Série "Equalizer"
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Re: Série "Equalizer"
16. Memories of Manon, 2/2 (Les mémoires de Manon, 2/2). §§
McCall retrouve Yvette mais celle-ci le croit responsable de l’enlèvement. L’Equalizer monte le ponte de la mafia et son bras droit l’un contre l’autre.
La suite est une grosse déception au vu de la première partie, rythmée et haletante. Un essoufflement manifeste est perceptible à partir du moment où Yvette Marcel est retrouvée et qu’elle pense que McCall fait partie du complot. Le plan pour la libérer est judicieux mais la réaction de la jeune femme n’est pas plausible et plutôt incohérente en menaçant McCall avec son arme subtilisée. Il y a également beaucoup plus de bavardages, une touche de pathos et moins d’action, sans compter que les deux truands principaux, plus souvent à l’écran que lors du premier volet, font figure de gros lourdauds naïfs. Le dénouement est une mise en scène de McCall qui continue à faire croire à Carmack qu’il peut lui vendre Yvette et, en même temps, il fait avaler à Dorgan la fable qu’il est un agent fédéral véreux et …qu’il lui vend Carmack ! Bref, le script alléchant de la première partie tourne définitivement en eau de boudin dans la seconde. Le final, la rencontre des deux truands dans un endroit cerné par les agents fédéraux, est convenu et bâclé. Il y a néanmoins quelques scènes dignes d’intérêt comme lorsque Yvette, droguée, rêve et revoit sa mère, Manon, McCall prenant Carmack pour cible au stand de tir (‘a little closer to the target’) et l’explication chargée d’émotion McCall/Control sur le secret gardé de la paternité de l’Equalizer…secret que McCall ne révèlera pas à Yvette. An act of bravery or cowardice ?
- Il y a un résumé de la première partie au début de l’épisode ; Last week on Equalizer. And now, the conclusion of Memories of Manon.
- On croit Kostmayer tué ou tout au moins sérieusement blessé et on le retrouve le bras en écharpe sans explication…
- McCall parle de ses (autres) enfants à Phillip Marcel : un fils et une fille décédée très jeune, évoquée dans deux autres épisodes.
- La scène des adieux est tournée devant Penn Station, une des principales gares de New York.
- Dans l’épilogue, Control remet une photo de Manon et Yvette bébé à McCall. Une ouverture pour l’autre épisode en deux parties de la saison 3, The Mystery of Manon/Les loups dans la nuit…To be continued !
McCall retrouve Yvette mais celle-ci le croit responsable de l’enlèvement. L’Equalizer monte le ponte de la mafia et son bras droit l’un contre l’autre.
La suite est une grosse déception au vu de la première partie, rythmée et haletante. Un essoufflement manifeste est perceptible à partir du moment où Yvette Marcel est retrouvée et qu’elle pense que McCall fait partie du complot. Le plan pour la libérer est judicieux mais la réaction de la jeune femme n’est pas plausible et plutôt incohérente en menaçant McCall avec son arme subtilisée. Il y a également beaucoup plus de bavardages, une touche de pathos et moins d’action, sans compter que les deux truands principaux, plus souvent à l’écran que lors du premier volet, font figure de gros lourdauds naïfs. Le dénouement est une mise en scène de McCall qui continue à faire croire à Carmack qu’il peut lui vendre Yvette et, en même temps, il fait avaler à Dorgan la fable qu’il est un agent fédéral véreux et …qu’il lui vend Carmack ! Bref, le script alléchant de la première partie tourne définitivement en eau de boudin dans la seconde. Le final, la rencontre des deux truands dans un endroit cerné par les agents fédéraux, est convenu et bâclé. Il y a néanmoins quelques scènes dignes d’intérêt comme lorsque Yvette, droguée, rêve et revoit sa mère, Manon, McCall prenant Carmack pour cible au stand de tir (‘a little closer to the target’) et l’explication chargée d’émotion McCall/Control sur le secret gardé de la paternité de l’Equalizer…secret que McCall ne révèlera pas à Yvette. An act of bravery or cowardice ?
- Il y a un résumé de la première partie au début de l’épisode ; Last week on Equalizer. And now, the conclusion of Memories of Manon.
- On croit Kostmayer tué ou tout au moins sérieusement blessé et on le retrouve le bras en écharpe sans explication…
- McCall parle de ses (autres) enfants à Phillip Marcel : un fils et une fille décédée très jeune, évoquée dans deux autres épisodes.
- La scène des adieux est tournée devant Penn Station, une des principales gares de New York.
- Dans l’épilogue, Control remet une photo de Manon et Yvette bébé à McCall. Une ouverture pour l’autre épisode en deux parties de la saison 3, The Mystery of Manon/Les loups dans la nuit…To be continued !
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Re: Série "Equalizer"
17. Solo (Solo). §
McCall concilie travail et plaisir avec une femme recherchée en Pennsylvanie pour avoir tué un policier.
Après une bonne entame, l’histoire sombre dans l’invraisemblance frôlant le ridicule. Sarah McGee, une fille aperçue dans un bar, s’accroche à McCall pour obtenir son aide. L’Equalizer, sous le charme de la femme, est persuadé qu’elle n’a pas commis de crime malgré la hargne haineuse d’un policier. Après quelques mensonges de la dame, McCall doit retrouver un certain Max, témoin et sûrement coupable d’un vol d’armes dans une usine, et prouver l’innocence de McGee. Avec l’aide d’un pisteur, McCall localise les individus mais Sarah, qui doit appeler la police, préfère agir seule, faire coucou aux méchants et servir de cible pendant que McCall se fait rosser et joue à la baballe avec une bombe. Bref, un script comme du gruyère et McCall tabassé et roulant des pelles comme James Bond. Les seuls bons points sont Kevin Spacey, excellent en flic pourri sadique, et McCall utilisant le monte-charge pour se débarrasser de Cole.
- Kevin Spacey (1959), le sergent Cole, à ses débuts. Il fut connu après sa participation à Usual Suspects. A noter également Seven, L.A. Confidential.
- A l’hôtel, au début de l’épisode, McCall à Sarah : ‘I don’t take payment in kind.’ Ce qui sous-entend qu’il la compare à une prostituée.
- Seconde des trois apparitions du personnage Jonah, le génie de l’informatique, interprété par Austin Pendleton.
- Sarah McGee doit contacter le lieutenant Kramer ; Charles Cioffi dans trois épisodes. Au lieu de cela, elle piste le traceur seule…
McCall concilie travail et plaisir avec une femme recherchée en Pennsylvanie pour avoir tué un policier.
Après une bonne entame, l’histoire sombre dans l’invraisemblance frôlant le ridicule. Sarah McGee, une fille aperçue dans un bar, s’accroche à McCall pour obtenir son aide. L’Equalizer, sous le charme de la femme, est persuadé qu’elle n’a pas commis de crime malgré la hargne haineuse d’un policier. Après quelques mensonges de la dame, McCall doit retrouver un certain Max, témoin et sûrement coupable d’un vol d’armes dans une usine, et prouver l’innocence de McGee. Avec l’aide d’un pisteur, McCall localise les individus mais Sarah, qui doit appeler la police, préfère agir seule, faire coucou aux méchants et servir de cible pendant que McCall se fait rosser et joue à la baballe avec une bombe. Bref, un script comme du gruyère et McCall tabassé et roulant des pelles comme James Bond. Les seuls bons points sont Kevin Spacey, excellent en flic pourri sadique, et McCall utilisant le monte-charge pour se débarrasser de Cole.
- Kevin Spacey (1959), le sergent Cole, à ses débuts. Il fut connu après sa participation à Usual Suspects. A noter également Seven, L.A. Confidential.
- A l’hôtel, au début de l’épisode, McCall à Sarah : ‘I don’t take payment in kind.’ Ce qui sous-entend qu’il la compare à une prostituée.
- Seconde des trois apparitions du personnage Jonah, le génie de l’informatique, interprété par Austin Pendleton.
- Sarah McGee doit contacter le lieutenant Kramer ; Charles Cioffi dans trois épisodes. Au lieu de cela, elle piste le traceur seule…
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Re: Série "Equalizer"
18. A Place to Stay (Un abri). §§§
Une adolescente fugue et se retrouve à New York, happée dans le milieu pornographique et pédophile.
Ce drame de la société est plus un documentaire qu’autre chose et il fait découvrir les affres d’une grande métropole pour des jeunes en perdition. Une jeune fille de 13 ans fugue du domicile familial après une violente dispute et arrive à New York, seule, désemparée comme une oie blanche dans un monde de prédateurs. Prête à tout pour trouver un boulot, elle accepte naïvement de poser pour un photographe qui sert, en fait, de rabatteur à un pédophile, notable respecté. Les parents sont à New York pour retrouver leur fille dans un monde inconnu et dérangeant et la mère, désespérée, fait appel à McCall. Celui-ci arpente les quartiers chauds de la métropole (excellente scène avec le vendeur en débardeur de magazines pornos) ; un thème déjà exploré dans l’épisode La grande ville/The Lock Box, un peu plus intéressant car un véritable scénario était greffé au problème. L’innocence et la naïveté sont confrontées au monde impitoyable de la métropole où les jeunes désœuvrés ont trois options : vol, drogues ou prostitution. Les personnages sont bien interprétés, en particulier, la jeune fille, le photographe et le père violent. Peu de suspense et d’action, une enquête rapide dans un épisode émotionnel tourné pour dénoncer un grave fait de société. The Equalizer est aussi une série, comme l’était Les rues de San Francisco une décennie plus tôt, capable de produire des épisodes peut-être moins spectaculaires mais décrivant la réalité de leur époque.
- La chanson après le générique et à la fin de l’épisode est Running for our Lives interprétée par Marianne Faithfull.
https://www.youtube.com/watch?v=uv8_nk_NIU0
- A la fin de l’épisode, les producteurs remercient le National Center for Missing and Exploited Children de Washington D.C. pour leurs conseils sur le tournage de cet épisode.
- Fait rarissime : McCall n’apparaît après plus de 11 minutes.
- Chad Redding sera le sergent Alice Shepard dans 9 autres épisodes de la série. Elle était une journaliste fouineuse dans Pretenders/L’ennemi public, dernier épisode de la première saison.
- Ed Lauter (1940), Walter Rowan, le père violent, a commencé sa carrière en 1971 dans un épisode de Mannix et a tourné dans de nombreuses séries (Cannon, L’homme de fer, Les rues de San Francisco, Kojak, Police Story) et films policiers (Les flics ne dorment pas la nuit, Le flic se rebiffe, French Connection II) mais aussi Urgences, Cold Case…
- Alyson Kirk, la jeune fugueuse, est née en 1970 et n’a donc pas 13 ans comme le personnage. Elle tournera dans un second épisode de la série mais rien depuis !
- McCall au photographe: ‘Who pays you to molest children and destroy their lives?’
Une adolescente fugue et se retrouve à New York, happée dans le milieu pornographique et pédophile.
Ce drame de la société est plus un documentaire qu’autre chose et il fait découvrir les affres d’une grande métropole pour des jeunes en perdition. Une jeune fille de 13 ans fugue du domicile familial après une violente dispute et arrive à New York, seule, désemparée comme une oie blanche dans un monde de prédateurs. Prête à tout pour trouver un boulot, elle accepte naïvement de poser pour un photographe qui sert, en fait, de rabatteur à un pédophile, notable respecté. Les parents sont à New York pour retrouver leur fille dans un monde inconnu et dérangeant et la mère, désespérée, fait appel à McCall. Celui-ci arpente les quartiers chauds de la métropole (excellente scène avec le vendeur en débardeur de magazines pornos) ; un thème déjà exploré dans l’épisode La grande ville/The Lock Box, un peu plus intéressant car un véritable scénario était greffé au problème. L’innocence et la naïveté sont confrontées au monde impitoyable de la métropole où les jeunes désœuvrés ont trois options : vol, drogues ou prostitution. Les personnages sont bien interprétés, en particulier, la jeune fille, le photographe et le père violent. Peu de suspense et d’action, une enquête rapide dans un épisode émotionnel tourné pour dénoncer un grave fait de société. The Equalizer est aussi une série, comme l’était Les rues de San Francisco une décennie plus tôt, capable de produire des épisodes peut-être moins spectaculaires mais décrivant la réalité de leur époque.
- La chanson après le générique et à la fin de l’épisode est Running for our Lives interprétée par Marianne Faithfull.
https://www.youtube.com/watch?v=uv8_nk_NIU0
- A la fin de l’épisode, les producteurs remercient le National Center for Missing and Exploited Children de Washington D.C. pour leurs conseils sur le tournage de cet épisode.
- Fait rarissime : McCall n’apparaît après plus de 11 minutes.
- Chad Redding sera le sergent Alice Shepard dans 9 autres épisodes de la série. Elle était une journaliste fouineuse dans Pretenders/L’ennemi public, dernier épisode de la première saison.
- Ed Lauter (1940), Walter Rowan, le père violent, a commencé sa carrière en 1971 dans un épisode de Mannix et a tourné dans de nombreuses séries (Cannon, L’homme de fer, Les rues de San Francisco, Kojak, Police Story) et films policiers (Les flics ne dorment pas la nuit, Le flic se rebiffe, French Connection II) mais aussi Urgences, Cold Case…
- Alyson Kirk, la jeune fugueuse, est née en 1970 et n’a donc pas 13 ans comme le personnage. Elle tournera dans un second épisode de la série mais rien depuis !
- McCall au photographe: ‘Who pays you to molest children and destroy their lives?’
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Re: Série "Equalizer"
19. Coal Black Soul (L’âme noire). §§§
McCall est contacté par un individu qui lui demande de le tuer pour qu’il cesse d’assassiner des femmes.
L’Equalizer est partagé dans cette aventure entre sa romance avec une jolie psychiatre et un psychopathe qui le tient pour responsable de ses crimes atroces. Un épisode original où le criminel contacte McCall pour obtenir de l’aide. La première rencontre dans l’obscurité est prépondérante : l’homme demande à McCall de l’abattre pour qu’il ne recommence pas (‘I’ve done horrible things’). Le tueur, qui dessine des silhouettes au charbon sur les murs (d’où le titre), a déjà assassiné plusieurs femmes d’âge mûr dans des circonstances similaires. McCall est également sollicité par une psychiatre, victime d’un voyeur ; on pense tout d’abord que c’est le tueur mais la scène entre ‘le réparateur’ et McCall est un grand moment d’humour (‘no unfair peeking’). Néanmoins, on connaît la trame de ce genre d’épisode et on sait que la jolie femme va croiser tôt ou tard l’assassin. McCall tombe les filles en cette fin de seconde saison et joue le joli cœur en poussant la chansonnette (passage longuet)…il pense même cette fois annuler l’annonce du New York Times ! D’excellentes scènes dans cette aventure tournée dans New York enneigé : ‘Midnight in Manhattan’ et l’appel téléphonique, et le final avec l’apparition de ‘la mère’ mais aussi des ficelles éculées comme Alex Hayes, le tueur, qui assassine des femmes d’âge mûr qui personnifient sa mère. Une histoire convenue, un baratin psychiatrique traditionnel (qui amuse d’ailleurs McCall) mais un très bon divertissement à suspense.
- La ravissante Patricia Kalember (1957), la psychiatre Stephanie Davis, est décidément l’objet de fantasmes ; elle est la femme harcelée par un psychopathe dans le premier épisode de la série, The Equalizer/Le médiateur. Sinon, elle est la juge Taten dans la série Law & Order : Special Victims Unit.
- Troisième et dernière apparition du pâlot lieutenant Elmer (précédents épisodes : Prélude et Le silence). L’interprète, Earl Hindman (1942-2003), est connu pour la série Papa bricole.
- Continuité ? Dans la première scène, un clochard lance son chapeau à l’individu qui va téléphoner à McCall. L’objet tombe dans la cabine téléphonique tandis que le clochard se recouche sous ses cartons.
- Il y a un jeu de mots intraduisible en français lors de l’échange entre McCall et le voyeur, qui se dit réparateur de parabole ; dish signifie une jolie fille et une antenne parabolique.
- McCall répond en français : ‘Demain’ à la question de Stephanie Davis sur ses occupations.
- L’inscription sur le mur de l’appartement, ‘The bell tolls for you’, permet à McCall de savoir que le tueur et Stephanie se trouvent à la chapelle désaffectée.
- Les rencontres près de la patinoire se déroulent à Central Park.
McCall est contacté par un individu qui lui demande de le tuer pour qu’il cesse d’assassiner des femmes.
L’Equalizer est partagé dans cette aventure entre sa romance avec une jolie psychiatre et un psychopathe qui le tient pour responsable de ses crimes atroces. Un épisode original où le criminel contacte McCall pour obtenir de l’aide. La première rencontre dans l’obscurité est prépondérante : l’homme demande à McCall de l’abattre pour qu’il ne recommence pas (‘I’ve done horrible things’). Le tueur, qui dessine des silhouettes au charbon sur les murs (d’où le titre), a déjà assassiné plusieurs femmes d’âge mûr dans des circonstances similaires. McCall est également sollicité par une psychiatre, victime d’un voyeur ; on pense tout d’abord que c’est le tueur mais la scène entre ‘le réparateur’ et McCall est un grand moment d’humour (‘no unfair peeking’). Néanmoins, on connaît la trame de ce genre d’épisode et on sait que la jolie femme va croiser tôt ou tard l’assassin. McCall tombe les filles en cette fin de seconde saison et joue le joli cœur en poussant la chansonnette (passage longuet)…il pense même cette fois annuler l’annonce du New York Times ! D’excellentes scènes dans cette aventure tournée dans New York enneigé : ‘Midnight in Manhattan’ et l’appel téléphonique, et le final avec l’apparition de ‘la mère’ mais aussi des ficelles éculées comme Alex Hayes, le tueur, qui assassine des femmes d’âge mûr qui personnifient sa mère. Une histoire convenue, un baratin psychiatrique traditionnel (qui amuse d’ailleurs McCall) mais un très bon divertissement à suspense.
- La ravissante Patricia Kalember (1957), la psychiatre Stephanie Davis, est décidément l’objet de fantasmes ; elle est la femme harcelée par un psychopathe dans le premier épisode de la série, The Equalizer/Le médiateur. Sinon, elle est la juge Taten dans la série Law & Order : Special Victims Unit.
- Troisième et dernière apparition du pâlot lieutenant Elmer (précédents épisodes : Prélude et Le silence). L’interprète, Earl Hindman (1942-2003), est connu pour la série Papa bricole.
- Continuité ? Dans la première scène, un clochard lance son chapeau à l’individu qui va téléphoner à McCall. L’objet tombe dans la cabine téléphonique tandis que le clochard se recouche sous ses cartons.
- Il y a un jeu de mots intraduisible en français lors de l’échange entre McCall et le voyeur, qui se dit réparateur de parabole ; dish signifie une jolie fille et une antenne parabolique.
- McCall répond en français : ‘Demain’ à la question de Stephanie Davis sur ses occupations.
- L’inscription sur le mur de l’appartement, ‘The bell tolls for you’, permet à McCall de savoir que le tueur et Stephanie se trouvent à la chapelle désaffectée.
- Les rencontres près de la patinoire se déroulent à Central Park.
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Re: Série "Equalizer"
20. First Light (Le début). §
Pendant que McCall prête sermon à Washington, son fils, Scott, et sa petite amie viennent en aide à un commerçant vandalisé.
Un épisode peu intéressant et la plupart du temps très ennuyeux. McCall témoigne sur une affaire d’espionnage vieille de cinq ans pour innocenter Control et ce passage bavard et longuet sert de bouche-trou à ce qui se passe à New York. Scott et Jenny Morrow (assez étonnant d’avoir ‘réutilisé’ un personnage du début de saison) sont attentionnés aux malheurs du propriétaire de l’épicerie où travaille la jeune fille. McCall vient à la rescousse lorsque le vieil homme est kidnappé et qu’une histoire de trahison lors d’une tentative d’évasion de prisonniers d’un camp nazi refait surface. On est alors à la 27ème minute de l’épisode ! L’Equalizer découvre que le vengeur s’est trompé de cible, ‘I want vindication’ et le final est très théâtral. La meilleure scène est la courte rencontre McCall/Frick.
- Lori Loughlin (1964), Jenny Morrow, est connue pour la série La fête à la maison (153 épisodes) et 90210 Beverly Hills. Elle a le même rôle dans le premier épisode de la saison, Prelude.
- Quentin Crisp (1908-1999), l’excentrique efféminé Frick, ne se force pas beaucoup pour le rôle. Vieille pédale notoire, il apparaissait toujours travesti en public. Il fut successivement prostitué, illustrateur de livres et modèle nu. Acteur anglais, il répondit aux autorités américaines qui lui demandaient s’il pratiquait l’homosexualité : ‘I didn't practice. I was already perfect’. Ses cendres furent dispersées au-dessus de New York.
- Le titre VO fait référence à l’heure de l’exécution. Quant à la signification du titre français, cela reste un grand mystère…
- La reconstitution du camp de prisonniers est plausible mais loin de valoir celle de…Room Without a View !
Pendant que McCall prête sermon à Washington, son fils, Scott, et sa petite amie viennent en aide à un commerçant vandalisé.
Un épisode peu intéressant et la plupart du temps très ennuyeux. McCall témoigne sur une affaire d’espionnage vieille de cinq ans pour innocenter Control et ce passage bavard et longuet sert de bouche-trou à ce qui se passe à New York. Scott et Jenny Morrow (assez étonnant d’avoir ‘réutilisé’ un personnage du début de saison) sont attentionnés aux malheurs du propriétaire de l’épicerie où travaille la jeune fille. McCall vient à la rescousse lorsque le vieil homme est kidnappé et qu’une histoire de trahison lors d’une tentative d’évasion de prisonniers d’un camp nazi refait surface. On est alors à la 27ème minute de l’épisode ! L’Equalizer découvre que le vengeur s’est trompé de cible, ‘I want vindication’ et le final est très théâtral. La meilleure scène est la courte rencontre McCall/Frick.
- Lori Loughlin (1964), Jenny Morrow, est connue pour la série La fête à la maison (153 épisodes) et 90210 Beverly Hills. Elle a le même rôle dans le premier épisode de la saison, Prelude.
- Quentin Crisp (1908-1999), l’excentrique efféminé Frick, ne se force pas beaucoup pour le rôle. Vieille pédale notoire, il apparaissait toujours travesti en public. Il fut successivement prostitué, illustrateur de livres et modèle nu. Acteur anglais, il répondit aux autorités américaines qui lui demandaient s’il pratiquait l’homosexualité : ‘I didn't practice. I was already perfect’. Ses cendres furent dispersées au-dessus de New York.
- Le titre VO fait référence à l’heure de l’exécution. Quant à la signification du titre français, cela reste un grand mystère…
- La reconstitution du camp de prisonniers est plausible mais loin de valoir celle de…Room Without a View !
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Re: Série "Equalizer"
21. Hand and Glove (Pour les jaunes). §§§§
Lorsque ses cauchemars deviennent réalité, une jeune femme handicapée ne peut compter que sur McCall pour échapper à l’asile psychiatrique.
Cette aventure, aux aspects de film d’horreur, est le dernier sommet de la seconde saison. Une femme, clouée sur son fauteuil roulant, est victime de cauchemars qui deviennent réalité : un homme, cagoulé et tout vêtu de noir, l’assaille dans sa chambre. Les deux scènes de terreur cauchemardesque sont d’une efficacité redoutable ; si on n’a pas vu le générique, on se demande même ce qu’on regarde dans la première séquence en deux temps. Le fauteuil roulant qui dévale l’escalier, la femme qui tombe dans le vide et un serpent qui sort d’une blessure d’un macchabée sont toujours des clichés efficaces. Il y a le passage comique de l’usurpatrice ‘enceinte de Scott’ qui contrebalance et permet de se remettre de ses émotions. Deborah Whitten, la jeune femme harcelée, est également une connaissance de McCall Jr et l’intervention de l’Equalizer met à jour une simple histoire d’héritage. Qui serait le bénéficiaire ? Un script relativement épuré mais un suspense et une tension palpable font de cet épisode, qui se passe dans une maison cossue et isolée de la banlieue new yorkaise, un des cinq meilleurs de la saison. Les personnages bien interprétés (l’oncle énigmatique, la jeune femme perturbée), les relations des McCall et la partition musicale sont également très intéressants sans oublier le final à l’hôpital psychiatrique, superbe et tendu surtout que McCall, blessé par balle, laisse le champ libre aux deux protagonistes, l’homme cagoulée et la femme vulnérable.
- Barbara Garrick (1965), Deborah Whitten, la jeune femme persécutée, débutait sa carrière avec ce rôle. Elle est Allison Parker dans la série On ne vit qu’une fois.
- Mark Soper (1959), Ken Whitten Jr, est un psychopathe expert en arts martiaux dans l’épisode Mama’s Boy/Le fils modèle de la première saison.
- A quoi rime le titre français ?
- Dans cet épisode, Scott conduit la Jaguar et…Robert McCall la Volkswagen de son fils ! Scott est amusé et l’Equalizer ankylosé !
- Dans l’épilogue, Scott veut être rémunéré (comme Mickey et Jimmy)…ce qui énerve son père qui finalement accepte de le payer lorsque son fils le menace de lui envoyer une cliente…chaque samedi !
- Scott McCall et Deborah Whitten se connaissent de Strasbourg où ils ont fait des études de musique dans la même classe.
- McCall avant de résoudre le problème de l’usurpatrice:‘There is one thing that sharks respect: a bigger shark’.
Lorsque ses cauchemars deviennent réalité, une jeune femme handicapée ne peut compter que sur McCall pour échapper à l’asile psychiatrique.
Cette aventure, aux aspects de film d’horreur, est le dernier sommet de la seconde saison. Une femme, clouée sur son fauteuil roulant, est victime de cauchemars qui deviennent réalité : un homme, cagoulé et tout vêtu de noir, l’assaille dans sa chambre. Les deux scènes de terreur cauchemardesque sont d’une efficacité redoutable ; si on n’a pas vu le générique, on se demande même ce qu’on regarde dans la première séquence en deux temps. Le fauteuil roulant qui dévale l’escalier, la femme qui tombe dans le vide et un serpent qui sort d’une blessure d’un macchabée sont toujours des clichés efficaces. Il y a le passage comique de l’usurpatrice ‘enceinte de Scott’ qui contrebalance et permet de se remettre de ses émotions. Deborah Whitten, la jeune femme harcelée, est également une connaissance de McCall Jr et l’intervention de l’Equalizer met à jour une simple histoire d’héritage. Qui serait le bénéficiaire ? Un script relativement épuré mais un suspense et une tension palpable font de cet épisode, qui se passe dans une maison cossue et isolée de la banlieue new yorkaise, un des cinq meilleurs de la saison. Les personnages bien interprétés (l’oncle énigmatique, la jeune femme perturbée), les relations des McCall et la partition musicale sont également très intéressants sans oublier le final à l’hôpital psychiatrique, superbe et tendu surtout que McCall, blessé par balle, laisse le champ libre aux deux protagonistes, l’homme cagoulée et la femme vulnérable.
- Barbara Garrick (1965), Deborah Whitten, la jeune femme persécutée, débutait sa carrière avec ce rôle. Elle est Allison Parker dans la série On ne vit qu’une fois.
- Mark Soper (1959), Ken Whitten Jr, est un psychopathe expert en arts martiaux dans l’épisode Mama’s Boy/Le fils modèle de la première saison.
- A quoi rime le titre français ?
- Dans cet épisode, Scott conduit la Jaguar et…Robert McCall la Volkswagen de son fils ! Scott est amusé et l’Equalizer ankylosé !
- Dans l’épilogue, Scott veut être rémunéré (comme Mickey et Jimmy)…ce qui énerve son père qui finalement accepte de le payer lorsque son fils le menace de lui envoyer une cliente…chaque samedi !
- Scott McCall et Deborah Whitten se connaissent de Strasbourg où ils ont fait des études de musique dans la même classe.
- McCall avant de résoudre le problème de l’usurpatrice:‘There is one thing that sharks respect: a bigger shark’.
Dernière édition par denis le Dim 13 Fév 2011 - 20:49, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
22. Re-Entry (Réinsertion). §§
McCall aide un jeune garçon dont le père est entrainé dans une affaire criminelle.
Cet épisode, sans grande originalité, clôture la seconde saison. Un père, bonne interprétation de John Goodman, est acculé et obligé de participer à un cambriolage industriel dans l’entreprise où il travaillait auparavant. Désespéré, et pensant même au suicide, il est résigné mais son fils fait appel à McCall. Ce qu’on retient surtout de cette ultime aventure est l’unique participation du compositeur Stewart Copeland, dans le rôle d’un pickpocket dans une boite de nuit. Sinon, un bon gros sympa, un gosse débrouillard, un truand noir antipathique et un faux ami mais vrai salopard manipulateur sont les personnages que côtoie McCall avant de partir en congés.
- Deux références à Sherlock Holmes ; McCall se plaint à Mickey que Control le piste comme Le chien des Baskerville. Slate, le truand, expose la situation et le plan au père, Harold Winter, en racontant toute l’intrigue de La ligue des rouquins.
- McCall est sur le point de partir en vacances à St Thomas.
- L’Equalizer au cerveau de l’opération: ‘Don’t ever call me a liar, George.’
FIN DE LA SECONDE SAISON
McCall aide un jeune garçon dont le père est entrainé dans une affaire criminelle.
Cet épisode, sans grande originalité, clôture la seconde saison. Un père, bonne interprétation de John Goodman, est acculé et obligé de participer à un cambriolage industriel dans l’entreprise où il travaillait auparavant. Désespéré, et pensant même au suicide, il est résigné mais son fils fait appel à McCall. Ce qu’on retient surtout de cette ultime aventure est l’unique participation du compositeur Stewart Copeland, dans le rôle d’un pickpocket dans une boite de nuit. Sinon, un bon gros sympa, un gosse débrouillard, un truand noir antipathique et un faux ami mais vrai salopard manipulateur sont les personnages que côtoie McCall avant de partir en congés.
- Deux références à Sherlock Holmes ; McCall se plaint à Mickey que Control le piste comme Le chien des Baskerville. Slate, le truand, expose la situation et le plan au père, Harold Winter, en racontant toute l’intrigue de La ligue des rouquins.
- McCall est sur le point de partir en vacances à St Thomas.
- L’Equalizer au cerveau de l’opération: ‘Don’t ever call me a liar, George.’
FIN DE LA SECONDE SAISON
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Les Golden Globes 1987 et les nominations pour le meilleur acteur de séries : John Forsyth (Dynastie), Don Johnson (Miami Vice), Tom Selleck (Magnum), Edward Woodward (The Equalizer).
The Winner Is...
The Winner Is...
Invité- Invité
Re: Série "Equalizer"
Toujous classe, Edward Woodward !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
C'est parti pour la troisième saison !
1 & 2. Blood and Wine (Terreur à New York). §§§§
Un terroriste commet des attentats meurtriers à New York. McCall doit coopérer avec un moine, également un ancien tueur, pour empêcher une catastrophe de se produire.
Ce double épisode est une entrée tonitruante dans la troisième saison. Un terroriste international est à New York dans le but de déstabiliser la ville par des exactions inimaginables. Sous le surnom Alpha, Martin Loeber (très bon William Atherton) est méconnaissable car il change d’apparence par la chirurgie esthétique après chaque mission. Depuis son enfance, il voue une haine pour l’église et ses représentants et New York se prépare justement à une fête religieuse de grande importance. Tandis que la police fédérale fait appel au Frère Joseph Heiden, ancien terroriste et connaissance d’Alpha (superbe Telly Savalas), McCall est engagé par une femme inquiète des fréquentations de sa fille, en fait la petite amie de Loeber. Après l’assassinat de sa cliente, McCall sait que le tueur est un professionnel et se retrouve obligé de collaborer avec Heiden, un homme qu’il abhorre car responsable de la mort de son filleul lors d’un attentat à Paris. La durée de l’épisode n’est pas un handicap car les scènes d’action et de suspense se succèdent sans temps mort, surtout dans la première partie, et l’opposition entre deux monstres de séries TV, Edward Woodward et Telly Savalas, est prodigieuse bien qu’il faille attendre la moitié du film pour une confrontation directe. La superbe première scène sur chant grégorien - la prière de Frère Heiden et le grimage du terroriste en prêtre avec un visage noir/blanc - marque l’opposition du bien et du mal et la recherche de la rédemption que Frère Heiden trouvera dans son sacrifice final. Parmi les nombreuses autres scènes à noter ; l’attentat d’Alpha en prêtre dans la boite de nuit (et la symbolique de la croix dans le verre), l’astuce de McCall avec le pendu, l’attaque soudaine du camion, le duel Equalizer/Alpha qui commence à la ‘résurrection’ de McCall au cimetière, la mise en scène d’Alpha, le face à face McCall/Heiden (‘Do you believe in God, McCall ?’), l’entourloupe de Bagler et le final dans l’église. D’excellents acteurs servent cette histoire prenante dont la première partie est la plus intéressante : Telly Savalas a un peu vieilli mais a toujours ses caractéristiques de Kojak (voix grave, démarche, façon de parler et de bouger les mains), William Atherton est un excellent terroriste imprévisible et manipulateur, Moira Harris, la petite amie naïve et bornée à forte poitrine, et Tom Atkins, le détective, sont aussi très convaincants. Rétrospectivement, on est étonné que l’acte du terroriste se résume à diffuser du poison à la messe en ayant pris la place du prêtre aveugle en l’assassinant. Lors des scènes de la fête (les seuls passages un peu longs), on entrevoit à plusieurs reprises le World Trade Center et on ne peut s’empêcher de penser que pour une fois, la réalité a dépassé la fiction !
- Lors de sa première diffusion, le 23 septembre 1987, l’épisode fut présenté dans sa totalité, les deux parties, en ouverture de la troisième saison.
- Coleman Luck, producteur et scénariste sur la série, a dit de cet épisode : ‘Travailler sur la série fut la plus grande joie de ma carrière et je considère Blood and Wine comme l’apogée de ma carrière.’ Il déclara aussi :’Peu après le tournage de Blood and Wine, Edward eut sa crise cardiaque et cela transforma la troisième saison en cauchemar.’ Toujours au sujet de cet épisode : ‘Malheureusement, je n’ai plus eu ensuite la même liberté pour écrire ce que je voulais même si la série était ma création’.
- Telly Savalas (1922-1994) est surtout connu pour Theo Kojak, le policier new-yorkais qu’il incarna de 1973 à 1978 ; un rôle qui le comblera jusqu’à la fin de ses jours. Il a commencé sa carrière, à 37 ans, par des rôles de brutes au cinéma et à la télévision. Il est apparu dans les séries La Quatrième Dimension, Bonanza, Match contre la Vie, Le Virginien, Le Fugitif, Des Agents Très Spéciaux, Cimarron et 3 épisodes des Incorruptibles (L’antidote, saison 2, Un si beau plan, saison 3, et Le spéculateur, saison 4). Vu au cinéma, entre autres, dans Les Douze Salopards, Cosa Nostra, The Assassination Bureau, De l’or pour les braves, La Cité de la violence, Pancho Villa et il est Blofeld dans Au Service secret de sa majesté. Il a également chanté et le tube If fut numéro un pendant quelques semaines en Europe en 1975. Après sa participation à cet épisode d’Equalizer(1987), il tourna encore 5 téléfilms dans son rôle fétiche de Kojak. Il est décédé d’un cancer le lendemain de ses 72 ans.
- On aperçoit autour de la table Nicholas Georgiade, l’Incorruptible Rico, sur deux plans très furtifs lors de l’exposé de Frère Heiden.
- Alpha au téléphone: ‘Good evening, New York Times, this is Alpha, terror has come to America. I’m the first but there is a wave coming after me.’ Tristement prémonitoire.
- McCall à Heiden, mourant: ‘Hold on, help is coming’. Frère Heiden: ‘He’s coming, He’s here.’
Un terroriste commet des attentats meurtriers à New York. McCall doit coopérer avec un moine, également un ancien tueur, pour empêcher une catastrophe de se produire.
Ce double épisode est une entrée tonitruante dans la troisième saison. Un terroriste international est à New York dans le but de déstabiliser la ville par des exactions inimaginables. Sous le surnom Alpha, Martin Loeber (très bon William Atherton) est méconnaissable car il change d’apparence par la chirurgie esthétique après chaque mission. Depuis son enfance, il voue une haine pour l’église et ses représentants et New York se prépare justement à une fête religieuse de grande importance. Tandis que la police fédérale fait appel au Frère Joseph Heiden, ancien terroriste et connaissance d’Alpha (superbe Telly Savalas), McCall est engagé par une femme inquiète des fréquentations de sa fille, en fait la petite amie de Loeber. Après l’assassinat de sa cliente, McCall sait que le tueur est un professionnel et se retrouve obligé de collaborer avec Heiden, un homme qu’il abhorre car responsable de la mort de son filleul lors d’un attentat à Paris. La durée de l’épisode n’est pas un handicap car les scènes d’action et de suspense se succèdent sans temps mort, surtout dans la première partie, et l’opposition entre deux monstres de séries TV, Edward Woodward et Telly Savalas, est prodigieuse bien qu’il faille attendre la moitié du film pour une confrontation directe. La superbe première scène sur chant grégorien - la prière de Frère Heiden et le grimage du terroriste en prêtre avec un visage noir/blanc - marque l’opposition du bien et du mal et la recherche de la rédemption que Frère Heiden trouvera dans son sacrifice final. Parmi les nombreuses autres scènes à noter ; l’attentat d’Alpha en prêtre dans la boite de nuit (et la symbolique de la croix dans le verre), l’astuce de McCall avec le pendu, l’attaque soudaine du camion, le duel Equalizer/Alpha qui commence à la ‘résurrection’ de McCall au cimetière, la mise en scène d’Alpha, le face à face McCall/Heiden (‘Do you believe in God, McCall ?’), l’entourloupe de Bagler et le final dans l’église. D’excellents acteurs servent cette histoire prenante dont la première partie est la plus intéressante : Telly Savalas a un peu vieilli mais a toujours ses caractéristiques de Kojak (voix grave, démarche, façon de parler et de bouger les mains), William Atherton est un excellent terroriste imprévisible et manipulateur, Moira Harris, la petite amie naïve et bornée à forte poitrine, et Tom Atkins, le détective, sont aussi très convaincants. Rétrospectivement, on est étonné que l’acte du terroriste se résume à diffuser du poison à la messe en ayant pris la place du prêtre aveugle en l’assassinant. Lors des scènes de la fête (les seuls passages un peu longs), on entrevoit à plusieurs reprises le World Trade Center et on ne peut s’empêcher de penser que pour une fois, la réalité a dépassé la fiction !
- Lors de sa première diffusion, le 23 septembre 1987, l’épisode fut présenté dans sa totalité, les deux parties, en ouverture de la troisième saison.
- Coleman Luck, producteur et scénariste sur la série, a dit de cet épisode : ‘Travailler sur la série fut la plus grande joie de ma carrière et je considère Blood and Wine comme l’apogée de ma carrière.’ Il déclara aussi :’Peu après le tournage de Blood and Wine, Edward eut sa crise cardiaque et cela transforma la troisième saison en cauchemar.’ Toujours au sujet de cet épisode : ‘Malheureusement, je n’ai plus eu ensuite la même liberté pour écrire ce que je voulais même si la série était ma création’.
- Telly Savalas (1922-1994) est surtout connu pour Theo Kojak, le policier new-yorkais qu’il incarna de 1973 à 1978 ; un rôle qui le comblera jusqu’à la fin de ses jours. Il a commencé sa carrière, à 37 ans, par des rôles de brutes au cinéma et à la télévision. Il est apparu dans les séries La Quatrième Dimension, Bonanza, Match contre la Vie, Le Virginien, Le Fugitif, Des Agents Très Spéciaux, Cimarron et 3 épisodes des Incorruptibles (L’antidote, saison 2, Un si beau plan, saison 3, et Le spéculateur, saison 4). Vu au cinéma, entre autres, dans Les Douze Salopards, Cosa Nostra, The Assassination Bureau, De l’or pour les braves, La Cité de la violence, Pancho Villa et il est Blofeld dans Au Service secret de sa majesté. Il a également chanté et le tube If fut numéro un pendant quelques semaines en Europe en 1975. Après sa participation à cet épisode d’Equalizer(1987), il tourna encore 5 téléfilms dans son rôle fétiche de Kojak. Il est décédé d’un cancer le lendemain de ses 72 ans.
- On aperçoit autour de la table Nicholas Georgiade, l’Incorruptible Rico, sur deux plans très furtifs lors de l’exposé de Frère Heiden.
- Alpha au téléphone: ‘Good evening, New York Times, this is Alpha, terror has come to America. I’m the first but there is a wave coming after me.’ Tristement prémonitoire.
- McCall à Heiden, mourant: ‘Hold on, help is coming’. Frère Heiden: ‘He’s coming, He’s here.’
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Re: Série "Equalizer"
3. Suspicion of Innocence (Présumé innocent). §§§§
Un déficient mental est accusé injustement d’un meurtre.
Ce n’est pas l’intrigue, classique, qui retient l’attention mais le jeu des acteurs, et particulièrement de Vincent D’Onofrio, parfait en retardé mental. Cette interprétation, une des meilleures de la série, fait de cet épisode un incontournable d’Equalizer. Une sacrée prestation de Vincent D’Onofrio qui parle, se déplace et a les gestuels d’une personne atteinte d’un grave handicap (le passage où, mécontent, il tape du pied est bluffant). Après une réception, une femme est agressée dans une ruelle et meurt dans les bras de Davy Baylor, employé diminué, qui travaille dans la même boutique que la victime. Recherché par la police, il donne rendez-vous dans son refuge, ‘a tree-house’, à McCall, qui lui conseille de se rendre aux autorités. Sur le point d’être jugé coupable, il s’enfuit du tribunal et McCall accepte de prouver son innocence. Le script s’appuie sur les relations, d’abord de méfiance puis amicales, entre McCall et Baylor (ce dernier passant de ’Mr Equalizer’ à ‘Robert’), et dénonce les préjugés à travers le personnage de Jimmy, a priori réticent à s’occuper de personnes handicapées. Les autres protagonistes sont aussi à la hauteur, la mère possessive de Davy et le père du criminel, qui accepte d’aider McCall en lui fournissant une preuve, les bottes tachées de sang. Les deux séquences McCall/Baylor les plus marquantes sont le premier rendez-vous et la reconstitution du crime qui mène l’Equalizer à soupçonner le collègue de Baylor, amant de la victime. Le final, très réussi, est la seule séquence d’action de l’épisode et McCall, blessé, doit compter sur Baylor pour mettre l’assassin hors d’état de nuire.
- Vincent D’Onofrio (1959) est l’excellent lieutenant Goren dans 133 épisodes de New York section criminelle. Il se fit connaître par Full Metal Jacket. Il participa à d’autres films célèbres comme JFK, Men in Black mais c’est le rôle de Goren qui le propulsa au rang de star. Il joue dans un autre épisode d’Equalizer, également excellent, Counterfire/Contre-feu, saison 2.
- Dernière apparition du lieutenant Kramer, Charles Cioffi (1935). Il a joué dans deux épisodes de la saison 2 ; Counterfire (avec Vincent D’Onofrio) et High Performance.
- John Randolph (1915-2004), le père de l’assassin, fut placé sur liste noire pendant 15 ans pour activités anti-américaines par McCarthy. Il tourna ensuite dans Serpico, L’honneur des Prizzi.
- Lorsque McCall se rend au refuge de Davy, la Jaguar a d’abord des plaques blanches, puis oranges et de nouveau blanches à l’arrivée (source : oddsagainstyou.net).
Un déficient mental est accusé injustement d’un meurtre.
Ce n’est pas l’intrigue, classique, qui retient l’attention mais le jeu des acteurs, et particulièrement de Vincent D’Onofrio, parfait en retardé mental. Cette interprétation, une des meilleures de la série, fait de cet épisode un incontournable d’Equalizer. Une sacrée prestation de Vincent D’Onofrio qui parle, se déplace et a les gestuels d’une personne atteinte d’un grave handicap (le passage où, mécontent, il tape du pied est bluffant). Après une réception, une femme est agressée dans une ruelle et meurt dans les bras de Davy Baylor, employé diminué, qui travaille dans la même boutique que la victime. Recherché par la police, il donne rendez-vous dans son refuge, ‘a tree-house’, à McCall, qui lui conseille de se rendre aux autorités. Sur le point d’être jugé coupable, il s’enfuit du tribunal et McCall accepte de prouver son innocence. Le script s’appuie sur les relations, d’abord de méfiance puis amicales, entre McCall et Baylor (ce dernier passant de ’Mr Equalizer’ à ‘Robert’), et dénonce les préjugés à travers le personnage de Jimmy, a priori réticent à s’occuper de personnes handicapées. Les autres protagonistes sont aussi à la hauteur, la mère possessive de Davy et le père du criminel, qui accepte d’aider McCall en lui fournissant une preuve, les bottes tachées de sang. Les deux séquences McCall/Baylor les plus marquantes sont le premier rendez-vous et la reconstitution du crime qui mène l’Equalizer à soupçonner le collègue de Baylor, amant de la victime. Le final, très réussi, est la seule séquence d’action de l’épisode et McCall, blessé, doit compter sur Baylor pour mettre l’assassin hors d’état de nuire.
- Vincent D’Onofrio (1959) est l’excellent lieutenant Goren dans 133 épisodes de New York section criminelle. Il se fit connaître par Full Metal Jacket. Il participa à d’autres films célèbres comme JFK, Men in Black mais c’est le rôle de Goren qui le propulsa au rang de star. Il joue dans un autre épisode d’Equalizer, également excellent, Counterfire/Contre-feu, saison 2.
- Dernière apparition du lieutenant Kramer, Charles Cioffi (1935). Il a joué dans deux épisodes de la saison 2 ; Counterfire (avec Vincent D’Onofrio) et High Performance.
- John Randolph (1915-2004), le père de l’assassin, fut placé sur liste noire pendant 15 ans pour activités anti-américaines par McCarthy. Il tourna ensuite dans Serpico, L’honneur des Prizzi.
- Lorsque McCall se rend au refuge de Davy, la Jaguar a d’abord des plaques blanches, puis oranges et de nouveau blanches à l’arrivée (source : oddsagainstyou.net).
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Re: Série "Equalizer"
5. Encounter in a Closed Room (Coup de froid). §
Une femme subit des pressions du KGB qui a enlevé ses parents pour l’obliger à assassiner un dissident.
Un épisode d’un rare ennui, incontestablement le plus pénible à suivre de la série jusqu’à présent. Une intrigue plate et tarabiscotée sans action mais avec des bavardages superflus et lassants. McCall ne peut pas compter sur ses aides habituels (ordre de Control) et il retrouve les parents en suivant la piste fourrure ; il joue même les McGyver pour sortir papy et mamie de la chambre froide. Même la musique de Copeland est en veilleuse. Reste les trois charmantes actrices, Maureen Mueller, la femme manipulée, Chad Redding, la femme flic alliée de McCall et surtout Liliana Komorowska, l’espionne du KGB qui finit mal.
- Michael Moriarty (1941), le docteur Kapik, est le juge Ben Stone dans 88 épisodes de New York, police judiciaire.
- Jamey Sheridan (1951), Wayne, est le capitaine James Deakins dans 111 épisodes de New York, section criminelle.
- La ravissante, mais déterminée, espionne russe est Liliana Komorowska (1956), d’origine polonaise. Elle a tourné également dans un téléfilm Kojak (Ariana).
- Chad Redding a joué dans 11 épisodes de la série dont 10 fois dans le rôle du sergent Alice Shephard. Elle n’a rien tourné depuis mais elle était à l’époque la femme de l’Executive Producer de la série, James McAdams, producteur aussi de Kojak.
- Le titre français, comme souvent, n’a aucune signification. Le titre VO fait référence à la longue rencontre fastidieuse Kapik/Alina qui dure plus de six minutes à l’écran….
Une femme subit des pressions du KGB qui a enlevé ses parents pour l’obliger à assassiner un dissident.
Un épisode d’un rare ennui, incontestablement le plus pénible à suivre de la série jusqu’à présent. Une intrigue plate et tarabiscotée sans action mais avec des bavardages superflus et lassants. McCall ne peut pas compter sur ses aides habituels (ordre de Control) et il retrouve les parents en suivant la piste fourrure ; il joue même les McGyver pour sortir papy et mamie de la chambre froide. Même la musique de Copeland est en veilleuse. Reste les trois charmantes actrices, Maureen Mueller, la femme manipulée, Chad Redding, la femme flic alliée de McCall et surtout Liliana Komorowska, l’espionne du KGB qui finit mal.
- Michael Moriarty (1941), le docteur Kapik, est le juge Ben Stone dans 88 épisodes de New York, police judiciaire.
- Jamey Sheridan (1951), Wayne, est le capitaine James Deakins dans 111 épisodes de New York, section criminelle.
- La ravissante, mais déterminée, espionne russe est Liliana Komorowska (1956), d’origine polonaise. Elle a tourné également dans un téléfilm Kojak (Ariana).
- Chad Redding a joué dans 11 épisodes de la série dont 10 fois dans le rôle du sergent Alice Shephard. Elle n’a rien tourné depuis mais elle était à l’époque la femme de l’Executive Producer de la série, James McAdams, producteur aussi de Kojak.
- Le titre français, comme souvent, n’a aucune signification. Le titre VO fait référence à la longue rencontre fastidieuse Kapik/Alina qui dure plus de six minutes à l’écran….
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Re: Série "Equalizer"
denis a écrit:3. Suspicion of Innocence (Présumé innocent). §§§§
5. Encounter in a Closed Room (Coup de froid). §
Tu ne critiques pas l'épisode 4 La Haute finance (In the Money) denis ?
Sinon, l'idée principale de Coup de froid me fait penser à Concerto (saison 3) des Avengers où un pianiste subit des pressions (divulgation de photos compromettantes) pour assassiner un personnage important. J'ai l'impression que ce genre de scénario a souvent été courant dans les séries policières ou d'espionnage...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Equalizer"
Cher Dear, ce que j’aime bien chez toi : c’est que tu remarques TOUT. Je n’ai pas oublié l’épisode In the Money mais lorsque j’ai mis les épisodes sur ma clé USB pour les passer à la TV (trois par trois), je me suis trompé d’ordre et j’ai passé Encounter in a Closed Room avant; donc les numéros des photos retenues étaient aussi différents. Lorsque j’ai téléchargé les photos, je m’en suis rendu compte trop tard et me disant que personne ne remarquerai l’inversion, j’ai placé l’épisode 5 avant le 4. Voilà, tu sais tout.
Bon, de toute façon, les deux épisodes ne sont pas bons. In the Money légèrement meilleur mais guère. Le prochain est d’un autre calibre avec une grande star d’Hollywood (bien que vieillissante à l’époque !)
4. In the Money (La haute finance). §
McCall et Mickey Kostmayer viennent en aide à une jeune femme retrouvée à moitié noyée dans la rivière Hudson.
McCall et son comparse recueillent Samantha, qui a échappé miraculeusement à la mort, mais les agresseurs se sont trompés de cible, la prenant pour son amie, Wendy, une maitre chanteuse. La jeune serveuse essaie, en effet, de monnayer certaines indiscrétions entendues dans un restaurant de Wall Street, fréquenté par des traders peu scrupuleux. Malheureusement, la jolie Wendy, très sexy et rapide à la course, sera rattrapée par une voiture et ne fera qu’une rapide apparition. Cet épisode, excessivement bavard, ne réserve que deux bonnes choses ; Wendy et un final très ingénieux au sommet d’un gratte-ciel. Le reste est bien ennuyeux.
- John Heard (1945), le méchant Parrish, a fait de nombreuses apparitions à la télévision et au cinéma. Il est, entre autres, le gouverneur dans Prison Break.
- Ashley Crow (1960), Samantha, la femme traquée, faisait ses débuts dans cet épisode. Elle est Sandra dans la série très controversée Heroes.
Bon, de toute façon, les deux épisodes ne sont pas bons. In the Money légèrement meilleur mais guère. Le prochain est d’un autre calibre avec une grande star d’Hollywood (bien que vieillissante à l’époque !)
4. In the Money (La haute finance). §
McCall et Mickey Kostmayer viennent en aide à une jeune femme retrouvée à moitié noyée dans la rivière Hudson.
McCall et son comparse recueillent Samantha, qui a échappé miraculeusement à la mort, mais les agresseurs se sont trompés de cible, la prenant pour son amie, Wendy, une maitre chanteuse. La jeune serveuse essaie, en effet, de monnayer certaines indiscrétions entendues dans un restaurant de Wall Street, fréquenté par des traders peu scrupuleux. Malheureusement, la jolie Wendy, très sexy et rapide à la course, sera rattrapée par une voiture et ne fera qu’une rapide apparition. Cet épisode, excessivement bavard, ne réserve que deux bonnes choses ; Wendy et un final très ingénieux au sommet d’un gratte-ciel. Le reste est bien ennuyeux.
- John Heard (1945), le méchant Parrish, a fait de nombreuses apparitions à la télévision et au cinéma. Il est, entre autres, le gouverneur dans Prison Break.
- Ashley Crow (1960), Samantha, la femme traquée, faisait ses débuts dans cet épisode. Elle est Sandra dans la série très controversée Heroes.
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Re: Série "Equalizer"
OK, denis, c'est compris ! Je continue bien sûr à te lire.
Ashley Crow est un joli morceau, je trouve !
Ashley Crow est un joli morceau, je trouve !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Equalizer"
Ashley, ce n'est pas celle qui court (je n'ai pas trouvé son nom !), c'est l'autre.Dearesttara a écrit:Ashley Crow est un joli morceau, je trouve !
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Re: Série "Equalizer"
6. Mission: McCall, 1/2 (CIA contre KGB, 1/2). §§§
Scott McCall découvre que son père a été kidnappé mais il ne peut pas compter sur Control et il suit les instructions vidéo de l’Equalizer et contacte un certain Richard Dyson.
La disparition de McCall est une astuce des scénaristes pour reposer Edward Woodward, victime d’une crise cardiaque. Scott trouve l’appartement de son père saccagé et ses lunettes brisées. Il se tourne alors vers Control qui lui suggère de partir en vacances ! Scott suit les instructions d’urgence de l’Equalizer et contacte Mickey. Ensemble, ils vont chercher Dyson (Mitchum) qui a quitté les services secrets en même temps que McCall. L’équipe de choc libère Harley Gage, qui a des liaisons au KGB, au grand dam de Control et Dyson découvre que McCall doit servir de monnaie d’échange contre la vie de douze espions : Control a lui-même organisé l’enlèvement pour gagner du temps ! Entretemps, le KGB a découvert la cache et enlève McCall, qui est blessé par balles. Cette première partie, malgré un rythme lent, est agréable à plusieurs titres. Evidement, Robert Mitchum, le géant d’Hollywood, bien que vieillissant et fatigué, est une attraction et sa première réplique fait forte impression. Il a 70 ans au tournage de l’épisode et la démarche n’est plus aussi fluide que dans les westerns d’antan mais le charisme est toujours là et il fait de l’ombre au reste de la distribution. Le personnage d’Harley Gage fait son apparition et il va falloir s’y habituer car il sera de l’aventure pendant une dizaine d’épisodes ; difficile voire impossible de remplacer Woodward/McCall et les fans de l’époque ont d’ailleurs mal accepté Richard Jordan. La bonne surprise est Frances Fisher, en espionne du KGB (excellente scène de séduction maso avec Gage), bien loin de son rôle de femme violée et battue de Nightscape. Woodward apparaît deux fois dans l’épisode (plus la vidéo à la Mission Impossible) ; dans la dernière séquence, il est embarqué dans un van par les agents de Francesca. Les meilleures scènes sont Mickey et le Black à bonnet rose dans l’épicerie, l’apparition de Mitchum /Dyson, la conversation Dyson/Control qui explique (presque) tout dans l’appartement de McCall, l’évocation du passé au bar entre Dyson et McCall, la séance de torture de Francesca et l’enlèvement de McCall.
- Edward Woodward eut une crise cardiaque après le tournage du début de la saison, qui fut suspendu quelque temps. Robert Mitchum, pour cet épisode en deux parties, et Richard Jordan, pour 10 épisodes, pallièrent à l’absence d’Edward Woodward qui n’apparaît que dans quelques scènes (deux dans cette première partie).
- Richard Jordan (1937-1993) est devenu une sorte d’Equalizer pendant une dizaine d’épisodes sous le nom d’Harley Gage pour permettre la convalescence d’Edward Woodward qui n’apparaît qu’épisodiquement avant de reprendre le cours normal de la série à la fin de la troisième saison. Les scénaristes ont donc écrit une histoire où McCall est blessé sérieusement ce qui a permis à l’acteur de prendre du repos. Richard Jordan est décédé prématurément d’une tumeur au cerveau. Il a joué au cinéma dans A la poursuite d’octobre rouge, Dune, L’âge de cristal et dans des séries comme Hawk, Kojak.
- Robert Mitchum (1917-1997), Richard Dyson, a commencé sa carrière en 1942 et il est devenu une grande figure d’Hollywood. Parmi ses rôles les plus marquants : La nuit du chasseur, Passion sous les tropiques, Rivière sans retour, Le jour le plus long, El Dorado, La colère de Dieu, Yakuza, Adieu ma jolie…
- Frances Fisher (1952), Francesca, l’espionne du KGB, a fait beaucoup de théâtre mais également du cinéma (Impitoyable, Titanic, Jugé coupable) et de la télévision (Cold case, The Shield). Elle est la femme violée dans l’épisode Nightscape/Aventure nocturne de la saison 2. Elle a eu une fille avec Clint Eastwood.
- Quand Mickey Kostmayer entre dans la boutique, il n’a pas de gants (ils sont dans la poche arrière de son pantalon) mais il les porte lorsqu’il frappe la tête du propriétaire sur la glace. De plus, la glace de la devanture est brisée par l’impact mais elle ne l’est plus au plan suivant (source : oddsagainstyou.com).
- La scène où Kostmayer et Dyson font évader Harley Gage fut filmée sous la West Side Highway sur la 125th Street un dimanche matin lorsqu’il y avait moins de circulation et de badauds.
- La scène où Dyson et McCall se parlent du passé dans le bar est assez particulière car Robert Mitchum et Edward Woodward ne se sont pas rencontrés sur le tournage !
- Dyson dit avoir un dossier compromettant sur Control au sujet de la chute du Shah (évènement de 1979).
7. Mission: McCall, 2/2 (CIA contre KGB, 2/2). §
Dyson et Gage infiltrent le repaire du KGB où est retenu McCall pendant que Mickey et Scott séquestrent Control, tenu pour responsable de la situation.
Après un bon début, la seconde partie s’enlise dans du déjà vu et de l’invraisemblance. Control est mis à l’écart et Dyson prend la direction des opérations pendant que McCall est transféré en corbillard (plutôt de mauvais gout vu la situation, non ?). Le problème est que la majeure partie de l’épisode se passe dans le repère du KGB infiltré bien facilement par le duo Dyson/Gage. Ils se meuvent comme à l’hôtel, sans rencontrer vraiment de résistance et les soviétiques sont des caricatures. Edward Woodward n’apparaît que dans quelques scènes, allongé et inconscient, et dans l’épilogue, où il a deux répliques et son air épuisé ne semble pas simulé. De toute façon, Robert Mitchum, à la démarche hésitante, n’a pas l’air en bien meilleure forme ! Les moments les plus intéressants sont l’arrivée des deux compères par les cuisines et la scène de l’infirmerie avec la doctoresse Zara Klemik, l’infiltrée de Control. Une seconde partie bien décevante avec un final convenu à l’hélicoptère.
- Un bref résumé est en préambule de la seconde partie. And now, Mission: McCall, part two.
- D’après imdb, Ludmilla Bokievsky, le docteur Zara Klemik, n’a eu qu’un seul autre rôle.
- Robert Mitchum et Edward Woodward ont une seule scène en commun (l’unique où l’Equalizer parle); la dernière dans l’ambulance. Néanmoins, comme précisé plus haut, les deux acteurs ne se sont pas rencontrés sur le tournage. Ce sont les miracles du montage !
Scott McCall découvre que son père a été kidnappé mais il ne peut pas compter sur Control et il suit les instructions vidéo de l’Equalizer et contacte un certain Richard Dyson.
La disparition de McCall est une astuce des scénaristes pour reposer Edward Woodward, victime d’une crise cardiaque. Scott trouve l’appartement de son père saccagé et ses lunettes brisées. Il se tourne alors vers Control qui lui suggère de partir en vacances ! Scott suit les instructions d’urgence de l’Equalizer et contacte Mickey. Ensemble, ils vont chercher Dyson (Mitchum) qui a quitté les services secrets en même temps que McCall. L’équipe de choc libère Harley Gage, qui a des liaisons au KGB, au grand dam de Control et Dyson découvre que McCall doit servir de monnaie d’échange contre la vie de douze espions : Control a lui-même organisé l’enlèvement pour gagner du temps ! Entretemps, le KGB a découvert la cache et enlève McCall, qui est blessé par balles. Cette première partie, malgré un rythme lent, est agréable à plusieurs titres. Evidement, Robert Mitchum, le géant d’Hollywood, bien que vieillissant et fatigué, est une attraction et sa première réplique fait forte impression. Il a 70 ans au tournage de l’épisode et la démarche n’est plus aussi fluide que dans les westerns d’antan mais le charisme est toujours là et il fait de l’ombre au reste de la distribution. Le personnage d’Harley Gage fait son apparition et il va falloir s’y habituer car il sera de l’aventure pendant une dizaine d’épisodes ; difficile voire impossible de remplacer Woodward/McCall et les fans de l’époque ont d’ailleurs mal accepté Richard Jordan. La bonne surprise est Frances Fisher, en espionne du KGB (excellente scène de séduction maso avec Gage), bien loin de son rôle de femme violée et battue de Nightscape. Woodward apparaît deux fois dans l’épisode (plus la vidéo à la Mission Impossible) ; dans la dernière séquence, il est embarqué dans un van par les agents de Francesca. Les meilleures scènes sont Mickey et le Black à bonnet rose dans l’épicerie, l’apparition de Mitchum /Dyson, la conversation Dyson/Control qui explique (presque) tout dans l’appartement de McCall, l’évocation du passé au bar entre Dyson et McCall, la séance de torture de Francesca et l’enlèvement de McCall.
- Edward Woodward eut une crise cardiaque après le tournage du début de la saison, qui fut suspendu quelque temps. Robert Mitchum, pour cet épisode en deux parties, et Richard Jordan, pour 10 épisodes, pallièrent à l’absence d’Edward Woodward qui n’apparaît que dans quelques scènes (deux dans cette première partie).
- Richard Jordan (1937-1993) est devenu une sorte d’Equalizer pendant une dizaine d’épisodes sous le nom d’Harley Gage pour permettre la convalescence d’Edward Woodward qui n’apparaît qu’épisodiquement avant de reprendre le cours normal de la série à la fin de la troisième saison. Les scénaristes ont donc écrit une histoire où McCall est blessé sérieusement ce qui a permis à l’acteur de prendre du repos. Richard Jordan est décédé prématurément d’une tumeur au cerveau. Il a joué au cinéma dans A la poursuite d’octobre rouge, Dune, L’âge de cristal et dans des séries comme Hawk, Kojak.
- Robert Mitchum (1917-1997), Richard Dyson, a commencé sa carrière en 1942 et il est devenu une grande figure d’Hollywood. Parmi ses rôles les plus marquants : La nuit du chasseur, Passion sous les tropiques, Rivière sans retour, Le jour le plus long, El Dorado, La colère de Dieu, Yakuza, Adieu ma jolie…
- Frances Fisher (1952), Francesca, l’espionne du KGB, a fait beaucoup de théâtre mais également du cinéma (Impitoyable, Titanic, Jugé coupable) et de la télévision (Cold case, The Shield). Elle est la femme violée dans l’épisode Nightscape/Aventure nocturne de la saison 2. Elle a eu une fille avec Clint Eastwood.
- Quand Mickey Kostmayer entre dans la boutique, il n’a pas de gants (ils sont dans la poche arrière de son pantalon) mais il les porte lorsqu’il frappe la tête du propriétaire sur la glace. De plus, la glace de la devanture est brisée par l’impact mais elle ne l’est plus au plan suivant (source : oddsagainstyou.com).
- La scène où Kostmayer et Dyson font évader Harley Gage fut filmée sous la West Side Highway sur la 125th Street un dimanche matin lorsqu’il y avait moins de circulation et de badauds.
- La scène où Dyson et McCall se parlent du passé dans le bar est assez particulière car Robert Mitchum et Edward Woodward ne se sont pas rencontrés sur le tournage !
- Dyson dit avoir un dossier compromettant sur Control au sujet de la chute du Shah (évènement de 1979).
7. Mission: McCall, 2/2 (CIA contre KGB, 2/2). §
Dyson et Gage infiltrent le repaire du KGB où est retenu McCall pendant que Mickey et Scott séquestrent Control, tenu pour responsable de la situation.
Après un bon début, la seconde partie s’enlise dans du déjà vu et de l’invraisemblance. Control est mis à l’écart et Dyson prend la direction des opérations pendant que McCall est transféré en corbillard (plutôt de mauvais gout vu la situation, non ?). Le problème est que la majeure partie de l’épisode se passe dans le repère du KGB infiltré bien facilement par le duo Dyson/Gage. Ils se meuvent comme à l’hôtel, sans rencontrer vraiment de résistance et les soviétiques sont des caricatures. Edward Woodward n’apparaît que dans quelques scènes, allongé et inconscient, et dans l’épilogue, où il a deux répliques et son air épuisé ne semble pas simulé. De toute façon, Robert Mitchum, à la démarche hésitante, n’a pas l’air en bien meilleure forme ! Les moments les plus intéressants sont l’arrivée des deux compères par les cuisines et la scène de l’infirmerie avec la doctoresse Zara Klemik, l’infiltrée de Control. Une seconde partie bien décevante avec un final convenu à l’hélicoptère.
- Un bref résumé est en préambule de la seconde partie. And now, Mission: McCall, part two.
- D’après imdb, Ludmilla Bokievsky, le docteur Zara Klemik, n’a eu qu’un seul autre rôle.
- Robert Mitchum et Edward Woodward ont une seule scène en commun (l’unique où l’Equalizer parle); la dernière dans l’ambulance. Néanmoins, comme précisé plus haut, les deux acteurs ne se sont pas rencontrés sur le tournage. Ce sont les miracles du montage !
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Re: Série "Equalizer"
Je me demande si Control n'est pas un hommage à l'organisation du même nom où travaille Max la menace. En tout cas, ça pourrait !
Curieux, parce qu'habituellement, quand la star de l'épisode est malade, on concocte une histoire d'échange de cerveaux (CMEBDC, Le Prisonnier...). Pour une fois qu'on change !
Curieux, parce qu'habituellement, quand la star de l'épisode est malade, on concocte une histoire d'échange de cerveaux (CMEBDC, Le Prisonnier...). Pour une fois qu'on change !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Equalizer"
Je ne connais pas Max la menace mais j'avais pensé plutôt à l'univers de John Le Carré. Je n'ai pas trouvé d'explication pour l'instant.
L'échange de cerveaux, ça va pour un épisode. Là, ce fut une double crise cardiaque. Le tournage a été interrompu et Edward Woodward a repris progressivement. Dans l'épisode suivant, il se déplace avec une canne. Richard Jordan a joué dans 10 épisodes dans le rôle de Gage et plus ça va, plus son temps de présence diminue au fur et à mesure que Woodward retrouve la forme. Comme j'ai écrit dans une critique (à venir), McCall délègue les actes physiques à Gage, un peu comme Steed avec Gambit. Après tout, Edward Woodward avait le même âge à cette époque que Patrick Macnee pour The New Avengers.
L'échange de cerveaux, ça va pour un épisode. Là, ce fut une double crise cardiaque. Le tournage a été interrompu et Edward Woodward a repris progressivement. Dans l'épisode suivant, il se déplace avec une canne. Richard Jordan a joué dans 10 épisodes dans le rôle de Gage et plus ça va, plus son temps de présence diminue au fur et à mesure que Woodward retrouve la forme. Comme j'ai écrit dans une critique (à venir), McCall délègue les actes physiques à Gage, un peu comme Steed avec Gambit. Après tout, Edward Woodward avait le même âge à cette époque que Patrick Macnee pour The New Avengers.
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Re: Série "Equalizer"
8. Shadow Play (La force de l’ombre). §§§§
Un agent du gouvernement, qui témoigne devant un comité du Congrès, est menacé de mort.
Un excellent épisode, ce qui constitue une surprise agréable vu le peu de temps de présence d’Edward Woodward, toujours en convalescence. En fait, l’intrigue, inspirée de faits réels sous l’ère Reagan, tient la route et l’épilogue soulève clairement la question de la crédibilité des politiques. Andrew Banks, agent du gouvernement, refuse de révéler qui lui a donné les ordres permettant d’engager des fonds publics dans une guerre à l’étranger. Néanmoins, il est menacé par des tueurs à la solde d’une huile. Sous protection de Gage, Kostmayer et du sergent Alice Shepard (Chad Redding dans un rôle plus actif que précédemment), Banks doit témoigner et faire trembler les bases du gouvernement. L’épisode est bien découpé entre dialogues constructifs et scènes d’action particulièrement bien réussies ; la fusillade devant le palais de justice, Gage confronté au tueur dans l’appartement de McCall et le superbe final. McCall se déplace avec une canne et on constate avec satisfaction que Woodward revient petit à petit au premier plan ; c’est lui d’ailleurs, surgi de nulle part, et malgré l’intervention de Gage et Kostmayer, qui liquidera le tueur qui avait pris Shepard en otage :’Let her go !’. A part les séquences d’action, il faut également noter la superbe musique, la prestance du tueur (‘one clean shot, no pain), le personnage de Gage qui s’étoffe et la séance d’interrogatoire dans le hangar. Le gouvernement américain a besoin d’éléments, appelés ici Free World Network, pour faire le sale boulot à l’étranger mais finalement Banks ne dévoilera rien et la force de l’ombre ne sera pas inquiétée (it’s just the job).
- Cet épisode s’inspire évidement d’Oliver North et de l’affaire Iran-Contra, connue aussi sous le nom Irangate.
- Le titre initial de l’épisode était Gage Story. C’était le titre lors de la première esquisse de l’intrigue.
- McCall à Gage, qui lui reproche sa détention en prison pendant deux années : ‘I don’t know and I don’t care’.
- Il y a une référence directe à l’épisode précédent lorsque McCall dénonce à Control son attitude. L’Equalizer lui rappelle qu’auparavant il avait toujours été capable de se débrouiller seul. ‘All my life I had been able to take care of myself’
- J.T. Walsh (1943-1998), Andrew Banks, était un habitué aux rôles de méchant. Il est le père de la jeune fille enlevée dans The Lock Box, saison 1. Jack Nicholson lui a dédié son Oscar reçu pour Pour le pire et pour le meilleur.
- Tomas Milian (1932), Duran le commanditaire, est Pena, un transfuge cubain qui avoue à McCall avoir tué un prisonnier lors d’un interrogatoire dans Reign of Terror, saison 1. La fiction rejoint la réalité car le père de l’acteur était général pendant la dictature cubaine et il se suicida sous les yeux de son fils.
- Retour du personnage ambigu de Rudy Bagler (Christopher Murney) vu dans Blood and Wine. Ici aussi, il vend son âme au diable et on apprécie de voir comment Gage lui cloue la cravate dans une scène d’intimidation !
- Paul Calderon, le tueur, a joué dans Reign of Terror, épisode de la première saison.
- L’indic de McCall, brève scène dans un garage, est Billie Bump (Maurice Hines), déjà vu dans une séquence plus importante de Les mémoires de Manon, première partie.
Un agent du gouvernement, qui témoigne devant un comité du Congrès, est menacé de mort.
Un excellent épisode, ce qui constitue une surprise agréable vu le peu de temps de présence d’Edward Woodward, toujours en convalescence. En fait, l’intrigue, inspirée de faits réels sous l’ère Reagan, tient la route et l’épilogue soulève clairement la question de la crédibilité des politiques. Andrew Banks, agent du gouvernement, refuse de révéler qui lui a donné les ordres permettant d’engager des fonds publics dans une guerre à l’étranger. Néanmoins, il est menacé par des tueurs à la solde d’une huile. Sous protection de Gage, Kostmayer et du sergent Alice Shepard (Chad Redding dans un rôle plus actif que précédemment), Banks doit témoigner et faire trembler les bases du gouvernement. L’épisode est bien découpé entre dialogues constructifs et scènes d’action particulièrement bien réussies ; la fusillade devant le palais de justice, Gage confronté au tueur dans l’appartement de McCall et le superbe final. McCall se déplace avec une canne et on constate avec satisfaction que Woodward revient petit à petit au premier plan ; c’est lui d’ailleurs, surgi de nulle part, et malgré l’intervention de Gage et Kostmayer, qui liquidera le tueur qui avait pris Shepard en otage :’Let her go !’. A part les séquences d’action, il faut également noter la superbe musique, la prestance du tueur (‘one clean shot, no pain), le personnage de Gage qui s’étoffe et la séance d’interrogatoire dans le hangar. Le gouvernement américain a besoin d’éléments, appelés ici Free World Network, pour faire le sale boulot à l’étranger mais finalement Banks ne dévoilera rien et la force de l’ombre ne sera pas inquiétée (it’s just the job).
- Cet épisode s’inspire évidement d’Oliver North et de l’affaire Iran-Contra, connue aussi sous le nom Irangate.
- Le titre initial de l’épisode était Gage Story. C’était le titre lors de la première esquisse de l’intrigue.
- McCall à Gage, qui lui reproche sa détention en prison pendant deux années : ‘I don’t know and I don’t care’.
- Il y a une référence directe à l’épisode précédent lorsque McCall dénonce à Control son attitude. L’Equalizer lui rappelle qu’auparavant il avait toujours été capable de se débrouiller seul. ‘All my life I had been able to take care of myself’
- J.T. Walsh (1943-1998), Andrew Banks, était un habitué aux rôles de méchant. Il est le père de la jeune fille enlevée dans The Lock Box, saison 1. Jack Nicholson lui a dédié son Oscar reçu pour Pour le pire et pour le meilleur.
- Tomas Milian (1932), Duran le commanditaire, est Pena, un transfuge cubain qui avoue à McCall avoir tué un prisonnier lors d’un interrogatoire dans Reign of Terror, saison 1. La fiction rejoint la réalité car le père de l’acteur était général pendant la dictature cubaine et il se suicida sous les yeux de son fils.
- Retour du personnage ambigu de Rudy Bagler (Christopher Murney) vu dans Blood and Wine. Ici aussi, il vend son âme au diable et on apprécie de voir comment Gage lui cloue la cravate dans une scène d’intimidation !
- Paul Calderon, le tueur, a joué dans Reign of Terror, épisode de la première saison.
- L’indic de McCall, brève scène dans un garage, est Billie Bump (Maurice Hines), déjà vu dans une séquence plus importante de Les mémoires de Manon, première partie.
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Re: Série "Equalizer"
Je n'ai plus d'ordinateur : HS.
Reprise des critiques dès que possible.
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Re: Série "Equalizer"
9. Inner View (Double vue). §§§
Une médium prévoit les prochains meurtres d’un tueur en série mais la police ne la croit pas.
Gage est plus impliqué dans cette histoire de médium, qui enthousiasmerait les fans de la série du même nom, que dans ses deux aventures précédentes. Pendant que McCall s’occupe de la dernière femme agressée (ce qui permet à Woodward d’être peu présent), Gage prend en charge Karen Alden, la médium. D’abord dubitatif en l’accompagnant sur un lieu de prémonition (superbe musique sur le pont de Brooklyn), Gage se rend compte des capacités de voyance de la jeune femme lorsque the scrapbook killer, surnom donné au tueur car il prend une photo du portefeuille de chaque victime, commet son prochain meurtre à l’entrepôt désaffecté visité précédemment. L’originalité de l’épisode est dans la manière de découvrir le meurtrier ce qui est fait assez tôt dans le récit. Le rapport avec la chanson est une excellente idée et la séquence du cabaret est la meilleure de l’épisode : Gage s’approche du musicien, Shadow Man, qui, reconnu, s’enfuit et Karen, restée à l’intérieur, voit la scène au ralenti sur la musique composée pour l’occasion. Malgré le passage longuet où Karen explique l’origine de ses pouvoirs à Gage, l’ensemble est original et sort des histoires habituelles de médiums même si, évidement, tous les indices ‘vus’ par Karen auront leur signification (1619, ‘louder’…). Certains autres passages sont intéressants ; la porte piégée de l’appartement de Shadow Man et le final, un subtil stratagème élaboré par McCall pour que le rêve devienne réalité. L’Equalizer est présent dans cinq scènes mais c’est lui, exactement comme dans l’épisode précédent, qui surgit pour abattre l’assassin.
- Le titre initial de cet épisode était Psychic Story.
- La chanson Shadow Man fut composée par John Miller et Craig Snyder.
- Avant le générique final, il est stipulé que l’épisode est dédié à la mémoire de Ernie Palinkas.
- Karen fait une référence à un auteur de romans policiers : ‘I’m not Agatha Christie and I’m not dealing with fiction.’
- McCall à Karen: ‘It must be very difficult living with such a gift.’
- A noter que Keith Szarabajka apparaît dans la distribution pendant la période Gage même si le personnage de Mickey Kostmayer n’est pas toujours dans l’épisode, comme cette fois-ci.
- Katherine Cortez (1950), Karen Alden, a joué dans deux autres épisodes de la série, Pretenders, saison 1, et Past Imperfect, saison 4.
- Terrence Mann (1951), Shadow Man, a joué dans un autre épisode de la série, Eighteen with a Bullet, saison 4.
Une médium prévoit les prochains meurtres d’un tueur en série mais la police ne la croit pas.
Gage est plus impliqué dans cette histoire de médium, qui enthousiasmerait les fans de la série du même nom, que dans ses deux aventures précédentes. Pendant que McCall s’occupe de la dernière femme agressée (ce qui permet à Woodward d’être peu présent), Gage prend en charge Karen Alden, la médium. D’abord dubitatif en l’accompagnant sur un lieu de prémonition (superbe musique sur le pont de Brooklyn), Gage se rend compte des capacités de voyance de la jeune femme lorsque the scrapbook killer, surnom donné au tueur car il prend une photo du portefeuille de chaque victime, commet son prochain meurtre à l’entrepôt désaffecté visité précédemment. L’originalité de l’épisode est dans la manière de découvrir le meurtrier ce qui est fait assez tôt dans le récit. Le rapport avec la chanson est une excellente idée et la séquence du cabaret est la meilleure de l’épisode : Gage s’approche du musicien, Shadow Man, qui, reconnu, s’enfuit et Karen, restée à l’intérieur, voit la scène au ralenti sur la musique composée pour l’occasion. Malgré le passage longuet où Karen explique l’origine de ses pouvoirs à Gage, l’ensemble est original et sort des histoires habituelles de médiums même si, évidement, tous les indices ‘vus’ par Karen auront leur signification (1619, ‘louder’…). Certains autres passages sont intéressants ; la porte piégée de l’appartement de Shadow Man et le final, un subtil stratagème élaboré par McCall pour que le rêve devienne réalité. L’Equalizer est présent dans cinq scènes mais c’est lui, exactement comme dans l’épisode précédent, qui surgit pour abattre l’assassin.
- Le titre initial de cet épisode était Psychic Story.
- La chanson Shadow Man fut composée par John Miller et Craig Snyder.
- Avant le générique final, il est stipulé que l’épisode est dédié à la mémoire de Ernie Palinkas.
- Karen fait une référence à un auteur de romans policiers : ‘I’m not Agatha Christie and I’m not dealing with fiction.’
- McCall à Karen: ‘It must be very difficult living with such a gift.’
- A noter que Keith Szarabajka apparaît dans la distribution pendant la période Gage même si le personnage de Mickey Kostmayer n’est pas toujours dans l’épisode, comme cette fois-ci.
- Katherine Cortez (1950), Karen Alden, a joué dans deux autres épisodes de la série, Pretenders, saison 1, et Past Imperfect, saison 4.
- Terrence Mann (1951), Shadow Man, a joué dans un autre épisode de la série, Eighteen with a Bullet, saison 4.
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Re: Série "Equalizer"
denis a écrit:Gage est plus impliqué dans cette histoire de médium, qui enthousiasmerait les fans de la série du même nom
Je ne pense pas. Ce que j'aime dans ''Medium'', c'est déjà Patricia Arquette, les excellentes chroniques familiales et surout les rêves très spéciaux d'Allison. Je ne pense pas qu'on retrouve ça dans une autre série.
Cetp65- Prince(sse)
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Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Equalizer"
Honnêtement, ce que je trouve bien ici pour un épisode (3/4), serait fastidieux pour moi pour une série.
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Re: Série "Equalizer"
10. The Rehearsal (Les trois coups). §§
Lors d’une répétition, McCall, Gage et les participants à une pièce sont bloqués dans un théâtre par un déséquilibré défiguré.
Cet épisode est un parfait huis-clos mais le script n’est pas à la hauteur des espérances initiales. Le téléphone est coupé (pas de portable à l’époque) et l’entrée du théâtre est piégée par une bombe à code secret. McCall et Gage doivent donc prendre vivant l’individu avant que le concierge n’ouvre la porte. Au fil de l’histoire, on apprend que Michael, ancien acteur, veut se venger du réalisateur tyrannique de la pièce, qu’il tient pour responsable du décès de sa petite amie. Pourquoi dans ce cas impliquer d’autres personnes ? Le prétexte du huis-clos ne tient pas la route et, malgré deux scènes d’action intéressantes avec Gage, cet épisode, très bavard, n’est pas enthousiasmant ; le final étant même guignolesque. Il reste que McCall est présent pendant toute l’histoire, bien obligé cette fois, et qu’il délègue les actes physiques à Gage, un peu comme Steed avec Gambit. Après tout, Edward Woodward avait le même âge à cette époque que Patrick Macnee pour The New Avengers.
- Le titre initial de l’épisode était Elise ; le nom de la petite amie décédée de Michael.
- Jennifer Van Dyck (1962), Sandra Benning, est écossaise. Elle faisait ses débuts dans cet épisode. Elle a joué dans tous les ‘New York’ : Section criminelle, Police judicaire, Unité spéciale.
Lors d’une répétition, McCall, Gage et les participants à une pièce sont bloqués dans un théâtre par un déséquilibré défiguré.
Cet épisode est un parfait huis-clos mais le script n’est pas à la hauteur des espérances initiales. Le téléphone est coupé (pas de portable à l’époque) et l’entrée du théâtre est piégée par une bombe à code secret. McCall et Gage doivent donc prendre vivant l’individu avant que le concierge n’ouvre la porte. Au fil de l’histoire, on apprend que Michael, ancien acteur, veut se venger du réalisateur tyrannique de la pièce, qu’il tient pour responsable du décès de sa petite amie. Pourquoi dans ce cas impliquer d’autres personnes ? Le prétexte du huis-clos ne tient pas la route et, malgré deux scènes d’action intéressantes avec Gage, cet épisode, très bavard, n’est pas enthousiasmant ; le final étant même guignolesque. Il reste que McCall est présent pendant toute l’histoire, bien obligé cette fois, et qu’il délègue les actes physiques à Gage, un peu comme Steed avec Gambit. Après tout, Edward Woodward avait le même âge à cette époque que Patrick Macnee pour The New Avengers.
- Le titre initial de l’épisode était Elise ; le nom de la petite amie décédée de Michael.
- Jennifer Van Dyck (1962), Sandra Benning, est écossaise. Elle faisait ses débuts dans cet épisode. Elle a joué dans tous les ‘New York’ : Section criminelle, Police judicaire, Unité spéciale.
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Re: Série "Equalizer"
11. Christmas Presence (Le visiteur de Noël). §§§
McCall demande à Harley Gage de s’occuper d’un petit garçon qui vit avec sa grand-mère. Il est atteint du sida et les habitants du quartier veulent son départ à n’importe quel prix.
Un drame extrêmement bien fait comme les producteurs de la série nous en proposent de temps à autre. L’histoire de ce petit garçon de six ans atteint du sida est touchante, triste mais tellement belle surtout qu’elle se passe au moment des fêtes de Noël. Mickey est rejeté et persécuté par ses voisins, qui se donnent rendez-vous au bar local pour ensuite saccager l’appartement du petit, qui vit avec sa grand-mère depuis le décès de sa mère, junkie. A l’époque, ce genre d’attitude était courant et, comme d’autres épisodes sociaux d’Equalizer, l’histoire est une véritable leçon de vie. Harley Gage est chargé par McCall de régler l’affaire mais le petit garçon veut voir son idole, l’Equalizer, et le souhait sera exaucé ; McCall apparaissant en pleine nuit comme le Père Noël. C’est mélo à souhait mais on ne reste pas insensible car c’est criant de vérité. De nombreux scènes et dialogues sont touchants, comme Gage et l’enfant dans la cabane, la visite de Gage chez le père, la discussion Gage/Mickey dans la chambre détruite et, évidement, le final et la confrontation du ‘méchant’ ; un sujet grave qui n’est pas dénué d’humour lorsque Gage rend visite à Mickey qui le menace, armé de son pistolet en bois : ‘You don’t look like the Equalizer to me’. Un épisode à part, avec une musique différente, mais bien plus porteur et convenable que certains films de l’époque sur le sujet comme Philadelphia ou Les nuits fauves…
- Corey Carrier (1980), Mickey, est Richard Nixon à 12 ans dans le film d’Oliver Stone, Nixon.
- McCall: ‘It can’t be closed. It’s my Christmas restaurant.’ A la fin de l’épisode, il a racheté le restaurant, Pete O’Phelan’s, en partenariat et il servira de base pour des rencontres avec des futurs clients. Du coup, le personnage de Pete O’Phelan, interprétée par Maureen Anderman, reviendra dans 7 autres épisodes.
- L’Equalizer a une sorte de prototype de portable dans sa mallette au grand amusement de Gage.
- Le dialogue entre Gage et le médecin fait part des précautions à prendre et met à mal les préjugés sur la transmission de la maladie, à une époque où beaucoup de malades du sida n’avaient que la mort comme perspective.
McCall demande à Harley Gage de s’occuper d’un petit garçon qui vit avec sa grand-mère. Il est atteint du sida et les habitants du quartier veulent son départ à n’importe quel prix.
Un drame extrêmement bien fait comme les producteurs de la série nous en proposent de temps à autre. L’histoire de ce petit garçon de six ans atteint du sida est touchante, triste mais tellement belle surtout qu’elle se passe au moment des fêtes de Noël. Mickey est rejeté et persécuté par ses voisins, qui se donnent rendez-vous au bar local pour ensuite saccager l’appartement du petit, qui vit avec sa grand-mère depuis le décès de sa mère, junkie. A l’époque, ce genre d’attitude était courant et, comme d’autres épisodes sociaux d’Equalizer, l’histoire est une véritable leçon de vie. Harley Gage est chargé par McCall de régler l’affaire mais le petit garçon veut voir son idole, l’Equalizer, et le souhait sera exaucé ; McCall apparaissant en pleine nuit comme le Père Noël. C’est mélo à souhait mais on ne reste pas insensible car c’est criant de vérité. De nombreux scènes et dialogues sont touchants, comme Gage et l’enfant dans la cabane, la visite de Gage chez le père, la discussion Gage/Mickey dans la chambre détruite et, évidement, le final et la confrontation du ‘méchant’ ; un sujet grave qui n’est pas dénué d’humour lorsque Gage rend visite à Mickey qui le menace, armé de son pistolet en bois : ‘You don’t look like the Equalizer to me’. Un épisode à part, avec une musique différente, mais bien plus porteur et convenable que certains films de l’époque sur le sujet comme Philadelphia ou Les nuits fauves…
- Corey Carrier (1980), Mickey, est Richard Nixon à 12 ans dans le film d’Oliver Stone, Nixon.
- McCall: ‘It can’t be closed. It’s my Christmas restaurant.’ A la fin de l’épisode, il a racheté le restaurant, Pete O’Phelan’s, en partenariat et il servira de base pour des rencontres avec des futurs clients. Du coup, le personnage de Pete O’Phelan, interprétée par Maureen Anderman, reviendra dans 7 autres épisodes.
- L’Equalizer a une sorte de prototype de portable dans sa mallette au grand amusement de Gage.
- Le dialogue entre Gage et le médecin fait part des précautions à prendre et met à mal les préjugés sur la transmission de la maladie, à une époque où beaucoup de malades du sida n’avaient que la mort comme perspective.
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Re: Série "Equalizer"
12. A Dance on the Dark Side (Le fil du rasoir). §§§
Une standardiste du commissariat de police surprend une conversation dans laquelle un policier confie avoir tué un collègue. Elle reçoit ensuite un appel téléphonique menaçant.
Une bonne histoire policière avec des personnages intéressants ; Del Larkin, un policier en civil, tue accidentellement son collègue et meilleur ami mais il est piégé par un engrenage meurtrier. Larkin est sur le point de craquer, partagé entre les remords et la volonté d’en finir et d’éliminer un témoin possible : la standardiste qui a entendu sa voix et contacté McCall et Gage. Au fil de l’intrigue, on découvre que Larkin est un pion manipulé, un flic trop longtemps infiltré qu’un mafieux a retourné. Ce n’est pas le salopard pressenti mais plutôt un Serpico paumé alors que sa petite amie, qui le pousse au crime, est une tueuse professionnelle. Evidement, il est surprenant que Larkin passe un coup de fil aussi crucial du commissariat et que McCall rentre dans les lieux comme chez lui. Cet épisode présente une bonne intrigue avec un suspense intéressant malgré peu d’action. McCall décide de prendre un ‘risque calculé’ et accoste le mafieux pour débloquer la situation. Il y a quelques scènes qui captent l’attention dont le face à face McCall ‘old man’/Larkin ’sunny’ dans le commissariat et surtout l’exécution irréelle de Larkin par la maitresse tueuse. On constate avec plaisir qu’Edward Woodward a un temps de présence de plus en plus important depuis son problème cardiaque.
- David Andrews (1952), Del Larkin, a joué dans de nombreux films et séries depuis les années 80 dont Hannibal. Il jouera dans un autre épisode de la série, Race Traitors, saison 4.
- George DiCenzo (1940-2010), le mafieux Bruno Dominic, est Frank Dorgan dans l’épisode en deux parties de la saison précédente, Les mémoires de Manon. Il a joué dans de nombreuses séries policières ; L’homme de fer, Le justicier, Cannon, Baretta, Kojak, Les rues de San Francisco, Hunter, Police Story, Hawaii police d’état, Magnum, New York section criminelle…
- Madeleine Potter, Simone, la tueuse professionnelle, est Eva, l’amie de la femme violée, dans l’épisode de la saison 2, Nightscape/Aventure nocturne.
- Amanda Plummer (1957), Jill O’Connor, la standardiste, est la fille de Christopher Plummer. Elle a joué, entre autres, dans Pulp Fiction.
- La musique de cet épisode est composée par John Cacavas. Il en sera de même pour quatre autres épisodes.
- McCall: ‘Sometimes, the job takes over; sometimes, the job eats into you.’
Une standardiste du commissariat de police surprend une conversation dans laquelle un policier confie avoir tué un collègue. Elle reçoit ensuite un appel téléphonique menaçant.
Une bonne histoire policière avec des personnages intéressants ; Del Larkin, un policier en civil, tue accidentellement son collègue et meilleur ami mais il est piégé par un engrenage meurtrier. Larkin est sur le point de craquer, partagé entre les remords et la volonté d’en finir et d’éliminer un témoin possible : la standardiste qui a entendu sa voix et contacté McCall et Gage. Au fil de l’intrigue, on découvre que Larkin est un pion manipulé, un flic trop longtemps infiltré qu’un mafieux a retourné. Ce n’est pas le salopard pressenti mais plutôt un Serpico paumé alors que sa petite amie, qui le pousse au crime, est une tueuse professionnelle. Evidement, il est surprenant que Larkin passe un coup de fil aussi crucial du commissariat et que McCall rentre dans les lieux comme chez lui. Cet épisode présente une bonne intrigue avec un suspense intéressant malgré peu d’action. McCall décide de prendre un ‘risque calculé’ et accoste le mafieux pour débloquer la situation. Il y a quelques scènes qui captent l’attention dont le face à face McCall ‘old man’/Larkin ’sunny’ dans le commissariat et surtout l’exécution irréelle de Larkin par la maitresse tueuse. On constate avec plaisir qu’Edward Woodward a un temps de présence de plus en plus important depuis son problème cardiaque.
- David Andrews (1952), Del Larkin, a joué dans de nombreux films et séries depuis les années 80 dont Hannibal. Il jouera dans un autre épisode de la série, Race Traitors, saison 4.
- George DiCenzo (1940-2010), le mafieux Bruno Dominic, est Frank Dorgan dans l’épisode en deux parties de la saison précédente, Les mémoires de Manon. Il a joué dans de nombreuses séries policières ; L’homme de fer, Le justicier, Cannon, Baretta, Kojak, Les rues de San Francisco, Hunter, Police Story, Hawaii police d’état, Magnum, New York section criminelle…
- Madeleine Potter, Simone, la tueuse professionnelle, est Eva, l’amie de la femme violée, dans l’épisode de la saison 2, Nightscape/Aventure nocturne.
- Amanda Plummer (1957), Jill O’Connor, la standardiste, est la fille de Christopher Plummer. Elle a joué, entre autres, dans Pulp Fiction.
- La musique de cet épisode est composée par John Cacavas. Il en sera de même pour quatre autres épisodes.
- McCall: ‘Sometimes, the job takes over; sometimes, the job eats into you.’
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Re: Série "Equalizer"
13. The Child Broker (L’engrenage). §§
Une jeune fille demande à McCall de faire sortir son petit ami d’un gang.
Un truand chevronné fait travailler, avec sa maîtresse, des jeunes qui ne risquent pas d’être inquiétés par la police. La petite amie d’un membre de la bande fait appel à McCall et Gage. Un épisode sans surprise dont la meilleure séquence reste le final ; la mise en scène de McCall, très réaliste (’a lesson to these young gentlemen’), et la fusillade sur le manège. L’Equalizer doit convaincre la mère de Danny que son fils est impliqué dans des vols importants. A noter la bonne performance de Thomas G. Waites, aux faux airs de Balavoine, en gourou manipulateur pour adolescents, et les jolies frimousses de Frances Ruffelle, la maîtresse de Morrow, et Lycia Naff, la petite amie de Danny.
- Thomas G. Waites (1955), le truand Morrow, est Jim Kaufman, le mari de la femme violée dans Nightscape/Aventure nocturne, saison 2.
- Lycia Naff (1962), Amy, commença sa carrière comme danseuse dans la série Fame. Progressivement, elle abandonna le métier d’actrice pour devenir journaliste mais elle est revenue au théâtre.
Une jeune fille demande à McCall de faire sortir son petit ami d’un gang.
Un truand chevronné fait travailler, avec sa maîtresse, des jeunes qui ne risquent pas d’être inquiétés par la police. La petite amie d’un membre de la bande fait appel à McCall et Gage. Un épisode sans surprise dont la meilleure séquence reste le final ; la mise en scène de McCall, très réaliste (’a lesson to these young gentlemen’), et la fusillade sur le manège. L’Equalizer doit convaincre la mère de Danny que son fils est impliqué dans des vols importants. A noter la bonne performance de Thomas G. Waites, aux faux airs de Balavoine, en gourou manipulateur pour adolescents, et les jolies frimousses de Frances Ruffelle, la maîtresse de Morrow, et Lycia Naff, la petite amie de Danny.
- Thomas G. Waites (1955), le truand Morrow, est Jim Kaufman, le mari de la femme violée dans Nightscape/Aventure nocturne, saison 2.
- Lycia Naff (1962), Amy, commença sa carrière comme danseuse dans la série Fame. Progressivement, elle abandonna le métier d’actrice pour devenir journaliste mais elle est revenue au théâtre.
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Re: Série "Equalizer"
14. Video Games (Chantage à la vidéo). §§
Un journaliste infiltre un réseau de prostitution pour élucider la mort de sa fille.
Le début est le meilleur passage de cet épisode qui traite du chantage à la prostitution. Une jolie jeune femme, habillée très classe, arrive dans une villa pour effectuer une passe qu’elle croit occasionnelle. En fait, l’affreux tenancier filme les ébats et force ses jolies proies à poursuivre leurs activités. Eddie Mason, le chauffeur de la limousine, est un journaliste qui enquête sur la mort suspecte de sa fille. Le passage où il trouve dans l’armoire des cassettes vidéo nominatives, dont celle de sa propre fille, est un moment fort, surtout que Briggs, le mac, lui fait visionner en guise de torture. Le final en deux temps n’est là que pour meubler car l’histoire aurait pu se conclure à la fusillade, excellente scène d’action. McCall entre dans l’intrigue par l’intermédiaire de la femme du journaliste, inquiète de la disparition de son mari. Malgré de bons personnages -l’infecte maquereau, le père vengeur et l’étudiante aguicheuse, trop vite assassinée-, l’histoire est bavarde, lente et sans surprise. La bonne nouvelle est qu’Edward Woodward refait les scènes d’action.
- Vanessa Angel (1966), Christine Hayes, était la première actrice choisie pour incarner Xena, la guerrière, mais, malade, elle ne put se rendre en Nouvelle-Zélande et elle fut remplacée par Lucy Lawless. Elle a fait la couverture de nombreux magazines.
- Quelques différences par rapport à d’habitude ; la musique de John Cacavas est loin d’égaler celle de Stewart Copeland ; le style est diamétralement opposé et on s’en rend compte dans la scène d’ouverture. De plus, l’appartement de McCall n’est plus visible depuis quelques épisodes car il donne ses rendez-vous au restaurant. Dans les deux cas, on préférait ‘avant’.
- Briggs en montrant un billet ‘en bonus’ à la prostituée : ‘Yours if you perform well’
Un journaliste infiltre un réseau de prostitution pour élucider la mort de sa fille.
Le début est le meilleur passage de cet épisode qui traite du chantage à la prostitution. Une jolie jeune femme, habillée très classe, arrive dans une villa pour effectuer une passe qu’elle croit occasionnelle. En fait, l’affreux tenancier filme les ébats et force ses jolies proies à poursuivre leurs activités. Eddie Mason, le chauffeur de la limousine, est un journaliste qui enquête sur la mort suspecte de sa fille. Le passage où il trouve dans l’armoire des cassettes vidéo nominatives, dont celle de sa propre fille, est un moment fort, surtout que Briggs, le mac, lui fait visionner en guise de torture. Le final en deux temps n’est là que pour meubler car l’histoire aurait pu se conclure à la fusillade, excellente scène d’action. McCall entre dans l’intrigue par l’intermédiaire de la femme du journaliste, inquiète de la disparition de son mari. Malgré de bons personnages -l’infecte maquereau, le père vengeur et l’étudiante aguicheuse, trop vite assassinée-, l’histoire est bavarde, lente et sans surprise. La bonne nouvelle est qu’Edward Woodward refait les scènes d’action.
- Vanessa Angel (1966), Christine Hayes, était la première actrice choisie pour incarner Xena, la guerrière, mais, malade, elle ne put se rendre en Nouvelle-Zélande et elle fut remplacée par Lucy Lawless. Elle a fait la couverture de nombreux magazines.
- Quelques différences par rapport à d’habitude ; la musique de John Cacavas est loin d’égaler celle de Stewart Copeland ; le style est diamétralement opposé et on s’en rend compte dans la scène d’ouverture. De plus, l’appartement de McCall n’est plus visible depuis quelques épisodes car il donne ses rendez-vous au restaurant. Dans les deux cas, on préférait ‘avant’.
- Briggs en montrant un billet ‘en bonus’ à la prostituée : ‘Yours if you perform well’
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Re: Série "Equalizer"
15. Something Green (Quelque chose de vert). §§
Un père, diplomate, enlève son fils, dont la mère a la garde, mais il se retrouve confronté à un problème plus sérieux lorsque des truands, qu’il a arnaqués, s’emparent du jeune garçon.
Une banale histoire d’enlèvement d’enfant comme chaque série policière a en stock ; c’était déjà le cas pour Tip on a Sure Thing/ A coup sûr, épisode raté de la seconde saison. L’originalité réside dans la personnalité du père, diplomate manipulateur, cupide et menteur, qui a détourné de l’argent sale à son profit. Le bonhomme est exécrable et n’hésite pas à prétendre qu’il n’a plus le pognon quitte à mettre la vie de son fils, qu’il aime pourtant, en péril. Il a planifié un départ en Europe avec sa maîtresse, son fils et l’argent. Convaincue de la culpabilité de son ex-mari et devant l’impuissance de la police, la mère fait appel à McCall. Les meilleurs passages de cette histoire sont l’embuscade et le final, où Gage et Kostmayer manient le fusil mitrailleur, la scène de fuite dans les escaliers, le sordide tirage de cartes des truands, qui laisse deviner le but, et l’épilogue au port. Les acteurs ne sont pas très convaincants, à l’exception du petit Macaulay Culkin, pas encore connu. JonDeVries était parfait en tueur dans un épisode précédent et un échange de casting avec le truand aurait été bénéfique. La séquence au restaurant, pourtant clé, est incohérente ; le passeport (suisse ?) n’étant pas un permis de tuer ! C’est la dernière apparition de Harley Gage, qui part comme il est venu, sans préavis, et McCall a enfin retrouvé son appartement malgré ses rendez-vous au restaurant !
- C’est le dixième et dernier épisode de Richard Jordan/Harley Gage. Jordan n’était pas satisfait que son personnage ait moins d’importance au fur et à mesure qu’Edward Woodward retrouvait son statut de star sur la série.
- Macaulay Culkin (1980), Paul, est célèbre pour le rôle de Kevin McCallister dans Maman, j’ai raté l’avion et sa suite.
- Jon DeVries (1947), le diplomate Raymond Gephardt, est le tueur Michael Rosa dans The Distant Fire/Carla, superbe épisode de la saison 1.
- Joseph Conlan est le compositeur de la musique de cet épisode, ainsi que de cinq autres de cette fin de troisième saison.
- La grille avant de la camionnette conduite par Mickey est endommagée lors de la légère sortie de route mais elle est de nouveau impeccable dans la scène suivante de poursuite.
- On ne sait pas trop de quelle nationalité est Raymond Gephardt. On voit un drapeau italien puis McCall l’appelle : ‘Monsieur’. Gephardt utilise même un mot français dans ses échanges (justement) et son ex-femme dit l’avoir rencontré à Paris. Néanmoins, ses évasions d’argent, son nom et le passeport rouge font penser qu’il est suisse.
- Le titre fait référence au jeu du petit garçon qui demande de deviner un objet à partir de sa couleur. ‘Something red’ dans la scène d’ouverture avec sa mère, ‘something blue’ dans l’ambassade avec son père et ‘something green’ à la fin.
- McCall au père :’You wanted your son and the money.’
Un père, diplomate, enlève son fils, dont la mère a la garde, mais il se retrouve confronté à un problème plus sérieux lorsque des truands, qu’il a arnaqués, s’emparent du jeune garçon.
Une banale histoire d’enlèvement d’enfant comme chaque série policière a en stock ; c’était déjà le cas pour Tip on a Sure Thing/ A coup sûr, épisode raté de la seconde saison. L’originalité réside dans la personnalité du père, diplomate manipulateur, cupide et menteur, qui a détourné de l’argent sale à son profit. Le bonhomme est exécrable et n’hésite pas à prétendre qu’il n’a plus le pognon quitte à mettre la vie de son fils, qu’il aime pourtant, en péril. Il a planifié un départ en Europe avec sa maîtresse, son fils et l’argent. Convaincue de la culpabilité de son ex-mari et devant l’impuissance de la police, la mère fait appel à McCall. Les meilleurs passages de cette histoire sont l’embuscade et le final, où Gage et Kostmayer manient le fusil mitrailleur, la scène de fuite dans les escaliers, le sordide tirage de cartes des truands, qui laisse deviner le but, et l’épilogue au port. Les acteurs ne sont pas très convaincants, à l’exception du petit Macaulay Culkin, pas encore connu. JonDeVries était parfait en tueur dans un épisode précédent et un échange de casting avec le truand aurait été bénéfique. La séquence au restaurant, pourtant clé, est incohérente ; le passeport (suisse ?) n’étant pas un permis de tuer ! C’est la dernière apparition de Harley Gage, qui part comme il est venu, sans préavis, et McCall a enfin retrouvé son appartement malgré ses rendez-vous au restaurant !
- C’est le dixième et dernier épisode de Richard Jordan/Harley Gage. Jordan n’était pas satisfait que son personnage ait moins d’importance au fur et à mesure qu’Edward Woodward retrouvait son statut de star sur la série.
- Macaulay Culkin (1980), Paul, est célèbre pour le rôle de Kevin McCallister dans Maman, j’ai raté l’avion et sa suite.
- Jon DeVries (1947), le diplomate Raymond Gephardt, est le tueur Michael Rosa dans The Distant Fire/Carla, superbe épisode de la saison 1.
- Joseph Conlan est le compositeur de la musique de cet épisode, ainsi que de cinq autres de cette fin de troisième saison.
- La grille avant de la camionnette conduite par Mickey est endommagée lors de la légère sortie de route mais elle est de nouveau impeccable dans la scène suivante de poursuite.
- On ne sait pas trop de quelle nationalité est Raymond Gephardt. On voit un drapeau italien puis McCall l’appelle : ‘Monsieur’. Gephardt utilise même un mot français dans ses échanges (justement) et son ex-femme dit l’avoir rencontré à Paris. Néanmoins, ses évasions d’argent, son nom et le passeport rouge font penser qu’il est suisse.
- Le titre fait référence au jeu du petit garçon qui demande de deviner un objet à partir de sa couleur. ‘Something red’ dans la scène d’ouverture avec sa mère, ‘something blue’ dans l’ambassade avec son père et ‘something green’ à la fin.
- McCall au père :’You wanted your son and the money.’
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