Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
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Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
Pour la première fois, une série est disponible en dvd avant même sa diffusion télé. En effet, la saison 1 de "Crossing lines" qui comporte dix épisodes commence demain jeudi sur TF1, tandis que le coffret de la saison complète est sorti depuis le 8 octobre. Initiative hasardeuse, car cela risque de nuire à l'audience.
La saison 2 est déjà en tournage.
Chroniques dans le hors série de façon imminente.
Pour les images, je mettrai les captures des DVD qui sont meilleures que l'image enregistrée sur TF1.
La saison 2 est déjà en tournage.
Chroniques dans le hors série de façon imminente.
Pour les images, je mettrai les captures des DVD qui sont meilleures que l'image enregistrée sur TF1.
Invité- Invité
Re: Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
Une interview intéressante de Marc Lavoine pour "Crossing Lines" où il évoque Donald Sutherland.
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18627794.html
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18627794.html
Invité- Invité
Re: Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
Les critiques aux USA, où elle a été diffusée en premier, sont - sans être assassines - assez réservées (l'accueil du public a été tout aussi tiède). A tes risques et périls, Patricks !
http://series-tv.premiere.fr/News-Series/Crossing-Lines-Qu-en-pense-la-presse-americaine-3784776
http://series-tv.premiere.fr/News-Series/Crossing-Lines-Qu-en-pense-la-presse-americaine-3784776
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
A noter que le dvd propose les langues anglaises et françaises, et que Marc Lavoine n'est pas doublé en anglais.
La première série en partie française à audience internationale ?
La première série en partie française à audience internationale ?
Invité- Invité
Re: Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
Crossing Lines est un nouveau produit des séries à production internationale. TF1 adore faire ce genre de choses parce qu'ils misent ainsi moins d'argent là-dessus (le financement des séries françaises est une catastrophe).
Ainsi, Jo, polar avec Jean Réno, était déjà une première tentative allant dans ce sens. Jean Réno avait le rôle principal, mais le financement était partagé (la série a été créée par Rene Balcer, le bras droit de Dick Wolf dans les Law & Order). La série fut un flop aux USA et en France. Crossing lines fera-t-elle mieux ? On verra...
Crossing Lines n'est pas la première série française a être diffusée à l'international : Engrenages et Les Revenants, 100% françaises, elles, l'ont précédée ; avec succès pour les deux d'ailleurs.
Ainsi, Jo, polar avec Jean Réno, était déjà une première tentative allant dans ce sens. Jean Réno avait le rôle principal, mais le financement était partagé (la série a été créée par Rene Balcer, le bras droit de Dick Wolf dans les Law & Order). La série fut un flop aux USA et en France. Crossing lines fera-t-elle mieux ? On verra...
Crossing Lines n'est pas la première série française a être diffusée à l'international : Engrenages et Les Revenants, 100% françaises, elles, l'ont précédée ; avec succès pour les deux d'ailleurs.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
La différence entre "Jo" et "Crossing lines", c'est déjà que la saison 2 de Crossing Lines est en tournage, alors que Jo est annulée.
Invité- Invité
Re: Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
Ah, mais il y'a une différence de taille. La France a misé plus d'argent sur Jo que sur Crossing Lines, et la survie de la série dépendait en grande partie de la réception française. Cette dernière ayant été très tiède, cela a signé l'arrêt de mort de Jo. En revanche, pour Crossing Lines, c'est la réaction du public américain qui compte en premier. Tu remarques que la série n'a pas encore été diffusée en France à la télé que la saison 2 est déjà en tournage, sans qu'on se préoccupe de la réaction française. Crossing Lines n'a pas été descendue aux USA, l'accueil a simplement été assez froid, et donc autorisait une seconde saison. Mais si la seconde saison est aussi fraîchement accueille que la première, je ne donne pas cher d'une troisième saison.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
Les français ont fait un bon accueil (justifié) à Crossing lines
http://www.newstele.com/article-audiences-bon-demarrage-pour-la-serie-crossing-lines-sur-tf1-120655219.html
Début des chroniques ce soir, avec une présentation détaillée de la série.
http://www.newstele.com/article-audiences-bon-demarrage-pour-la-serie-crossing-lines-sur-tf1-120655219.html
Début des chroniques ce soir, avec une présentation détaillée de la série.
Invité- Invité
Re: Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
Les captures seront mises la semaine prochaine.
01.01 – Crimes sans frontières (Pilot, part 1)
Un tueur en série sévit de capitales en capitales à travers l’Europe. Pour l’arrêter, devant l’impuissance des polices nationales, une unité d’élite de la cour pénale internationale est constituée.
Une femme en sous vêtements s’habille d’une robe rouge élégante et mets des souliers à talons hauts. Une autre s’enfuit dans un bois, revêtue de cette robe rouge, et est poursuivie par un tueur… Plus tard, le corps est non identifiable et sur les lieux arrive le commissaire Louis Daniel (Marc Lavoine). Il est abordé avec hostilité par un ex-collègue de la PJ, Leveaux (Marc Barbé), et rejoint sa subordonnée Anne-Marie San (Moon Dailly), criminologue. Ainsi commence le pilote de « Crossing Lines ».
Dès le début, nous sommes confrontés à des flics aux âmes torturés. Louis a perdu son fils dans une explosion criminelle, l’ex lieutenant de police américain Carl Hickman (William Fichtner) est invalide de la main droite, obligé de prendre de la morphine. Louis le retrouve dans une fête foraine à Amsterdam et le recrute pour former une unité d’élite européenne augmentée de l’américain destinée à retrouver des criminels qui opèrent au travers de frontières.
L’unité qui porte le nom de CPI (Cour pénale internationale) comporte outre Louis Daniel et Anne-Marie San, Sienna Pride, de Scotland Yard (Geneviève O’ Reilly) – qui mourra dans la première enquête – Sebastian Berger, de la police de Berlin (Tom Wlaschiha), le sergent italien anti mafia Eva Vittoria (Gabriella Pension), le lieutenant Tommy Mc Connel d’Irlande du Nord (Richard Flood). Chacun a sa spécialité. Sebastien est l’homme des gadgets et de la technologie, Tommy un ancien boxeur au passé trouble, Eva est spécialisée dans les mafiosi, Carl est un profiler.
La police de New York a lâché Carl depuis qu’il a été blessé par un tir de balle dans la main.
Pour fédérer ce groupe, un certain Dorn (Donald Sutherland). Il fait partie de la cour pénale internationale. Il est le sage de la série. Il se heurte aux hiérarchies des polices nationales.
Le groupe se constitue pour coincer un serial killer qui frappe à chaque fois dans une capitale européenne, et tue des femmes qu’il a habillées de robes rouges. Mais la police les retrouve nues et défigurées. Quatre cadavres sans nom sont déjà sur la liste. C’est un américain, un psychopathe, qui est victime d’une psychose semblable à celle de Norman Bates, mais opère comme un Jack l’éventreur moderne, et se sert d’un passeport diplomatique pour commettre ses forfaits.
Ici, comme dans « Columbo », on nous montre le coupable. « Crossing lines » est un mélange de police procedural et de crime show britannique. Mais c’est aussi la vie de chacun de ses flics, leur passé, leurs racines, qui nous sont montrées. Chacun a une histoire.
Le pilote nous les présente, et les scènes d’exposition sont un peu longues, malgré la grande qualité de la série.
Mais au lieu d’arrêter le nouveau Jack l’éventreur, c’est l’équipe qui est mise à mal dans « Crimes sans frontières » puisque Anne-Marie San est enlevée par le tueur.
Sur le papier, tout cela pourrait donner une sorte de fouillis. Mais ici, c’est la qualité de l’interprétation, à partir de personnages fouillés, qui fait de « Crossing Lines » une série de grande qualité.
Marc Lavoine était comédien avant d’être chanteur. Il a débuté dans le rôle d’Alain dans la série « Pause café » en 1981 aux côtés de Véronique Jannot. Il se fait remarquer alors de toute une génération d'adolescentes. Dès 1983, il entame en parallèle une carrière de parolier-chanteur avec le single « Je n’sais même plus de quoi j’ai l’air », mais le succès en chanson n’arrive qu’en 1985 avec « Les Yeux Révolver ». Dix albums studio et deux albums live plus tard, Marc Lavoine a su se démarquer du chanteur à minettes que l’on pouvait craindre en 1985. Il s’est très vite montré anti-conformiste, révélant à la télévision sa bisexualité et deux histoires d’amour avec des hommes. Cassant son image de potentiel successeur de Frédéric François et de « crooner », il a chanté avec Catherine Ringer des « Rita Mitsouko », créé une carrière pop variétés de qualité, et s’est livré comme jamais en 2012 dans son onzième album autobiographique « Je descends du singe » (Victoire de la musique) évoquant la mort de sa mère, parlant de son frère, de la vie de couple (il est marié depuis 1995 avec Sarah, la nièce de l’ancien ministre Michel Poniatowski). En 1994, Claude Chabrol engage Lavoine pour le remake de « L’enfer » que H G Clouzot avait laissé inachevé et depuis il aligne les premiers rôles tant en France (« Le cœur des hommes » 1, 2 et 3, « Si c’était lui » avec Carole Bouquet, « Fiesta » avec Jean Louis Trintignant, « Liberté » de Tony Gatlif », « Le double de ma moitié ») qu’à l’international (« L’homme de la Riviera » avec Nick Nolte). Dans « Mains armées » (2012), il jouait déjà un flic – de la brigade des stupéfiants. Marc Lavoine fait également du doublage pour des dessins animés, et enfin s’occupe d’un journal écrit par des autistes, « Le Papotin ». Il a d’ailleurs publié un livre sur ce sujet « Toi et moi, on s’appelle par nos prénoms ».
Le grand Donald Sutherland n’est plus à présenter. William Fichtner de « Prison Break » expose sa fragilité en jouant un policier infirme avec une grande crédibilité. Fichtner est le pendant vulnérable du héros, mais ce dernier sous sa rudesse cache aussi des fêlures.
C’est Edward Allen Bernero (« Esprits criminels ») qui a co-créé la série avec Rola Bauer. La série est majoritairement tournée à Prague. La saison 1 y a été mise en boîte en quatre mois.
L’épisode se regarde sans ennui et on oublie dès la deuxième vision la lenteur des scènes d’exposition.
01-02. Justice sans limites (Pilot, part 2)
Anne Marie San a été enlevée par le serial killer. Carl se sent responsable. Une idylle semble se nouer entre Sienna et Tommy mais le tueur y mettra un terme tragique. Profitant de son immunité diplomatique, le serial killer continuer de défier l’équipe de Louis. Dorn apprend à ce dernier que son fils Etienne a été tué par un officier russe, Dimitrov, et il teste son ami afin de savoir s’il va se faire justice ou rester un policier appliquant la loi.
Episode très sombre et dur, dominé par la nuit et l’angoisse. Marc Lavoine et William Fichtner s’affirment comme les deux piliers de la série. Ici, le suspense est mêlé à la tragédie. Résolument réaliste, il nous montre la course contre la mort pour sauver Anne-Marie.
Eddie Jemison est prodigieux dans le rôle de l’organisateur de voyages américain Gerald Wilhoit que le public connait dès le début comme le serial killer, n’imitant pas ses prédécesseurs célèbres comme Anthony Perkins. Il tuera la flic pacifiste qui ne porte pas d’armes.
La musique de Guillaume Roussel accompagne la traque du tueur et ajoute une atmosphère dramatique au suspense. La voix grave de Marc Lavoine, ses yeux à faire tomber les dames, sa stature, imposent définitivement le comédien-chanteur comme un nouveau flic télévisuel de grande importance. Hors de France, comme chanteur, il n’est pas connu, mais ici il accroit sensiblement son importance de comédien au niveau international. Comme John Travolta à ses débuts, Marc Lavoine est un comédien que les réalisateurs filment comme une femme. Il est le gendre idéal, le french lover, tout en ayant une maturité évidente. Il y a son physique, mais derrière se cache un immense talent et une profonde humanité.
La mort de Sienna est le moment le plus poignant de l’épisode. Le reste est à l’avenant. L’affrontement final avec le tueur permet à William Fichtner un grand moment de télévision. La présentation de l’équipe avait un peu ralenti le rythme de « Crimes sans frontières ». Mais « Justice sans limites » parvient à atteindre la perfection.
On regrettera la brièveté des scènes de Sutherland, même si chacun de ses échanges avec Marc Lavoine est savoureux. Notons également que la durée des épisodes aurait gagnée à être allongée.
01.01 – Crimes sans frontières (Pilot, part 1)
Un tueur en série sévit de capitales en capitales à travers l’Europe. Pour l’arrêter, devant l’impuissance des polices nationales, une unité d’élite de la cour pénale internationale est constituée.
Une femme en sous vêtements s’habille d’une robe rouge élégante et mets des souliers à talons hauts. Une autre s’enfuit dans un bois, revêtue de cette robe rouge, et est poursuivie par un tueur… Plus tard, le corps est non identifiable et sur les lieux arrive le commissaire Louis Daniel (Marc Lavoine). Il est abordé avec hostilité par un ex-collègue de la PJ, Leveaux (Marc Barbé), et rejoint sa subordonnée Anne-Marie San (Moon Dailly), criminologue. Ainsi commence le pilote de « Crossing Lines ».
Dès le début, nous sommes confrontés à des flics aux âmes torturés. Louis a perdu son fils dans une explosion criminelle, l’ex lieutenant de police américain Carl Hickman (William Fichtner) est invalide de la main droite, obligé de prendre de la morphine. Louis le retrouve dans une fête foraine à Amsterdam et le recrute pour former une unité d’élite européenne augmentée de l’américain destinée à retrouver des criminels qui opèrent au travers de frontières.
L’unité qui porte le nom de CPI (Cour pénale internationale) comporte outre Louis Daniel et Anne-Marie San, Sienna Pride, de Scotland Yard (Geneviève O’ Reilly) – qui mourra dans la première enquête – Sebastian Berger, de la police de Berlin (Tom Wlaschiha), le sergent italien anti mafia Eva Vittoria (Gabriella Pension), le lieutenant Tommy Mc Connel d’Irlande du Nord (Richard Flood). Chacun a sa spécialité. Sebastien est l’homme des gadgets et de la technologie, Tommy un ancien boxeur au passé trouble, Eva est spécialisée dans les mafiosi, Carl est un profiler.
La police de New York a lâché Carl depuis qu’il a été blessé par un tir de balle dans la main.
Pour fédérer ce groupe, un certain Dorn (Donald Sutherland). Il fait partie de la cour pénale internationale. Il est le sage de la série. Il se heurte aux hiérarchies des polices nationales.
Le groupe se constitue pour coincer un serial killer qui frappe à chaque fois dans une capitale européenne, et tue des femmes qu’il a habillées de robes rouges. Mais la police les retrouve nues et défigurées. Quatre cadavres sans nom sont déjà sur la liste. C’est un américain, un psychopathe, qui est victime d’une psychose semblable à celle de Norman Bates, mais opère comme un Jack l’éventreur moderne, et se sert d’un passeport diplomatique pour commettre ses forfaits.
Ici, comme dans « Columbo », on nous montre le coupable. « Crossing lines » est un mélange de police procedural et de crime show britannique. Mais c’est aussi la vie de chacun de ses flics, leur passé, leurs racines, qui nous sont montrées. Chacun a une histoire.
Le pilote nous les présente, et les scènes d’exposition sont un peu longues, malgré la grande qualité de la série.
Mais au lieu d’arrêter le nouveau Jack l’éventreur, c’est l’équipe qui est mise à mal dans « Crimes sans frontières » puisque Anne-Marie San est enlevée par le tueur.
Sur le papier, tout cela pourrait donner une sorte de fouillis. Mais ici, c’est la qualité de l’interprétation, à partir de personnages fouillés, qui fait de « Crossing Lines » une série de grande qualité.
Marc Lavoine était comédien avant d’être chanteur. Il a débuté dans le rôle d’Alain dans la série « Pause café » en 1981 aux côtés de Véronique Jannot. Il se fait remarquer alors de toute une génération d'adolescentes. Dès 1983, il entame en parallèle une carrière de parolier-chanteur avec le single « Je n’sais même plus de quoi j’ai l’air », mais le succès en chanson n’arrive qu’en 1985 avec « Les Yeux Révolver ». Dix albums studio et deux albums live plus tard, Marc Lavoine a su se démarquer du chanteur à minettes que l’on pouvait craindre en 1985. Il s’est très vite montré anti-conformiste, révélant à la télévision sa bisexualité et deux histoires d’amour avec des hommes. Cassant son image de potentiel successeur de Frédéric François et de « crooner », il a chanté avec Catherine Ringer des « Rita Mitsouko », créé une carrière pop variétés de qualité, et s’est livré comme jamais en 2012 dans son onzième album autobiographique « Je descends du singe » (Victoire de la musique) évoquant la mort de sa mère, parlant de son frère, de la vie de couple (il est marié depuis 1995 avec Sarah, la nièce de l’ancien ministre Michel Poniatowski). En 1994, Claude Chabrol engage Lavoine pour le remake de « L’enfer » que H G Clouzot avait laissé inachevé et depuis il aligne les premiers rôles tant en France (« Le cœur des hommes » 1, 2 et 3, « Si c’était lui » avec Carole Bouquet, « Fiesta » avec Jean Louis Trintignant, « Liberté » de Tony Gatlif », « Le double de ma moitié ») qu’à l’international (« L’homme de la Riviera » avec Nick Nolte). Dans « Mains armées » (2012), il jouait déjà un flic – de la brigade des stupéfiants. Marc Lavoine fait également du doublage pour des dessins animés, et enfin s’occupe d’un journal écrit par des autistes, « Le Papotin ». Il a d’ailleurs publié un livre sur ce sujet « Toi et moi, on s’appelle par nos prénoms ».
Le grand Donald Sutherland n’est plus à présenter. William Fichtner de « Prison Break » expose sa fragilité en jouant un policier infirme avec une grande crédibilité. Fichtner est le pendant vulnérable du héros, mais ce dernier sous sa rudesse cache aussi des fêlures.
C’est Edward Allen Bernero (« Esprits criminels ») qui a co-créé la série avec Rola Bauer. La série est majoritairement tournée à Prague. La saison 1 y a été mise en boîte en quatre mois.
L’épisode se regarde sans ennui et on oublie dès la deuxième vision la lenteur des scènes d’exposition.
01-02. Justice sans limites (Pilot, part 2)
Anne Marie San a été enlevée par le serial killer. Carl se sent responsable. Une idylle semble se nouer entre Sienna et Tommy mais le tueur y mettra un terme tragique. Profitant de son immunité diplomatique, le serial killer continuer de défier l’équipe de Louis. Dorn apprend à ce dernier que son fils Etienne a été tué par un officier russe, Dimitrov, et il teste son ami afin de savoir s’il va se faire justice ou rester un policier appliquant la loi.
Episode très sombre et dur, dominé par la nuit et l’angoisse. Marc Lavoine et William Fichtner s’affirment comme les deux piliers de la série. Ici, le suspense est mêlé à la tragédie. Résolument réaliste, il nous montre la course contre la mort pour sauver Anne-Marie.
Eddie Jemison est prodigieux dans le rôle de l’organisateur de voyages américain Gerald Wilhoit que le public connait dès le début comme le serial killer, n’imitant pas ses prédécesseurs célèbres comme Anthony Perkins. Il tuera la flic pacifiste qui ne porte pas d’armes.
La musique de Guillaume Roussel accompagne la traque du tueur et ajoute une atmosphère dramatique au suspense. La voix grave de Marc Lavoine, ses yeux à faire tomber les dames, sa stature, imposent définitivement le comédien-chanteur comme un nouveau flic télévisuel de grande importance. Hors de France, comme chanteur, il n’est pas connu, mais ici il accroit sensiblement son importance de comédien au niveau international. Comme John Travolta à ses débuts, Marc Lavoine est un comédien que les réalisateurs filment comme une femme. Il est le gendre idéal, le french lover, tout en ayant une maturité évidente. Il y a son physique, mais derrière se cache un immense talent et une profonde humanité.
La mort de Sienna est le moment le plus poignant de l’épisode. Le reste est à l’avenant. L’affrontement final avec le tueur permet à William Fichtner un grand moment de télévision. La présentation de l’équipe avait un peu ralenti le rythme de « Crimes sans frontières ». Mais « Justice sans limites » parvient à atteindre la perfection.
On regrettera la brièveté des scènes de Sutherland, même si chacun de ses échanges avec Marc Lavoine est savoureux. Notons également que la durée des épisodes aurait gagnée à être allongée.
Invité- Invité
Re: Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
01-03- Le dernier élément (The Terminator)
Une jeune femme, Nicole, empoisonne le vin de l’homme riche qu’elle a séduit avec du polonium. Elle fait partie d’un gang qui vole des tableaux. Le même crime se produisant dans deux pays différents, l’affaire incombe à la CPI.
Dans la continuité de « Justice sans limite », l’épisode débute par l’enterrement de Sienna, qui fut de son vivant ignorée par sa famille, ce que Tommy jette à la face de la mère. Nous passons très vite à la nouvelle psychopathe digne de Gerald Wilhoit. Les méchants sont aussi réussis que les héros dans cette série, même s’il faut avouer qu’en trois épisodes, Marc Lavoine et William Fichtner dominent l’équipe et ne laissent guère d’espace aux autres comédiens.
Erin Richards, née en 1986, n’est pas encore très connue, mais cela ne devrait tarder tant son interprétation de Nicole est éblouissante de justesse.
L’équipe de Louis Daniel continue de se construire, emménageant dans des locaux. Chacun quitte son unité d’origine pour cette nouvelle affectation.
Nous découvrons le combat de Carl contre la drogue, déjà esquissé dans les deux premiers opus.
Donald Sutherland continue ses apparitions sporadiques mais pertinentes. Le fil rouge sur le meurtrier du fils de Louis accentue l’aspect série/feuilleton. Dans cette perspective, il est indispensable de voir les épisodes dans l’ordre.
On note ça et là quelques faiblesses lorsque les membres de l’équipe (autre que Louis et Carl) s’interpellent. La brièveté des épisodes ne leur laisse pas le temps de s’installer. L’un des gimmicks de la série est d’aller sur la dernière scène de crime.
Dans l’équipe, l’unité se forme peu à peu. Donald Sutherland a une belle scène avec Rebecca, l’épouse de Louis, jouée par Elsa Mollien. L’épisode intercale l’affaire de Nicole la tueuse démoniaque avec le meurtre d’Etienne, l’enfant de Louis et Rebecca.
Les scènes de décontamination sont impressionnantes et bien incorporées à l’intrigue. Le titre original de l’épisode, le terminator, est le surnom donné au polonium.
Gabriella Pession (Eva) et Richard Flood (Tommy) ont enfin une vraie scène lorsqu’ils se rendent au chevet d’une femme empoisonnée mourante.
L’action s’enrichit de crédibilité lors de l’arrivée de Nicole à Prague. Les scènes d’action ne sont pas multipliées en faveur de séquences qui nous montrent l’avancée de l’enquête de l’équipe. Marc Lavoine, révolver au poing, est parfaitement crédible.
Nicole se révèle une excellente fêlée, autant que le serial killer Wilhoit. Les échanges entre Lavoine et Fitchner parviennent à égaler les rencontres du français avec Sutherland. Un régal.
Une jeune femme, Nicole, empoisonne le vin de l’homme riche qu’elle a séduit avec du polonium. Elle fait partie d’un gang qui vole des tableaux. Le même crime se produisant dans deux pays différents, l’affaire incombe à la CPI.
Dans la continuité de « Justice sans limite », l’épisode débute par l’enterrement de Sienna, qui fut de son vivant ignorée par sa famille, ce que Tommy jette à la face de la mère. Nous passons très vite à la nouvelle psychopathe digne de Gerald Wilhoit. Les méchants sont aussi réussis que les héros dans cette série, même s’il faut avouer qu’en trois épisodes, Marc Lavoine et William Fichtner dominent l’équipe et ne laissent guère d’espace aux autres comédiens.
Erin Richards, née en 1986, n’est pas encore très connue, mais cela ne devrait tarder tant son interprétation de Nicole est éblouissante de justesse.
L’équipe de Louis Daniel continue de se construire, emménageant dans des locaux. Chacun quitte son unité d’origine pour cette nouvelle affectation.
Nous découvrons le combat de Carl contre la drogue, déjà esquissé dans les deux premiers opus.
Donald Sutherland continue ses apparitions sporadiques mais pertinentes. Le fil rouge sur le meurtrier du fils de Louis accentue l’aspect série/feuilleton. Dans cette perspective, il est indispensable de voir les épisodes dans l’ordre.
On note ça et là quelques faiblesses lorsque les membres de l’équipe (autre que Louis et Carl) s’interpellent. La brièveté des épisodes ne leur laisse pas le temps de s’installer. L’un des gimmicks de la série est d’aller sur la dernière scène de crime.
Dans l’équipe, l’unité se forme peu à peu. Donald Sutherland a une belle scène avec Rebecca, l’épouse de Louis, jouée par Elsa Mollien. L’épisode intercale l’affaire de Nicole la tueuse démoniaque avec le meurtre d’Etienne, l’enfant de Louis et Rebecca.
Les scènes de décontamination sont impressionnantes et bien incorporées à l’intrigue. Le titre original de l’épisode, le terminator, est le surnom donné au polonium.
Gabriella Pession (Eva) et Richard Flood (Tommy) ont enfin une vraie scène lorsqu’ils se rendent au chevet d’une femme empoisonnée mourante.
L’action s’enrichit de crédibilité lors de l’arrivée de Nicole à Prague. Les scènes d’action ne sont pas multipliées en faveur de séquences qui nous montrent l’avancée de l’enquête de l’équipe. Marc Lavoine, révolver au poing, est parfaitement crédible.
Nicole se révèle une excellente fêlée, autant que le serial killer Wilhoit. Les échanges entre Lavoine et Fitchner parviennent à égaler les rencontres du français avec Sutherland. Un régal.
Invité- Invité
Re: Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
Bon, on peut espérer alors que Crossing Lines maintiendra son démarrage, contrairement à Jo, succès à ses débuts qui s'est vite effondrée.
En tous cas, ça confirme ce que je pensais, Patricks, tu n'es jamais aussi bon en chroniqueur quand tu aimes les séries en jeu !
En tous cas, ça confirme ce que je pensais, Patricks, tu n'es jamais aussi bon en chroniqueur quand tu aimes les séries en jeu !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
A propos de la série
http://www.season1.fr/crossing-lines-renouveau-de-la-fiction/
http://www.season1.fr/crossing-lines-renouveau-de-la-fiction/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Crossing Lines" avec Marc Lavoine
Cela dépend de quel côté de la lorgnette on se place : j'ai tout lu avec intérêt les critiques négatives sur Alias....Dearesttara a écrit:En tous cas, ça confirme ce que je pensais, Patricks, tu n'es jamais aussi bon en chroniqueur quand tu aimes les séries en jeu !
Invité- Invité
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