Re: Télévision

**Dearesttara** Mar 11 Juin 2019 - 19:38

Les chaînes de télé FRA étant condamnées à diffuser des séries "stand-alone" et bien balisées, je trouve que TF1 a tapé dans le haut du panier des nouveautés dans ce genre. Le pilote est franchement bon, et tout le reste de la saison est aux petits oignons. Par contre, je ne sais pas ce que donne la VF...
J'ai adoré Lauren, badass à fond, mais j'accorde une prime à Scott Foley, dans un rôle finalement peu courant d'un homme ultra sensible, aux qualités davantage "féminines" (au sens patriarcal du terme), ce qui ne va pas sans déranger son quotidien d'espion.
Bon, sinon, la tension sexuelle marche de ouf.

**Estuaire44** Mar 11 Juin 2019 - 20:01

Il faut lui rendre cette justice, à côté de ses agas soporifiques, TF1 a régulièrement programmé de bonnes séries pour l'été (LOST, 24...) et souvent à des meilleures horaires que sur M6 ou France 2. A suivre ! Tel que tu le décris, le rôle masculin semble très intéressant, meme s'il fait évidemment doublon avec Dean Winchester (ou pas).

**Dearesttara** Mar 11 Juin 2019 - 20:39

Estuaire44 a écrit:Tel que tu le décris, le rôle masculin semble très intéressant, meme s'il fait évidemment doublon avec Dean Winchester (ou pas).

**Estuaire44** Mar 25 Juin 2019 - 10:47

Les séries de l'été. Je rajouterais la saison 3 et dernière de Légion

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**Estuaire44** Sam 29 Juin 2019 - 5:58

Excellente nouvelle : Au fil des jours, ma sitcom préférée, généreuse et chaleureuse, est finalement sauvée après l'annonce de son annulation
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Netflix toujours plus colossal
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**Estuaire44** Dim 30 Juin 2019 - 14:50

Le casting des Marseillais, déjà un grand moment de télévision

**Estuaire44** Lun 1 Juil 2019 - 1:04

Vu le pilote de Whiskey Cavalier, la série au nom de cocktail, et je dois dire que la boisson n’aura pas été aussi relevée qu’anticipé. Visuellement la série m’a semblé très agréable à regarder, moins pour ses scènes d’actions, efficaces mais ne rivalisant pas avec un Alias, que sa superbe photographies et ses extérieurs aussi beaux que nombreux de notre capitale. Ces derniers savent varier leurs effets allant du très classique (le Tour Eiffel) au plus inattendu(les supporters du PSG célébrant une victoire, on aura tout vu) voire au malicieux (les chantiers de paris, encore et toujours). Apparemment la production va se montrer ambitieuse là-dessus, le début de l’épisode suivant montrant l’équivalent pour l’Allemagne ou l’Autriche (sauf erreur), du budget donc, mais cela aura sans doute porté préjudice à Whiskey Cavalier, on ne dira jamais assez que le plus sûr moyen de durer pour une série reste de ne pas être chère.

Le grand atout de WhCa demeure toutefois son duo vedette et sur ce plan là la série tient toutes ses promesses. l’inversion des clichés genrés traditionnels produit effectivement son effet et apporte une originalité au schéma solide mais éprouvé des antagonistes devenant amis. Le cocktail reste suffisamment bien dosé pour ne pas virer à la simple parodie et une vraie alchimie se crée entre les deux épatants acteurs principaux. Si adore retrouvé le jeu pétillant incisif de la sublime Lauren Cohan (d’autant qu’elle reprend pas mal son rôle de Bela Talbot), on avouera qu’elle se fait sans conteste voler la vedette par Scott Foley, extraordinaire dans l’expression du complexe et dépressif Cavalier. Il ne faudrait pas pour autant que le duo devienne par trop déséquilibré, il serait d’ailleurs astucieux qu’au moins un épisode soit narré à travers Frankie. On reste plus réservé sur les autres membres de l’équipe, avec notamment une incompréhension sur le reprise quasi à l’identique d’Axel Foley, rien n’y manque. Cela fait franchement bizarre, mec.

En fait l’équipe souffre du défaut global de ce pilote : aussi excellent que soit le duo principal, les auteurs jouent manifestement toute leur mise sur lui, et cela se voit. Ainsi absolument aucune interaction n’est suscitée entre les personnages secondaires, qui se rencontrent littéralement 30 secondes dans un escalier, tandis que l’on reste dans le flou complet dans la mission attribuée au nouveau groupe. La rivalité entre l’Agence et le Bureau sert de fondement au scénario, mais se voit totalement oubliée lors de la création de l’équipe, c’est très pratique, L’intrigue consacre l’essentiel de son temps à la rencontre entre les deux protagonistes et doit demeurer minimaliste sur le reste, un travers classique des pilotes, Amicalement vôtre faisait déjà pareil.

Mais ici cette faiblesse s’étend à l’ensemble de l’univers de la série, qui s‘en tient à des clichés d’espionnite prévisibles et superficiels, dépourvu de la dimension volontairement fantasmée d’Alias ou des Agents du SHIELD. Le pire réside dans le traitement réservé aux antagonistes, limités à des gros bras tristement interchangeables et à un félon basique. Aucune Opposition digne de ce nom n’est édifiée par ce pilote. Il faut espérer que Whisky cavalier structure rapidement son univers, dans un environnement aussi faiblement caractérisé, le duo risque fort de tourner à vide. (***, pour les comédiens, mais la série est encore en friche à l’issue de son pilote).

**Camarade Totoff** Lun 1 Juil 2019 - 14:25

J'ai vu les trois premiers épisodes de Whiskey Cavalier et ils m'ont beaucoup plus ! Action, légèreté, humour, personnages attachants : mon cocktail favori même si peu original.

Je suis d'accord avec le commentaire d'Estuaire : passé le premier épisode, les agences respectives des héros ne sont évoquées que dans leurs échanges mais aucunement à des fins opérationnelles même si le personnage de l'agent de liaison joué par Josh Hopkins (bref, heureusement parce qu'un peu boulet) tend à montrer que c'est au FBI que l'unité (qui n'a pas de nom) rend compte. Quelque part, on s'en fiche : ce qui compte c'est de les voir en action.

Scott Foley est effectivement excellent mais je ne dirai pas "dépressif"; "sensible" me paraît plus juste. Il est épatant quand il montre le désarroi de son personnage face au manque de sympathie de Frankie. Ce n'est pas étonnant qu'il vole la vedette à Lauren Cohan : il a un personnage mieux écrit. Frankie est une agente aguerrie et une tueuse. Point barre. Registre dans lequel elle se ferait battre par Sameen Shaw de Person of Interest ! Lauren Cohan se débrouille bien mais ne m'a pas marqué. Pour les autres, une profileuse et un hacker, c'est classique au possible. D'ailleurs, Tyler James Williams avait tenu exactement le même type de rôle dans Esprits criminels : unité sans frontières.

Whiskey Cavalier c'est un peu une version "internationale" de Castle. C'est délicieux à siroter mais ça ne révolutionne pas le genre. Ceci dit, la série aurait pu évoluer. (***)

**Estuaire44** Lun 1 Juil 2019 - 16:13

Oui, je confirme que "dépressif" cela vaut uniquement pour le pilote stricto sensu, suite à la rupture. Après cela devient de l'hyper sensibilité, très bien interprétée et insérée pile comme il faut pour pimenter le récit sans l'alourdir. Sinon, après avoir vu les épisodes 2 et 3, je n'ai pas varié dans les forces et faiblesses de Whisky Cavalier (Bourbon Drinker c'était déjà pris par Jessica Jones). Je trouve que la série se tire une balle dans le pied en n'exploitant la rivalité CIA/FBI/NSA que comme béquille de la confrontation entre les deux héros. Si l'officier de liaison est identifié, les scénaristes restent d'ailleurs dans un flou bien pratique pour le vrai chef de la cellule.

Je ne crois pas du tout à cette vision lénifiante d'une union sans failles pour le bien commun. C'est d'autant plus dommage que le sujet pourrit enrichir des scénarios souvent très clichés en eux-mêmes et agrémenter un univers assez fade (péripéties vues mille fois, méchants désespéramment nuls). Moins qu'à Castle, c'est au Saint 2017 que me fait penser la série, avec ses magnifiques extérieurs européens, son espionnite high tech et son duo vedette mixte. Et le Saint 2017, à mon sens pétillait davantage en assumant davantage la démesure d'un univers plus grand que la vie. Bon, le héros était certes moins original, c'est vrai. Simon et Patricia avaient mieux à faire de leur temps que s'engueuler, chaud cacao.

Whisky Cavalier reste toujours visuellement magnifique, toute la séquence londonienne en particulier se révèle absolument somptueuse, j'avais des images de 007 et du Docteur plein la tête (et de Secret Diary aussi), c'était formidable. Après ces visites ne vont pas sans quelques clichés culturels, assez condescendants en particulier pour la belle Italie. Les pays latins mangent toujours copieux dans les séries anglo-saxonnes, toujours. S'il y a un épisode espagnol, on le vérifiera aussi, je prends les paris. Mais comme les auteurs ne s'intéressent réellement qu'aux héros, cette imagerie se voit débitée à la va-vite, là aussi le Saint l'emporte largement, en assumant davantage et développant une meilleure approche du voyage. Je passe sur le côté les Américains sont partout chez eux, les pays alliés sont des marches de l'Empire.

Frankie peut apparaître assez bourrine, mais je fais confiance aux auteurs pour la faire évoluer au fil des épisodes, de même que sa relation avec Cavalier. A mon sens ses vannes contre-balancent efficacement le côté porte-flingue, et Lauren s'en sort tout de même avec les honneurs. Et ce n'est pas moi qui vais me plaindre de la voir en Chasseuse hyper efficace... Non, vraiment, je trouve que ce duo est une réussite. Heureusement d'ailleurs car la série joue tout sur lui. Je suis plus réservé sur les partenaires même si l'interprétation est de qualité. Section Q et le geek-hacker de service sont corrects mais assez balisés. J'aime bien le QG bistrot, trop bien pour se beurrer peinard après chaque mission. La murge comme lien social c'est puissant, bientôt un crossover avec Jessica Jones.

Mais alors la profileuse est un authentique désastre malgré l'épatante et très sexy Ana Ortiz. Ses interminables discussions psy de comptoir appesantissent régulièrement les épisodes tandis que sa contribution effective au job consiste en gros à se balader dans la rue et à percevoir comme ça si les gens ont des méchants ou pas. En trente secondes à l'écran, genre Xavier avec une perruque. Une vision simplement risible du profiling. Susan Sampson (oui, le côté latino du personnage n'est même pas assumé dans son nom) est à évacuer d'urgence. Embauchez Samantha Waters, par pitié.

**Estuaire44** Mer 3 Juil 2019 - 9:51

Un nouveau triomphe des programmeurs français
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**Camarade Totoff** Mer 3 Juil 2019 - 13:07

J'attends la suite de Whiskey Cavalier avec intérêt même si je partage tout ce que dit Estuaire (en mieux que moi d'ailleurs). Je n'ai pas vu Le Saint 2017 mais c'est vrai que cette habitude se balader en Europe et pas aux Etats-Unis (privilège d'ailleurs de la CIA et non du FBI) rappelle la série d'origine.

Là où je ne suis pas d'accord, c'est que j'embaucherai Emily Prentiss que j'adore plutôt que Samatha Waters !

Rien que pour le fun, je me la chroniquerai bien un jour ! 13 épisodes, c'est pas le bout du monde ! Mais je résiste à la tentation. Ouste, petit démon !

**Estuaire44** Jeu 4 Juil 2019 - 10:38

Les Séries de l'été. J'y rajouterais Légion, plus psychédélique et ambitieuse que jamais.
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**Estuaire44** Jeu 4 Juil 2019 - 19:45

La télé française et ses éternelles rencontres : la 7e compagnie et Angélique... le même soir ! On croit rêver.

fabien Ven 5 Juil 2019 - 10:02

et la soupe aux choux aussi.

**Estuaire44** Ven 5 Juil 2019 - 12:56

Exact, bien vu !

**Estuaire44** Ven 5 Juil 2019 - 13:04

La saison 3 de Stranger Things demeure plaisante à regarder, les personnages sont toujours attachants , le côté 80's extrêmement soigné et les scènes horrifiques ne font pas semblant. Toutefois je trouve que la série décidément ne se renouvelle, pas assez et s'installe dans une certaine routine. Avec en plus des airs de déjà vue, car la série, prend de plus en plus des airs de Buffy SF; les convergences me semblent assez frappantes. Pas mal d'insertion de produits aussi. n'exagérons pas, dès lors que l'histoire est lancée (épisode 2), on ne s'ennuie pas. (***)

**Dearesttara** Lun 8 Juil 2019 - 8:09

Même chose : Stranger Things, saison 3 a été un éblouissant package d'action. La maîtrise des quatre fronts fusionnant peu à peu est un modèle de scénarisation. Pas mal de scènes fortes en cascade s'enchaînent tandis que la mise en scène atteint des niveaux d'expertise et de dinguerie (le Mind Flayer est dégueu à souhait, bon appétit).

Comme toi, j'ai adoré l'introduction de la tornade Robin, aisément la révélation de cette saison. Quoique je reprendrais pas mal de l'adorable Suzie, à l'origine de mon fou rire du mois avec Neverending story, l'une de mes chansons/films favoris. Erica est une tête à claques au début, mais ça en devient tellement over-the-top, qu'elle finit par être le comic relief rafraîchissant de la saison.
L'audace de rendre Eleven bien moins performante (une première) marche à plein, en particulier dans la bataille finale, 50 minutes d'adrénaline continues. Les méchants impriment la rétine (le Terminator russe est une tuerie). Seul bémol, certains personnages sont sacrifiés (Will réduit au rôle d'alarme ambulante, Mike faisant les cent pas...) tandis que Winona Ryder continue de cabotiner sans contrôle. Oui, la série ne se renouvelle pas, et je crois que la saison 4 ne dérogera pas à la règle, mais les Frères Duffer ont su tirer tout le potentiel de leur univers, en exploitant chaque ressource. A la hauteur de la première saison, et bien meilleure que la saison 2. (****)

**Estuaire44** Lun 8 Juil 2019 - 10:14

Je suis d'accord pour le classement ds saisons, même si l'on exploite encore la formule originelle, au moins la série a-t-telle atteint un rythme de croisière satisfaisant après le vrai trou d'air de la saison 2. Neverending Story aura été l'un des pics de la saison (le bouquin est encore meilleur que le film), mais c'est vrai que j'ai eu un coup de cœur pour tout le segment pastiche de la base soviétique. En plus de Robin, le mélange de SF, d'espionnite 007, l'héroïne surdouée et le total surréalisme lui donnait un côté Chapeau Melon très sympa, version Le Mort Vivant ou Voyage sans retour. Au ratio minutes à l'écran / capital sympathie, Suzie bat tous les records ! Bon, à un moment j'en avais un peu assez des cannettes de coca complaisamment placées au centre de l'écran, mais cela ne suffit pas à gâcher le plaisir. J'espère que l'on aura droit aux salles d'arcade en saison 4 !

**Estuaire44** Mer 10 Juil 2019 - 10:25

Vogue de la Telenovela en France, un genre à découvrir...
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**Estuaire44** Mer 10 Juil 2019 - 13:27

Un nouveau triomphe pour les programmateurs français... Et pourtant la série vaut vraiment le coup !

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**Camarade Totoff** Mer 10 Juil 2019 - 13:45

Pas étonnant vu le sujet qui n'est pas vraiment dans la culture française. Et puis, toucher à "M6 Boutique" relèverait du crime de lèse-majesté juste après oser toucher à Michel Drucker !

**Camarade Totoff** Mer 10 Juil 2019 - 17:32

Explication simple quoique courte de l'annulation de "Whiskey Cavalier" (qui l'amuse beaucoup personnellement) :
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**Estuaire44** Ven 12 Juil 2019 - 15:32

Après tout, pourquoi s'enquiquiner à produire de la création ?

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**Estuaire44** Ven 12 Juil 2019 - 15:43

Après tout, pourquoi s'enquiquiner à produire de la création ?
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Camarade Totoff a écrit:
Explication simple quoique courte de l'annulation de "Whiskey Cavalier" (qui l'amuse beaucoup personnellement) :
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Assez déçu par le deuxième épisode français de la série, où l'on trouve moins un scénario qu'un guide de visite du certes superbe château. Lequel vu la flore et les alentours ne se situe clairement pas dans le sud de la France. C'est dommage, l'annonce d'un épisode dans le Midi m'évoquait de nouveau le Saint. Seule consolation, la poursuite de l'avion en DS, avec une lointaine évocation de la fameuse voiture-avion de Fantômas. L'épisode anglais vaut pour l'arrivée de la piquante Emma et le bulgare pour son côté road-trip et l'évocation émouvante de la détresse humaine, d'où une conclusion étonnamment touchante dans cette série. Question transversale pour tous les épisodes : que devient la crédibilité d'une équipe de super espions quand on ne lui oppose que des adversaires immuablement minables ?

**Dearesttara** Ven 12 Juil 2019 - 16:14

C'est vrai que l'opposition est assez faible en général, mais la fin de saison a remonté le niveau un tantinet. Very Happy

**Estuaire44** Ven 12 Juil 2019 - 16:36

Wait and See ! hein

**Camarade Totoff** Ven 12 Juil 2019 - 16:45

Une émission insubmersible :
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Sur les adversaires de "Whiskey cavalier", c'est vrai que ça ne vole pas très haut mais c'est normal que les méchants soient nuls puisqu'en face ce sont de super-espions. J'inverse la charge de la preuve !

Concernant Emma, c'est la Britannique Ophélia Lovibond qui l'incarne. Elle jouait Kitty, la seconde protégée de Sherlock Holmes dans Elementary (saison 4). J'adore l'épisode où Will balise durant toute la mission en se demandant si son ex-meilleur ami ne va pas lui refaire le coup de lui piquer sa copine. Il en est touchant (sauf pour Frankie évidemment).

**Estuaire44** Lun 15 Juil 2019 - 20:47

A propos du Bingewatching. Perso cela m'arrive de pratiquer, mais surtout pour des feuilletons car je me laisse porter par l'histoire(typiquement les séries Marvel de Netflix ou Stranger Things). Pour les séries classiques, j'ai du mal à trop prolonger l'expérience car les éléments de formule s'entassent et deviennent de plus en plus visibles. Au bout de trois ou quatre épisodes cela devient vraiment répétitif.

**Camarade Totoff** Mar 16 Juil 2019 - 13:06

Changement de carrière !
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**Estuaire44** Mar 16 Juil 2019 - 14:22

Totalement inconnue en ce qui me concerne, mais cela ne va sans doute pas changer.

**Estuaire44** Mer 17 Juil 2019 - 14:07

MADRID, 17 juil 2019 (AFP) - Netflix, Paramount, Mediapro... les grands producteurs audiovisuels s'enracinent les uns après les autres à Madrid, nouvelle capitale européenne des séries grâce au succès de fictions espagnoles comme La Casa de Papel qui a crevé l'écran.

"Action !" Dans un décor reconstituant un cabinet d'avocats huppé, une cohorte de techniciens enregistrent un dialogue entre deux actrices pour une série à paraître sur la chaîne espagnole Telecinco.

Dans ces studios au nord de Madrid, où elle a récemment renforcé sa présence, la société de production espagnole Mediapro a vu la demande de séries grimper ces dernières années.

Elle y produisait auparavant "deux ou trois" séries par an et il était "inimaginable qu'un studio comme le nôtre (...) en produise dix" chaque année, comme c'est le cas actuellement, relève Javier Pons, chargé de la production télévisuelle chez The Mediapro Studio.

Principales responsables de ce bouleversement, les plateformes en ligne de vidéo à la demande: Netflix, HBO, Amazon...

Mediapro prépare ainsi une sitcom pour HBO et concède avoir des "projets" avec d'autres plateformes, dont elle ne peut rien dire mais qui ont d'ores et déjà changé ses méthodes de travail: "La narration doit être un peu différente, pour que le spectateur soit, d'une certaine façon, accro au contenu", raconte Javier Méndez, responsable des contenus.

- "Beaucoup plus cool" -

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Le nouveau statut de Madrid comme plaque tournante de la production de séries est devenu flagrant avec l'arrivée de Netflix, qui a inauguré en avril ses premiers studios européens à Tres Cantos, en banlieue nord de la capitale espagnole.

Dans cet immense complexe de 22.000 mètres carrés appartenant au groupe espagnol Secuoya, a été tournée la troisième saison de La Casa de Papel qui sort le 19 juillet.

Cette série sur une bande de braqueurs et leur casse spectaculaire à la Fabrique de la monnaie de Madrid, rachetée par Netflix après sa diffusion sur la chaîne Antena3, est devenue la production non anglophone la plus regardée sur la plateforme américaine.

Un triomphe inattendu qui, pour Elena Neira, spécialiste des nouveaux modèles audiovisuels à l'Université ouverte de Catalogne, a beaucoup pesé dans la décision de Netflix de s'installer à Madrid.

Et le succès d'autres séries comme Elite, sur la jeunesse dorée madrilène, a remobilisé des producteurs espagnols qui voyaient leurs séries comme "un produit de seconde zone". "Voir soudainement un contenu espagnol associé à une marque aussi puissante que Netflix lui donne une image beaucoup plus cool que quand il est diffusé par Antena3", souligne-t-elle.

L'effet économique se fait sentir: selon un rapport de PricewaterhouseCoopers (PwC), la production de séries a vu sa contribution au PIB espagnol passer de 429 millions d'euros en 2015, avec 38 séries produites, à 655 millions (58 séries) en 2018. Et PwC estime que son potentiel de croissance est d'encore 24%.

Selon le cabinet, le nombre d'emplois directs et indirects pourrait passer de moins de 10.000 en 2015 à plus de 18.000 à terme.

- L'espagnol, langue du succès -

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Un autre géant américain de l'audiovisuel, Viacom (Paramount, MTV...), a annoncé en avril que Madrid allait devenir l'un de ses "hubs" (centres) pour développer sa production en espagnol.

"Je crois qu'il y a en ce moment une tendance importante de consommation de contenus en espagnol, et dans d'autres langues que l'anglais, qui dope les possibilités de création ici pour l'étranger", justifie Laura Abril, directrice des contenus pour l'Espagne et le Portugal de Viacom.

Pour la période 2018-2022, PwC prédit aux plateformes de vidéo en ligne par abonnement une croissance plus importante dans les pays hispanophones que sur les marchés américain ou britannique.

Les Espagnols en profitent, forts d'une tradition ancienne de production audiovisuelle.

"On braque les projecteurs sur les nouvelles plateformes mais tout cela s'est cristallisé avant", explique Patricia Diego, professeure à l'Université de Navarre. "Alex Pina, (le créateur) de La Casa de Papel, faisait des séries depuis vingt ans" pour les chaînes espagnoles, rappelle cette spécialiste de la fiction télévisuelle.

Elle pointe aussi les bas salaires, qui rendent l'Espagne compétitive.

Dernier avantage bien concret pour les plateformes américaines de vidéo à la demande: à partir de 2020, une nouvelle réglementation de l'Union européenne les obligera à proposer 30% de contenu européen dans leur catalogue. "Et aujourd'hui, elles en sont très loin", souffle Elena Neira.

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