11 - Moonraker - 1979
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11 - Moonraker - 1979
Il n'y a pas que du mauvais dans ce film; j'aime bien la prestration de M. Lonsdale, la scène tragique et dure de la poursuite des chiens sur la pauvre Corine.
golf63- Baron(ne)
- Localisation : ambert (63)
Date d'inscription : 12/10/2005
Re: 11 - Moonraker - 1979
Peut etre pas a ce point là pour moi mais c'est tj agréable... un peu moins quand on regarde le recadrage effectué encore une fois ce soir (oui je sais je suis penible sur ce sujet là )Pareil que l'Alex pour les films projetés à la TV, les mettre en Fond sonore suffit à provoquer un sourire béat et idiot sur mon visage...
J'aime bien Moonraker aussi pour la scene que tu decris Golf63, la plus belle scene du film pour moi et puis un Bond avec la zik de J.Barry et les decors de Sir Ken Adam c'est tj sympa
Invité- Invité
Re: 11 - Moonraker - 1979
Ca aurait été super, Moonraker aurait surement été meilleur avec Connery et surtout grâce à la période des sixties !
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Re: 11 - Moonraker - 1979
Il y a de cela une semaine ou deux, dans Le Grand Journal de Canal +, Denisot recevait les doubleuses françaises de la série "Desperates Housewives", or l'une d'elle (je ne sais plus qui elle double) était celle qui à interprété la petite copine de Requin dans "Moonraker" : la nana avec des tresses et des lunettes... Elle est mieux maintenant !
Re: 11 - Moonraker - 1979
il s'agit de Blanche Ravalec - qui est effectivement aujourd'hui à la tête d'une petite entreprise de Doublage ...
C'est vrai que son look de ' Dolly ' ( le personnage qu'elle interprète dans Moonraker ) ressemblait en fait trait pour trait à l'insupportable ' Annette ' des series de AB Prods ... ( Premiers Baisers , tout ça . J'ai une excuse : un de mes amis était chef-cadreur sur la série..)
C'est vrai que son look de ' Dolly ' ( le personnage qu'elle interprète dans Moonraker ) ressemblait en fait trait pour trait à l'insupportable ' Annette ' des series de AB Prods ... ( Premiers Baisers , tout ça . J'ai une excuse : un de mes amis était chef-cadreur sur la série..)
Invité- Invité
Re: 11 - Moonraker - 1979
Il était chef cadreur sur "Premiers Baisers" ? Quelle Horreur !Premiers Baisers , tout ça . J'ai une excuse : un de mes amis était chef-cadreur sur la série..
Re: 11 - Moonraker - 1979
Lord B Sinclair a écrit:il s'agit de Blanche Ravalec - qui est effectivement aujourd'hui à la tête d'une petite entreprise de Doublage ...
C'est vrai que son look de ' Dolly ' ( le personnage qu'elle interprète dans Moonraker ) ressemblait en fait trait pour trait à l'insupportable ' Annette ' des series de AB Prods ... ( Premiers Baisers , tout ça . J'ai une excuse : un de mes amis était chef-cadreur sur la série..)
Une sitcom que je regardais étant petit dans le fameux CLUB DOROTHEE
Ah bon tu connaissais des membres de l'équipe de cette série ?
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Re: 11 - Moonraker - 1979
Je les connais...Toujours ( y sont pas encore morts !!! Rires )
Invité- Invité
Re: 11 - Moonraker - 1979
Tu connais même l'actrice qui faisait Annette ?
Elle me faisait trop délirer !
Elle me faisait trop délirer !
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Re: 11 - Moonraker - 1979
Blanche Ravalec double Bree.
Marc- Marquis(e)
- Age : 58
Localisation : Paris
Date d'inscription : 09/10/2005
Re: 11 - Moonraker - 1979
une actrice ... qui fait du doublage?
sans blague, j'aurais jamais cru!!!
je regrette presque de ne jamais voir de VF
bon je me demande si je n'ai pas été trop méchant là
sans blague, j'aurais jamais cru!!!
je regrette presque de ne jamais voir de VF
bon je me demande si je n'ai pas été trop méchant là
Dernière édition par le Dim 14 Oct 2007 - 9:13, édité 1 fois
Re: 11 - Moonraker - 1979
Blanche Ravalec est une bonne doubleuse !Marc a écrit:Blanche Ravalec double Bree.
Elle double admirablement bien Bree dans Desperate Housewives.
Par contre le bémol c'est qu'elle double dans AMOUR GLOIRE ET BEAUTE : le doublage est horrible dans les soaps, surtout dans LES FEUX DE L'AMOUR !!!
Dernière édition par le Sam 13 Oct 2007 - 21:49, édité 1 fois
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Re: 11 - Moonraker - 1979
Et c'est une bonne actrice tout court. Elle n'est pas "ratée". C'est vrai que ça commence à devenir désagréable... Tout le monde ne peut pas être star de cinéma, et franchement, quand on voit certaines "stars" françaises, je préfère beaucoup d'acteurs moins visibles. Tous les chefs ne sont pas des 4 étoiles, etc. Ce n'est pas pour autant qu'on est "raté". C'est quoi ne pas être raté pour toi ?
On est tous des ratés ici aussi. Certains sont profs, mais pas agrégés ni en prestigieuse université, d'autres fonctionnaires, mais pas trésorier payeur général, d'autres sont journalistes, mais ils ne présentent pas le 20h, etc. Tous ratés ?
On est tous des ratés ici aussi. Certains sont profs, mais pas agrégés ni en prestigieuse université, d'autres fonctionnaires, mais pas trésorier payeur général, d'autres sont journalistes, mais ils ne présentent pas le 20h, etc. Tous ratés ?
Marc- Marquis(e)
- Age : 58
Localisation : Paris
Date d'inscription : 09/10/2005
Re: 11 - Moonraker - 1979
bon désolé, j'avais juste envie d'être un peu méchant, je m'excuse, annule mon post si tu veux.
moi je suis ouvrier, donc y a pas plus raté que moi sur ce forum.
sorry, j'aime pas les VF c'est tout, et je ne comprendrais jamais ce culte que vous portez aux doubleurs.
ça me dépasse.
encore désolé...
moi je suis ouvrier, donc y a pas plus raté que moi sur ce forum.
sorry, j'aime pas les VF c'est tout, et je ne comprendrais jamais ce culte que vous portez aux doubleurs.
ça me dépasse.
encore désolé...
Re: 11 - Moonraker - 1979
Je suis tout à fait d'accord avec toi, Marc. Blanche Ravalec, je m'en souviens dans "Moonraker", elle jouait bien son rôle de petite fiancée de Requin.
Il y a des acteurs que l'on aime ou pas, mais pas d'acteurs ratés.
De toute façon, jouer la comédie, c'est très difficile, en 1996, j'ai pris quelques cours de théâtre, j'ai réalisé à quel point c'est difficile, il faut que ta voix "porte", sur une scène, il ne faut pas que tu marches (bruit de planches!) en même temps que tu dis tes répliques (sinon les spectateurs n'entendent rien), et puis il faut apprendre toute la pièce par coeur.
C'est un métier très difficile.
Il y a des acteurs que l'on aime ou pas, mais pas d'acteurs ratés.
De toute façon, jouer la comédie, c'est très difficile, en 1996, j'ai pris quelques cours de théâtre, j'ai réalisé à quel point c'est difficile, il faut que ta voix "porte", sur une scène, il ne faut pas que tu marches (bruit de planches!) en même temps que tu dis tes répliques (sinon les spectateurs n'entendent rien), et puis il faut apprendre toute la pièce par coeur.
C'est un métier très difficile.
Invité- Invité
Re: 11 - Moonraker - 1979
J'aime bien ce Bond (un des tous meilleurs selon moi, bien que généralement décrit comme l'un des pires).
Le jeu trés détaché et décontracté de Moore fait des merveilles.
Londasle campe ce type de méchant que j'adore : raffiné, cultivé, impassible, et cruel à la fois...
Les dialogues font souvent mouche...
L'humour et le second degré sont parfaitement intégrés et souvent irresistibles.
La séquence prégénérique est une des plus spectaculaires et périlleuses qui soit, et d'une lisibilité pourtant parfaite (c'est là que l'on voit toute la différence avec les nouveau montages souvent incompréhensibles).
Je lui préfère néanmoins "L'espion qui m'aimait" (sur un thème similaire), qui est pour moi le meilleur Bond.
Le jeu trés détaché et décontracté de Moore fait des merveilles.
Londasle campe ce type de méchant que j'adore : raffiné, cultivé, impassible, et cruel à la fois...
Les dialogues font souvent mouche...
L'humour et le second degré sont parfaitement intégrés et souvent irresistibles.
La séquence prégénérique est une des plus spectaculaires et périlleuses qui soit, et d'une lisibilité pourtant parfaite (c'est là que l'on voit toute la différence avec les nouveau montages souvent incompréhensibles).
Je lui préfère néanmoins "L'espion qui m'aimait" (sur un thème similaire), qui est pour moi le meilleur Bond.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 11 - Moonraker - 1979
Ce fut pour moi une immense déception, "Moonraker" était annoncé depuis l'été 1978 avec le tournage en France, Michael Lonsdale et bien sûr Roger Moore, le jour de la sortie, il n'était pas programmé dans ma ville et j'ai pris le train pour le voir en salles à Valence, ce devait être en octobre 1979, et là, quelle déception. Je précise que je n'ai lu la novelisation chez fleuve noir "James Bond et le Moonraker" qu'après le film, donc je découvrais l'histoire (qui n'a aucun rapport avec le roman "Entourloupe dans l'azimut/Moonraker" de Ian Fleming) et au fur et à mesure, malgré mon adoration pour Roger Moore, j'ai trouvé le film ennuyeux. Je l'ai quand même vu trois fois à sa sortie (Contre 12 pour l'homme au pistolet d'or, 8 pour vivre et laisser mourir, et environ 8 aussi pour l'espion qui m'aimait) et euh......1 pour QOS.
Dans le "Moonraker" de Lewis Gilbert, on a le sentiment que l'on a donné au public ce qu'il attendait (en en rajoutant dans l'incroyable pour faire plus fort et spectaculaire que "l'espion qui m'aimait"), ce ne sont pas les acteurs qui sont en cause, Roger Moore et Lonsdale sont parfaits, mais l'univers de Bond et celui des films de l'espace ne va pas ensemble, également trop de scènes comiques (le hors bord qui se met à rouler sur la place Saint Marc à Venise), à certains moments, on a même l'impression que Roger lui même s'ennuie, je pense à la scène où le hors bord tombe dans les chutes et où il s'envole avec une sorte de deltaplane. Heureusement, Roger Moore s'est rattrapé avec l'épisode suivant "Rien que pour vos yeux" que j'ai vu lui moult fois dès sa sortie.
Dans le "Moonraker" de Lewis Gilbert, on a le sentiment que l'on a donné au public ce qu'il attendait (en en rajoutant dans l'incroyable pour faire plus fort et spectaculaire que "l'espion qui m'aimait"), ce ne sont pas les acteurs qui sont en cause, Roger Moore et Lonsdale sont parfaits, mais l'univers de Bond et celui des films de l'espace ne va pas ensemble, également trop de scènes comiques (le hors bord qui se met à rouler sur la place Saint Marc à Venise), à certains moments, on a même l'impression que Roger lui même s'ennuie, je pense à la scène où le hors bord tombe dans les chutes et où il s'envole avec une sorte de deltaplane. Heureusement, Roger Moore s'est rattrapé avec l'épisode suivant "Rien que pour vos yeux" que j'ai vu lui moult fois dès sa sortie.
Invité- Invité
Re: 11 - Moonraker - 1979
Eh bien, moi, j'aime Moonraker ! C'est un brin décalé et Jaws en méchant bis est extra ! C'est un des James Bond que j'aime revoir de temps à autre.
Evelyne- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Toulon (83)
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: 11 - Moonraker - 1979
Le seul James Bond dont je supporte la vision.
Ce volet accomplit donc une sacré performance...
Ce volet accomplit donc une sacré performance...
Invité- Invité
Re: 11 - Moonraker - 1979
Ah, super !!! Des gens qui le réhabilitent !!!
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 11 - Moonraker - 1979
Personnellement, j'aurais dû sortir de la salle à l'époque dès que Bond décolle...
Invité- Invité
Re: 11 - Moonraker - 1979
Refrain habituel du Dinosaure modérateur : c'est un Bond qui reflète ( un peu trop d'ailleurs ! ) son époque...
A signaler une séquence complète du très bon " Max la Menace " ( film,donc ) rend hommage au pré-générique démentiel de Moonraker , mais cette fois , c'est trois personnes qui se retrouve en chute libre avec..Un parachute
A signaler une séquence complète du très bon " Max la Menace " ( film,donc ) rend hommage au pré-générique démentiel de Moonraker , mais cette fois , c'est trois personnes qui se retrouve en chute libre avec..Un parachute
Invité- Invité
Re: 11 - Moonraker - 1979
Quelques scènes de suspense: la centrifugeuse pour entrainement des cosmonautes où Bond manque perdre la vie... Les affrontements avec Chang
Et puis mieux vaut Roger Moore même dans le pire des Bond que pas de Roger Moore du tout.
Même dans un "Moonraker" très très moyen, il tire son épingle du jeu avec quelques scènes.
Dans ce film, je retrouvai un visage connu, Lois Chiles, première victime des comas dans "Morts suspectes", et me souviens de cette scène typique de Moore:
"Je voudrais voir le docteur Goodhead"
- Vous l'avez devant vous
- Une femme?
- Vos facultés d'observation vous font honneur, Monsieur Bond.
Bond, j'admets que MEME AVEC ROGER, un film comme "Ice fire and dynamite" est difficilement supportable.
Moonraker, lui, garde des moments plaisants.
Et puis mieux vaut Roger Moore même dans le pire des Bond que pas de Roger Moore du tout.
Même dans un "Moonraker" très très moyen, il tire son épingle du jeu avec quelques scènes.
Dans ce film, je retrouvai un visage connu, Lois Chiles, première victime des comas dans "Morts suspectes", et me souviens de cette scène typique de Moore:
"Je voudrais voir le docteur Goodhead"
- Vous l'avez devant vous
- Une femme?
- Vos facultés d'observation vous font honneur, Monsieur Bond.
Bond, j'admets que MEME AVEC ROGER, un film comme "Ice fire and dynamite" est difficilement supportable.
Moonraker, lui, garde des moments plaisants.
Invité- Invité
Re: 11 - Moonraker - 1979
Patricks a écrit:Quelques scènes de suspense: la centrifugeuse pour entrainement des cosmonautes où Bond manque perdre la vie... Les affrontements avec Chang
Et puis mieux vaut Roger Moore même dans le pire des Bond que pas de Roger Moore du tout.
Même dans un "Moonraker" très très moyen, il tire son épingle du jeu avec quelques scènes.
Dans ce film, je retrouvai un visage connu, Lois Chiles, première victime des comas dans "Morts suspectes", et me souviens de cette scène typique de Moore:
"Je voudrais voir le docteur Goodhead"
- Vous l'avez devant vous
- Une femme?
- Vos facultés d'observation vous font honneur, Monsieur Bond.
Bond, j'admets que MEME AVEC ROGER, un film comme "Ice fire and dynamite" est difficilement supportable.
Moonraker, lui, garde des moments plaisants.
C'est plein de petits dialogues comme ça ue j'adorait dans les Bond Moore...
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 11 - Moonraker - 1979
D'accord avec toi, Séribibi, j'adore l'humour dont tu parles !
Evelyne- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Toulon (83)
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: 11 - Moonraker - 1979
Allez, pour aider Estuaire dans ces futures critiques, et comme il nous a dit ne pas avoir lu les romans, je m'y colle pour "Moonraker" qui en france lors de sa publication s'appelait "Entourloupe dans l'azimut"
Ce roman n'aurait pu ni à l'époque de Sean, ni plus tard, être adapté tel quel, en raison de l'unité de lieu. En effet, on ne sort pas d'angleterre et encore d'une petite partie d'angleterre, ce qui déjà empêche 007 de jouer la carte du dépaysement. De plus, il n'y a pas de James Bond girl: il y a Gala Brand, jolie fille, qui travaille pour la police mais se marie juste après la fin de l'enquête et Bond est d'une chasteté forcée dans cet épisode puisque Gala est la seule présence féminine.
A la limite, ce serait plus une enquête pour scotland yard que pour L'intelligence Service MI6: l'histoire, un homme retrouvé à moitié mort sur un champ de bataille pendant la guerre de 39-45, défiguré prétend être Hugo Drax et devient très riche en exploitant un minéral, je ne sais plus le nom, la colombite ou un nom comme cela.
Reconnaissant à la couronne, il propose d'offrir gratuitement le vise lune ou Moonraker, dont il assure la construction avec son équipe. Mais un officier anglais a des soupçons et se fait tuer par un gars de l'équipe de Drax, qui se suicide en criant avant "Heil Hitler".
Suite à cet incident, Bond est envoyé par M sur les lieux, très vite il est indisposé par Drax qui triche aux cartes. Il pense que Drax est un imposteur. Il remarque aussi que tous les membres de son équipe portent la même paire de moustaches. C'est un moyen de reconnaissance pour le moment venu ne pas s'entretuer, car Drax a dirigé son vise lune...sur Londres. Le Moonraker est en fait une immense bombe destinée à détruire l'angleterre.
Bond découvre la vérité, tente de s'enfuir mais Drax provoque un accident de voiture dans lequel bond est blessé. Capturé, ficelé près de la bombe, avec Gala Brand qui je crois est de Scotland Yard, Drax avoue être un nazi, Hugo Von Der Drache, qui hait l'angleterre, retrouvé défiguré sur un champ de bataille mais c'est un nazi non un anglais. Il a en fait conclu avec d'anciens nazis un pacte avec les soviétiques et un sous marin russe attend près des côtes d'embarquer Drax (ou Von Der Drache) et tous les moustachus nazis avant l'explosion de la bombe.
Le reste ressemble aux films, Bond se libère les poignets, et reprogramme le Moonraker non plus sur Londres mais sur le sous marin russe au moment où Drax a embarqué.
Cela aurait pu le faire avec Sean, mais confiné dans un seul lieu, vu le depaysement de dr no, bons baisers de russie, goldfinger, le spectateur avec une enquête sans scènes d'amour ni exotisme aurait été frustré.
Ce roman n'aurait pu ni à l'époque de Sean, ni plus tard, être adapté tel quel, en raison de l'unité de lieu. En effet, on ne sort pas d'angleterre et encore d'une petite partie d'angleterre, ce qui déjà empêche 007 de jouer la carte du dépaysement. De plus, il n'y a pas de James Bond girl: il y a Gala Brand, jolie fille, qui travaille pour la police mais se marie juste après la fin de l'enquête et Bond est d'une chasteté forcée dans cet épisode puisque Gala est la seule présence féminine.
A la limite, ce serait plus une enquête pour scotland yard que pour L'intelligence Service MI6: l'histoire, un homme retrouvé à moitié mort sur un champ de bataille pendant la guerre de 39-45, défiguré prétend être Hugo Drax et devient très riche en exploitant un minéral, je ne sais plus le nom, la colombite ou un nom comme cela.
Reconnaissant à la couronne, il propose d'offrir gratuitement le vise lune ou Moonraker, dont il assure la construction avec son équipe. Mais un officier anglais a des soupçons et se fait tuer par un gars de l'équipe de Drax, qui se suicide en criant avant "Heil Hitler".
Suite à cet incident, Bond est envoyé par M sur les lieux, très vite il est indisposé par Drax qui triche aux cartes. Il pense que Drax est un imposteur. Il remarque aussi que tous les membres de son équipe portent la même paire de moustaches. C'est un moyen de reconnaissance pour le moment venu ne pas s'entretuer, car Drax a dirigé son vise lune...sur Londres. Le Moonraker est en fait une immense bombe destinée à détruire l'angleterre.
Bond découvre la vérité, tente de s'enfuir mais Drax provoque un accident de voiture dans lequel bond est blessé. Capturé, ficelé près de la bombe, avec Gala Brand qui je crois est de Scotland Yard, Drax avoue être un nazi, Hugo Von Der Drache, qui hait l'angleterre, retrouvé défiguré sur un champ de bataille mais c'est un nazi non un anglais. Il a en fait conclu avec d'anciens nazis un pacte avec les soviétiques et un sous marin russe attend près des côtes d'embarquer Drax (ou Von Der Drache) et tous les moustachus nazis avant l'explosion de la bombe.
Le reste ressemble aux films, Bond se libère les poignets, et reprogramme le Moonraker non plus sur Londres mais sur le sous marin russe au moment où Drax a embarqué.
Cela aurait pu le faire avec Sean, mais confiné dans un seul lieu, vu le depaysement de dr no, bons baisers de russie, goldfinger, le spectateur avec une enquête sans scènes d'amour ni exotisme aurait été frustré.
Invité- Invité
Re: 11 - Moonraker - 1979
Je suis bien étonné de voir que ce Bond est massacré, il représente pourtant la quintescence de la période Moore, avec "L'espion qui m'aimait" (qui lui est cependant supérieur) et "Rien que pour vos yeux" : totalement décomplexé, délirant au niveau des effets spéciaux (les séquences sidérales représentent la crème de ce qui se faisait à l'époque et sont toujours aussi démentes - je suis étonné d'avoir pu lire ici ou là que c'était devenu trés kitsh), présence de Requin, décors totalement fous, second degré irresistible, scénario dans la bonne tradition, méchants comme on les aime, séquence prégénérique parmi les toutes meilleures...
Alors oui, on pourra reprocher quelques séquences d'humour un peu grosses, quelques transparences et fond filmés voyants (comme la séquence bancale du remonte-pente), quelques ficelles un peu énormes, mais on oublie facilement ces légers défauts, largement compensés par ses grande qualités.
Un Bond que j'aime donc pour son scénario et son délire, si caractéristiques de la période Moore... Le genre de spectacle que l'on ne voit hélas plus de nos jours...
Alors oui, on pourra reprocher quelques séquences d'humour un peu grosses, quelques transparences et fond filmés voyants (comme la séquence bancale du remonte-pente), quelques ficelles un peu énormes, mais on oublie facilement ces légers défauts, largement compensés par ses grande qualités.
Un Bond que j'aime donc pour son scénario et son délire, si caractéristiques de la période Moore... Le genre de spectacle que l'on ne voit hélas plus de nos jours...
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 11 - Moonraker - 1979
100% d'accord avec Séribibi ! Même si l'intrigue aurait gagné à être resserré tout de même! Le divertissement complètement invraisemblable qui va très loin dans le délire. C'est ce que j'ai apprécié dans la dernier Bond d'ailleurs, aucune honte à aller très loin, tant que le spectacle répond présent.
Invité- Invité
Re: 11 - Moonraker - 1979
Moonraker (Moonraker, 1979, )
Le 26 juin 1979 Londres découvre les nouvelles aventures de James Bond, intitulées Moonraker. Et non pas Rien que pour vos yeux, comme l’annonçait pourtant en 1977 L’espion qui m’aimait, dans le traditionnel message du générique de fin. Mais comment s’expliquait un tel bouleversement, inédit jusque là ?
Tout simplement la période Roger Moore renouait avec l’un de ses vieux démons, le suivisme forcené de la mode. Or les années 70 viennent d’enregistrer plusieurs grands succès au cinéma dans le domaine de la Science-fiction, en particulier Rencontre du Troisième Type et La Guerre des Etoiles, tous deux sortis précisément en 1977. Avec un opportunisme passablement vénal les producteurs vont tenter de prendre en marche le train du succès. L’opération est menée avec fracas (envol du budget, tentative avortée de faire coïncider le lancement du film avec le décollage de la première navette) mais aussi manque de discernement. En effet, l’esprit des James Bond va se voir dénaturer par une incorporation massive d’éléments exogènes, lui faisant perdre sa précieuse spécificité au profit d’un récit peu relevé et inférieur à ses modèles. La leçon de Vivre et laisser mourir a été oubliée : une science fiction caricaturale et sans génie va polluer le film, tout comme jadis l’accumulation des clichés les plus éculés de Blaxploitation. On ne gagne rien à se renier, surtout pour s’élancer dans des voies sans issues.
L’aventure achève de basculer dans le ridicule du fait de nombreuses maladresses pour le moins confondantes. Le thème de l’apocalypse programme par un malade mégalomane désirant se bâtir son propre Jardin d’Eden évoque à l’identique celui de l’opus précédent, suscitant une redite trahissant un manque d’ambition et d’imagination pour le moins contrariant. Le film ne recule pas devant certains « hommages » (emprunts) manifestes, comme la reprise du légendaire indicatif de Rencontre du Troisième Type accompagnant un digicode, voire le Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss, déjà employé avec un éclat unique dans la première partie de 2001 Odyssée de l’espace, lors du lancement de la chasse dans la résidence de Drax.
Le pire demeure néanmoins le ridicule achevé des la pseudo bataille spatiale réalisée à grands coups de rayons lasers et de tenues en papier aluminium, dans un ensemble très disco. Sarah Brightman et les Hot Gossip en restitueront d’ailleurs très fidèlement l’ambiance l’année suivante dans le clip kitchissime de I Lost My Heart to a Starship Trooper. Avec de nouveau Strauss en ouverture… La volonté acharnée de vouloir ainsi adapter à marche forcée tous les ingrédients de 007 (base du méchant, bataille finale, girls… ) au moule de la science fiction basique finit tout simplement par provoquer le rire. Les amateurs de la « littérature spéculative », comme on a longtemps dit en France, éprouveront eux quelques réels agacements devant la vision réductrice et idiote qu’en offre ce film.
Les faiblesses du film ne se limitent malheureusement pas à cette sortie de route. En effet, Moonraker apparaît comme un Bond particulièrement statique et verbeux, où les scènes de dialogues guère percutants se multiplient, tandis que les scènes d’action réellement au-dessus du lot brillent par leur rareté. En dehors de la séquence d’ouverture, tout juste distingue-t-on quelques saillants : la centrifugeuse emballée ou la bataille des téléphériques. Les chiens lâchés aux trousses de la malheureuse Corinne Dufour nous valent une scène certes à la féroce cruauté, hélas en partie éventée par le fait que la belle ait eu le temps de mettre des chaussures de sport particulièrement voyantes… De même, M, Q et Moneypenny n’ont guère de dialogues croustillants à défendre... Lewis Gilbert semble moins énergique et audacieux que lors de L’espion qui m’aimait, rejoignant le faible ouvrage réalisé par Hamilton lors de Vivre et laisser mourir.
Il faut dire que les deux films se rejoignent par la trame très mince du scénario, dans les deux cas un simple prétexte pour justifier les déplacements de 007. Précisons que l’histoire n’a pratiquement plus rien à voir avec le roman de Fleming. Il s’agit la reprise d’un film méconnu de 1966, Ramdam à Rio (avec Mike Connors), au thème très proche et lui même pastiche de 007. Tout cela, avec une accentuation concomitante de l’aspect comique du 007 de Roger Moore, produit un récit déséquilibré par une place trop important accordée à un humour d’ailleurs souvent assez sot et enfantin (on commence à viser la cible jeune, devenue essentielle pour un succès au cinéma). Les gags démonstratifs se succèdent (lutte dans la verrerie, passage de l’ambulance, ineptie de la gondole motorisée…) et il faut bien dire que l’on pense à une version au premier degré total du Magnifique quand Bond abat un lointain sniper dissimulé dans un arbre, tout comme Bob Saint-Clar depuis la voiture de Tatiana. Trop de pastiche tue le pastiche mais aussi l’intensité dramatique du film.
Un dernier élément vient saper la crédibilité du film, la surabondance du placement de produits, jusqu’à l’indigeste. Ce phénomène s’observait bien entendu dès l’époque Connery, mais l’on passe ci véritablement de l’artisanal à l’industriel ! Alors que la société Film Media Consultant devient en coulisse le bras armé d’EON en ce domaine, on assiste non seulement à la multiplication de massages peu subtilement placés (un summum à peine croyable est atteint avec les divers panneaux publicitaires devant lesquels passe l’ambulance) mais aussi à un changement de nature des produits. Auparavant l’on se cantonnait au luxe (Champagnes, montres...) désormais l’on ne rechigne plus à musarder du côté de la consommation de masse, avec notamment le soda Seven Up ayant visiblement investi beaucoup dans l’affaire. Cette tendance ne fera que se confirmer par la suite, conférant à certains 007 le profil de vrais catalogues publicitaires.
Et pourtant tout n’est pas uniformément mauvais dans Moonraker. La mélodieuse chanson de John Barry nous permet de retrouver Shierley basset, à laquelle Les génériques de James Bond réussissent toujours admirablement. Hormis une double absurdité initiale (un 747 de ligne capable de transporter une navette et celle-ci voyageant avec le plein de carburant…) la séquence d’ouverture reste un chef d’œuvre du genre, sans doute l’une des plus spectaculaires et justement célèbres de cet exercice de style. Filmer une cascade aussi insensée que ce vertigineux duel en chute libre nécessita 88 sauts à 3000 mètres d’altitude et une logistique insensée. Le résultat se voit à l’écran, avec des images d’un réalisme criant. Il est donc dit que Moonraker peut dépenser avec efficience son considérable budget ! Les décors toujours admirables de Ken Adam en constituent une autre illustration avec une base de lancement finalement plus impressionnante que la station spatiale. Les superbes paysages de rigueur répondant à l’appel, avec Venise et Rio justement mises à l’honneur.
Tout simplement la période Roger Moore renouait avec l’un de ses vieux démons, le suivisme forcené de la mode. Or les années 70 viennent d’enregistrer plusieurs grands succès au cinéma dans le domaine de la Science-fiction, en particulier Rencontre du Troisième Type et La Guerre des Etoiles, tous deux sortis précisément en 1977. Avec un opportunisme passablement vénal les producteurs vont tenter de prendre en marche le train du succès. L’opération est menée avec fracas (envol du budget, tentative avortée de faire coïncider le lancement du film avec le décollage de la première navette) mais aussi manque de discernement. En effet, l’esprit des James Bond va se voir dénaturer par une incorporation massive d’éléments exogènes, lui faisant perdre sa précieuse spécificité au profit d’un récit peu relevé et inférieur à ses modèles. La leçon de Vivre et laisser mourir a été oubliée : une science fiction caricaturale et sans génie va polluer le film, tout comme jadis l’accumulation des clichés les plus éculés de Blaxploitation. On ne gagne rien à se renier, surtout pour s’élancer dans des voies sans issues.
L’aventure achève de basculer dans le ridicule du fait de nombreuses maladresses pour le moins confondantes. Le thème de l’apocalypse programme par un malade mégalomane désirant se bâtir son propre Jardin d’Eden évoque à l’identique celui de l’opus précédent, suscitant une redite trahissant un manque d’ambition et d’imagination pour le moins contrariant. Le film ne recule pas devant certains « hommages » (emprunts) manifestes, comme la reprise du légendaire indicatif de Rencontre du Troisième Type accompagnant un digicode, voire le Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss, déjà employé avec un éclat unique dans la première partie de 2001 Odyssée de l’espace, lors du lancement de la chasse dans la résidence de Drax.
Le pire demeure néanmoins le ridicule achevé des la pseudo bataille spatiale réalisée à grands coups de rayons lasers et de tenues en papier aluminium, dans un ensemble très disco. Sarah Brightman et les Hot Gossip en restitueront d’ailleurs très fidèlement l’ambiance l’année suivante dans le clip kitchissime de I Lost My Heart to a Starship Trooper. Avec de nouveau Strauss en ouverture… La volonté acharnée de vouloir ainsi adapter à marche forcée tous les ingrédients de 007 (base du méchant, bataille finale, girls… ) au moule de la science fiction basique finit tout simplement par provoquer le rire. Les amateurs de la « littérature spéculative », comme on a longtemps dit en France, éprouveront eux quelques réels agacements devant la vision réductrice et idiote qu’en offre ce film.
Les faiblesses du film ne se limitent malheureusement pas à cette sortie de route. En effet, Moonraker apparaît comme un Bond particulièrement statique et verbeux, où les scènes de dialogues guère percutants se multiplient, tandis que les scènes d’action réellement au-dessus du lot brillent par leur rareté. En dehors de la séquence d’ouverture, tout juste distingue-t-on quelques saillants : la centrifugeuse emballée ou la bataille des téléphériques. Les chiens lâchés aux trousses de la malheureuse Corinne Dufour nous valent une scène certes à la féroce cruauté, hélas en partie éventée par le fait que la belle ait eu le temps de mettre des chaussures de sport particulièrement voyantes… De même, M, Q et Moneypenny n’ont guère de dialogues croustillants à défendre... Lewis Gilbert semble moins énergique et audacieux que lors de L’espion qui m’aimait, rejoignant le faible ouvrage réalisé par Hamilton lors de Vivre et laisser mourir.
Il faut dire que les deux films se rejoignent par la trame très mince du scénario, dans les deux cas un simple prétexte pour justifier les déplacements de 007. Précisons que l’histoire n’a pratiquement plus rien à voir avec le roman de Fleming. Il s’agit la reprise d’un film méconnu de 1966, Ramdam à Rio (avec Mike Connors), au thème très proche et lui même pastiche de 007. Tout cela, avec une accentuation concomitante de l’aspect comique du 007 de Roger Moore, produit un récit déséquilibré par une place trop important accordée à un humour d’ailleurs souvent assez sot et enfantin (on commence à viser la cible jeune, devenue essentielle pour un succès au cinéma). Les gags démonstratifs se succèdent (lutte dans la verrerie, passage de l’ambulance, ineptie de la gondole motorisée…) et il faut bien dire que l’on pense à une version au premier degré total du Magnifique quand Bond abat un lointain sniper dissimulé dans un arbre, tout comme Bob Saint-Clar depuis la voiture de Tatiana. Trop de pastiche tue le pastiche mais aussi l’intensité dramatique du film.
Un dernier élément vient saper la crédibilité du film, la surabondance du placement de produits, jusqu’à l’indigeste. Ce phénomène s’observait bien entendu dès l’époque Connery, mais l’on passe ci véritablement de l’artisanal à l’industriel ! Alors que la société Film Media Consultant devient en coulisse le bras armé d’EON en ce domaine, on assiste non seulement à la multiplication de massages peu subtilement placés (un summum à peine croyable est atteint avec les divers panneaux publicitaires devant lesquels passe l’ambulance) mais aussi à un changement de nature des produits. Auparavant l’on se cantonnait au luxe (Champagnes, montres...) désormais l’on ne rechigne plus à musarder du côté de la consommation de masse, avec notamment le soda Seven Up ayant visiblement investi beaucoup dans l’affaire. Cette tendance ne fera que se confirmer par la suite, conférant à certains 007 le profil de vrais catalogues publicitaires.
Et pourtant tout n’est pas uniformément mauvais dans Moonraker. La mélodieuse chanson de John Barry nous permet de retrouver Shierley basset, à laquelle Les génériques de James Bond réussissent toujours admirablement. Hormis une double absurdité initiale (un 747 de ligne capable de transporter une navette et celle-ci voyageant avec le plein de carburant…) la séquence d’ouverture reste un chef d’œuvre du genre, sans doute l’une des plus spectaculaires et justement célèbres de cet exercice de style. Filmer une cascade aussi insensée que ce vertigineux duel en chute libre nécessita 88 sauts à 3000 mètres d’altitude et une logistique insensée. Le résultat se voit à l’écran, avec des images d’un réalisme criant. Il est donc dit que Moonraker peut dépenser avec efficience son considérable budget ! Les décors toujours admirables de Ken Adam en constituent une autre illustration avec une base de lancement finalement plus impressionnante que la station spatiale. Les superbes paysages de rigueur répondant à l’appel, avec Venise et Rio justement mises à l’honneur.
Dernière édition par Estuaire44 le Dim 6 Déc 2009 - 2:43, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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