Tournoi Séries humoristiques Tour 1 Groupe 4/16

La Famille Addams : 5 pts. Je connais surtout les films j'avoue (et je vais me cacher).

What We Do In The Shadows : 5 pts. La série a toujours su ne pas tomber du fil entre récit de genre et parodie, ses histoires demeurent souvent horrifiques (ça tombe comme des mouches) mais aussi hilarantes, il ne s’agit pas d’une simple parodie mais d’une production réellement originale et stimulante. On aime les personnages, leur parcours et leur dinguerie, chacun a la sienne propre ce qui suscite des mélanges hautement explosifs. Mention spéciale à Laszlo qui explose tout ce que l’on a vu en matière de Vampire lubrique, au petit comme au grand écran, avec un énorme Douglas Reynholm osant tout et même davantage. La série sait aussi picorer à loisir dans le riche Lore des Vampires tout en bâtissant son propre univers étonnamment cohérent dans la folie ambiante. De la belle ouvrage.

Galavant : 3 pts Outre ses scènes musicales imaginatives et grand train (la série aura sans doute coûté trop cher pour son bien) j’ai beaucoup aimé la richesse de la palette de la série. Celle-ci joue  en effet d’humours très différents (parodique, absurde, noir, méta, référencé…)dans un ensemble très ambitieux, un authentique orchestre du rire. Les acteurs se donnent à fond avec une énergie communicative. C’est souvent très drôle, même si moins original que What Whe Do, car davantage ancré dans le pur pastiche. Il y avait largement de quoi délivrer une troisième saison, dommage.

La Famille Addams 2 pts Abominablement drôle (les dialogues sont souvent à se tordre sur un pal) et passionnément romantique, la série sait se distancier des Sitcoms familiales de l’époque, tout en demeurant en réalité pleinement inscrite dans le genre. C’est très astucieux. Par contre tous les personnages ne participent pas pareillement à la fête, hormis le torride couple vedette et la Chose, le reste se compose essentiellement de faire valoir. Même Mercredi qui est surtout imposée grâce aux films et à Christina Ricci.

Ma sorcière bien-aimée : 1 pt. La série, plus féministe que ce que l’on en dit parfois,  se regarde encore avec plaisir aujourd’hui mais plutôt pour son aspect documentaire sur la société de l’époque,  le peps et le charme de Samantha et le plaisir aujourd’hui quasiment perdu des trucages artisanaux, souvent plus savoureux que l’imagerie informatique. Mais moins pour son humour à proprement parler, trop gentillet et sans doute l’élément le plus pesamment daté de son cocktail, ou plutôt de son élixir.