Festival Femmixité
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Le CAFÉ Avengers (Ouvert sous modération)
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Re: Festival Femmixité
Brigitte Lahaie émouvante sur TV5
Estuaire44- Empereur
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Re: Festival Femmixité
Je peux comprendre qu'elle ait été blessée par les attaques mais c'est juste le miroir du crachat qu'elle a envoyé à toutes les victimes avec cette tribune. Donc je n'en aucune compassion pour ces larmes.
Je n'ai pas eu l'impression que le mouvement balance ton porc creusait un fossé entre les hommes et les femmes. J'ai toujours su différencier les hommes d'un côté et les agresseurs de l'autre. Un homme quand il aborde une femme est intéressé par la rencontre, la possibilité et la finalité. L'agresseur se fout de la rencontre et ne voit la finalité que dans la possession et non dans un rapport à deux . Et si ce hashtag a pris tant d'ampleur c'est parce que les femmes ont été oppressees se sont tuent trop longtemps. On leur a offert un espace de paroles et forcément leur colère explose.
Je n'ai pas eu l'impression que le mouvement balance ton porc creusait un fossé entre les hommes et les femmes. J'ai toujours su différencier les hommes d'un côté et les agresseurs de l'autre. Un homme quand il aborde une femme est intéressé par la rencontre, la possibilité et la finalité. L'agresseur se fout de la rencontre et ne voit la finalité que dans la possession et non dans un rapport à deux . Et si ce hashtag a pris tant d'ampleur c'est parce que les femmes ont été oppressees se sont tuent trop longtemps. On leur a offert un espace de paroles et forcément leur colère explose.
Lala- Duc(hesse)
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Estuaire44- Empereur
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Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Festival Femmixité
En même temps, une fin de carrière à 82 ans...
Estuaire44- Empereur
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Re: Festival Femmixité
1956 !
Estuaire44- Empereur
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Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Festival Femmixité
PARIS, 5 fév 2018 (AFP) - La réalisatrice et ex-actrice de porno Ovidie dénonce dans "Là où les putains n'existent pas", un documentaire programmé sur Arte mardi soir, des dérives dans la politique de l'Etat suédois pour "éradiquer la prostitution", a-t-elle expliqué à l'AFP.
Le 11 juillet 2013, Eva-Marree, est tuée par le père de ses deux nourrissons de 37 coups de couteau, dans les bureaux des services sociaux suédois. Elle l'avait quitté quelques années plus tôt pour violences conjugales en emmenant les enfants avec elle, et entamé une brève activité de "travailleuse du sexe", selon la formule utilisée par Ovidie.
Cette dernière s'appuie sur ce fait divers pour mener un "réquisitoire" contre la politique suédoise en matière de lutte contre la prostitution.
La Suède a été le premier pays "à sanctionner les clients de prostituées" en 1999 et "exporte son modèle", souligne Ovidie. La France a également interdit "l'achat d'actes sexuels" en avril 2016 à la suite de la Norvège, l'Islande et le Royaume-Uni.
"Le cas de Eva-Marree est emblématique du fait qu'en Suède, on préfère confier des enfants à un homme violent, toxicomane et assassin plutôt qu'à une pute, soi-disant au nom de la protection de l'enfance et du droit des femmes", accuse-t-elle.
Les services sociaux sollicités par la réalisatrice ne lui "ont jamais répondu ni d'ailleurs aux avocats de la famille d'Eva-Marree", a-t-elle affirmé.
Sur "simple dénonciation", Eva-Marree s'était vue retirer la garde des petits âgés d'un et deux ans, par les services sociaux qui en confièrent la garde exclusive au père, dont ils avaient pourtant eux-mêmes reconnu le caractère violent, relate la réalisatrice dans le documentaire.
"Je trouve que cela en dit long sur la conception de ce que doit être la maternité, la parentalité", ajoute-t-elle.
Après l'échec de plusieurs recours en justice et l'abandon de son activité de prostituée, qui n'a duré que deux semaines, Eva-Marree était devenue l'une des porte-parole du syndicat suédois des travailleurs du sexe.
La jeune femme de 27 ans avait finalement obtenu un droit de visite de ses enfants quand, au premier rendez-vous, son ex-compagnon l'a assassinée.
Les parents d'Eva-Marree, eux-mêmes privés du droit de visite de leurs petits-enfants, ignorent tout de leur sort. Le père meurtrier, qui purge une peine de 18 ans de prison "lui, conserve son autorité parentale", s'indigne Ovidie.
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Festival Femmixité
La version complète et ST de Bardot et Deneuve vues par le SNL.
Estuaire44- Empereur
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Re: Festival Femmixité
La face obscure de la Silicon Valley :https://www.20minutes.fr/culture/2215187-20180205-brotopia-orgies-drogues-misogynie-part-obscure-silicon-valley
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Festival Femmixité
Hop hop on repart pour un tour les p'tits choux
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Nous entamons la 3e édition du festival Femmixité autour de la représentation féminine dans les médias. L’idée de cette journée du 24 mars 2017 est de recueillir les témoignages et les différents parcours de ces femmes travaillant dans ce secteur. Mais également d’avoir une analyse sur la transformation de ce milieu afin d’établir un constat sur les améliorations à effectuer. Pour cela le festival s’articulera autour de deux conférences et d’une performance théâtrale.
Objectif du festival
Le plus souvent, on nous présente un seul modèle. Peut-être pas celui auquel on s’identifie. Ce festival s’inscrit dans une volonté de mettre en lumière ce qui empêche cette reconnaissance de soi et ce qui la favorise. L’objectif de ce festival est donc:
-De promouvoir les beautés et les fonctions multiples.
-Donner de la visibilité à des minorités trop souvent ignorées.
Ce festival est ouvert à tous et pour tous alors mixons-nous !
Programmation
Rencontre-débat -14h-15h30
Evolution des figures féminines dans les fictions
Intervenantes : Isabelle Côte Willems, Patricia Couvillers et Marie France Malonga
Cette conférence sera axée sur le personnage féminin dans le cinéma mais également dans les fictions télévisuelles. A travers les expériences et les recherches des intervenantes, cette rencontre sera l’occasion de faire le point sur le rôle social assigné aux personnages en fonction de leur sexe. D’étudier leur fonction dans le développement narratif ainsi que leur rapport aux autres.
Parmi ces personnages féminins, nous nous focaliseront également sur deux catégories peu ou mal représentées. Les femmes de plus de 50 ans et les minorités ethniques.
Rencontre-débat -15h30-17h
Genres et Jeux Vidéos
Intervenante : Emilie Meistermann
Les jeux vidéo sont intéressants par plusieurs aspects. Ils présentent une dimension visuelle avec la représentation de l’avatar et/ou d’une dimension sociale. En effet, les joueurs interagissent dans le jeu mais aussi dans toute une sphère liée sur des blogs, des forums, des chats. Pour être attirant, l’avatar est idéalisé.
L’idéalisation est à la fois physique et comportementale. Avec Emilie Meistermann, nous questionnerons l’évolution de ces supports en même temps que les différentes attentes du public et la métamorphose des personnages féminins. Nous ferons également un point sur les arguments médiatiques pour vendre un jeu avec une héroïne de jeux vidéo.
Théâtre-18h-19h
Contes à rebours de Typhaine D
Dans cette œuvre entre théâtre et contes, Typhaine D revisite les contes de notre enfance, autant que le langage pour les transmettre, et propose un imaginaire peuplé d’héroïnes enfin unies, réalistes, inspirantes, debout.Alternant les registres et les émotions, chaque personnage vient nous tendre la main. Shéhérazade, Blanche Neige, la Grande Chaperonne Rouge et la Belle au Bois Eveillée… Elles se souviennent à rebours, se racontent elles-mêmes pour la première fois, à l’endroit. Elles rient, elles riment, elles chantent, elles crient, elles pleurent, elles narrent, elles jubilent de leurs victoires sur le patriarcat et se félicitent de leurs exploits. Elles se découvrent enfin en vraies Héroïnes, résistantes aux violences inouïes des agresseurs qui entravent leurs parcours, et deviennent alors ces figures d’aujourd’hui qui nous ressemblent, auxquelles chacune, enfin, pourra s’identifier.
Tarif unique entrée : 5 €
Les réservations se font par mail: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Objectif du festival
Le plus souvent, on nous présente un seul modèle. Peut-être pas celui auquel on s’identifie. Ce festival s’inscrit dans une volonté de mettre en lumière ce qui empêche cette reconnaissance de soi et ce qui la favorise. L’objectif de ce festival est donc:
-De promouvoir les beautés et les fonctions multiples.
-Donner de la visibilité à des minorités trop souvent ignorées.
Ce festival est ouvert à tous et pour tous alors mixons-nous !
Programmation
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Evolution des figures féminines dans les fictions
Intervenantes : Isabelle Côte Willems, Patricia Couvillers et Marie France Malonga
Cette conférence sera axée sur le personnage féminin dans le cinéma mais également dans les fictions télévisuelles. A travers les expériences et les recherches des intervenantes, cette rencontre sera l’occasion de faire le point sur le rôle social assigné aux personnages en fonction de leur sexe. D’étudier leur fonction dans le développement narratif ainsi que leur rapport aux autres.
Parmi ces personnages féminins, nous nous focaliseront également sur deux catégories peu ou mal représentées. Les femmes de plus de 50 ans et les minorités ethniques.
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Genres et Jeux Vidéos
Intervenante : Emilie Meistermann
Les jeux vidéo sont intéressants par plusieurs aspects. Ils présentent une dimension visuelle avec la représentation de l’avatar et/ou d’une dimension sociale. En effet, les joueurs interagissent dans le jeu mais aussi dans toute une sphère liée sur des blogs, des forums, des chats. Pour être attirant, l’avatar est idéalisé.
L’idéalisation est à la fois physique et comportementale. Avec Emilie Meistermann, nous questionnerons l’évolution de ces supports en même temps que les différentes attentes du public et la métamorphose des personnages féminins. Nous ferons également un point sur les arguments médiatiques pour vendre un jeu avec une héroïne de jeux vidéo.
Théâtre-18h-19h
Contes à rebours de Typhaine D
Dans cette œuvre entre théâtre et contes, Typhaine D revisite les contes de notre enfance, autant que le langage pour les transmettre, et propose un imaginaire peuplé d’héroïnes enfin unies, réalistes, inspirantes, debout.Alternant les registres et les émotions, chaque personnage vient nous tendre la main. Shéhérazade, Blanche Neige, la Grande Chaperonne Rouge et la Belle au Bois Eveillée… Elles se souviennent à rebours, se racontent elles-mêmes pour la première fois, à l’endroit. Elles rient, elles riment, elles chantent, elles crient, elles pleurent, elles narrent, elles jubilent de leurs victoires sur le patriarcat et se félicitent de leurs exploits. Elles se découvrent enfin en vraies Héroïnes, résistantes aux violences inouïes des agresseurs qui entravent leurs parcours, et deviennent alors ces figures d’aujourd’hui qui nous ressemblent, auxquelles chacune, enfin, pourra s’identifier.
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Lala- Duc(hesse)
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Re: Festival Femmixité
Sauf imprévu, je serai présent.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Festival Femmixité
Cela sera avec beaucoup de plaisir que l'on t'accueillera de nouveau cher Totoff.
Lala- Duc(hesse)
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Re: Festival Femmixité
Compte-rendu du troisième festival Femmixité
24 mars 2018
24 mars 2018
De l’envoyé spécial du forum
Les tables-rondes sont animées par Santana SUSNJA, comédienne.
Première table-ronde : L’évolution des femmes dans la fiction
Intervenantes : Isabelle COTE WILLEMS, Patricia COUVILLERS et Marie France MALONGA
La question de l’évolution des figures féminines dans les fictions depuis 50 ans est une « question piège » d’entrée de jeu ! La comédienne de 50 ans reçoit moins de propositions. La médecine du travail (car il faut un certificat pour jouer) affirme ne pratiquement pas voir de femmes de cet âge-là. Selon l’INSEE, 1 femme sur 2 a plus de 50 ans. Dans la fiction, sur 200 filles en 2015 : 8% avaient 50 ans et 6% en 2016. Cela limite beaucoup la carrière des jeunes comédiennes qui travaillent beaucoup entre 20 et 30 ans. Puis elles reviennent après 65 ans ! Les hommes voient leur carrière décoller à partir de 30 ans puis ils déroulent de façon exponentielle.
Françoise HÉRITIER disait que les femmes sont plus intéressantes si elles peuvent enfanter. « Dis-moi si tu ovules, je te dirais si tu bosses » assénait Eva DARLAN !
Selon le CSA, la représentation des femmes augmente. Il y a de plus en plus d’héroïnes, notamment dans les fictions policières. Ex : Candice Renoir, Le Juge est une femme ou Capitaine Marleau dont le personnage ne rentre pas dans les stéréotypes habituels. Mais les stéréotypes ont la vie dure ! Ex : dans la publicité, la femme est souvent ramené au rang d’objet sexuel (donc belle et jeune pour être un objet de séduction). Quand on est en minorité, il faut s’organiser pour rendre le phénomène visible et ne pas baisser les bras. Dans la fiction, quand l’héroïne atteint 50 ans, elle est remplacée par une plus jeune. L’écart entre personne masculin et féminin est plus important que dans la vie.
A quel point l’âge influe-t-il sur les rôles ? Les scénaristes doivent intégrer de nombreux profils dans les rôles. Il faut y penser ! Il faut une plus large représentation : « Qui n’est pas représenté n’existe pas ». Le principe du stéréotype est de paraître naturel alors qu’il est construit. Il est bien de montrer des représentations inattendues. Il faut avoir de l’audace. Il y a la notion de « conformisme provisoire » : les diffuseurs pensent à ce que le spectateur voudrait voir et se retrouvent systématiquement en retard. La série « 24 heures chrono » a montré un Président noir ; ce qui aurait contribué à l’élection de Barack OBAMA. On se nourrit de représentations médiatiques qui vont nourrir les représentations sociales. Prépondérantes même si elles ne sont pas uniques.
Est-ce que les relations entre les personnages féminins dans la fiction ont évolué ? On peut faire passer le « test de Beschdel » : 1) Est-ce qu’il y a deux personnages féminins indentifiables ? 2) Est-ce qu’elles parlent entre elles ? 3) Parlent-elles d’autre chose que d’un personnage masculin ? « Dans le théâtre classique, la femme c’est n’importe quoi ». C’est très vrai dans le classique mais cela bouge davantage dans le théâtre contemporain. Beaucoup de publicité ont été retiré parce qu’elles mettaient la femme au service de l’homme. Le nerf de la guerre c’est donner des rôles décisionnaires aux femmes. Une étude du CNC montrait que 22% des femmes étaient réalisatrices (un haut niveau en Europe). Mais les budgets sont inférieurs à ceux des hommes et les cachets des femmes sont très inférieurs (elles négocient aussi moins bien).
Est-ce qu’il y a une évolution pour mettre en valeur les femmes en situation de minorité ? Le CSA réclame une étude indépendante sinon il refuse de faire de faire quoi que ce soit. Mais les instituts se défilent. Ce serait pourtant le rôle du CSA ! Il y a très peu de représentations des handicapés ou des personnes d’origine asiatique. La représentation des minorités noires et maghrébines est plus importante car elles ont été plus revendicatives. Il y a eu aussi un vrai débat qui a renvoyé au passé colonial. Il n’y a pas de rôles pour les femmes issues des minorités alors qu’il y en a plus pour les femmes blanches. Souvent la femme ne joue pas un rôle de son âge. On veut bien montrer des minorités mais « à dose homéopathique ». Une personnalité peut devenir la caution représentative d’une minorité comme Jamel DEBBOUZE. On entend souvent « Je voudrais bien recruter ce type de profil mais je ne trouve pas ». Les minorités jouent souvent les seconds rôles. Il existe le « syndrome du faux héros » : le personnage a un rôle de chef mais il n’est pas le héros. Ex : la série française « Nina ». Cela dénote un manque d’audace.
Scénaristes et réalisateurs sont-ils conscients de ne pas laisser de place aux femmes ? Ce sont des processus inconscients. Il faut donc les interpeller. Il faut de la formation professionnelle. Une charte doit être signée par les professionnels. Les chaînes de télévision doivent rendre chaque année un bilan des représentations. La fiction n’est pas bien prise en compte par le CSA (à la différence de l’information ou sur la question des experts).
Beaucoup de spectateurs sont âgés de plus de 50 ans. Quel impact sur l’image qu’ils ont d’eux-mêmes ? Représenter les minorités serait « segmentant ». C’est bien qu’une femme soit à la tête de France Télévisions (Delphine ERNOTTE CUNCI) mais cela ne donne pas grand-chose concrètement. Il y a une prise de conscience. Le CSA rappelle les chaînes à l’ordre. Le spectateur issu d’une minorité se sent exclu de ne pas se voir à la télévision ou au cinéma. Etre mal représenté ou caricaturé fait aussi très mal. Il n’existe pas de représentation de la femme de 50 ans. Les directeurs de casting demandent des femmes de 50 ans pour représenter des femmes de 70 ans.
Comment faire pour les femmes de 50 ans ? Quelles opportunités ? Les plus douées écrivent leurs spectacles. La plupart prennent leur mal en patience. Un combat pour les minorités est de créer leurs propres rôles. Ce n’est pas la solution la plus simple. Souvent on leur reproche d’être « communautaristes ».
Le cinéma a-t-il l’obligation de représenter la réalité stricte ? Non, car il y a une représentation et donc un récit derrière. Les médias ont aussi une responsabilité sociale car ils sont diffuseurs de contenus. Il manque des études qualitatives pour faire changer d’avis les diffuseurs.
Seconde table-ronde : Le genre dans les jeux vidéos
Intervenante : Émilie MEISTERMANN
C’est un domaine très peu représenté dans l’université française. Le discours est que les jeux vidéo sont sexistes.
La 1ère héroïne date de 1981 dans « Donkey Kong » (archétype de la princesse en détresse) et « Miss Pac Man ».
Le vrai changement fut marketing et pas dans le jeu lui-même. Le but à l’époque était d’attirer un public féminin. Lara Croft (1996) n’était pas faite pour les joueuses. La représentation au départ lui donnait une taille fine et des seins énormes. Certains personnages féminins sont utilisés pour leur corps.
Dans les années 2000, on crée des personnages féminins principaux pour joueurs et joueuses. Des personnages féminins secondaires apparaissent, plus jeunes que le héros et non sexualisé car très jeunes. Les studios vidéo ont voulu montrer qu’ils devaient faire des progrès. Au niveau du marketing, il y a de grandes difficultés. Souvent, la femme est hyper sexualisée ou on ne montre pas son corps. Tous les héros sont des mâles blancs, hétérosexuels, forts. Ils sont presque moins bien représentés que la femme. Les minorités ne sont pas ou mal représentées. Le marketing ne revendique pas les personnages métis et il y a u seul Noir (The Walking Dead). Les archétypes sont moins représentés mais toujours valables (bimbo, amazone, princesse, mère).
Les personnages principaux féminins sont bien reçus par le public. Les joueurs ne sont pas dérangés par le profil du personnage. Le jeu vidéo n’est pas plus sexiste que le cinéma mais a toujours été critiqué. Les concepteurs ont voulu se détacher de ces représentations. Les joueurs n’ont jamais été réticents jouer des personnages féminins. Des représentations ultra sexualisées des personnages féminins rejaillissent sur les représentations des joueurs.
Dans les jeux, les femmes sont toujours soumises, reliées à un homme. Les jeux sortis dans les années 2010 ont fait des progrès mais il reste beaucoup de défaut. Très peu de filles conçoivent des jeux vidéo. Aucun jeu n’est créé par des femmes ni de parlent des femmes. Il faudrait embaucher des femmes, que l’on en parle plus et plus positivement dans les autres médias.
Physiquement, la représentation ne colle pas et reste très caricaturale (les femmes qui se battent sont trop minces). Aucun personnage n’est vieux. Sur les jeux en ligne, il y a sans doute nécessité de modérateurs car il y a de nombreuses insultes qui demeurent impunies. Il y a la crainte de perdre des joueurs et peu ne voudrait changer les choses.
Spectacle : Contes à rebours de Typhaine D.
Relecture décapante des contes de fées sauce Disney. En une heure (le spectacle complet est un peu plus long), citons une version caustique de Blanche-Neige et des sept nains, un monologue féministe de la sorcière, la chanson glaçante du Petit Poucet etc.
Le spectacle est très militant ce qui peut parfois déranger (en une heure, trois attaques contre les Académiciens, ça va bien) mais, au-delà, c’est une performance artistique : elle joue tous les rôles avec brio, chante, danse, occupe l’espace avec une facilité déconcertante. Le public rit puis sursaute, écoute attentivement, est ému ; une large gamme de nos émotions est sollicitée. Plus encore, c’est un spectacle avec du fond, militant certes et surtout intelligent.
Femmixité 2018 se révèle donc un cru de très bonne tenu et la prochaine édition est d’ores et déjà prometteuse et attendue.
Les tables-rondes sont animées par Santana SUSNJA, comédienne.
Première table-ronde : L’évolution des femmes dans la fiction
Intervenantes : Isabelle COTE WILLEMS, Patricia COUVILLERS et Marie France MALONGA
La question de l’évolution des figures féminines dans les fictions depuis 50 ans est une « question piège » d’entrée de jeu ! La comédienne de 50 ans reçoit moins de propositions. La médecine du travail (car il faut un certificat pour jouer) affirme ne pratiquement pas voir de femmes de cet âge-là. Selon l’INSEE, 1 femme sur 2 a plus de 50 ans. Dans la fiction, sur 200 filles en 2015 : 8% avaient 50 ans et 6% en 2016. Cela limite beaucoup la carrière des jeunes comédiennes qui travaillent beaucoup entre 20 et 30 ans. Puis elles reviennent après 65 ans ! Les hommes voient leur carrière décoller à partir de 30 ans puis ils déroulent de façon exponentielle.
Françoise HÉRITIER disait que les femmes sont plus intéressantes si elles peuvent enfanter. « Dis-moi si tu ovules, je te dirais si tu bosses » assénait Eva DARLAN !
Selon le CSA, la représentation des femmes augmente. Il y a de plus en plus d’héroïnes, notamment dans les fictions policières. Ex : Candice Renoir, Le Juge est une femme ou Capitaine Marleau dont le personnage ne rentre pas dans les stéréotypes habituels. Mais les stéréotypes ont la vie dure ! Ex : dans la publicité, la femme est souvent ramené au rang d’objet sexuel (donc belle et jeune pour être un objet de séduction). Quand on est en minorité, il faut s’organiser pour rendre le phénomène visible et ne pas baisser les bras. Dans la fiction, quand l’héroïne atteint 50 ans, elle est remplacée par une plus jeune. L’écart entre personne masculin et féminin est plus important que dans la vie.
A quel point l’âge influe-t-il sur les rôles ? Les scénaristes doivent intégrer de nombreux profils dans les rôles. Il faut y penser ! Il faut une plus large représentation : « Qui n’est pas représenté n’existe pas ». Le principe du stéréotype est de paraître naturel alors qu’il est construit. Il est bien de montrer des représentations inattendues. Il faut avoir de l’audace. Il y a la notion de « conformisme provisoire » : les diffuseurs pensent à ce que le spectateur voudrait voir et se retrouvent systématiquement en retard. La série « 24 heures chrono » a montré un Président noir ; ce qui aurait contribué à l’élection de Barack OBAMA. On se nourrit de représentations médiatiques qui vont nourrir les représentations sociales. Prépondérantes même si elles ne sont pas uniques.
Est-ce que les relations entre les personnages féminins dans la fiction ont évolué ? On peut faire passer le « test de Beschdel » : 1) Est-ce qu’il y a deux personnages féminins indentifiables ? 2) Est-ce qu’elles parlent entre elles ? 3) Parlent-elles d’autre chose que d’un personnage masculin ? « Dans le théâtre classique, la femme c’est n’importe quoi ». C’est très vrai dans le classique mais cela bouge davantage dans le théâtre contemporain. Beaucoup de publicité ont été retiré parce qu’elles mettaient la femme au service de l’homme. Le nerf de la guerre c’est donner des rôles décisionnaires aux femmes. Une étude du CNC montrait que 22% des femmes étaient réalisatrices (un haut niveau en Europe). Mais les budgets sont inférieurs à ceux des hommes et les cachets des femmes sont très inférieurs (elles négocient aussi moins bien).
Est-ce qu’il y a une évolution pour mettre en valeur les femmes en situation de minorité ? Le CSA réclame une étude indépendante sinon il refuse de faire de faire quoi que ce soit. Mais les instituts se défilent. Ce serait pourtant le rôle du CSA ! Il y a très peu de représentations des handicapés ou des personnes d’origine asiatique. La représentation des minorités noires et maghrébines est plus importante car elles ont été plus revendicatives. Il y a eu aussi un vrai débat qui a renvoyé au passé colonial. Il n’y a pas de rôles pour les femmes issues des minorités alors qu’il y en a plus pour les femmes blanches. Souvent la femme ne joue pas un rôle de son âge. On veut bien montrer des minorités mais « à dose homéopathique ». Une personnalité peut devenir la caution représentative d’une minorité comme Jamel DEBBOUZE. On entend souvent « Je voudrais bien recruter ce type de profil mais je ne trouve pas ». Les minorités jouent souvent les seconds rôles. Il existe le « syndrome du faux héros » : le personnage a un rôle de chef mais il n’est pas le héros. Ex : la série française « Nina ». Cela dénote un manque d’audace.
Scénaristes et réalisateurs sont-ils conscients de ne pas laisser de place aux femmes ? Ce sont des processus inconscients. Il faut donc les interpeller. Il faut de la formation professionnelle. Une charte doit être signée par les professionnels. Les chaînes de télévision doivent rendre chaque année un bilan des représentations. La fiction n’est pas bien prise en compte par le CSA (à la différence de l’information ou sur la question des experts).
Beaucoup de spectateurs sont âgés de plus de 50 ans. Quel impact sur l’image qu’ils ont d’eux-mêmes ? Représenter les minorités serait « segmentant ». C’est bien qu’une femme soit à la tête de France Télévisions (Delphine ERNOTTE CUNCI) mais cela ne donne pas grand-chose concrètement. Il y a une prise de conscience. Le CSA rappelle les chaînes à l’ordre. Le spectateur issu d’une minorité se sent exclu de ne pas se voir à la télévision ou au cinéma. Etre mal représenté ou caricaturé fait aussi très mal. Il n’existe pas de représentation de la femme de 50 ans. Les directeurs de casting demandent des femmes de 50 ans pour représenter des femmes de 70 ans.
Comment faire pour les femmes de 50 ans ? Quelles opportunités ? Les plus douées écrivent leurs spectacles. La plupart prennent leur mal en patience. Un combat pour les minorités est de créer leurs propres rôles. Ce n’est pas la solution la plus simple. Souvent on leur reproche d’être « communautaristes ».
Le cinéma a-t-il l’obligation de représenter la réalité stricte ? Non, car il y a une représentation et donc un récit derrière. Les médias ont aussi une responsabilité sociale car ils sont diffuseurs de contenus. Il manque des études qualitatives pour faire changer d’avis les diffuseurs.
Seconde table-ronde : Le genre dans les jeux vidéos
Intervenante : Émilie MEISTERMANN
C’est un domaine très peu représenté dans l’université française. Le discours est que les jeux vidéo sont sexistes.
La 1ère héroïne date de 1981 dans « Donkey Kong » (archétype de la princesse en détresse) et « Miss Pac Man ».
Le vrai changement fut marketing et pas dans le jeu lui-même. Le but à l’époque était d’attirer un public féminin. Lara Croft (1996) n’était pas faite pour les joueuses. La représentation au départ lui donnait une taille fine et des seins énormes. Certains personnages féminins sont utilisés pour leur corps.
Dans les années 2000, on crée des personnages féminins principaux pour joueurs et joueuses. Des personnages féminins secondaires apparaissent, plus jeunes que le héros et non sexualisé car très jeunes. Les studios vidéo ont voulu montrer qu’ils devaient faire des progrès. Au niveau du marketing, il y a de grandes difficultés. Souvent, la femme est hyper sexualisée ou on ne montre pas son corps. Tous les héros sont des mâles blancs, hétérosexuels, forts. Ils sont presque moins bien représentés que la femme. Les minorités ne sont pas ou mal représentées. Le marketing ne revendique pas les personnages métis et il y a u seul Noir (The Walking Dead). Les archétypes sont moins représentés mais toujours valables (bimbo, amazone, princesse, mère).
Les personnages principaux féminins sont bien reçus par le public. Les joueurs ne sont pas dérangés par le profil du personnage. Le jeu vidéo n’est pas plus sexiste que le cinéma mais a toujours été critiqué. Les concepteurs ont voulu se détacher de ces représentations. Les joueurs n’ont jamais été réticents jouer des personnages féminins. Des représentations ultra sexualisées des personnages féminins rejaillissent sur les représentations des joueurs.
Dans les jeux, les femmes sont toujours soumises, reliées à un homme. Les jeux sortis dans les années 2010 ont fait des progrès mais il reste beaucoup de défaut. Très peu de filles conçoivent des jeux vidéo. Aucun jeu n’est créé par des femmes ni de parlent des femmes. Il faudrait embaucher des femmes, que l’on en parle plus et plus positivement dans les autres médias.
Physiquement, la représentation ne colle pas et reste très caricaturale (les femmes qui se battent sont trop minces). Aucun personnage n’est vieux. Sur les jeux en ligne, il y a sans doute nécessité de modérateurs car il y a de nombreuses insultes qui demeurent impunies. Il y a la crainte de perdre des joueurs et peu ne voudrait changer les choses.
Spectacle : Contes à rebours de Typhaine D.
Relecture décapante des contes de fées sauce Disney. En une heure (le spectacle complet est un peu plus long), citons une version caustique de Blanche-Neige et des sept nains, un monologue féministe de la sorcière, la chanson glaçante du Petit Poucet etc.
Le spectacle est très militant ce qui peut parfois déranger (en une heure, trois attaques contre les Académiciens, ça va bien) mais, au-delà, c’est une performance artistique : elle joue tous les rôles avec brio, chante, danse, occupe l’espace avec une facilité déconcertante. Le public rit puis sursaute, écoute attentivement, est ému ; une large gamme de nos émotions est sollicitée. Plus encore, c’est un spectacle avec du fond, militant certes et surtout intelligent.
Femmixité 2018 se révèle donc un cru de très bonne tenu et la prochaine édition est d’ores et déjà prometteuse et attendue.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Festival Femmixité
Très intéressant !
Sur la fiction, on pourrait faire qq remarques comme après le Président noir de 24, on a aussi eu droit au premier Président bisexuel dans House of Cards, un fait pourtant peu porté au crédit de la série, on se demande bien pourquoi.
Je suis très surpris que le sexisme dans la communauté des joueurs en ligne ne soit qu'à peine évoqué, alors que c'est dans ce domaine que les batailles les plus déterminantes (et violentes) se sont récemment déroulées, avec le Gamergate aux USA ou l'affaire Megalia en Corée du Sud.
Je suis également très chagriné que la pièce s'en soit prise à Disney, qui ne veut que le bonheur des enfants et de leurs parents à travers le vaste monde, et qui est à l'origine de formidables initiatives tellement créatives, ces dernières années. C'est dommage de conclure sur ça.
Rien n'a été dit sur le JDR, je pense que la jeune génération des années 2010 n'en a véritablement plus rien à cirer d'ADD et consorts, parce que comme domaine sexiste cela se posait un peu là, l'affaire. Rendez-nous les années 80, avec leurs Barbares féminines et leur bikini en cottes de mailles en guise d'armures. Et ses Elfes graciles chez leur résistance naturelle aux aléas de la météo autorisait des tenues adéquates. Et cette compétence Charisme qui prenait une toute autre acception dès lors qu'il s'agissait d'un personnage féminin. Et les prêtresses Drows ! Les prêtresses Drows !!!! Ah oui, on savait vivre à l'époque ! Maintenant macache oualou ! Bizarrement pas mal de persos ou de PNJ féminins super profilés à l'époque, mais des joueurs quasi exclusivement masculins et puceaux.
Sur la fiction, on pourrait faire qq remarques comme après le Président noir de 24, on a aussi eu droit au premier Président bisexuel dans House of Cards, un fait pourtant peu porté au crédit de la série, on se demande bien pourquoi.
Je suis très surpris que le sexisme dans la communauté des joueurs en ligne ne soit qu'à peine évoqué, alors que c'est dans ce domaine que les batailles les plus déterminantes (et violentes) se sont récemment déroulées, avec le Gamergate aux USA ou l'affaire Megalia en Corée du Sud.
Je suis également très chagriné que la pièce s'en soit prise à Disney, qui ne veut que le bonheur des enfants et de leurs parents à travers le vaste monde, et qui est à l'origine de formidables initiatives tellement créatives, ces dernières années. C'est dommage de conclure sur ça.
Rien n'a été dit sur le JDR, je pense que la jeune génération des années 2010 n'en a véritablement plus rien à cirer d'ADD et consorts, parce que comme domaine sexiste cela se posait un peu là, l'affaire. Rendez-nous les années 80, avec leurs Barbares féminines et leur bikini en cottes de mailles en guise d'armures. Et ses Elfes graciles chez leur résistance naturelle aux aléas de la météo autorisait des tenues adéquates. Et cette compétence Charisme qui prenait une toute autre acception dès lors qu'il s'agissait d'un personnage féminin. Et les prêtresses Drows ! Les prêtresses Drows !!!! Ah oui, on savait vivre à l'époque ! Maintenant macache oualou ! Bizarrement pas mal de persos ou de PNJ féminins super profilés à l'époque, mais des joueurs quasi exclusivement masculins et puceaux.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Festival Femmixité
La pièce ne s'en prenait pas à Disney constamment. Seulement au début pour Blanche Neige.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Festival Femmixité
Ah mais j'ironisais (sans doute maladroitement), s'il y a quelqu'un sur ce forum que Disney énerve régulièrement sur différents sujets , c'est Bibi. Je trouve très bien que cogne un peu sur la Firme.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Festival Femmixité
Et autant pour moi d'avoir abusivement ramassé tous les contes sous la bannière Disney (qui le fait d'ailleurs très bien tout seul).
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Festival Femmixité
Pour Disney les comptes sont d'ailleurs souvent plus importants que les contes.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Festival Femmixité
Ho merci beaucoup
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Festival Femmixité
Sans oublier quelques dessins animés :
- Les attaquantes (volley)
- Jeanne et Serge (volley également)
- Jeu, set et match (tennis)
- Cynthia, ou le rythme de la vie (gymnastique)
Tous venus du Japon
- Les attaquantes (volley)
- Jeanne et Serge (volley également)
- Jeu, set et match (tennis)
- Cynthia, ou le rythme de la vie (gymnastique)
Tous venus du Japon
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Festival Femmixité
On vit une triste époque, le monde devient tragique...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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