14 - Dangereusement Votre - 1985
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14 - Dangereusement Votre - 1985
Souvenirs du film à Chantilly, dans le Parisien. Pour mémoire Chantilly, haut lieu hippique très prisé des Anglais férus de cette displine, était également évoqué dans l'épisode Le cheval de Troie
http://www.leparisien.fr/oise-60/chantilly-fait-partie-du-mythe-james-bond-02-08-2009-596768.php
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Estuaire44- Empereur
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Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Dangereusement Vôtre (A view to a kill, 1985, )
Le 13 juin 1985 le public londonien découvrait les ultimes aventures de James Bond sous les traits de Roger Moore, avec A view to a kill. Le titre français, Dangereusement Vôtre, apparaît astucieusement choisi, avec un clin d’œil à Amicalement Vôtre mais évoquant également l’épisode de Chapeau Melon et Bottes de cuir intitulé Affectueusement Vôtre !
Et en effet les amateurs des Avengers vont se trouver ici particulièrement à la fête, car Dangereusement Vôtre apparaît bien avant tout comme le 007 de Patrick Macnee. Après une apparition idéalement sise dans la quintessence du style anglais qu'est le Derby d'Ascot (situé à deux pas de Windsor et associé à la famille royale), nous découvrons l'acteur en pleine forme, même s'il a inévitablement pris de l'âge depuis la fin des New Avengers, survenue huit années plus tôt. Fort heureusement toujours doublé par l'excellent Jean Berger, Macnee défend avec conviction ce personnage original dans la saga qu'est Sir Tibett, Bond trouvant finalement beaucoup plus souvent des alliés étrangers (même si correspondants locaux de Universal Exports) qu'Anglais. Cette touche britannique convenant idéalement à l'acteur et à son parcours se voit relayée par quelques autres excellentes idées comme la conduite d'une sublime Rolls-Royce ou le fameux passage du parapluie tendu par Roger Moore. On voit également Macnee manifester une véritable connivence avec les chevaux, le rôle demeurant parfaitement ciselé sur ce point tant l'équitation occupe une part importante dans sa vie!
On pourrait certes s'offusquer de voir le gaffeur Tibett en domestique faire-valoir de Bond, mais le personnage montre tout de même de l'initiative et il demeure surtout plaisant de voir le comédien incarner « un partenaire de » après avoir si longtemps occupé la place centrale ! Dangereusement Vôtre porte ainsi à son zénith l'aspect toujours irrésistible des 007 de Roger Moore de poursuite du miracle des séries anglaises des années 60, une fastueuse période dominée par les figures de Patrick Macnee et Roger Moore (et du regretté Patrick McGoohan). Macnee signalera d'ailleurs dans ses passionnantes mémoires, écrites très peu de temps après le film (Chapeau Melon), que c'est bien à l'initiative de Roger Moore qu'il fut engagé. Une belle idée à mettre à l'actif de ce grand comédien ! Pour l'anecdote on précisera que Macnee craignit longtemps un refus de la part d'Albert Broccoli, du fait de la mauvaise humeur manifestée lors du départ de Honor Blackman pour Goldfinger, fort heureusement, il n'en fut rien ! Divertissant et si British, Tibett apporte une authentique valeur ajoutée à toute la première partie du film, au-delà même de l'affection que l'on peut porter à Patrick Macnee, tout juste pourra-t-on regretter le peu de panache de sa sortie...
Un autre élément particulièrement appréciable du film (évoquant lui aussi les New Avengers !) consiste en la trépidante visite de Paris qu’il nous propose. Cet élément toujours apprécié (le chauvinisme gaulois…) ressort ici bien plus développé que lors d’Opération Tonnerre. Il nous vaut un panorama très complet et au combien tonique de plusieurs hauts lieux parisiens, à commencer par le fameux et hors de prix restaurant Jules Verne ! Cette poursuite frénétique n’est pas sans rappeler celle menée par Gambit dans Le Lion et la Licorne… Avec l’archétypal Aubergine, hédoniste et fort content de lui même, le savoureux Jean Rougerie nous offre un portait de Français dopé aux clichés amusants, comme seuls les Anglo-Saxons savent nous en offrir et digne du René Mathis des romans. Les châteaux français réussissent décidément à James Bond, la splendeur de Chantilly faisant éloquemment écho à celle de Vaux-le-Vicomte (Moonraker). Des bateaux mouches parisiens aux écuries du Prince de Condé, Dangereusement Vôtre apporte la touche finale à une certaine inclinaison française des années Roger Moore (lieux de tournages, acteurs, vrombissante 2CV…).
L’intrigue évite un découpage excessif en se limitant à deux segments, les Etats-Unis succédant à la douce France. Cette nouvelle virée dans ce pays d’élection (et principal réservoir de spectateurs) de 007 boucle joliment la boucle de l’épopée de Roger Moore, les bayous de Louisiane laissant la place à San Francisco et à la Californie. San Francisco, ses dénivelés, ses édifices prestigieux, ses tramways, son Golden Gate, son port, ses secousses sismiques, ses rues… L’on se situe d’entrée en terrain connu, immortalisé par d’innombrables films et de célèbres séries télé, Dangereusement Vôtre prenant agréablement le temps de nous faire visiter les lieux.
Le spectacle prend un tournure encore plus franchement américaine par la proverbiale poursuite automobile (le pesant shérif Pepper se voyant remplacer par un homologue nettement plus sympathique) et par l’amusant pastiche de Western que constitue l’attaque de la maison très connotée de Stacey Sutton. Aucun cliché ne manque à l’appel : puisant propriétaire cherchant à dépouiller une héritière esseulée, hommes de mains, héros solitaire tombant à pic, coups de carabine, bagarre spectaculaire, chute fracassant une balustrade etc. Moore retrouve les lointaines sensations de Maverick et de The Alaskans, le public américain est flatté dans le sens du poil et les Européens se divertissent avec des moments d’action fort bien troussés, pimentés d’humour malicieux. La référence à la faille de San Andreas, et à l’épée de Damoclès qu’elle représente, frappera de même efficacement l’imagination locale, le plan de Zorin évoquant d’ailleurs celui de Lex Luthor dans le Superman de 1978. A peine quatre ans après le film, la faille devait d’ailleurs occasionner un séisme dévastateur près de San Francisco, causant 63 morts. Au total le versant américain du film, aussi opportuniste soit-il, se montre efficace et tout à fait percutant, couronné par le spectaculaire affrontement du Golden Gate.
Le scénario, art du dévoilement, se montre pertinent car ne révélant que progressivement le complot de Zorin, jusqu'à la révélation finale du zeppelin de poche. On apprécie également la profusion de dialogues et de situations humoristiques (avec un faible pour le passage de l'omelette...), un ensemble nettement plus relevé que lors d'Octopussy. Si l'histoire, très proche de celle de Goldfinger, ne se départit pas d'un certain classicisme, la mise en scène de Glen se montre alerte, le réalisateur veillant toujours à maintenir un rythme élevé de péripéties. Le scènes épiques, toutes parfaitement mises en valeur et au montage efficient, se succèdent durant tout le récit : poursuite de la tour Eiffel, course hippique mouvementée, camion de pompiers en folie, inondation de la mine, duel final vertigineux etc. On regrettera cependant une scène d'introduction passablement médiocre, avec une énième scène de ski, évoquant par trop L'espion qui m'aimait (jusqu'à inclure l'Union Jack) et forçant à comparer avec un Roger Moore alors bien plus jeune et athlétique. Un autre sujet d'agacement, mais qui va devenir propre à l'ensemble de la saga, s'avère une nouvelle fois la surabondance d'insertions de marque. Si l'on retrouve BP, un vieux compagnon de route déjà présent durant l'ère Sean Connery, c'est notre Michelin national qui tient ici le haut du pavé, avec pas moins de trois apparitions. On avoisine l’overdose.
Et en effet les amateurs des Avengers vont se trouver ici particulièrement à la fête, car Dangereusement Vôtre apparaît bien avant tout comme le 007 de Patrick Macnee. Après une apparition idéalement sise dans la quintessence du style anglais qu'est le Derby d'Ascot (situé à deux pas de Windsor et associé à la famille royale), nous découvrons l'acteur en pleine forme, même s'il a inévitablement pris de l'âge depuis la fin des New Avengers, survenue huit années plus tôt. Fort heureusement toujours doublé par l'excellent Jean Berger, Macnee défend avec conviction ce personnage original dans la saga qu'est Sir Tibett, Bond trouvant finalement beaucoup plus souvent des alliés étrangers (même si correspondants locaux de Universal Exports) qu'Anglais. Cette touche britannique convenant idéalement à l'acteur et à son parcours se voit relayée par quelques autres excellentes idées comme la conduite d'une sublime Rolls-Royce ou le fameux passage du parapluie tendu par Roger Moore. On voit également Macnee manifester une véritable connivence avec les chevaux, le rôle demeurant parfaitement ciselé sur ce point tant l'équitation occupe une part importante dans sa vie!
On pourrait certes s'offusquer de voir le gaffeur Tibett en domestique faire-valoir de Bond, mais le personnage montre tout de même de l'initiative et il demeure surtout plaisant de voir le comédien incarner « un partenaire de » après avoir si longtemps occupé la place centrale ! Dangereusement Vôtre porte ainsi à son zénith l'aspect toujours irrésistible des 007 de Roger Moore de poursuite du miracle des séries anglaises des années 60, une fastueuse période dominée par les figures de Patrick Macnee et Roger Moore (et du regretté Patrick McGoohan). Macnee signalera d'ailleurs dans ses passionnantes mémoires, écrites très peu de temps après le film (Chapeau Melon), que c'est bien à l'initiative de Roger Moore qu'il fut engagé. Une belle idée à mettre à l'actif de ce grand comédien ! Pour l'anecdote on précisera que Macnee craignit longtemps un refus de la part d'Albert Broccoli, du fait de la mauvaise humeur manifestée lors du départ de Honor Blackman pour Goldfinger, fort heureusement, il n'en fut rien ! Divertissant et si British, Tibett apporte une authentique valeur ajoutée à toute la première partie du film, au-delà même de l'affection que l'on peut porter à Patrick Macnee, tout juste pourra-t-on regretter le peu de panache de sa sortie...
Un autre élément particulièrement appréciable du film (évoquant lui aussi les New Avengers !) consiste en la trépidante visite de Paris qu’il nous propose. Cet élément toujours apprécié (le chauvinisme gaulois…) ressort ici bien plus développé que lors d’Opération Tonnerre. Il nous vaut un panorama très complet et au combien tonique de plusieurs hauts lieux parisiens, à commencer par le fameux et hors de prix restaurant Jules Verne ! Cette poursuite frénétique n’est pas sans rappeler celle menée par Gambit dans Le Lion et la Licorne… Avec l’archétypal Aubergine, hédoniste et fort content de lui même, le savoureux Jean Rougerie nous offre un portait de Français dopé aux clichés amusants, comme seuls les Anglo-Saxons savent nous en offrir et digne du René Mathis des romans. Les châteaux français réussissent décidément à James Bond, la splendeur de Chantilly faisant éloquemment écho à celle de Vaux-le-Vicomte (Moonraker). Des bateaux mouches parisiens aux écuries du Prince de Condé, Dangereusement Vôtre apporte la touche finale à une certaine inclinaison française des années Roger Moore (lieux de tournages, acteurs, vrombissante 2CV…).
L’intrigue évite un découpage excessif en se limitant à deux segments, les Etats-Unis succédant à la douce France. Cette nouvelle virée dans ce pays d’élection (et principal réservoir de spectateurs) de 007 boucle joliment la boucle de l’épopée de Roger Moore, les bayous de Louisiane laissant la place à San Francisco et à la Californie. San Francisco, ses dénivelés, ses édifices prestigieux, ses tramways, son Golden Gate, son port, ses secousses sismiques, ses rues… L’on se situe d’entrée en terrain connu, immortalisé par d’innombrables films et de célèbres séries télé, Dangereusement Vôtre prenant agréablement le temps de nous faire visiter les lieux.
Le spectacle prend un tournure encore plus franchement américaine par la proverbiale poursuite automobile (le pesant shérif Pepper se voyant remplacer par un homologue nettement plus sympathique) et par l’amusant pastiche de Western que constitue l’attaque de la maison très connotée de Stacey Sutton. Aucun cliché ne manque à l’appel : puisant propriétaire cherchant à dépouiller une héritière esseulée, hommes de mains, héros solitaire tombant à pic, coups de carabine, bagarre spectaculaire, chute fracassant une balustrade etc. Moore retrouve les lointaines sensations de Maverick et de The Alaskans, le public américain est flatté dans le sens du poil et les Européens se divertissent avec des moments d’action fort bien troussés, pimentés d’humour malicieux. La référence à la faille de San Andreas, et à l’épée de Damoclès qu’elle représente, frappera de même efficacement l’imagination locale, le plan de Zorin évoquant d’ailleurs celui de Lex Luthor dans le Superman de 1978. A peine quatre ans après le film, la faille devait d’ailleurs occasionner un séisme dévastateur près de San Francisco, causant 63 morts. Au total le versant américain du film, aussi opportuniste soit-il, se montre efficace et tout à fait percutant, couronné par le spectaculaire affrontement du Golden Gate.
Le scénario, art du dévoilement, se montre pertinent car ne révélant que progressivement le complot de Zorin, jusqu'à la révélation finale du zeppelin de poche. On apprécie également la profusion de dialogues et de situations humoristiques (avec un faible pour le passage de l'omelette...), un ensemble nettement plus relevé que lors d'Octopussy. Si l'histoire, très proche de celle de Goldfinger, ne se départit pas d'un certain classicisme, la mise en scène de Glen se montre alerte, le réalisateur veillant toujours à maintenir un rythme élevé de péripéties. Le scènes épiques, toutes parfaitement mises en valeur et au montage efficient, se succèdent durant tout le récit : poursuite de la tour Eiffel, course hippique mouvementée, camion de pompiers en folie, inondation de la mine, duel final vertigineux etc. On regrettera cependant une scène d'introduction passablement médiocre, avec une énième scène de ski, évoquant par trop L'espion qui m'aimait (jusqu'à inclure l'Union Jack) et forçant à comparer avec un Roger Moore alors bien plus jeune et athlétique. Un autre sujet d'agacement, mais qui va devenir propre à l'ensemble de la saga, s'avère une nouvelle fois la surabondance d'insertions de marque. Si l'on retrouve BP, un vieux compagnon de route déjà présent durant l'ère Sean Connery, c'est notre Michelin national qui tient ici le haut du pavé, avec pas moins de trois apparitions. On avoisine l’overdose.
Estuaire44- Empereur
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Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Cette conformité aux canons de la série développée par l'intrigue ce voit partiellement battue en brèche par le personnage de Zorin. Sa nature de sociopathe issu d'une expérimentation nazie lui confère une dimension authentiquement monstrueuse, assez inédite dans le défilé de cas psychiatriques déjà rencontrés par 007. Cet aspect déséquilibré et de totale indifférence aux émotions se voit éloquemment interprété par le grand Christopher Walken, une autre excellente idée du casting particulièrement haut en couleurs de Dangereusement Vôtre. Spécialisé dans les rôles hors normes, qu'il interprète toujours avec un brio particulier (Annie hall, Dead Zone, The King of New-York...), Walken apporte un véritable éclat à son personnage hautement improbable, tandis que les confrontations avec Roger Moore crépitent réellement. Patrick Bauchau campe joliment le visqueux Scarpine, lui apportant la même élégance matinée d'apparente nonchalance qu'il manifestera plus tard dans Le Caméléon et plusieurs autres grandes séries. Par contre le Dr Mortner, avec son accent caricatural et son monocle, semble singulièrement lesté en clichés, jusqu'à parfois laisser entrevoir le fameux Colonel Klink. Pour son ultime apparition le Général Gogol nous offre un nouveau récital divertissant, tandis que l'on reconnaît parmi ses gardes du corps l'ineffable Dolph Lundgren. Celui-ci doit cette première et fugitive apparition à l'écran à sa relation avec Grace Jones, quelques mois avant d'exploser dans Rocky IV, en novembre de la même année.
Il faut bien avouer que Grace Jones représente un vrai talon d'Achille pour le film, tant son personnage, déjà caricatural et sans humour, se voit de plus desservi par sa piètre prestation d'actrice. Son jeu se limite en effet à son impressionnante présence physique et à quelques expressions faciales particulièrement outrées. On finit par se demander si le caractère taciturne de May Day ne représente pas en fait un principe élémentaire de précaution pour le film... May Day véhicule également un contresens absolu extrêmement dommageable pour le film. Alors que, s'inscrivant dans la tradition bondienne la plus éprouvée, le récit converge vers un affrontement spectaculaire entre 007 et May Day, la tueuse hors normes du jour, les deux larrons finissent par fraterniser sous nos yeux ébahis ! On comprend que les auteurs aient voulu risquer une transgression permettant de différencier le film de ses prédécesseurs, en opposant Bond à une femme, mais rester ainsi au milieu du gué du fait de conventions encore prégnantes en 1985 constituait la pire des solutions. Au moins Requin avait-il eu l'occasion de croiser quelque peu le fer avec Bond dans Moonraker avant de passer de l'autre côté de la barrière. L'heure d'une Xenia Onatopp n'était pas encore survenue et l'un des pans essentiels de l'intrigue perd toute sa substance, causant une vraie frustration chez le spectateur.
Toutefois le personnage comporte un aspect réellement positif, car il couronne la très jouissive touche 80's du film. La jamaïquaine Grace Jones reste effectivement l'une des icônes de cette décennie passionnante et si sujette aux excès croquignolets. Chanteuse, mannequin et actrice, elle marqua réellement l'esthétisme de l'époque, y compris par des publicités hallucinées au style cher à son compagnob, le créatif Jean-Paul Goude. Bien d'autres éléments viennent agréablement dater Dangereusement Vôtre, comme les vêtements et maquillages ou les débuts de la micro informatique de masse, symbolisés justement par la prédominace d'une Silicon Valley lancée durant la décennie précédente. On s'amuse ainsi beaucoup en découvrant l'allure des logiciels high tech de Zorin, évoquant la joyeuse aventure des ZX Spectrum et autres Amiga, Commodore, Amstrad, Goupil etc. Toute une époque. Le film fut d'ailleurs l'un des premiers à se voir converti en jeu vidéo, l'année même de sa sortie. La chanson co-composée par Barry et interprétée par les Duran Duran, à ce jour le titre issu de la saga ayant connu le plus grand succès commercial, demeure l'un des airs les plus identifiants et entraînants des années 80. Cette tonalité Eighties reste l'une des agréables spécificités du film !
En opposition à la sombre May Day le décidément étonnant casting de Dangereusement Vôtre a recours, après Caroline Munro, à une autre reine du Nanar en la personne de la charmante Tanya Roberts. Cette authentique américaine, aperçue dans plusieurs séries télé (dont Drôles de Dames) et dans des films du calibre de Dar l’Invincible ou Sheena, Reine de la jungle, se révèle un excellent choix. Outre un charme ravageur, elle montre un entrain juvénile très communicatif et un courage physique certain durant les cascades. Le duo avec Roger Moore fonctionne efficacement compte tenu de la différence d’âge, les auteurs ayant l’intelligence et le tact de nous éviter des trémolos à la Octopussy. Par ailleurs Dangereusement Vôtre recèle de nombreuses beautés féminines, dont Mary Slavin, Miss Monde 1977 aux commandes d’un sous-marin très boudoir, Fiona Fulerton incarnant une nouvelle Russe incandescente succédant à l’Agent Triple X et les deux acolytes de May Day, les périlleuses Pan Ho et Jenny Flex, cette dernière gagnant haut la main la palme du nom le plus amusant de la période. La piquante mannequin Alison Doody interprétera d’ailleurs quatre ans plus tard la Elsa Schneider de Indiana Jones et la Dernière Croisade, ce qui lui permettra de croiser cette fois le fer avec Sean Connery ! On n’oubliera pas les nombreuses beautés de la réception donnée à Chantilly ni la charmeuse parisienne de papillons !
On oppose souvent au film l'âge de Roger Moore qui, à l'approche de la soixantaine, excède effectivement à l'évidence celui imparti pour le rôle. Admettons le, ce grand acteur et cet homme excellent n'était plus vraiment crédible pour un personnage multipliant faits d'armes et conquêtes sentimentales aux quatre coins de la planète. Les doublures apparaissent toujours aussi évidentes que dans Octopussy, mais, tout de même, porté par une histoire autrement solide, qui a de plus l'habileté d'éviter jusqu'à la conclusion les scènes de romance où la différence d'âge apparaîtrait par trop criante, Roger Moore défend avec une belle énergie son personnage, jusqu'à lui conserver une relative crédibilité dans les scènes d'action. Le film paraît certes pâtir de cette situation, mais pas jusqu'à en être aussi déséquilibré qu'on a pu l’aancer (y compris par Roger Moore lui même).
C'est d'autant plus vrai que, si les complices de 007 gagnent eux aussi en âge, ils conservent également leur allant et leur humour. Q se montre très divertissant, notamment avec un proto K-9 qui devrait réjouir les fans de Doctor Who, tandis que Robert Brown continue à défendre avec conviction sa version de M. Mais Dangereusement Vôtre demeure bien entendu le film où Lois Maxwell (et non Moneypenny) prend congé de son public, en même temps que son camarade Roger Moore. Elle se montre particulièrement tonique lors de sa rituelle confrontation amicale avec 007, tout en bénéficiant d'une jolie sortie dans le grand monde d'Ascot, en grande tenue s'il vous plaît. Ce film restera bien comme une inflexion majeure par le départ de l'interprète principal mais aussi parcelui de ce pilier historique, qui aura tant contribué à l'identité de la saga. Le personnage survit, mais il n'y aura jamais qu'une seule Moneypenny !
En dépit d'un classicisme achevé, au-delà de la tentative inaboutie d'innovation représentée par May Day, et de l'âge de son interprète, Dangereusement Vôtre reste un Bond de fort bonne tenue, à défaut de paraître exceptionnel. Ses nombreuses connotations culturelles souvent divertissantes, ses dialogues percutants, son sens de l'action et d'excellents comédiens concourent efficacement à son succès.
Ainsi nous quitte Roger Moore, après avoir si longtemps incarné le personnage avec le style et le panache qui lui sont propres. Ses aventures furent certes d'un intérêt variable mais il sut jusqu'au bout défendre un certaine idée de James Bond, composée d'élégance et d'humour très britanniques. L’heure de Timothy Dalton était venue.
Avec des recettes mondiales s’élevant à 152,4 millions de dollars, pour un budget de 30 millions, l’ultime opus de Roger Moore demeure un grand succès commercial m^me si moindre que lors d’Octopussy. Il perd également à peu près 500 000 entrées en France, tout en considérant le fort honorable total de 2 423 306.
Il faut bien avouer que Grace Jones représente un vrai talon d'Achille pour le film, tant son personnage, déjà caricatural et sans humour, se voit de plus desservi par sa piètre prestation d'actrice. Son jeu se limite en effet à son impressionnante présence physique et à quelques expressions faciales particulièrement outrées. On finit par se demander si le caractère taciturne de May Day ne représente pas en fait un principe élémentaire de précaution pour le film... May Day véhicule également un contresens absolu extrêmement dommageable pour le film. Alors que, s'inscrivant dans la tradition bondienne la plus éprouvée, le récit converge vers un affrontement spectaculaire entre 007 et May Day, la tueuse hors normes du jour, les deux larrons finissent par fraterniser sous nos yeux ébahis ! On comprend que les auteurs aient voulu risquer une transgression permettant de différencier le film de ses prédécesseurs, en opposant Bond à une femme, mais rester ainsi au milieu du gué du fait de conventions encore prégnantes en 1985 constituait la pire des solutions. Au moins Requin avait-il eu l'occasion de croiser quelque peu le fer avec Bond dans Moonraker avant de passer de l'autre côté de la barrière. L'heure d'une Xenia Onatopp n'était pas encore survenue et l'un des pans essentiels de l'intrigue perd toute sa substance, causant une vraie frustration chez le spectateur.
Toutefois le personnage comporte un aspect réellement positif, car il couronne la très jouissive touche 80's du film. La jamaïquaine Grace Jones reste effectivement l'une des icônes de cette décennie passionnante et si sujette aux excès croquignolets. Chanteuse, mannequin et actrice, elle marqua réellement l'esthétisme de l'époque, y compris par des publicités hallucinées au style cher à son compagnob, le créatif Jean-Paul Goude. Bien d'autres éléments viennent agréablement dater Dangereusement Vôtre, comme les vêtements et maquillages ou les débuts de la micro informatique de masse, symbolisés justement par la prédominace d'une Silicon Valley lancée durant la décennie précédente. On s'amuse ainsi beaucoup en découvrant l'allure des logiciels high tech de Zorin, évoquant la joyeuse aventure des ZX Spectrum et autres Amiga, Commodore, Amstrad, Goupil etc. Toute une époque. Le film fut d'ailleurs l'un des premiers à se voir converti en jeu vidéo, l'année même de sa sortie. La chanson co-composée par Barry et interprétée par les Duran Duran, à ce jour le titre issu de la saga ayant connu le plus grand succès commercial, demeure l'un des airs les plus identifiants et entraînants des années 80. Cette tonalité Eighties reste l'une des agréables spécificités du film !
En opposition à la sombre May Day le décidément étonnant casting de Dangereusement Vôtre a recours, après Caroline Munro, à une autre reine du Nanar en la personne de la charmante Tanya Roberts. Cette authentique américaine, aperçue dans plusieurs séries télé (dont Drôles de Dames) et dans des films du calibre de Dar l’Invincible ou Sheena, Reine de la jungle, se révèle un excellent choix. Outre un charme ravageur, elle montre un entrain juvénile très communicatif et un courage physique certain durant les cascades. Le duo avec Roger Moore fonctionne efficacement compte tenu de la différence d’âge, les auteurs ayant l’intelligence et le tact de nous éviter des trémolos à la Octopussy. Par ailleurs Dangereusement Vôtre recèle de nombreuses beautés féminines, dont Mary Slavin, Miss Monde 1977 aux commandes d’un sous-marin très boudoir, Fiona Fulerton incarnant une nouvelle Russe incandescente succédant à l’Agent Triple X et les deux acolytes de May Day, les périlleuses Pan Ho et Jenny Flex, cette dernière gagnant haut la main la palme du nom le plus amusant de la période. La piquante mannequin Alison Doody interprétera d’ailleurs quatre ans plus tard la Elsa Schneider de Indiana Jones et la Dernière Croisade, ce qui lui permettra de croiser cette fois le fer avec Sean Connery ! On n’oubliera pas les nombreuses beautés de la réception donnée à Chantilly ni la charmeuse parisienne de papillons !
On oppose souvent au film l'âge de Roger Moore qui, à l'approche de la soixantaine, excède effectivement à l'évidence celui imparti pour le rôle. Admettons le, ce grand acteur et cet homme excellent n'était plus vraiment crédible pour un personnage multipliant faits d'armes et conquêtes sentimentales aux quatre coins de la planète. Les doublures apparaissent toujours aussi évidentes que dans Octopussy, mais, tout de même, porté par une histoire autrement solide, qui a de plus l'habileté d'éviter jusqu'à la conclusion les scènes de romance où la différence d'âge apparaîtrait par trop criante, Roger Moore défend avec une belle énergie son personnage, jusqu'à lui conserver une relative crédibilité dans les scènes d'action. Le film paraît certes pâtir de cette situation, mais pas jusqu'à en être aussi déséquilibré qu'on a pu l’aancer (y compris par Roger Moore lui même).
C'est d'autant plus vrai que, si les complices de 007 gagnent eux aussi en âge, ils conservent également leur allant et leur humour. Q se montre très divertissant, notamment avec un proto K-9 qui devrait réjouir les fans de Doctor Who, tandis que Robert Brown continue à défendre avec conviction sa version de M. Mais Dangereusement Vôtre demeure bien entendu le film où Lois Maxwell (et non Moneypenny) prend congé de son public, en même temps que son camarade Roger Moore. Elle se montre particulièrement tonique lors de sa rituelle confrontation amicale avec 007, tout en bénéficiant d'une jolie sortie dans le grand monde d'Ascot, en grande tenue s'il vous plaît. Ce film restera bien comme une inflexion majeure par le départ de l'interprète principal mais aussi parcelui de ce pilier historique, qui aura tant contribué à l'identité de la saga. Le personnage survit, mais il n'y aura jamais qu'une seule Moneypenny !
En dépit d'un classicisme achevé, au-delà de la tentative inaboutie d'innovation représentée par May Day, et de l'âge de son interprète, Dangereusement Vôtre reste un Bond de fort bonne tenue, à défaut de paraître exceptionnel. Ses nombreuses connotations culturelles souvent divertissantes, ses dialogues percutants, son sens de l'action et d'excellents comédiens concourent efficacement à son succès.
Ainsi nous quitte Roger Moore, après avoir si longtemps incarné le personnage avec le style et le panache qui lui sont propres. Ses aventures furent certes d'un intérêt variable mais il sut jusqu'au bout défendre un certaine idée de James Bond, composée d'élégance et d'humour très britanniques. L’heure de Timothy Dalton était venue.
Avec des recettes mondiales s’élevant à 152,4 millions de dollars, pour un budget de 30 millions, l’ultime opus de Roger Moore demeure un grand succès commercial m^me si moindre que lors d’Octopussy. Il perd également à peu près 500 000 entrées en France, tout en considérant le fort honorable total de 2 423 306.
Estuaire44- Empereur
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Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Je trouve cette critique trop indulgente avec la médiocre Stacey Sutton/Tanya Roberts. Quasiment tous les fans de la saga la considèrent comme l'une des pires Bond girls (avec aussi l'improbable fille ingénieur nucléaire de "Le monde ne suffit pas", Denise Richards).
David Bowie a failli être Max Zorin, mais il refusa la rôle. C'est bien dommage car le chanteur-acteur aurait fait une belle prestation. Christopher Walken, ceci dit, est parfait.
Sinon, comme d'habitude, félicitations Estuaire pour ce travail accompli. J'ai vu le film plusieurs fois à sa sortie, à la différence des indigestes "Moonraker" et "Octopussy". "A view to a kill" supporte plusieurs visions répétées en salle sans aucun ennui.
David Bowie a failli être Max Zorin, mais il refusa la rôle. C'est bien dommage car le chanteur-acteur aurait fait une belle prestation. Christopher Walken, ceci dit, est parfait.
Sinon, comme d'habitude, félicitations Estuaire pour ce travail accompli. J'ai vu le film plusieurs fois à sa sortie, à la différence des indigestes "Moonraker" et "Octopussy". "A view to a kill" supporte plusieurs visions répétées en salle sans aucun ennui.
Invité- Invité
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
C'est peut-être mon côté fan de Nanars qui a parlé, mais je l'ai toujours trouvé attendrissante, Tanya. En tout cas merci, Patrick et je concorde, A view to a kill , souvent décrié, se regarde avec un vrai plaisir et parait nettement supérieur aux films que tu as cités.
Estuaire44- Empereur
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Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Allez, voici le titre que j’écoute en boucle depuis plusieurs jours. Le A view to a kill des Duran Duran reste bien l’un de ces titres purement 80’s dynamisant à coup sûr une soirée, même 25 ans plus tard (ça marche moins bien avec les autres décennies). Ah, à la grande époque on emballait sévère là-dessus, c’est moi qui vous le dit ! Eye to eye !
Comment résister à ce gadget high tech dissimulé dans un antédiluvien baladeur musical à cassettes ?
Tiens, je vais m’écouter Notorious.
Comment résister à ce gadget high tech dissimulé dans un antédiluvien baladeur musical à cassettes ?
Tiens, je vais m’écouter Notorious.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Toutes les critiques de Roger Moore sont désormais disponibles sur le site :
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/bond_moore.htm
Un grand bravo à Estuaire!
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/bond_moore.htm
Un grand bravo à Estuaire!
Invité- Invité
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Piètre souvenir que ce Bond, alors que l'incroyable bande-annonce laissait augurer à l'époque le meilleur !!
Nous aurons en lieu et place un Bond vieillissant et fatigué (il commençait déjà "physiquement "à présenter des signes de fatigue dans le pourtant nettement meilleur -voui je sais je vais me faire assassiner- et surtout bien plus fun "Octopussy").
Patrick McNee, pourtant annoncé en 3ème rôle sur l'affiche (publicité mensongère) nous régale de sa prestation mais y fait une apparition-éclair, et la prod n'a rien trouvé de mieux que de faire trés rapidement disparaître son personnage (terrible et impardonnable erreur !!!)
Grace Jones, alors au firmament de sa carrière musicale, surjoue le plus naturellement du monde, de même de le pourtant excellent Christopher Walken, ici horripilant à souhait...
Que dire de Tanya Robert, qui ferait passer le jeu de Denise Richard dans "Le monde ne suffit pas" pour un modèle de finesse et de retenue...
Les situations sont téléphonées, les cascades de Rémy Julienne ne sont que du "cirque" et pas autre chose ( la fameuse séquence de poursuite à Paris, où l'on se croirait dans le final de "Joyeuse Pâques") et nullement présentes pour servir le trés anémique scénario.
La réalisation est trés moyenne, gachée, entre autre, par l'utilisation abusive et rétrograde d'incrustations de décors filmés (notemment la séquence prégénérique et le final), et certaines séquences d'action sont molles à souhait (la séquence sous-marine)...
Un des plus mauvais Bond.
Nous aurons en lieu et place un Bond vieillissant et fatigué (il commençait déjà "physiquement "à présenter des signes de fatigue dans le pourtant nettement meilleur -voui je sais je vais me faire assassiner- et surtout bien plus fun "Octopussy").
Patrick McNee, pourtant annoncé en 3ème rôle sur l'affiche (publicité mensongère) nous régale de sa prestation mais y fait une apparition-éclair, et la prod n'a rien trouvé de mieux que de faire trés rapidement disparaître son personnage (terrible et impardonnable erreur !!!)
Grace Jones, alors au firmament de sa carrière musicale, surjoue le plus naturellement du monde, de même de le pourtant excellent Christopher Walken, ici horripilant à souhait...
Que dire de Tanya Robert, qui ferait passer le jeu de Denise Richard dans "Le monde ne suffit pas" pour un modèle de finesse et de retenue...
Les situations sont téléphonées, les cascades de Rémy Julienne ne sont que du "cirque" et pas autre chose ( la fameuse séquence de poursuite à Paris, où l'on se croirait dans le final de "Joyeuse Pâques") et nullement présentes pour servir le trés anémique scénario.
La réalisation est trés moyenne, gachée, entre autre, par l'utilisation abusive et rétrograde d'incrustations de décors filmés (notemment la séquence prégénérique et le final), et certaines séquences d'action sont molles à souhait (la séquence sous-marine)...
Un des plus mauvais Bond.
séribibi- Roi (Reine)
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Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Pas d'accord avec Séribibi.
Il est vrai que j'aurais préféré voir David Bowie jouer le rôle de Max Zorin, mais Bowie l'a refusé (cf mad movies HS N°37, dont l'auteur est je crois Kevin Collette) "Christopher Walken, décoloré pour les besoins du film, donne à Zorin tout son talent. Pourtant, le rôle a d'abord été proposé à David Bowie qui le refusa : "C'est sûrement une expérience passionnante pour un acteur", déclara-t-il à "Rolling Stones. "Mais pour un chanteur, c'est plutôt un numéro de clown. J'ai refusé. Je n'avais pas envie de passer trois mois à admirer ma doublure tomber des falaises".
Même si je fus frustré de ne pas voir Bowie dans un James Bond, je trouve Walken excellent dans son rôle.
Pour ma part, je préfère un Roger Moore (ou un Sean Connery) vieillissant (après tout, pourquoi ne pas imaginer que le temps passe aussi pour Bond, on le voit bien en 1981 se recueillir sur la tombe de Tracy morte en 1969 dans "Rien que pour vos yeux") qu'un sosie de Vladimir Poutine évoquant plus un tueur du KGB blondinet incarner et tuer le mythe 007 (Daniel Craig dans "Casino Royale" et "Quantum of solace").
"Octopussy" comme "Moonraker" rendait l'agent secret imaginé par Ian Fleming ridicule (Bond en clown dans octopussy, et en ersatz de flash gordon dans "Moonraker"), "Dangereusement vôtre" aurait pu utiliser la courte histoire de Fleming (le motard estafette de l'Otan assassiné en forêt) et ce scénario qui ne doit absolument rien à Fleming, même pas un clin d'oeil, en aurait été amélioré.
Donc plus de l'avis d'Estuaire que de Séribibi, sauf pour Tanya Roberts, pitoyable et pas crédible une seconde dans son rôle.
Il est vrai que j'aurais préféré voir David Bowie jouer le rôle de Max Zorin, mais Bowie l'a refusé (cf mad movies HS N°37, dont l'auteur est je crois Kevin Collette) "Christopher Walken, décoloré pour les besoins du film, donne à Zorin tout son talent. Pourtant, le rôle a d'abord été proposé à David Bowie qui le refusa : "C'est sûrement une expérience passionnante pour un acteur", déclara-t-il à "Rolling Stones. "Mais pour un chanteur, c'est plutôt un numéro de clown. J'ai refusé. Je n'avais pas envie de passer trois mois à admirer ma doublure tomber des falaises".
Même si je fus frustré de ne pas voir Bowie dans un James Bond, je trouve Walken excellent dans son rôle.
Pour ma part, je préfère un Roger Moore (ou un Sean Connery) vieillissant (après tout, pourquoi ne pas imaginer que le temps passe aussi pour Bond, on le voit bien en 1981 se recueillir sur la tombe de Tracy morte en 1969 dans "Rien que pour vos yeux") qu'un sosie de Vladimir Poutine évoquant plus un tueur du KGB blondinet incarner et tuer le mythe 007 (Daniel Craig dans "Casino Royale" et "Quantum of solace").
"Octopussy" comme "Moonraker" rendait l'agent secret imaginé par Ian Fleming ridicule (Bond en clown dans octopussy, et en ersatz de flash gordon dans "Moonraker"), "Dangereusement vôtre" aurait pu utiliser la courte histoire de Fleming (le motard estafette de l'Otan assassiné en forêt) et ce scénario qui ne doit absolument rien à Fleming, même pas un clin d'oeil, en aurait été amélioré.
Donc plus de l'avis d'Estuaire que de Séribibi, sauf pour Tanya Roberts, pitoyable et pas crédible une seconde dans son rôle.
Invité- Invité
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Un grand regret : ne pas l'avoir vu à sa sortie en salle ! Les vues du château de Chantilly doivent être magnifiques sur grand écran, et puis, sur ma petite télé, les scènes d'action spectaculaires perdent un peu (beaucoup) de leur panache !
Patrick Macnee est égal à lui-même, mais le voir en blouson de cuir apporte un choc !
Moi c'est surtout Grace Jones qui m'a fait grimacer : elle est quasi squelettique et son jeu est loin de valoir celui des Avengers girls (même de Tara King : c'est dire !)
Sûrement pas parmi les meilleurs 007, d'ailleurs Estuaire44 n'a mis que trois étoiles à sa critique, il se laisse regarder comme un bon divertissement (interdit au moins de 12 ans, quand même) dynamique, avec des acteurs que j'ai eu plaisir à retrouver.
Roger Moore quitte la scène 007 en beauté !
Patrick Macnee est égal à lui-même, mais le voir en blouson de cuir apporte un choc !
Moi c'est surtout Grace Jones qui m'a fait grimacer : elle est quasi squelettique et son jeu est loin de valoir celui des Avengers girls (même de Tara King : c'est dire !)
Sûrement pas parmi les meilleurs 007, d'ailleurs Estuaire44 n'a mis que trois étoiles à sa critique, il se laisse regarder comme un bon divertissement (interdit au moins de 12 ans, quand même) dynamique, avec des acteurs que j'ai eu plaisir à retrouver.
Roger Moore quitte la scène 007 en beauté !
klokloh- Marquis(e)
- Age : 67
Localisation : Savigny sur Orge (91)
Date d'inscription : 04/02/2009
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Ce qui me choque le plus dans ce film c'est que Patrick Macnee se fasse tuer. Chaque fois que j'ai vu ce film, j'ai ressenti le même malaise. Je suis trop inféodé à CBMC que pour pouvoir admettre qu'il arrive quelque chose de fatal à Patrik Macnee.
Bromhead- Comte(sse)
- Age : 66
Localisation : Belgium
Date d'inscription : 02/11/2008
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
C'est malheureusement le lot commun de bon nombre de sidekicks de 007. J'ai surtout été dérangé par la manière, le personnage n'offrant aucune réistance et allant comme à l'abattoir. On aurait pu imagner quelque chose d'un peu plus "epic" pour Macnee mais pas question de faire de l'ombre au héros !
Et sinon, Klokloh, qu'as tu pensé des dons d'actrice de Miss Tanya Roberts ?
Et sinon, Klokloh, qu'as tu pensé des dons d'actrice de Miss Tanya Roberts ?
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Ce n'est peut être pas le meilleur Bond de la saga, mais surement l'un des ^lus spectaculaires avec Roger Moore. Je trouve que Dangereusement vôtre vaut essentiellement pour l'exellente prestation de Christopher Walken
JLP- Marquis(e)
- Age : 31
Localisation : Wuppertal (Allemagne)
Date d'inscription : 14/12/2009
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
C'est la blondinette géologue qui manque tomber dans la cage d'ascenseur en feu et qui a un petit chat mignon ? J'ai bien apprécié : dynamique, volontaire, c'est vrai qu'elle assure dans les cascades (même si elle a un peu de mal à diriger le camion de pompiers avec la grande échelle ), jolie, naturelle : que des qualités quoi !
Et sinon, Klokloh, qu'as tu pensé des dons d'actrice de Miss Tanya Roberts ?
Et qu'Estuaire44 se rassure (échange mp) : j'ai passé un très bon moment en regardant ce film, mon taux d'adrénaline a fait quelques poussées bien stressantes !!!!
Et puis je raffole des poursuites sur la Tour Eiffel (toujours impressionnantes, et cette "envolée" de May Day !), des courses-poursuites, et de l'inattendu genre zeppelin gonflable. J'ai été servie.
Il est vrai que la mort de Patrick MacNee est déconcertante (je n'avais pas réalisé tout de suite qu'il était mort, je le croyais assommé). Il y a pê eu une coupure de scènes au montage ?
klokloh- Marquis(e)
- Age : 67
Localisation : Savigny sur Orge (91)
Date d'inscription : 04/02/2009
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Tres tres inégal comme 007 mais pas mauvais pour autant. Tanya Robert est si belle si attachante si bonne.
Pussy- Roturier(e)
- Age : 38
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 02/11/2008
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
May 22nd.......25th anniversary !
Blofeld- Roturier(e)
- Age : 44
Localisation : Europe
Date d'inscription : 07/01/2010
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
happpy birthday
brettsteed- Chevalier
- Age : 48
Localisation : cannes
Date d'inscription : 06/12/2007
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Découvert le film à l'occasion de la diffusion de ce soir. Merci décidément à France 3 de repasser la période Moore, une de celles que je connaissais le moins.
On retrouve le classicisme de Rien que pour vos yeux : pas vraiment d'innovations, mais une certaine continuité qui marche bien. Bien que le tempo soit plutôt modéré, c'est l'un des rares 007 où je n'ai jamais senti le moindre temps mort. Un point important sur ce qui me fait aimer un film ou pas. Le scénario est plutôt bien écrit, avec les détails de la conspiration de Zorin se levant peu à peu, ainsi qu'un certain suspense (la scène de la mine notamment). Roger Moore est toujours très bon, même si en effet, l'âge commence à se voir. Me suis complètement gouré sur l'introduction, je croyais vraiment que la conductrice du sous-marin était Farrah Fawcett ! Bon, pas grave, il y'a une autre Ange, la splendide Tanya Roberts. Je n'hésite pas à dire qu'elle est de loin ma préférée niveau physique. Par contre, le personnage est vraiment inintéressant (ah oui, c'est très malin de se défendre avec une carabine tirant du gros sel), se contentant de faire la déco. Bon, elle est assez tonique dans les scènes d'action, notamment à la toute fin où elle participe enfin pleinement et brillamment à l'action. Mais si j'en crois les critiques d'alexandre, Tanya avait déjà l'expérience des bastons dans Drôles de Dames où elle n'était pas doublée. La critique d'Estuaire me précisant qu'elle a été une des grandes reines du nanar, je crois que je vais me pencher plus sérieusement sur sa filmographie... La réalisation de John Glen est un peu moyenne, mais convenable. Avec de splendides vues sur la ville lumière.
May Day curieusement, est un personnage qui m'a plutôt plu. Cette femme d'une puissante physique impressionnante est assez étonnante. Et je trouve son sacrifice d'un héroïsme fort, une de mes scènes préférées du film. Par contre, je n'épiloguerai pas sur le talent d'acteur de Grace Jones... là, pour le coup, Tanya Roberts s'en sort mieux !
Ravi de voir Macnee au début du film, ah la scène du parapluie... et puis l'affection de Tilbett envers les chevaux, rappelle également l'agent au chapeau melon, admirateur des chevaux lui aussi (Le cheval de troie et bien entendu Le château de cartes entre autres).
Bon, mais la grande attraction est bien entendu la démence de Zorin, avec un Christopher Walken époustouflant de machiavelisme, il me fait un peu penser à un Xenia Onatopp maxculin, peut-être à cause de la scène où il massacre tous les ouvriers de la mine en y prenant un plaisir pervers, tout comme la future Big Bad de GoldenEye.
Adoré la scène avec l'espionne russe. Décidément l'ouverture de Roméo et Juliette de Tchaïkovski a du succès dans les films ! Le lac des cygnes aussi évidemment. Charmante touche Vivaldienne dans les scènes de Chantilly, ça donne vraiment un côté aristocratique !
Générique de bonne facture. La chanson est efficace, mais elle m'a fait l'effet d'une chanson de boîte qui n'avait rien de vraiment particulier. Ca ne m'a pas empêché d'apprécier la musique.
Un 007 qui est un bon crû. Surtout pour son excellent casting. 3/4. Sinon, je m'aperçois que France 3 a diffusé tous les Roger Moore... sauf L'espion qui m'aimait ! Qui semble être un Moore de haute volée. Grrrrr.
EDIT : Quelqu'un a-t-il vu Maud Adams dans le film ? Elle fait une apparition, mais je ne l'ai pas vue.
On retrouve le classicisme de Rien que pour vos yeux : pas vraiment d'innovations, mais une certaine continuité qui marche bien. Bien que le tempo soit plutôt modéré, c'est l'un des rares 007 où je n'ai jamais senti le moindre temps mort. Un point important sur ce qui me fait aimer un film ou pas. Le scénario est plutôt bien écrit, avec les détails de la conspiration de Zorin se levant peu à peu, ainsi qu'un certain suspense (la scène de la mine notamment). Roger Moore est toujours très bon, même si en effet, l'âge commence à se voir. Me suis complètement gouré sur l'introduction, je croyais vraiment que la conductrice du sous-marin était Farrah Fawcett ! Bon, pas grave, il y'a une autre Ange, la splendide Tanya Roberts. Je n'hésite pas à dire qu'elle est de loin ma préférée niveau physique. Par contre, le personnage est vraiment inintéressant (ah oui, c'est très malin de se défendre avec une carabine tirant du gros sel), se contentant de faire la déco. Bon, elle est assez tonique dans les scènes d'action, notamment à la toute fin où elle participe enfin pleinement et brillamment à l'action. Mais si j'en crois les critiques d'alexandre, Tanya avait déjà l'expérience des bastons dans Drôles de Dames où elle n'était pas doublée. La critique d'Estuaire me précisant qu'elle a été une des grandes reines du nanar, je crois que je vais me pencher plus sérieusement sur sa filmographie... La réalisation de John Glen est un peu moyenne, mais convenable. Avec de splendides vues sur la ville lumière.
May Day curieusement, est un personnage qui m'a plutôt plu. Cette femme d'une puissante physique impressionnante est assez étonnante. Et je trouve son sacrifice d'un héroïsme fort, une de mes scènes préférées du film. Par contre, je n'épiloguerai pas sur le talent d'acteur de Grace Jones... là, pour le coup, Tanya Roberts s'en sort mieux !
Ravi de voir Macnee au début du film, ah la scène du parapluie... et puis l'affection de Tilbett envers les chevaux, rappelle également l'agent au chapeau melon, admirateur des chevaux lui aussi (Le cheval de troie et bien entendu Le château de cartes entre autres).
Bon, mais la grande attraction est bien entendu la démence de Zorin, avec un Christopher Walken époustouflant de machiavelisme, il me fait un peu penser à un Xenia Onatopp maxculin, peut-être à cause de la scène où il massacre tous les ouvriers de la mine en y prenant un plaisir pervers, tout comme la future Big Bad de GoldenEye.
Adoré la scène avec l'espionne russe. Décidément l'ouverture de Roméo et Juliette de Tchaïkovski a du succès dans les films ! Le lac des cygnes aussi évidemment. Charmante touche Vivaldienne dans les scènes de Chantilly, ça donne vraiment un côté aristocratique !
Générique de bonne facture. La chanson est efficace, mais elle m'a fait l'effet d'une chanson de boîte qui n'avait rien de vraiment particulier. Ca ne m'a pas empêché d'apprécier la musique.
Un 007 qui est un bon crû. Surtout pour son excellent casting. 3/4. Sinon, je m'aperçois que France 3 a diffusé tous les Roger Moore... sauf L'espion qui m'aimait ! Qui semble être un Moore de haute volée. Grrrrr.
EDIT : Quelqu'un a-t-il vu Maud Adams dans le film ? Elle fait une apparition, mais je ne l'ai pas vue.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Revu avec plaisir cet épisode efficace qui évite dans l'ensemble la semi-parodie fréquente dans les "Moore".Seule la poursuite dans Paris est un peu trop farfelue.MayDay roule en Renault Fuego,dans laquelle ma famille circulait à l'époque,ce qui avait fait marrer des copains.
Walken et Jones sont impressionnants,meme si le 1er en rajoute dans le role "fou ricanant" peu adapté à son style personnel.Je l'ai revu en mafioso blafard dans "King of New York" ou il fait plus peur.A cet égard,le massacre dans la mine,pour justifié qu'il soit,est un peu long.Icone (surfaite?) des 80's Grace sera pour moi à jamais la star des pubs Citroen CX Turbo,à l'époque ou on avait encore le droit d'évoquer la vitesse sans passer pour un pervers antisocial.
Ce film est évidemment celui de la rencontre Bond/Steed (enfin,McNee qui était encore assez solide) mais on peut regretter son élimination sinon prématurée (moult comparses de 007 meurent avant la fin) du moins sans panache,il aurait pu crier "je meurs pour la Reine et l'éternelle Angleterre" plutot que de s'esquiver muettement au fond d'une Silver Cloud (que Zorin,communiste en rupture de ban,ne respecte meme pas!)
De jolies scènes (Ascot,très british,la maison démeublée de Tanya,l'incendie de la mairie...)
Le flic yankee ressemble à celui qui em...Willis dans la série "McClane".
Tanya Roberts est apétissante,surtout quand elle se sauve en chemise de nuit!
Dommage que le thème de l'expérimentation humaine par les nazis ne soit qu'effleuré,on le retrouve dans "Boys from Brazil" avec Gregory Peck.
Walken et Jones sont impressionnants,meme si le 1er en rajoute dans le role "fou ricanant" peu adapté à son style personnel.Je l'ai revu en mafioso blafard dans "King of New York" ou il fait plus peur.A cet égard,le massacre dans la mine,pour justifié qu'il soit,est un peu long.Icone (surfaite?) des 80's Grace sera pour moi à jamais la star des pubs Citroen CX Turbo,à l'époque ou on avait encore le droit d'évoquer la vitesse sans passer pour un pervers antisocial.
Ce film est évidemment celui de la rencontre Bond/Steed (enfin,McNee qui était encore assez solide) mais on peut regretter son élimination sinon prématurée (moult comparses de 007 meurent avant la fin) du moins sans panache,il aurait pu crier "je meurs pour la Reine et l'éternelle Angleterre" plutot que de s'esquiver muettement au fond d'une Silver Cloud (que Zorin,communiste en rupture de ban,ne respecte meme pas!)
De jolies scènes (Ascot,très british,la maison démeublée de Tanya,l'incendie de la mairie...)
Le flic yankee ressemble à celui qui em...Willis dans la série "McClane".
Tanya Roberts est apétissante,surtout quand elle se sauve en chemise de nuit!
Dommage que le thème de l'expérimentation humaine par les nazis ne soit qu'effleuré,on le retrouve dans "Boys from Brazil" avec Gregory Peck.
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Merci pour ces belles critiques.
Quand ce Bond est sorti au cinéma, il fut éreinté par le public, et considéré comme le plus mauvais Bond-Moore. (je rappelle qu'Octopussy fut plutôt apprécié à sa sortie).
Quand ce Bond est sorti au cinéma, il fut éreinté par le public, et considéré comme le plus mauvais Bond-Moore. (je rappelle qu'Octopussy fut plutôt apprécié à sa sortie).
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Grace Jones incarne une féroce tueuse au service de l'ennemi. En coulisses, l'actrice jamaïcaine multiplie les caprices. Un jour qu'elle écoute du hard-rock à plein tube dans sa loge, Roger Moore fait irruption et pulvérise une chaise. La panthère entend se venger. Elle apprend que Roger s'apprête à lui faire une blague lors de leur scène d'amour : il compte la surprendre sous les draps avec un godemichet imposant. Moteur, action ! Quelle surprise de taille ! Grace arbore une ceinture avec un énorme sextoy. Roger éclate de rire. Sans rancune (Source : Télé7jours).
Invité- Invité
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Le metteur en scène aurait du garder ce passage au montage!
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Jolie présenation du film, notamment de la participation de Pat Macnee
http://www.sfx.co.uk/2012/08/23/bond-50-a-view-to-a-kill/
http://www.sfx.co.uk/2012/08/23/bond-50-a-view-to-a-kill/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Revu le film il y a quelques temps, et rien n'a changé par rapport à mon souvenir : Dieu que c'est mou !!
Il n'y a guère que la mission sibérienne de la séquence prégénérique qui soit audacieuse, et elle ne reflète en rien la paresse de ce qui va suivre (aucune scène mémorable avant le final).
Les origines de Zorin et Mayday, issus d'expériences nazies, ne sont en rien développées ici et servent juste à provoquer un malaise supplémentaire par rapport aux 2 méchants de service (d'un tout autre calibre est, en revanche, le dr Mortner, leur père adoptif, inquiétant à souhait, interprété par un Willoughby Gray jouant juste)... Pour en revenir à Walken, pourtant grand acteur, je reconfirme ici qu'il joue vraiment trés mal, monofacial et esquissant un ricanement ridicule à quelques reprises pour mettre en avant sa folie...
La scène de la mine où il tue tout le monde (sans une goutte de sang ni le moindre impact de balle ^^) est trop longue...
Les séquences d'action sont souvent ignoblement découpées (l'assaut dans la demeure de Stacey et le combat mano à mano qui s'en suit) et trés molles (la course hippique truquée...), John Glen ayant à ce niveau fait le minimum syndical... Et ne parlons pas des abus de transparences...
Certaines séquences inutilement étirées freinent considérablement un rythme déjà bien léthargique (l'espionne russe par ex)...
Tanya Roberts est mieux que dans mon souvenir (notamment lors du final) mais son rôle reste celui d'une potiche.
Les personnages les plus interressants sont ceux de MayDay (hélas pas trés bien joué par Grace Jones, qui a néanmoins le mérite d'avoir une incroyable prestance) et celui de Patrick MacNee, malheureusement honteusement sacrifié (quelle erreur de faire disparaître aussi brutalement un personnage aussi sympathique, surtout que l' "alchimie" avec Moore fonctionnait trés bien, particulièrement dans les scènes où il se fait passer pour le valet de Bond, donnant lieu à des joutes verbales et situations cocasses assez sympas).
Le Bond/Moore le plus faible, qui transpire parfaitement l'opus de "fin de cycle".
Il n'y a guère que la mission sibérienne de la séquence prégénérique qui soit audacieuse, et elle ne reflète en rien la paresse de ce qui va suivre (aucune scène mémorable avant le final).
Les origines de Zorin et Mayday, issus d'expériences nazies, ne sont en rien développées ici et servent juste à provoquer un malaise supplémentaire par rapport aux 2 méchants de service (d'un tout autre calibre est, en revanche, le dr Mortner, leur père adoptif, inquiétant à souhait, interprété par un Willoughby Gray jouant juste)... Pour en revenir à Walken, pourtant grand acteur, je reconfirme ici qu'il joue vraiment trés mal, monofacial et esquissant un ricanement ridicule à quelques reprises pour mettre en avant sa folie...
La scène de la mine où il tue tout le monde (sans une goutte de sang ni le moindre impact de balle ^^) est trop longue...
Les séquences d'action sont souvent ignoblement découpées (l'assaut dans la demeure de Stacey et le combat mano à mano qui s'en suit) et trés molles (la course hippique truquée...), John Glen ayant à ce niveau fait le minimum syndical... Et ne parlons pas des abus de transparences...
Certaines séquences inutilement étirées freinent considérablement un rythme déjà bien léthargique (l'espionne russe par ex)...
Tanya Roberts est mieux que dans mon souvenir (notamment lors du final) mais son rôle reste celui d'une potiche.
Les personnages les plus interressants sont ceux de MayDay (hélas pas trés bien joué par Grace Jones, qui a néanmoins le mérite d'avoir une incroyable prestance) et celui de Patrick MacNee, malheureusement honteusement sacrifié (quelle erreur de faire disparaître aussi brutalement un personnage aussi sympathique, surtout que l' "alchimie" avec Moore fonctionnait trés bien, particulièrement dans les scènes où il se fait passer pour le valet de Bond, donnant lieu à des joutes verbales et situations cocasses assez sympas).
Le Bond/Moore le plus faible, qui transpire parfaitement l'opus de "fin de cycle".
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Revu ce soir "Dangereusement vôtre" qui a plutôt bien vieilli par rapport à Moonraker et Octopussy. Après, je remonte d'un cran "Bons baisers de Russie" même si le film est nettement moins bon que le roman. Kerim Bey, un géant dans le livre, est joué par Pedro Armendariz tout petit. Compliquer l'intrigue avec le SPECTRE dans le film a été une erreur. Dans mon classement, 4 Moore passent derrière les Connery dont seul "docteur No" a mal vieilli.
1. L'homme au pistolet d'or
2. Goldfinger
3. On ne vit que deux fois
4. Opération tonnerre
5. L'espion qui m'aimait
6. Vivre et laisser mourir
7. Les diamants sont éternels
8. Jamais plus jamais
9. Bons baisers de Russie
10. Dangereusement vôtre
11. Rien que pour vos yeux
12. Octopussy
13. Moonraker (abus de scènes d'humour)
14. James Bond contre dr no (a mal vieilli)
15. Au service secret de sa majesté (raté)
1. L'homme au pistolet d'or
2. Goldfinger
3. On ne vit que deux fois
4. Opération tonnerre
5. L'espion qui m'aimait
6. Vivre et laisser mourir
7. Les diamants sont éternels
8. Jamais plus jamais
9. Bons baisers de Russie
10. Dangereusement vôtre
11. Rien que pour vos yeux
12. Octopussy
13. Moonraker (abus de scènes d'humour)
14. James Bond contre dr no (a mal vieilli)
15. Au service secret de sa majesté (raté)
Invité- Invité
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
La prestation de Walken est atroce ! Le film est d'un ennui mortel, d'une mollesse rare !!
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Beaucoup de bond de Roger Moore ont mal vieilli, "Moonraker" avec Requin qui survit à tout, c'est irregardable aujourd'hui.
Vivre et laisser mourir, l'homme au pistolet d'or et l'espion qui m'aimait sont ses meilleurs opus de Roger, sinon Sean a eu tous les films adaptés des romans de fleming, soit les plus passionnants.
Vivre et laisser mourir, l'homme au pistolet d'or et l'espion qui m'aimait sont ses meilleurs opus de Roger, sinon Sean a eu tous les films adaptés des romans de fleming, soit les plus passionnants.
Invité- Invité
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Ce sont des exagérations volontaires et assumées, et qui vont parfaitement avec l'esprit bd et décontracté de la période Moore, qui ne se veut en rien sérieuse mais fun.Patricks a écrit:Beaucoup de bond de Roger Moore ont mal vieilli, "Moonraker" avec Requin qui survit à tout, c'est irregardable aujourd'hui.
.
Ne trouve pas que "L'espion qui m'aimait" avait aussi son lot de séquences exagérées, comme la poursuite en voiture (chaque poursuivant prend la relève de l'autre, comme dans un jeu vidéo) où Jaws fini par sortir d'une maison aprés que la voiture où il était s'y soit encastrée ?
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 14 - Dangereusement Votre - 1985
Moore a eu droit aux pires scénarios dans l'ensemble, il y'a bien la moitié que ne pourrais plus regarder aujourd'hui. En revanche, je persiste, Walken en Big Bad qui en fait des tonnes, j'adore ! Mais ça c'est mon amour de l'outrance, de l'excès, qui parle.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
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