Des jeunes filles sous influence). §
Un manager exploite des jeunes chanteuses en leur faisant espérer une grande carrière.
Cette plongée dans le monde du show-biz est plutôt fastidieuse et, seules, quelques scènes sauvent d’un ennui complet. Un imprésario profite de la naïveté de jeunes et jolies filles en leur promettant une carrière de chanteuses dans le but d’abuser d’elles financièrement et sexuellement. Il ne se passe strictement rien jusqu’à ce que James, l’imprésario, élimine froidement une ancienne protégée, devenue menaçante, d’une overdose (‘Find my baby a good place to sleep’). Beverly Heat personnifie le miroir aux alouettes dans lequel tombent de nombreuses jeunes filles à la recherche de célébrité et d’argent facile. Le bout du parcours est souvent la drogue et la mort. McCall, contacté par la mère, doit sauver la fille nunuche des griffes de ce prédateur. Reste-il quelque chose de récupérable dans cet épisode terne ? Simplement le harcèlement de Mickey et la confrontation entre McCall et le sinistre individu à la salle d’enregistrement. Et puis McCall en robe de chambre (première apparition) et poussant la chansonnette (épilogue). Même le final, usé jusqu’à la corde, ne fait pas illusion.
- Colleen Ann Fitzpatrick (1969), Beverly Heat, est une chanteuse américaine connue sous le surnom de Vitamin C. Quelques apparitions en tant qu’actrice mais cette jolie femme est surtout renommée pour ses chansons. Elle est Susan, la jeune fille lors de la prise d’otages dans le restaurant O’Phelan’s, dans Last Call, saison 3.
- Terrence Mann (1951), Graham, est le tueur Shadow Man dans Inner View, saison 3.
- Lorsque McCall et Beverly sont dans la limousine, on remarque brièvement sur la droite le pied du caméraman.
- McCall à l’imprésario: ‘I’m about to destroy your little world piece by nasty piece. You are a parasite; you are the worst kind of scum imaginable’.
Un manager exploite des jeunes chanteuses en leur faisant espérer une grande carrière.
Cette plongée dans le monde du show-biz est plutôt fastidieuse et, seules, quelques scènes sauvent d’un ennui complet. Un imprésario profite de la naïveté de jeunes et jolies filles en leur promettant une carrière de chanteuses dans le but d’abuser d’elles financièrement et sexuellement. Il ne se passe strictement rien jusqu’à ce que James, l’imprésario, élimine froidement une ancienne protégée, devenue menaçante, d’une overdose (‘Find my baby a good place to sleep’). Beverly Heat personnifie le miroir aux alouettes dans lequel tombent de nombreuses jeunes filles à la recherche de célébrité et d’argent facile. Le bout du parcours est souvent la drogue et la mort. McCall, contacté par la mère, doit sauver la fille nunuche des griffes de ce prédateur. Reste-il quelque chose de récupérable dans cet épisode terne ? Simplement le harcèlement de Mickey et la confrontation entre McCall et le sinistre individu à la salle d’enregistrement. Et puis McCall en robe de chambre (première apparition) et poussant la chansonnette (épilogue). Même le final, usé jusqu’à la corde, ne fait pas illusion.
- Colleen Ann Fitzpatrick (1969), Beverly Heat, est une chanteuse américaine connue sous le surnom de Vitamin C. Quelques apparitions en tant qu’actrice mais cette jolie femme est surtout renommée pour ses chansons. Elle est Susan, la jeune fille lors de la prise d’otages dans le restaurant O’Phelan’s, dans Last Call, saison 3.
- Terrence Mann (1951), Graham, est le tueur Shadow Man dans Inner View, saison 3.
- Lorsque McCall et Beverly sont dans la limousine, on remarque brièvement sur la droite le pied du caméraman.
- McCall à l’imprésario: ‘I’m about to destroy your little world piece by nasty piece. You are a parasite; you are the worst kind of scum imaginable’.
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Re: Série "Equalizer"
5. Day of the Covenant (Les guerriers). §
L’amie sud-africaine de Scott McCall a un lourd passé qu’elle tient à cacher à n’importe quel prix…
Si le social fait bon ménage avec l’éthique de la série, ce n’est pas du tout le cas de la politique. Cet épisode daté, vu qu’il traite de l’apartheid, présente une vision très simpliste des choses en dépeignant les vilains blancs et les gentils noirs. Scott a les cheveux longs ; il est rebelle, stupide, naïf et aveuglé par ses sentiments envers Zandili, une métis au passé glauque, ce qui donne des scènes mélo guimauve. Quant à McCall, il fait une grosse erreur de jugement en usant de ses relations pour obtenir des papiers pour une personne qui s’avèrera être une terroriste. Les meilleurs passages sont l’attaque au restaurant éthiopien et l’interrogatoire du ‘méchant blanc’, Anton Jooste, dont la femme a été assassinée dans un attentat perpétré par Zandili. Les clichés caricaturaux du script, Jooste est traité de nazi et les représentants blancs du pays sont pires que le KGB pour McCall, discréditent complètement l’épisode. La conclusion de l’intrigue qu’on peut tirer, même si le dernier geste de McCall est surprenant, est que rien n’est blanc, ni noir mais tout est gris. En tout cas, c’est comme cela que je vois les choses dans une histoire partisane et même biaisée car aucun crime ou attentat concernant l’Afrique du Sud ne fut commis à New York.
- David Leary (1939), Anton Jooste, a participé à deux autres épisodes de la série; Dead Drop, saison 1, et The Line, saison 2.
- Au début de l’épisode, il y a des images d’archives de Monseigneur Desmond Tutu.
- The Blue Nile, restaurant éthiopien, existe toujours à New York. Il se trouve au 103 West 77th Street.
- Jooste évoque la bataille de Blood River qui eut lieu le 16 décembre 1838. Elle opposa les Boers aux Zoulous. En février 1838, les chefs boers tentèrent de négocier un traité de coexistence pacifique avec le roi zoulou. Bien accueillis et mis en confiance, ils acceptèrent de venir sans armes. Accueillis par des danses, ils furent tous massacrés à coup de pierres et de bâtons, leurs corps empalés et livrés aux charognards. C'est le 16 décembre 1838 que la grande confrontation eut lieu entre quinze mille zoulous et 500 Boers. Elle se termina par une véritable hécatombe pour les Zoulous (3 000 tués[]) dont le sang colora de rouge la rivière Ncome qui fut dorénavant appelée Blood River.
- Dans l’épisode, il est précisé que Zandili fait partie de l’ANC.
L’amie sud-africaine de Scott McCall a un lourd passé qu’elle tient à cacher à n’importe quel prix…
Si le social fait bon ménage avec l’éthique de la série, ce n’est pas du tout le cas de la politique. Cet épisode daté, vu qu’il traite de l’apartheid, présente une vision très simpliste des choses en dépeignant les vilains blancs et les gentils noirs. Scott a les cheveux longs ; il est rebelle, stupide, naïf et aveuglé par ses sentiments envers Zandili, une métis au passé glauque, ce qui donne des scènes mélo guimauve. Quant à McCall, il fait une grosse erreur de jugement en usant de ses relations pour obtenir des papiers pour une personne qui s’avèrera être une terroriste. Les meilleurs passages sont l’attaque au restaurant éthiopien et l’interrogatoire du ‘méchant blanc’, Anton Jooste, dont la femme a été assassinée dans un attentat perpétré par Zandili. Les clichés caricaturaux du script, Jooste est traité de nazi et les représentants blancs du pays sont pires que le KGB pour McCall, discréditent complètement l’épisode. La conclusion de l’intrigue qu’on peut tirer, même si le dernier geste de McCall est surprenant, est que rien n’est blanc, ni noir mais tout est gris. En tout cas, c’est comme cela que je vois les choses dans une histoire partisane et même biaisée car aucun crime ou attentat concernant l’Afrique du Sud ne fut commis à New York.
- David Leary (1939), Anton Jooste, a participé à deux autres épisodes de la série; Dead Drop, saison 1, et The Line, saison 2.
- Au début de l’épisode, il y a des images d’archives de Monseigneur Desmond Tutu.
- The Blue Nile, restaurant éthiopien, existe toujours à New York. Il se trouve au 103 West 77th Street.
- Jooste évoque la bataille de Blood River qui eut lieu le 16 décembre 1838. Elle opposa les Boers aux Zoulous. En février 1838, les chefs boers tentèrent de négocier un traité de coexistence pacifique avec le roi zoulou. Bien accueillis et mis en confiance, ils acceptèrent de venir sans armes. Accueillis par des danses, ils furent tous massacrés à coup de pierres et de bâtons, leurs corps empalés et livrés aux charognards. C'est le 16 décembre 1838 que la grande confrontation eut lieu entre quinze mille zoulous et 500 Boers. Elle se termina par une véritable hécatombe pour les Zoulous (3 000 tués[]) dont le sang colora de rouge la rivière Ncome qui fut dorénavant appelée Blood River.
- Dans l’épisode, il est précisé que Zandili fait partie de l’ANC.
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Re: Série "Equalizer"
6. Splinters (Mickey Kostmayer est sur le gril). §§§
Mickey Kostmayer est enlevé et l’organisation ébranlée. McCall doit faire vite pour sauver Kostmayer qui subit un lavage de cerveau visant à le transformer en assassin.
Ce très bon épisode sort vraiment des sentiers battus et le retranscrit des rêves m’a fait penser à A. B. and C. du Prisonnier tant la touche de fantastique dans cette aventure est forte. Suite à un guet-apens, Kostmayer est fait prisonnier, Control est blessé et l’Agence se trouve en péril. Cette dernière est ainsi loin d’être aussi solide qu’elle le parait. McCall remonte la seule piste qu’il possède pour retrouver Mickey, flottant à la surface d’un container et relié à une machine infernale. Les méthodes de l’Equalizer sont expéditives et efficaces pour obtenir des renseignements ; un complice à genoux devant la cuvette des toilettes et le comparse du cerveau, en pyjama et pantoufles, stocké dans la benne à ordures d’un camion poubelle (‘Just lie back and relax !’). McCall arrive sur les lieux ce qui était prévu par le diabolical mastermind qui a testé une drogue sur Kostmayer pour le conditionner à tuer l’Equalizer. L’organisation a été infiltrée par une taupe et le test suprême, celui qui doit démontrer l’efficacité du produit dont le KGB s’est approprié, est le meurtre de McCall par son ami. Comme déjà souligné plus haut, les rêves de Mickey donnent une atmosphère particulière, réaliste et angoissante : McCall et Kostmayer jouent aux échecs et Control apporte un dossier qui prouve que Mickey est un traitre, puis McCall ordonne à Mickey de courir, ‘Run, Mickey, run’ et Kostmayer rencontre une femme qu’il connaît. Dans le troisième et dernier rêve, Kostmayer tire sur l’ombre de McCall : il est prêt. Le bémol, c’est pour cela que l’épisode n’a que trois bottes, est la fin bâclée à l’extrême, à croire que les scénaristes ne savaient pas comment retomber sur leurs pieds !
- Le monologue de Allenwaite, juste après le générique, met dans l’ambiance :’…a peaceful man transformed into a murderer. All that is necessary is to shatter and repaint his past.’
- Lorsque Allenwaite et les hommes du KGB descendent l’escalier après que Kostmayer ait tiré sur McCall, il y a trois gardes, puis deux. Le troisième garde a disparu mystérieusement. Dans la même séquence, McCall se saisit de l’arme d’un des gardes abattu à ses côtés. Au plan suivant, le garde descendu est à plusieurs mètres de McCall.
- Splinters est le nom du programme constitué de trois phases ; la douleur physique, le rêve et la reconstruction. Le titre français est plutôt ridicule et sans imagination.
Mickey Kostmayer est enlevé et l’organisation ébranlée. McCall doit faire vite pour sauver Kostmayer qui subit un lavage de cerveau visant à le transformer en assassin.
Ce très bon épisode sort vraiment des sentiers battus et le retranscrit des rêves m’a fait penser à A. B. and C. du Prisonnier tant la touche de fantastique dans cette aventure est forte. Suite à un guet-apens, Kostmayer est fait prisonnier, Control est blessé et l’Agence se trouve en péril. Cette dernière est ainsi loin d’être aussi solide qu’elle le parait. McCall remonte la seule piste qu’il possède pour retrouver Mickey, flottant à la surface d’un container et relié à une machine infernale. Les méthodes de l’Equalizer sont expéditives et efficaces pour obtenir des renseignements ; un complice à genoux devant la cuvette des toilettes et le comparse du cerveau, en pyjama et pantoufles, stocké dans la benne à ordures d’un camion poubelle (‘Just lie back and relax !’). McCall arrive sur les lieux ce qui était prévu par le diabolical mastermind qui a testé une drogue sur Kostmayer pour le conditionner à tuer l’Equalizer. L’organisation a été infiltrée par une taupe et le test suprême, celui qui doit démontrer l’efficacité du produit dont le KGB s’est approprié, est le meurtre de McCall par son ami. Comme déjà souligné plus haut, les rêves de Mickey donnent une atmosphère particulière, réaliste et angoissante : McCall et Kostmayer jouent aux échecs et Control apporte un dossier qui prouve que Mickey est un traitre, puis McCall ordonne à Mickey de courir, ‘Run, Mickey, run’ et Kostmayer rencontre une femme qu’il connaît. Dans le troisième et dernier rêve, Kostmayer tire sur l’ombre de McCall : il est prêt. Le bémol, c’est pour cela que l’épisode n’a que trois bottes, est la fin bâclée à l’extrême, à croire que les scénaristes ne savaient pas comment retomber sur leurs pieds !
- Le monologue de Allenwaite, juste après le générique, met dans l’ambiance :’…a peaceful man transformed into a murderer. All that is necessary is to shatter and repaint his past.’
- Lorsque Allenwaite et les hommes du KGB descendent l’escalier après que Kostmayer ait tiré sur McCall, il y a trois gardes, puis deux. Le troisième garde a disparu mystérieusement. Dans la même séquence, McCall se saisit de l’arme d’un des gardes abattu à ses côtés. Au plan suivant, le garde descendu est à plusieurs mètres de McCall.
- Splinters est le nom du programme constitué de trois phases ; la douleur physique, le rêve et la reconstruction. Le titre français est plutôt ridicule et sans imagination.
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Re: Série "Equalizer"
7. Making of a Martyr (De victime à martyr). §§§§
Une militante du contrôle des armes à feu, dont le mari est cloué sur un fauteuil roulant après avoir reçu une balle perdue, subit des pressions répétées qui lui font craindre pour sa vie. Elle refuse néanmoins l’aide de McCall par conviction morale.
Un épisode qui prend position sans équivoque contre la loi américaine qui permet à pratiquement n’importe quel citoyen de s’armer ; un thème âprement discuté dans le pays depuis des décennies et qui fait souvent l’objet de scripts de séries. Ainsi, le très bon épisode, Un révolver qui voyage des Rues de San Francisco, traitait déjà ce problème une quinzaine d’années plus tôt avec une approche différente. Ici, l’histoire est agrémentée de trois personnages complexes et tortueux. Sylvia Thorton milite pour la limitation des armes dans le pays et les menaces à son encontre ne feront pas changer son objectif quitte à mourir en martyr pour sa cause (d’où le titre). L’exposé de cette femme déterminée au début de l’épisode est impressionnant et accablant. Son mari, Brandon, est condamné au fauteuil roulant depuis qu’il a pris une balle perdue. Désintéressé par la cause de sa femme, il contacte McCall qui essaie de l’impliquer et de réunir le couple (ce qu’il réussira dans la scène finale). Quant au persécuteur, il est aussi une victime, contraint d’assister au viol et au meurtre de sa femme, et il considère les armes à feu comme une virilité perdue. Une histoire très intéressante bien qu’il n’y ait pas beaucoup d’action et que le dénouement soit prévisible. Ce sujet épineux est toujours d’actualité et la psychologie des trois personnages principaux démontre que tout le monde est touché par ce fléau. Les plus belles scènes sont le cauchemar de Brandon (séquence d’ouverture), l’incursion du type masqué dans la maison du couple, l’émission radiophonique (et l’échange Sylvia/Kelly) et le final dans le studio de télévision.
- Tom Noonan (1951), Brandon Thorton, est connu pour son rôle de tueur en série dans Le sixième sens.
- William Converse-Roberts, John Kelly, est Will Rattigan, l’assassin de sa petite amie, dans Suspicion of Innocence, saison 3.
- McCall à Sylvia qui décline son offre: ‘A vigilante places himself above the law. I work and live within the law.’
- Malgré le traitement de l’épisode précédent, Mickey Kostmayer est en pleine forme. Américain, il titille McCall et la tradition britannique lorsque celui-ci lui propose du thé : ’Never understood how you drink that stuff’.
- Le sergent Alice Shepard, toujours interprétée par la jolie Chad Redding, la femme du producteur de la série, fait une apparition. Comme toujours, cette alliée de McCall n’est pas indispensable mais son minois fait sensation même auprès de McCall : ’I’m about to kiss my first cop.’
Une militante du contrôle des armes à feu, dont le mari est cloué sur un fauteuil roulant après avoir reçu une balle perdue, subit des pressions répétées qui lui font craindre pour sa vie. Elle refuse néanmoins l’aide de McCall par conviction morale.
Un épisode qui prend position sans équivoque contre la loi américaine qui permet à pratiquement n’importe quel citoyen de s’armer ; un thème âprement discuté dans le pays depuis des décennies et qui fait souvent l’objet de scripts de séries. Ainsi, le très bon épisode, Un révolver qui voyage des Rues de San Francisco, traitait déjà ce problème une quinzaine d’années plus tôt avec une approche différente. Ici, l’histoire est agrémentée de trois personnages complexes et tortueux. Sylvia Thorton milite pour la limitation des armes dans le pays et les menaces à son encontre ne feront pas changer son objectif quitte à mourir en martyr pour sa cause (d’où le titre). L’exposé de cette femme déterminée au début de l’épisode est impressionnant et accablant. Son mari, Brandon, est condamné au fauteuil roulant depuis qu’il a pris une balle perdue. Désintéressé par la cause de sa femme, il contacte McCall qui essaie de l’impliquer et de réunir le couple (ce qu’il réussira dans la scène finale). Quant au persécuteur, il est aussi une victime, contraint d’assister au viol et au meurtre de sa femme, et il considère les armes à feu comme une virilité perdue. Une histoire très intéressante bien qu’il n’y ait pas beaucoup d’action et que le dénouement soit prévisible. Ce sujet épineux est toujours d’actualité et la psychologie des trois personnages principaux démontre que tout le monde est touché par ce fléau. Les plus belles scènes sont le cauchemar de Brandon (séquence d’ouverture), l’incursion du type masqué dans la maison du couple, l’émission radiophonique (et l’échange Sylvia/Kelly) et le final dans le studio de télévision.
- Tom Noonan (1951), Brandon Thorton, est connu pour son rôle de tueur en série dans Le sixième sens.
- William Converse-Roberts, John Kelly, est Will Rattigan, l’assassin de sa petite amie, dans Suspicion of Innocence, saison 3.
- McCall à Sylvia qui décline son offre: ‘A vigilante places himself above the law. I work and live within the law.’
- Malgré le traitement de l’épisode précédent, Mickey Kostmayer est en pleine forme. Américain, il titille McCall et la tradition britannique lorsque celui-ci lui propose du thé : ’Never understood how you drink that stuff’.
- Le sergent Alice Shepard, toujours interprétée par la jolie Chad Redding, la femme du producteur de la série, fait une apparition. Comme toujours, cette alliée de McCall n’est pas indispensable mais son minois fait sensation même auprès de McCall : ’I’m about to kiss my first cop.’
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Re: Série "Equalizer"
8. The Sins of Our Fathers (Le poids du passé). §§
McCall accepte, à contre cœur, d’aider la femme d’un mafieux dont le petit garçon a été kidnappé à Central Park en pleine journée.
Une nouvelle histoire d’enlèvement d’enfant échoit à l’Equalizer et, comme dans Something Green de la saison précédente, le père est loin d’être irréprochable. Connu pour ses meurtres et autres exactions, c’est un véritable salopard qui ne laisse rien transparaitre à sa femme. McCall accepte donc d’aider la mère de l’enfant, soumise, qui l’a contacté en secret, et non le criminel. Après une rapide enquête, McCall découvre que l’enfant est au centre d’une vengeance orchestrée contre le père : c’est une mère qui a perdu son mari et son fils de cinq ans, tués par des balles perdues lors d’une fusillade dans un restaurant. Il n’y a pas beaucoup d’action dans cette histoire basée sur les sentiments maternels et le meilleur passage de l’épisode est lorsque McCall enlève la femme du mafieux, Natalie Santelli, pour lui ouvrir les yeux sur la réalité. Il l’amène voir son fils retenu par la mère meurtrie et les deux femmes se rendent alors compte qu’elles sont des victimes du même homme que McCall fera expulser vers la Turquie, où il est recherché pour trafic de drogue.
- J. Smith-Cameron, Natalie Santelli, fait sa troisième apparition dans la série. On l’a vue dans Mama’s Boy, saison 1, et surtout dans Regrets Only où elle incarne une femme persécutée par son ex-mari, saison 3.
- Il est assez surprenant de voir réapparaitre Yvonne Wilder dans le rôle de Lettie, la femme de ménage de McCall, après une si longue absence. Elle était apparue dans Wash-Up et Torn, deux épisodes de la première saison.
- Troisième et dernière apparition de Jonah, le génie de l’informatique, interprété par Austin Pendleton, déjà vu dans Nightscape et Solo, deux épisodes de la seconde saison.
- Première des trois apparitions de Joe Morton en Carter Brock, personnage louche, ancien de l’Agence et spécialiste des explosifs.
- Paul Krasny (1935-2001), le réalisateur, a mis en scène un autre épisode de la série, Splinters. Il est surtout connu pour avoir réalisé 26 épisodes de la série Mannix et 14 de Mission Impossible.
McCall accepte, à contre cœur, d’aider la femme d’un mafieux dont le petit garçon a été kidnappé à Central Park en pleine journée.
Une nouvelle histoire d’enlèvement d’enfant échoit à l’Equalizer et, comme dans Something Green de la saison précédente, le père est loin d’être irréprochable. Connu pour ses meurtres et autres exactions, c’est un véritable salopard qui ne laisse rien transparaitre à sa femme. McCall accepte donc d’aider la mère de l’enfant, soumise, qui l’a contacté en secret, et non le criminel. Après une rapide enquête, McCall découvre que l’enfant est au centre d’une vengeance orchestrée contre le père : c’est une mère qui a perdu son mari et son fils de cinq ans, tués par des balles perdues lors d’une fusillade dans un restaurant. Il n’y a pas beaucoup d’action dans cette histoire basée sur les sentiments maternels et le meilleur passage de l’épisode est lorsque McCall enlève la femme du mafieux, Natalie Santelli, pour lui ouvrir les yeux sur la réalité. Il l’amène voir son fils retenu par la mère meurtrie et les deux femmes se rendent alors compte qu’elles sont des victimes du même homme que McCall fera expulser vers la Turquie, où il est recherché pour trafic de drogue.
- J. Smith-Cameron, Natalie Santelli, fait sa troisième apparition dans la série. On l’a vue dans Mama’s Boy, saison 1, et surtout dans Regrets Only où elle incarne une femme persécutée par son ex-mari, saison 3.
- Il est assez surprenant de voir réapparaitre Yvonne Wilder dans le rôle de Lettie, la femme de ménage de McCall, après une si longue absence. Elle était apparue dans Wash-Up et Torn, deux épisodes de la première saison.
- Troisième et dernière apparition de Jonah, le génie de l’informatique, interprété par Austin Pendleton, déjà vu dans Nightscape et Solo, deux épisodes de la seconde saison.
- Première des trois apparitions de Joe Morton en Carter Brock, personnage louche, ancien de l’Agence et spécialiste des explosifs.
- Paul Krasny (1935-2001), le réalisateur, a mis en scène un autre épisode de la série, Splinters. Il est surtout connu pour avoir réalisé 26 épisodes de la série Mannix et 14 de Mission Impossible.
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Re: Série "Equalizer"
9. The Visitation (La dernière danse). §§
McCall et une doctoresse, liés par des sentiments profonds, doivent retrouver les dernières personnes en contact avec un trafiquant d’armes abattu mais porteur d’un virus mortellement contagieux.
Sur fond de risque de contamination dans la ville de New York, on assiste surtout aux retrouvailles de McCall avec Lauren Demeter, une femme qu’il a connue il y a des années en Afrique et dont il est toujours éperdument amoureux. La première séquence, assez longue, est prenante et sa conclusion radicale, violente et inattendue. Néanmoins, l’histoire de contamination ne sert que de prétexte car elle est très facilement résolue par l’Equalizer avec l’aide de Mickey Kostmayer. D’ailleurs, Ruger, le méchant, n’a pas assez de présence (‘The head is the killing zone’) car McCall passe trop de temps à dorloter sa petite chérie. Un épisode distrayant mais sans prétention dont les deux meilleures scènes sont l’attente de McCall au restaurant après avoir envoyé Mickey chercher une bouteille de Dom Pérignon (‘Say goodnight, Mickey) et surtout l’épilogue, une des séquences les plus touchantes de la série, où Lauren Demeter confie à McCall qu’elle est atteinte d’un cancer incurable dans une dernière danse.
- Jenny Agutter (1952), Lauren Demeter, est connue pour L’aigle s’est envolé, L’âge de cristal, L’homme au masque de fer (téléfilm) entre autres.
- James Tolkan (1931), Ruger, a souvent eu des rôles de méchants et les plus marquants sont dans Serpico, Le prince de New York (deux films de Sidney Lumet) et la trilogie Retour vers le futur.
- Eddie Jones sera le lieutenant Brannigan dans trois autres épisodes.
- Jeremy tient le restaurant. Où est passée Pete O’Phelan?
- Lauren à McCall dans l’épilogue: ‘I love you too. That’s why I came back to say goodbye’.
McCall et une doctoresse, liés par des sentiments profonds, doivent retrouver les dernières personnes en contact avec un trafiquant d’armes abattu mais porteur d’un virus mortellement contagieux.
Sur fond de risque de contamination dans la ville de New York, on assiste surtout aux retrouvailles de McCall avec Lauren Demeter, une femme qu’il a connue il y a des années en Afrique et dont il est toujours éperdument amoureux. La première séquence, assez longue, est prenante et sa conclusion radicale, violente et inattendue. Néanmoins, l’histoire de contamination ne sert que de prétexte car elle est très facilement résolue par l’Equalizer avec l’aide de Mickey Kostmayer. D’ailleurs, Ruger, le méchant, n’a pas assez de présence (‘The head is the killing zone’) car McCall passe trop de temps à dorloter sa petite chérie. Un épisode distrayant mais sans prétention dont les deux meilleures scènes sont l’attente de McCall au restaurant après avoir envoyé Mickey chercher une bouteille de Dom Pérignon (‘Say goodnight, Mickey) et surtout l’épilogue, une des séquences les plus touchantes de la série, où Lauren Demeter confie à McCall qu’elle est atteinte d’un cancer incurable dans une dernière danse.
- Jenny Agutter (1952), Lauren Demeter, est connue pour L’aigle s’est envolé, L’âge de cristal, L’homme au masque de fer (téléfilm) entre autres.
- James Tolkan (1931), Ruger, a souvent eu des rôles de méchants et les plus marquants sont dans Serpico, Le prince de New York (deux films de Sidney Lumet) et la trilogie Retour vers le futur.
- Eddie Jones sera le lieutenant Brannigan dans trois autres épisodes.
- Jeremy tient le restaurant. Où est passée Pete O’Phelan?
- Lauren à McCall dans l’épilogue: ‘I love you too. That’s why I came back to say goodbye’.
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Re: Série "Equalizer"
10. Past Imperfect (Sorti de l’ombre). §§
Un cartel du crime tente de kidnapper le fils d’un agent infiltré pour l’amener à se découvrir.
Cet épisode bavard à l’intérêt limité marque la dernière participation de Jimmy, un des fidèles de McCall. Il est une sorte de grand frère au fils de sa nouvelle amie. Cela se complique lorsque le jeune garçon échappe de peu à un enlèvement (assez répétitif comme script) et que McCall découvre que le père, soi-disant décédé, est bien vivant. Il est en fait un agent infiltré de Control au sein d’un cartel mais, victime d’indiscrétions, il a dû prendre la fuite et sa vie est dorénavant en grand danger. Les points positifs de cette histoire assez quelconque sont les scènes d’action (le piège du parking en ouverture, les deux tentatives d’enlèvement de Thomas et la fusillade au tribunal), les rapports entre le jeune garçon et Jimmy, très convaincant, et le final dans le cimetière ; l’assassinat de l’indic a été simulé et Jimmy, seul, décline l’invitation de McCall et s’éloigne dans l’allée centrale.
- Katherine Cortez (1950), Cecilia Romero, a joué dans deux autres épisodes de la série, Pretenders, saison 1, et Inner View, saison 3, où elle est Karen Alden, la médium.
- Dernière des seize apparitions de Jimmy, interprété par Mark Margolis. Les seize épisodes sont répartis sur les quatre saisons mais celui-ci, avec un temps de présence plus important que d’habitude, est l’unique participation de Jimmy à la quatrième saison.
- Jimmy offre un ordinateur à Thomas en lui précisant que c’est l’âge des ordinateurs. Nous sommes en 1989…
Un cartel du crime tente de kidnapper le fils d’un agent infiltré pour l’amener à se découvrir.
Cet épisode bavard à l’intérêt limité marque la dernière participation de Jimmy, un des fidèles de McCall. Il est une sorte de grand frère au fils de sa nouvelle amie. Cela se complique lorsque le jeune garçon échappe de peu à un enlèvement (assez répétitif comme script) et que McCall découvre que le père, soi-disant décédé, est bien vivant. Il est en fait un agent infiltré de Control au sein d’un cartel mais, victime d’indiscrétions, il a dû prendre la fuite et sa vie est dorénavant en grand danger. Les points positifs de cette histoire assez quelconque sont les scènes d’action (le piège du parking en ouverture, les deux tentatives d’enlèvement de Thomas et la fusillade au tribunal), les rapports entre le jeune garçon et Jimmy, très convaincant, et le final dans le cimetière ; l’assassinat de l’indic a été simulé et Jimmy, seul, décline l’invitation de McCall et s’éloigne dans l’allée centrale.
- Katherine Cortez (1950), Cecilia Romero, a joué dans deux autres épisodes de la série, Pretenders, saison 1, et Inner View, saison 3, où elle est Karen Alden, la médium.
- Dernière des seize apparitions de Jimmy, interprété par Mark Margolis. Les seize épisodes sont répartis sur les quatre saisons mais celui-ci, avec un temps de présence plus important que d’habitude, est l’unique participation de Jimmy à la quatrième saison.
- Jimmy offre un ordinateur à Thomas en lui précisant que c’est l’âge des ordinateurs. Nous sommes en 1989…
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Re: Série "Equalizer"
11. Trial by Ordeal (L’épreuve du feu). §§§
McCall doit témoigner à un tribunal secret de la Compagnie au procès de Control qui risque la peine capitale pour trahison.
Un épisode singulier qui s’apparente à une pièce de théâtre ; c’est sûrement fastidieux à la revoyure mais on attend le dénouement avec impatience la première fois. Il est grandiose ! Ce procès fait inévitablement penser à celui de Kafka mais vu les circonstances, on peut surtout tirer un parallèle avec l’intrigue du célèbre roman de John Le Carré, L’espion qui venait du froid. Les seuls moments filmés en dehors de cette immense pièce sont les extraits, parfois trop longs, empruntés à d’autres épisodes. Une sorte de recyclage de matériel qui devait convenir à Edward Woodward, moins enclin à des histoires mouvementées depuis son accident cardiaque. McCall est sommé par un appel codé à un rendez-vous avec Control et il arrive en fait dans une salle de tribunal. Après avoir pensé que la session était réunie pour lui, il découvre que le jugé n’est autre que Control, soupçonné de trahison et passible de la peine capitale. Preuve après preuve, l’accusation démontre que Control se servait de la Compagnie pour organiser avec McCall un réseau parallèle. Parmi les témoins à charge se trouve Mickey Kostmayer et, malgré la défense de McCall, Control est condamné et exécuté… Seulement deux acteurs invités pour cet épisode mais ils effectuent une magnifique prestation ; la juge, une sorte de vieille cheminée à la voix rauque qui n’arrête pas de fumer, et l’accusateur, le raffiné McGuinness. A noter deux scènes intéressantes : l’ouverture, qui est en fait la construction d’une chaise électrique, et le discours de Control, avant le vote, sur les libertés individuelles, toujours d’actualité.
- Les extraits proviennent de The Equalizer, premier épisode de la série (d’ailleurs, on remarque qu’Edward Woodward et Robert Lansing paraissent plus jeunes dans cet épisode tourné quatre ans plus tôt), Counterfire, First Light et Beyond Control, trois aventures de la seconde saison.
- Sylvia Sidney (1910-1999), la juge, a débuté sa carrière en 1929 et elle tourna dans Agent secret d’Hitchcock en 1936. Sa dernière apparition, dans la série Fantasy Island, fut en 1998, un an avant son décès.
- Roy Dotrice (1923), Charlie McGuinness, est le père de Michele Dotrice, la femme…d’Edward Woodward !
- De la bouche de la juge, on apprend que McCall a quitté la Compagnie il y a trois ans après y être resté 29 années.
McCall doit témoigner à un tribunal secret de la Compagnie au procès de Control qui risque la peine capitale pour trahison.
Un épisode singulier qui s’apparente à une pièce de théâtre ; c’est sûrement fastidieux à la revoyure mais on attend le dénouement avec impatience la première fois. Il est grandiose ! Ce procès fait inévitablement penser à celui de Kafka mais vu les circonstances, on peut surtout tirer un parallèle avec l’intrigue du célèbre roman de John Le Carré, L’espion qui venait du froid. Les seuls moments filmés en dehors de cette immense pièce sont les extraits, parfois trop longs, empruntés à d’autres épisodes. Une sorte de recyclage de matériel qui devait convenir à Edward Woodward, moins enclin à des histoires mouvementées depuis son accident cardiaque. McCall est sommé par un appel codé à un rendez-vous avec Control et il arrive en fait dans une salle de tribunal. Après avoir pensé que la session était réunie pour lui, il découvre que le jugé n’est autre que Control, soupçonné de trahison et passible de la peine capitale. Preuve après preuve, l’accusation démontre que Control se servait de la Compagnie pour organiser avec McCall un réseau parallèle. Parmi les témoins à charge se trouve Mickey Kostmayer et, malgré la défense de McCall, Control est condamné et exécuté… Seulement deux acteurs invités pour cet épisode mais ils effectuent une magnifique prestation ; la juge, une sorte de vieille cheminée à la voix rauque qui n’arrête pas de fumer, et l’accusateur, le raffiné McGuinness. A noter deux scènes intéressantes : l’ouverture, qui est en fait la construction d’une chaise électrique, et le discours de Control, avant le vote, sur les libertés individuelles, toujours d’actualité.
- Les extraits proviennent de The Equalizer, premier épisode de la série (d’ailleurs, on remarque qu’Edward Woodward et Robert Lansing paraissent plus jeunes dans cet épisode tourné quatre ans plus tôt), Counterfire, First Light et Beyond Control, trois aventures de la seconde saison.
- Sylvia Sidney (1910-1999), la juge, a débuté sa carrière en 1929 et elle tourna dans Agent secret d’Hitchcock en 1936. Sa dernière apparition, dans la série Fantasy Island, fut en 1998, un an avant son décès.
- Roy Dotrice (1923), Charlie McGuinness, est le père de Michele Dotrice, la femme…d’Edward Woodward !
- De la bouche de la juge, on apprend que McCall a quitté la Compagnie il y a trois ans après y être resté 29 années.
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Re: Série "Equalizer"
12. Silent Fury (Fureur silencieuse). §§
La communauté des sourds est victime d’une série de cambriolages et d’agressions violentes.
Un sujet difficile à traiter et, malgré quelques longueurs légitimes, l’histoire est plaisante et agréable à suivre dans New York enneigé. Cinq cambriolages en deux mois chez des sourds et il est évident que Pfieffer est responsable vu qu’il a accès au fichier des adresses. Par conséquent, l’intérêt ne vient pas de l’intrigue mais du thème, l’intégration des sourds dans la société, et du jeu des acteurs ; Si Howie Seago est sourd de naissance, ce n’est pas le cas de Cynthia Nixon dont la prestation est à souligner. McCall doit gagner la confiance du couple, et particulièrement de Ron, très méfiant, avant de les aider. Evidement, les scènes de ménage en langage des signes et les interrogatoires ponctués de ‘What is it ?’ ou ‘What is he saying ?’ ne sont pas palpitants mais il reste le passage à la Marina, où un des cambrioleurs, reconnu, veut supprimer Ron, et le final. La vendetta du méchant contre les sourds mise à part, ce thème a le mérite d’être abordé sérieusement et de la meilleure manière possible.
- Howie Seago, Ron, est un des acteurs sourds les plus engagés des USA. Sourd de naissance, il est acteur, producteur et metteur en scène. Il a joué dans des épisodes de Rick Hunter et Star Trek.
- Cynthia Nixon (1966), Jackie, est connue pour son rôle dans la série Sex and the City (pour lequel elle gagna un Emmy) et elle fut pressentie pour jouer Dana Scully dans X Files. Elle a viré sa cuti au début des années 2000.
- Jon Polito (1950), Pfieffer, a joué dans les épisodes Unpunished Crimes, saison 1, et les deux parties de Memories of Manon, saison 2.
- Jackie à McCall: ‘Being blind separates you from things, being deaf separates you from people. [Etre aveugle vous sépare des choses, être sourd vous sépare des gens.]
- A noter, les modernités de la technologie pour l’époque, le téléphone pour les sourds.
- Lorsque McCall rend visite à Fineberg, le chercheur lui montre une vidéo du Tacoma Narrows Bridge ouvert au public le 1er juillet 1940 et qui s’écroula le 7 novembre de la même année. Le pont tanguait par grand vent (voir vidéo)et une explication fausse de l’accident, néanmoins très répandue et reprise pour le dénouement de l’épisode[], consiste à incriminer un phénomène de résonance entre le pont et des tourbillons d’air formés dans le sillage du tablier. Ce type de tourbillon se détache de l’arrière de certains obstacles à une fréquence bien déterminée qui dépend de la vitesse moyenne du vent et de la forme de l’obstacle.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tacoma_Narrows_Bridge
https://www.youtube.com/watch?v=j-zczJXSxnw
La communauté des sourds est victime d’une série de cambriolages et d’agressions violentes.
Un sujet difficile à traiter et, malgré quelques longueurs légitimes, l’histoire est plaisante et agréable à suivre dans New York enneigé. Cinq cambriolages en deux mois chez des sourds et il est évident que Pfieffer est responsable vu qu’il a accès au fichier des adresses. Par conséquent, l’intérêt ne vient pas de l’intrigue mais du thème, l’intégration des sourds dans la société, et du jeu des acteurs ; Si Howie Seago est sourd de naissance, ce n’est pas le cas de Cynthia Nixon dont la prestation est à souligner. McCall doit gagner la confiance du couple, et particulièrement de Ron, très méfiant, avant de les aider. Evidement, les scènes de ménage en langage des signes et les interrogatoires ponctués de ‘What is it ?’ ou ‘What is he saying ?’ ne sont pas palpitants mais il reste le passage à la Marina, où un des cambrioleurs, reconnu, veut supprimer Ron, et le final. La vendetta du méchant contre les sourds mise à part, ce thème a le mérite d’être abordé sérieusement et de la meilleure manière possible.
- Howie Seago, Ron, est un des acteurs sourds les plus engagés des USA. Sourd de naissance, il est acteur, producteur et metteur en scène. Il a joué dans des épisodes de Rick Hunter et Star Trek.
- Cynthia Nixon (1966), Jackie, est connue pour son rôle dans la série Sex and the City (pour lequel elle gagna un Emmy) et elle fut pressentie pour jouer Dana Scully dans X Files. Elle a viré sa cuti au début des années 2000.
- Jon Polito (1950), Pfieffer, a joué dans les épisodes Unpunished Crimes, saison 1, et les deux parties de Memories of Manon, saison 2.
- Jackie à McCall: ‘Being blind separates you from things, being deaf separates you from people. [Etre aveugle vous sépare des choses, être sourd vous sépare des gens.]
- A noter, les modernités de la technologie pour l’époque, le téléphone pour les sourds.
- Lorsque McCall rend visite à Fineberg, le chercheur lui montre une vidéo du Tacoma Narrows Bridge ouvert au public le 1er juillet 1940 et qui s’écroula le 7 novembre de la même année. Le pont tanguait par grand vent (voir vidéo)et une explication fausse de l’accident, néanmoins très répandue et reprise pour le dénouement de l’épisode[], consiste à incriminer un phénomène de résonance entre le pont et des tourbillons d’air formés dans le sillage du tablier. Ce type de tourbillon se détache de l’arrière de certains obstacles à une fréquence bien déterminée qui dépend de la vitesse moyenne du vent et de la forme de l’obstacle.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tacoma_Narrows_Bridge
https://www.youtube.com/watch?v=j-zczJXSxnw
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Re: Série "Equalizer"
13. Lullaby of Darkness (Une vallée de larmes). §§§§
Une dame âgée appelle McCall car son voisin bat régulièrement sa femme et sa petite fille.
On ne sort pas indemne de ce genre d’épisode tragique qui prend aux tripes. Un agent de change psychopathe bat, humilie sa famille et réussit à échapper à toute poursuite en usant de son influence et de son argent. La voisine du dessous, alertée par les cris, contacte McCall mais l’individu obtient une injonction pour éloigner l’Equalizer des lieux. Le script puissant montre les évènements à travers les yeux de Mindy, la petite fille, qui fait tantôt des rêves, tantôt des cauchemars. La police est désarmée, comme souvent avec le sergent Shepard, et McCall contacte une doctoresse, qui entre en relation avec la petite dans son refuge en personnifiant une peluche dans une scène émouvante et pathétique. La mère, tuméfiée et commotionnée, accepte son destin et n’intervient même plus pour empêcher que l’individu batte sa fille. Le père offre à Mindy, dans une sorte de repentance, une poupée toute noire, The Sorcerer. Les rêves et les cauchemars s’entremêlent dans l’esprit perturbé de la petite fille et ses poupées prennent vie et ont un rôle prépondérant, le bien et le mal se côtoyant dangereusement. Cette effigie noire, sans visage, représente la mort mais la petite fille prend de plus en plus cette vision pour une alliée. Dans le final, McCall utilise la vieille dame pour piéger le sadique père de famille en le filmant mais la meilleure scène, une des plus fortes de la série, survient après l’interpellation : McCall doit dissuader la petite fille, sur le rebord du toit, de sauter dans le vide pour rejoindre ses poupées et plus particulièrement The Sorcerer qui lui fait signe. Désespéré, l’Equalizer demande à Mindy de se concentrer pour apercevoir le visage de la poupée noire : elle voit celui de son père et McCall profite de l’effroi suscité pour s’emparer de la petite fille. Des acteurs impeccables, Stephen Lang personnifie un des pires dérangés de la série, une musique particulière pour un épisode qu’on se souvient longtemps d’avoir vu…
- Ellen Hamilton Latzen (1980), la petite Mindy, fut choisie parmi plus de mille enfants pour jouer la fille de Michael Douglas dans Liaison fatale.
- Jacqueline Brookes (1930), le docteur Grayson, est la grand-mère du petit garçon atteint du sida dans un autre épisode dramatique de la série, Christmas Presence, saison 3.
- McCall à Morrison: ‘You see that, Mr. Morrison? That's a camera! The destruction of your family is FINISHED! It is FINISHED! It is FINISHED!’
Une dame âgée appelle McCall car son voisin bat régulièrement sa femme et sa petite fille.
On ne sort pas indemne de ce genre d’épisode tragique qui prend aux tripes. Un agent de change psychopathe bat, humilie sa famille et réussit à échapper à toute poursuite en usant de son influence et de son argent. La voisine du dessous, alertée par les cris, contacte McCall mais l’individu obtient une injonction pour éloigner l’Equalizer des lieux. Le script puissant montre les évènements à travers les yeux de Mindy, la petite fille, qui fait tantôt des rêves, tantôt des cauchemars. La police est désarmée, comme souvent avec le sergent Shepard, et McCall contacte une doctoresse, qui entre en relation avec la petite dans son refuge en personnifiant une peluche dans une scène émouvante et pathétique. La mère, tuméfiée et commotionnée, accepte son destin et n’intervient même plus pour empêcher que l’individu batte sa fille. Le père offre à Mindy, dans une sorte de repentance, une poupée toute noire, The Sorcerer. Les rêves et les cauchemars s’entremêlent dans l’esprit perturbé de la petite fille et ses poupées prennent vie et ont un rôle prépondérant, le bien et le mal se côtoyant dangereusement. Cette effigie noire, sans visage, représente la mort mais la petite fille prend de plus en plus cette vision pour une alliée. Dans le final, McCall utilise la vieille dame pour piéger le sadique père de famille en le filmant mais la meilleure scène, une des plus fortes de la série, survient après l’interpellation : McCall doit dissuader la petite fille, sur le rebord du toit, de sauter dans le vide pour rejoindre ses poupées et plus particulièrement The Sorcerer qui lui fait signe. Désespéré, l’Equalizer demande à Mindy de se concentrer pour apercevoir le visage de la poupée noire : elle voit celui de son père et McCall profite de l’effroi suscité pour s’emparer de la petite fille. Des acteurs impeccables, Stephen Lang personnifie un des pires dérangés de la série, une musique particulière pour un épisode qu’on se souvient longtemps d’avoir vu…
- Ellen Hamilton Latzen (1980), la petite Mindy, fut choisie parmi plus de mille enfants pour jouer la fille de Michael Douglas dans Liaison fatale.
- Jacqueline Brookes (1930), le docteur Grayson, est la grand-mère du petit garçon atteint du sida dans un autre épisode dramatique de la série, Christmas Presence, saison 3.
- McCall à Morrison: ‘You see that, Mr. Morrison? That's a camera! The destruction of your family is FINISHED! It is FINISHED! It is FINISHED!’
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Re: Série "Equalizer"
14. 17 Zebra (Dix-sept code zébra). §
McCall enquête sur une série de morts mystérieuses parmi les alcooliques. Ils sont tous décédés d’une crise cardiaque dans l’ambulance qui les emmenait à l’hôpital.
L’Equalizer est contacté par Fossil, un bénévole d’une mission, qui voit sa population d’alcolos disparaître soudainement. L’idée de départ est bonne mais l’épisode est décevant et sans suspense et de nombreuses scènes, trop longues, sont ennuyeuses. Très rapidement, McCall découvre que les arrêts cardiaques provoqués ne peuvent se produire que dans l’ambulance et qu’ils sont l’œuvre d’un infirmier, pourtant décoré pour bravoure. Le reste consiste en la Jaguar de l’Equalizer qui suit l’ambulance et des fragments de rêves de Gideon, l’ambulancier, pour expliquer ses actes ; un homme tout simplement surmené après 20 ans de service et un épisode qui aurait pu durer trente minutes. La meilleure scène est la première rencontre de McCall avec le bénévole de la mission.
- William Atherton (1947), Gideon, est bien meilleur dans le rôle du terroriste Alpha dans le double épisode Blood and Wine, saison 3, avec Telly Savalas.
- Les bizarreries des scénaristes : nous n’avions pas vu l’insignifiant Jacob Stock (Robert Joy) depuis le premier épisode de la seconde saison, tourné trois ans auparavant, et il revient pour trois aventures, dont celle-ci, de la quatrième saison. Robert Joy est le docteur Sid Hammerback dans Les Experts Manhattan.
- Fossil:’I was expecting somebody younger’. McCall:’I can help you, if not, perhaps, I should just take these old bones back home.’
McCall enquête sur une série de morts mystérieuses parmi les alcooliques. Ils sont tous décédés d’une crise cardiaque dans l’ambulance qui les emmenait à l’hôpital.
L’Equalizer est contacté par Fossil, un bénévole d’une mission, qui voit sa population d’alcolos disparaître soudainement. L’idée de départ est bonne mais l’épisode est décevant et sans suspense et de nombreuses scènes, trop longues, sont ennuyeuses. Très rapidement, McCall découvre que les arrêts cardiaques provoqués ne peuvent se produire que dans l’ambulance et qu’ils sont l’œuvre d’un infirmier, pourtant décoré pour bravoure. Le reste consiste en la Jaguar de l’Equalizer qui suit l’ambulance et des fragments de rêves de Gideon, l’ambulancier, pour expliquer ses actes ; un homme tout simplement surmené après 20 ans de service et un épisode qui aurait pu durer trente minutes. La meilleure scène est la première rencontre de McCall avec le bénévole de la mission.
- William Atherton (1947), Gideon, est bien meilleur dans le rôle du terroriste Alpha dans le double épisode Blood and Wine, saison 3, avec Telly Savalas.
- Les bizarreries des scénaristes : nous n’avions pas vu l’insignifiant Jacob Stock (Robert Joy) depuis le premier épisode de la seconde saison, tourné trois ans auparavant, et il revient pour trois aventures, dont celle-ci, de la quatrième saison. Robert Joy est le docteur Sid Hammerback dans Les Experts Manhattan.
- Fossil:’I was expecting somebody younger’. McCall:’I can help you, if not, perhaps, I should just take these old bones back home.’
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