YOU TUBE (Musical)

Le clip est en partie fimmé dans la gare d'Atocha, construite au début du siècle dernier et considérée comme l'un des plus grands chefs d'oeuvre de l'art ferroviaire. Elle contient également un magnifique jardin exotique. Les passages en voiture sont tournés sur le Paseo de la Castellana, la grande artère du nord madrilène. Les célèbres bâtiments inclinés de la Puerta de Europa ne sont pas encôre bâtis, Mecano commence à dater...

Il s’agit du quatrième titre commercialisé à partir d’un des albums majeurs du groupe, Entre el cielo y el suelo, en plein cœur des sauvages années 80 (87). Les paroles racontent un groupe de fantômes s’ébattant joyeusement dans leur cimetière, dont il apprécie les fleurs colorées toujours renouvelées et l’ambiance joyeuse, le ciel peut attendre etc.. La musique détourne un air de marche funèbre, avant que l’on renoue avec les claviers typiques de l’époque. A peine perceptibles, on n’entend quelques mots en latin dans les cœurs (Finis gloriæ mundi homini). La clip est tourné dans un cimetière... de voitures. Même après la Movida on ne rigole pas encore avec tout au sud des Pyrénees. On remarquera le maquillage discret d’Ana Tarroja, typiquement 80’s. Comment nous avons pu survivre à ces années demeure une énigme.

El Blues del Esclavo (1989) fut le dernier single issu de l’album Descanso Dominical. En comparant avec l’esclavage pratiqué dans les Etats américains du Sud, la chanson dénonce l’enfer économique et l’exploitation du salariat. Les revendications des esclaves sont exprimées avec un langage syndicaliste contemporain. Le texte reste léger et humoristique, de même que l’alliage entre la pop coutumière de Mecano avec quelques sonorités typiquement Tango.