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TorriGilly a écrit:La drogue peut avoir accélérer la maladie, mais c'est tout. Dans certains cas, certes, ça a entraîné un cancer mais je pense qu'il ne faut pas en faire une généralité.

TorriGilly a écrit:J'ai vu ça à l'instant. Ça fout un coup. Quand j'étais petite je voulais être astronaute, en partie à cause de lui. Il m'a fait rêver pendant longtemps

Dearesttara a écrit: Mon premier amour ne fut ni la musique, ni les mathématiques, mais bien l'astronomie. Petit, j'allais sans cesse au Palais de la Découverte admirer les salles consacrées à l'espace et au planétarium. Neil Armstrong était mon idole, je voulais voyager dans l'espace aussi, sans doute comme beaucoup d'enfants. Apprendre sa mort me fait l'effet d'un choc, comme si une partie de mes rêves se brisait...

Au revoir à un homme qui a fait l'Histoire, en cette date éternelle du 21 juillet 1969... RIP...

Pareil pour moi, mon père a toujours eu au moins une lunette astronomique et m'a transmis son goût pour les astres, l'espace, les étoiles. Le premier homme sur la Lune, je ne me souviens guère car j'avais 3 ans, mais évidemment Neil Armstrong me parle plus que le Lance du même nom qui défraie la chronique actuellement (je suis sûr que certains vont croire que c'est le cycliste qui est décédé, ou vont demander si Neil doit être déclassé de son pied sur la Lune pour dopage... )

Dearesttara a écrit: je voulais voyager dans l'espace aussi, sans doute comme beaucoup d'enfants.

denis a écrit:C'est certain que la disparition de Neil Armstrong émeut plus que celle de Delarue.

Philo a écrit:

Bien d'accord.

Estuaire44 a écrit:Disparition d'un des anciens de Sous le Soleil
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MARSEILLE, 30 août 2012 (AFP) - La sénatrice-maire PS des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Samia Ghali, appelle à un recours à l'armée pour lutter contre le trafic de stupéfiants dans les quartiers nord de la ville, jeudi dans un entretien à La Provence, alors qu'un nouveau règlement de comptes mortel est survenu mercredi soir.

"Aujourd'hui, face aux engins de guerre utilisés par les réseaux, il n'y a que l'armée qui puisse intervenir. Pour désarmer les dealers d'abord. Et puis pour bloquer l'accès des quartiers aux clients, comme en temps de guerre, avec des barrages. Même si cela doit durer un an ou deux, il faut tenir", affirme l'élue dans le journal.

"Ca ne sert plus à rien d'envoyer un car des CRS pour arrêter des dealers. Quand dix d'entre eux sont arrêtés, dix autres reprennent le flambeau. C'est comme combattre une fourmilière", ajoute Mme Ghali, dont les arrondissements dont elle est la maire viennent d'être classés parmi les Zones de sécurité prioritaire (ZSP) du ministère de l'Intérieur.

"Après ce nouvel été sanglant, il faut que les vérités soient dites. Je pense que les autorités ne mesurent pas la gravité de la situation. Les tueries qui se succèdent à Marseille deviennent une attraction médiatique nationale", déplore-t-elle.

Un homme de 25 ans a encore été tué d'une rafale de Kalachnikov mercredi soir dans les quartiers nord de Marseille (14e arrondissement), portant à 14 le nombre de personnes tuées dans des règlements de comptes depuis le début de l'année dans la ville (19 dans la région marseillaise).

"La vérité, c'est qu'aujourd'hui, le premier employeur des jeunes dans certaines cités, c'est le trafic de stupéfiants. La drogue fait vivre des familles entières. Les armes prolifèrent. On se tue pour un oui ou pour un non. Si rien ne bouge, on se dirige tout droit vers un système à l'américaine, avec des gangs qui se font la guerre sur des territoires où la loi n'a plus cours", conclut la sénatrice-maire. Elle souhaite aussi un retour "d'une forme de service militaire" permettant aux jeunes de sortir de leur quartier "pour apprendre la discipline" et "découvrir un autre univers, une autre réalité que celle de la cité".

denis a écrit:Réveillez-vous ! Un discours clair et sans langue de bois sur la situation du pays.
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La France se trouve confrontée avec l'intégration de ses 5,2 millions d'immigrés à un défi historique d'une ampleur comparable à celui que fut pour l'Allemagne sa réunification. Faute de s'être adaptée à la nouvelle donne du XXIe siècle, la nation française a éclaté en cumulant les fractures entre les statuts économiques et sociaux, les générations, mais aussi les ethnies et les races. La balkanisation de la société se traduit par la segmentation du territoire.

Là, Denis, tu es vraiment très mal informé. Il se peut que tu aies trouvé cet article de Baverez intéressant, mais ce sera bien le seul. T'appuyer sur Nicolas Baverez pour défendre les idées du FN, c'est un peu comme si tu faisais appel aux discours de Noël Mamère pour prouver qu'il faut voter Marine Le Pen...

Nicolas Baverez est un ultralibéral qui n'a de cesse dans ses discours de s'en prendre au protectionnisme et au "repli sur soi". Sa doctrine éternellement répétée est qu'il faut abattre toutes les frontières, refuser tout droit de douane, il faut délocaliser le plus possible et faire appel à l'immigration de masse pour faire baisser le "coût" du travail etc. Absolument l'exact contraire de ce que propose le FN!

Bref, il suggère tout simplement d'imiter la Grande-Bretagne, de suivre l'exemple de Thatcher. Car c'est bien Thatcher qui a mis en oeuvre ce processus de désintégration de la communauté nationale en ouvrant toutes grandes les vannes de l'immigration afin de faire baisser les salaires et donc d'augmenter les profits des riches. En fait, la politique Reagan-Thatcher, c'est tout simplement le sacrifice non seulement des intérêts des travailleurs, mais celui de leur nation tout entière pour satisfaire la cupidité, la soif inépuisable de richesses de la minorité ploutocratique qui dirige la City et Wall Street.

Le résultat, on le voit aujourd'hui: aux Etats-Unis, plus d'un bébé sur 2 est un non-blanc, et en Grande-Bretagne, tu dis toi-même que ça sera bientôt un crime d'être blanc. Voilà à quoi a mené la politique de ces prétendus patriotes de conservateurs anglais et républicains américains. Ce n'est pas la gauche qui a détruit ces pays, à moins que l'on considère que Reagan et Thatcher soient de gauche. Et on peut mettre Blair dans le même sac, son étiquette travailliste ne trompe personne, la preuve il était même soutenu par le tabloïd populiste de droite "The Sun". Et avec Sarkozy en France, la même chose: 200 000 entrées d'étrangers en France à la fin de son mandat, contre 100 000 avant qu'il ne sévisse!

denis a écrit:Je ne connais pas Beverez en dehors de cet article. Malgré ce que tu écris, on ne peut pas nier que des passages de cet article soient éloquents et véridiques.

Allons donc! 5 millions d'immigrés, il écrit! Soit 8% de la population. 8% seulement! Minimiser le nombre d'étrangers, est-ce être "sans langue de bois"?

Il propose de "criminaliser les discriminations envers les immigrés et leurs descendants" et même d'adopter la discrimination positive. Si tu es favorable à ça, tu n'as plus qu'à adhérer à SOS racisme.

Il propose d'égaliser les conditions de travail entre tous, ce qui signifie bien sûr abroger le statut de la fonction publique. Tu as envie de perdre ton statut de fonctionnaire?

Plus ça va, plus je pense que tu n'as fait que parcourir l'article, aussi je t'invite à le lire en intégralité, et aussi à le lire entre les lignes.

A aucun moment, aucun, aucun, il ne dit qu'il y a trop d'immigrés en France. Il se plaint qu'ils soient mal intégrés, mais pas dans le sens où tu l'entends habituellement. En fait, ce qu'il préconise, c'est le système à l'anglaise: les communautés étrangères doivent être mieux intégrées et leur "intégration" consiste à les laisser vivre et faire ce qu'ils veulent entre eux. Si ce n'est pas explicite dans cet article, ça l'est dans bien d'autres, ça fait un moment que je m'intéresse aux élucubrations de ce faisan.

Sur la crise, que d'inepties: mais ce n'est pas le keynésianisme qu'il dénonce qui est le responsable de la crise. Le responsable, c'est justement le système qu'il propose d'appliquer. La politique monétariste financiarisée est responsable de la panade dans laquelle on se trouve, et tout ce qu'il trouve à faire, au lieu de reconnaître ses erreurs, de faire amende honorable, c'est de poursuivre la politique qu a provoqué le crise, et même de l'aggraver!

Tous les pays qui ont suivi cet exemple vont mal. La politique Baverez, c'est de baisser les salaires et les avantages sociaux pour augmenter les profits. Les profits vont à la spéculation, et la spéculation produit un jour ou l'autre une crise comme celle de 2008 qui se prolonge aujourd'hui. CQFD. Et ça, à part la minorité ploutocratique qui profite outrageusement du système, tout le monde est capable de le comprendre.

Les seuls pays qui vont bien sont ceux qui font l'exact contraire de ce qu'il préconise: l'Islande qui a mis le banquiers en prison, l'Argentine qui a rompu avec les dogmes libéraux du FMI et en moins de 10 ans a fait considérablement baisser la pauvreté tout en remboursant ses dettes. La politique de Baverez conduit inévitablement à une société éclatée, cassée, ou les minorités font ce qu'ils veulent, les pauvres crèvent de faim, et au final c'est la guerre civile.

Tiens! Tu devrais demander à des militants du FN ce qu'ils pensent de Nicolas Baverez. Tu verras bien la réponse...

Phil DLM a écrit:Plus ça va, plus je pense que tu n'as fait que parcourir l'article, aussi je t'invite à le lire en intégralité, et aussi à le lire entre les lignes.

denis a écrit:Non, je parle sur le volet immigration et ce que j'ai mis en italiques plus haut.

Nicolas a écrit:Baverez est effectivement un théoricien du libéralisme qui intervient régulièrement dans le Figaro et qui est l'auteur d'une remarquable biographie de son "maitre à penser" Raymond Aron parue chez Flammarion.
Autre sujet d'actualité:je n'ai aucune sympathie particulière pour Bernard Arnault,mais l'hallali dont il est victime me parait symptomatique d'une France toujours prète à fondre sur les "riches émigrés" parfaits boucs émissaires.Les insultes d'une presse pourtant moins excitée d'habitude nous ramènent à l'époque du Père Duchène,ce qui n'est pas bon signe pour la démocratie.