Série "Buffy" (2)
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Re: Série "Buffy" (2)
Des statistiques ma foi bien intructives
https://www.youtube.com/watch?v=ntituC5G83g
https://www.youtube.com/watch?v=ntituC5G83g
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Lu le premier tome des publications VF de Buffy chez Bragelonne. Il s’étend de la saison 1 à la saison 2, avant les évènements de l’arc du Juge (coucou Angélus) et se compose de 4 histoires, de format évoluant entre nouvelle longue et court roman.
La Moisson est la moins intéressante des quatre car, au lieu de constituer un récit original, il s’agit tout bonnement de la novélisation du pilote de la série. Outre le manque de suspense, Il butte sur l’écueil habituel de cet exercice de style : la lecture d’un texte est la rencontre de l’œuvre de l’auteur et de l’imaginaire du lecteur, qui s‘y projette et s’en empare. Or ici nous sommes normés par l’épisode, notre imagination est bridée et on se revoit simplement l’opus en pensée. Ceci-dit la nouvelle est fort correctement écrite (bien mieux en tout cas que l’insipide novélisation de XF2, un désastre). Les personnages sont rendus avec une vraie justesse, de même que la description de l’univers de la série. La lecture reste distrayante, tandis que défilent de bons souvenirs. (**)
La Pluie d’Halloween sacrifie au rite de l’épisode d’Halloween, un marronnier des séries US, notamment fantastiques, qui a d’ailleurs valu d’excellents opus à la série. La nouvelle échappe cependant à toute impression de redite grâce à son style particulièrement flamboyant, quasi onirique option cauchemar grand train. Sunnydale (particulièrement l’emblématique Bronze) est revisité sur un mode halluciné et captivant, tandis que déferlent les hordes de vampires et de zombies. Les affrontements entre une Tueuse déchainée et les forces des Ténèbres vont croissant, jusqu’à culminer en un éprouvant et acharné duel avec Samain, le dieu celte (également vu chez SPN, un joyeux), sous ses attributs de Roi Citrouille. Les auteurs prennent un malin plaisir à mette Buffy dans des situations impossibles, mais exploitent aussi parfaitement le noyau dur du Scooby Gang, ils connaissent visiblement parfaitement la série. Un récit mené tambour battant, avec quelques jolis clins d’oeil au folklore d’Halloween. (****)
La Lune des Coyotes apparaît nettement plus classique, mais son intérêt réside précisément en cela car il s’agit très probablement du récit original avoisinant le plus le format d’un épisode de la série. Quelque soit son sujet, un recueil de nouvelles doit s’élaborer avec finesse et, à côté de textes apportant des éléments nouveaux, il était sans doute nécessaire de trouver cet agréable rappel de sensations connues. Encore une fois on retrouve la carré d’As, avec une moindre présence de Giles. Le récit se centre sur les jeunes et développe un relationnel habile entre Alex et une Willow en étant encore secrètement amoureuse. A-côté d’une histoire prévisible de loups (coyotes) garous et d’invocation, les auteurs utilisent habilement l’univers des étranges caravanes à la Carnivale et surtout tracent un beau portrait de ce personnage bien plus complexe qu’il n’y paraît que représente Buffy Anne Summers. On regrettera que le combat final soit assez vite expédié. (***)
Sale Affaire est l’unique texte du recueil à avoir été écrit aujourd’hui, après la série et non pendant. L’auteur, visiblement un spécialiste du sujet, profite de ce recul pour brosser un panorama complet du Buffyverse en saison 2, parfois en rajoutant des éléments découverts ultérieurement (comme Andrew ou le Maire). Le récit est absolument bourré de références et clins d’œil aux différents personnages, par un fan, pour les fans. La lecture en devient vite plaisante, d’autant que l’intrigue se montre originale et multiplie les effets spectaculaires (un flux de maladies hautement exotiques répand depuis la Bouche de l’Enfer). Les évènements sont suffisamment complexes et à rebondissements pour maintenir l’intérêt sans cesse éveillé. Le mieux étant parfois l’ennemi du bien, la volonté d’exhaustivité de l’auteur l’entraine parfois à des digressions inutiles (Angel introduit dans les dernières pages), tandis que la multiplication des personnages alourdit le récit et marginalise parfois Buffy. (***)
Un recueil tout à fait prenant, sans révolutionner l’approche de BTVS il est à conseiller à tous ses amateurs.
La Moisson est la moins intéressante des quatre car, au lieu de constituer un récit original, il s’agit tout bonnement de la novélisation du pilote de la série. Outre le manque de suspense, Il butte sur l’écueil habituel de cet exercice de style : la lecture d’un texte est la rencontre de l’œuvre de l’auteur et de l’imaginaire du lecteur, qui s‘y projette et s’en empare. Or ici nous sommes normés par l’épisode, notre imagination est bridée et on se revoit simplement l’opus en pensée. Ceci-dit la nouvelle est fort correctement écrite (bien mieux en tout cas que l’insipide novélisation de XF2, un désastre). Les personnages sont rendus avec une vraie justesse, de même que la description de l’univers de la série. La lecture reste distrayante, tandis que défilent de bons souvenirs. (**)
La Pluie d’Halloween sacrifie au rite de l’épisode d’Halloween, un marronnier des séries US, notamment fantastiques, qui a d’ailleurs valu d’excellents opus à la série. La nouvelle échappe cependant à toute impression de redite grâce à son style particulièrement flamboyant, quasi onirique option cauchemar grand train. Sunnydale (particulièrement l’emblématique Bronze) est revisité sur un mode halluciné et captivant, tandis que déferlent les hordes de vampires et de zombies. Les affrontements entre une Tueuse déchainée et les forces des Ténèbres vont croissant, jusqu’à culminer en un éprouvant et acharné duel avec Samain, le dieu celte (également vu chez SPN, un joyeux), sous ses attributs de Roi Citrouille. Les auteurs prennent un malin plaisir à mette Buffy dans des situations impossibles, mais exploitent aussi parfaitement le noyau dur du Scooby Gang, ils connaissent visiblement parfaitement la série. Un récit mené tambour battant, avec quelques jolis clins d’oeil au folklore d’Halloween. (****)
La Lune des Coyotes apparaît nettement plus classique, mais son intérêt réside précisément en cela car il s’agit très probablement du récit original avoisinant le plus le format d’un épisode de la série. Quelque soit son sujet, un recueil de nouvelles doit s’élaborer avec finesse et, à côté de textes apportant des éléments nouveaux, il était sans doute nécessaire de trouver cet agréable rappel de sensations connues. Encore une fois on retrouve la carré d’As, avec une moindre présence de Giles. Le récit se centre sur les jeunes et développe un relationnel habile entre Alex et une Willow en étant encore secrètement amoureuse. A-côté d’une histoire prévisible de loups (coyotes) garous et d’invocation, les auteurs utilisent habilement l’univers des étranges caravanes à la Carnivale et surtout tracent un beau portrait de ce personnage bien plus complexe qu’il n’y paraît que représente Buffy Anne Summers. On regrettera que le combat final soit assez vite expédié. (***)
Sale Affaire est l’unique texte du recueil à avoir été écrit aujourd’hui, après la série et non pendant. L’auteur, visiblement un spécialiste du sujet, profite de ce recul pour brosser un panorama complet du Buffyverse en saison 2, parfois en rajoutant des éléments découverts ultérieurement (comme Andrew ou le Maire). Le récit est absolument bourré de références et clins d’œil aux différents personnages, par un fan, pour les fans. La lecture en devient vite plaisante, d’autant que l’intrigue se montre originale et multiplie les effets spectaculaires (un flux de maladies hautement exotiques répand depuis la Bouche de l’Enfer). Les évènements sont suffisamment complexes et à rebondissements pour maintenir l’intérêt sans cesse éveillé. Le mieux étant parfois l’ennemi du bien, la volonté d’exhaustivité de l’auteur l’entraine parfois à des digressions inutiles (Angel introduit dans les dernières pages), tandis que la multiplication des personnages alourdit le récit et marginalise parfois Buffy. (***)
Un recueil tout à fait prenant, sans révolutionner l’approche de BTVS il est à conseiller à tous ses amateurs.
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 23 Jan 2013 - 16:04, édité 2 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Ca a l'air bien ce que t'en dis. Est-ce que à part le dernier, on peut lire les nouvelles sans connaître la série (tort que j'espère bien réparer un jour, d'ailleurs) ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Techniquement on peut, dans le premier chapitre de chaque texte il y a un récapitulatif rapide des données essentielles. A mon avis, on apprécie tout de même davantage en connaissant la série.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Lu le tome 2 des romans VF de Buffy publiés chez Bragelonne. Il se compose de trois histoires, une nouvelle longue, deux romans courts, situés de la seconde moitié de la saison 2 (quelques jours après La soirée de Sadie Hawkins) jusqu’à la saison 3, avant l’arrivée de Faith à Sunnydale.
Cauchemar à Sunnydale est une nouvelle écrite ultérieurement à la série et, tout comme pour Sale affaire, intègre des éléments postérieurs à sa période (saison 2), en particulier le Maire, soit le meilleur méchant de la série. Oh joie. Surtout, l’argument se montre original et prenant, avec un premier temps consacré à une malédiction agissant sur les diverses phases du sommeil (intéressant et documenté) puis ayant l’excellente idée de se centrer sur ce formidable personnage secondaire qu’est Snyder. L’occasion d’un développement bienvenu de son background et d’une intrigue ébouriffante, entremêlant psychanalyse légère et plan parallèle démonique. Buffy se voit également joliment interpellée à propos de la haine qu’elle voue au diabolique proviseur de Sunnydale High. Hélas, le récit s’embarrasse de deux segments inutiles : les manigances du Maire (insuffisamment développées) et le désir d’enfant de Dru (assez pompé sur Anne Rice), exogènes au fil principal, hormis une longue et fastidieuse scène conclusive. Un excellent épilogue postérieur centré sur le Maire en personne vient néanmoins atténuer cette faiblesse. (***)
Immortelle apporte malheureusement la première authentique déception de ces publications, tout en s’avérant la plus conséquente des trois histoires en volume. Et de fait c’est abominablement long, j’ai vraiment du me forcer pour finir. Le sujet était pourtant propice, avec une Vampire ancestrale vraiment immortelle, passant d’un congénère à l’autre par métempsychose (le terme n’est pas utilisé, mais cela s’y assimile), le tout agrémenté de quelques références à des maîtres de l’épouvante littéraire. Hélas, le récit s’émiette totalement par une indigeste multiplication d‘intrigues secondaires ne dégageant aucune dynamique ou synergie. Au contraire, on ne fait qu’empiler encore et encore, à la sauce du pathos le plus larmoyant et sucré qui soit, avec une vraie lourdeur d’écriture. Sur un ton de mignardise mièvre proche d’Arlequin, chaque personnage portant sa croix, avec un effet cumulatif visant au risible. BTVS c’est un parfait équilibre du Fantastique et du relationship, pas l’inféodation de l’un à l’autre. Le don de l’Immortelle ne sert finalement qu’à accumuler des scènes du passé d’un intérêt très variable (Cf. Highlander/L’Immortelle, avec un nadir concernant Philippe le Bel), au lieu de réellement pimenter le duel avec la Tueuse. Au terme du pensum et de plusieurs segments narratifs inutiles, on se retrouve avec une bête invocation censée provoquer l’Apocalypse, tout ça pour ça. Au total, une pièce montée aussi boursouflée qu’indigeste, Immortelle tient plus de Lara Fabian que de Josh Whedon. (*)
Les Fautes du Père frappe d’entrée un grand d’audace en faisant appel à… Pike ! Oui, Pike et non Spike, soit le petit copain de la Tueuse lors du formidable film de 1996, interprété par l’ineffable Luke Perry. On se pince mais après tout la canonicité de ces romans n’étant pas gravée dans le marbre, les auteurs auraient tort de se priver (et puis Pike est réapparu dans le Comic The Origin, lui solidement canon). Le Pike est à peu près devenu un Chasseur à la mode Supernatural (le terme de Chasseur de Vampires est employé), basé à San Diego. Riche idée, car dans les mois ultérieurs se serait devenu subitement très chaud pour lui à Los Angeles… Outre la passerelle avec SPN et la pétillante schizophrénie de Perry face à SMG, Pike est optimisé, justement avec un triangle amoureux pas piqué des vers avec le gars Angel. C’est du relationnel comme on aime, solide mais sans abondance lacrymale parfumée à la meringue. De plus sa traque d’un démon, pas bouleversante d’originalité, se révèle intéressante à suivre. Un autre tronçon de l’histoire développe le passé Anglais de Giles (background très riche), avec un autre démon bien gratiné et métamorphe. Les deux parties de l’histoire développent cette fois de belles synergies, mais aussi ces références un peu cryptées à divers épisodes, qui ravissent toujours les Geeks. Tout cela ne bouleverse pas le Buffyverse mais composerait un double épisode relevé et percutant, sur le modèle de la visite de Kendra. Pour un épisode traitant du passé de Giles, j’aurais cependant apprécié la présence d’Ethan. (***)
Le volume 2 s’avère réussi, hormis le gros four d’Immortelle, que l’on va considérer comme un accident de parcours. Au terme de sept histoires, je regrette cependant la totale absence de Faith, l’une de mes figures préférées du Buffyverse.
Le volume 3 est prévu pour février. Il contiendra une tétralogie mettant en scène un futur alternatif où Giles est passé dans le côté obscur et un nouveau texte inédit post série, se déroulant en saison 5, avec une double histoire centrée sur Willow et Spike d’autre part.
Cauchemar à Sunnydale est une nouvelle écrite ultérieurement à la série et, tout comme pour Sale affaire, intègre des éléments postérieurs à sa période (saison 2), en particulier le Maire, soit le meilleur méchant de la série. Oh joie. Surtout, l’argument se montre original et prenant, avec un premier temps consacré à une malédiction agissant sur les diverses phases du sommeil (intéressant et documenté) puis ayant l’excellente idée de se centrer sur ce formidable personnage secondaire qu’est Snyder. L’occasion d’un développement bienvenu de son background et d’une intrigue ébouriffante, entremêlant psychanalyse légère et plan parallèle démonique. Buffy se voit également joliment interpellée à propos de la haine qu’elle voue au diabolique proviseur de Sunnydale High. Hélas, le récit s’embarrasse de deux segments inutiles : les manigances du Maire (insuffisamment développées) et le désir d’enfant de Dru (assez pompé sur Anne Rice), exogènes au fil principal, hormis une longue et fastidieuse scène conclusive. Un excellent épilogue postérieur centré sur le Maire en personne vient néanmoins atténuer cette faiblesse. (***)
Immortelle apporte malheureusement la première authentique déception de ces publications, tout en s’avérant la plus conséquente des trois histoires en volume. Et de fait c’est abominablement long, j’ai vraiment du me forcer pour finir. Le sujet était pourtant propice, avec une Vampire ancestrale vraiment immortelle, passant d’un congénère à l’autre par métempsychose (le terme n’est pas utilisé, mais cela s’y assimile), le tout agrémenté de quelques références à des maîtres de l’épouvante littéraire. Hélas, le récit s’émiette totalement par une indigeste multiplication d‘intrigues secondaires ne dégageant aucune dynamique ou synergie. Au contraire, on ne fait qu’empiler encore et encore, à la sauce du pathos le plus larmoyant et sucré qui soit, avec une vraie lourdeur d’écriture. Sur un ton de mignardise mièvre proche d’Arlequin, chaque personnage portant sa croix, avec un effet cumulatif visant au risible. BTVS c’est un parfait équilibre du Fantastique et du relationship, pas l’inféodation de l’un à l’autre. Le don de l’Immortelle ne sert finalement qu’à accumuler des scènes du passé d’un intérêt très variable (Cf. Highlander/L’Immortelle, avec un nadir concernant Philippe le Bel), au lieu de réellement pimenter le duel avec la Tueuse. Au terme du pensum et de plusieurs segments narratifs inutiles, on se retrouve avec une bête invocation censée provoquer l’Apocalypse, tout ça pour ça. Au total, une pièce montée aussi boursouflée qu’indigeste, Immortelle tient plus de Lara Fabian que de Josh Whedon. (*)
Les Fautes du Père frappe d’entrée un grand d’audace en faisant appel à… Pike ! Oui, Pike et non Spike, soit le petit copain de la Tueuse lors du formidable film de 1996, interprété par l’ineffable Luke Perry. On se pince mais après tout la canonicité de ces romans n’étant pas gravée dans le marbre, les auteurs auraient tort de se priver (et puis Pike est réapparu dans le Comic The Origin, lui solidement canon). Le Pike est à peu près devenu un Chasseur à la mode Supernatural (le terme de Chasseur de Vampires est employé), basé à San Diego. Riche idée, car dans les mois ultérieurs se serait devenu subitement très chaud pour lui à Los Angeles… Outre la passerelle avec SPN et la pétillante schizophrénie de Perry face à SMG, Pike est optimisé, justement avec un triangle amoureux pas piqué des vers avec le gars Angel. C’est du relationnel comme on aime, solide mais sans abondance lacrymale parfumée à la meringue. De plus sa traque d’un démon, pas bouleversante d’originalité, se révèle intéressante à suivre. Un autre tronçon de l’histoire développe le passé Anglais de Giles (background très riche), avec un autre démon bien gratiné et métamorphe. Les deux parties de l’histoire développent cette fois de belles synergies, mais aussi ces références un peu cryptées à divers épisodes, qui ravissent toujours les Geeks. Tout cela ne bouleverse pas le Buffyverse mais composerait un double épisode relevé et percutant, sur le modèle de la visite de Kendra. Pour un épisode traitant du passé de Giles, j’aurais cependant apprécié la présence d’Ethan. (***)
Le volume 2 s’avère réussi, hormis le gros four d’Immortelle, que l’on va considérer comme un accident de parcours. Au terme de sept histoires, je regrette cependant la totale absence de Faith, l’une de mes figures préférées du Buffyverse.
Le volume 3 est prévu pour février. Il contiendra une tétralogie mettant en scène un futur alternatif où Giles est passé dans le côté obscur et un nouveau texte inédit post série, se déroulant en saison 5, avec une double histoire centrée sur Willow et Spike d’autre part.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
J'avais positivement adoré cet abruti de classe épique qu'est Pike (quoique Marcel, c'était encore plus débile) dans le film de 1996. Courageux de la part de l'auteur de l'intégrer ! A quand une nouvelle sur Bichette la terreur ? Je milite en effet pour la réhabilitation de Kristy Swanson, une des rares réussites (toutes proportions gardées) du film. Un cross-over avec Miss Gellar aurait pu donner un savoureux épisode décalé.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
Un intéressant récapitulatif des épisodes musicaux développés ces dernières années, le Once More, With Feeling de Buffy étant, à juste titre, encore et toujours considéré comme le modèle du genre. Scrubs est également fort justement distingué, mais on pourra regretter l'absence malheureuse de celui de Sanctuary.
http://www.hypable.com/2013/01/22/best-worst-musical-tv-episodes/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Parution d'un guide très prometteur sur cette inépuisable série. Il est écrit par l'une des principales auteures des romans décrits précédemment.
http://www.cambstimes.co.uk/what-s-on/book_review_buffy_the_making_of_a_slayer_the_official_guide_1_1834812
Je veuuuux...
http://www.cambstimes.co.uk/what-s-on/book_review_buffy_the_making_of_a_slayer_the_official_guide_1_1834812
Je veuuuux...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Très mauvaise nouvelle pour les amateurs du Buffyverse : on apprend la disparition, à seulement 61 ans, du comédien britannique Robin Sachs. Il fut l'épatant Ethan Rayne, mage du chaos dont l'humour de l'absurde très anglais valut quelques uns de ses opus les plus imaginatifs à la série. L'un des rares authentiques regrets de Buffy contre les Vampires reste d'ailleurs la rareté des apparitions désopilantes d'Ethan. Un adversaire de haut vol pour la Tueuse et une relation de jeunesse pour le moins ambivalente de son Observateur. Robin Sachs, habitué des séries SF/fantastiques, participait encore en 2011 à Torchwood. So long.
http://www.denofgeek.com/tv/robin-sachs/24391/robin-sachs-1951-2013http://www.bbc.co.uk/news/entertainment-arts-21343137
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Oh [censuré]! Mon Ethan Je l'avais seulement vu dans Buffy mais chacune de ses apparitions était un régal.
RIP Monsieur
RIP Monsieur
Lala- Duc(hesse)
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: Série "Buffy" (2)
Duo original SMG/ Robin Williams pour le projet Crazy Ones.
http://www.ozap.com/actu/sarah-michelle-gellar-retrouve-robin-williams-dans-son-projet-de-serie-pour-cbs/445609
http://www.ozap.com/actu/sarah-michelle-gellar-retrouve-robin-williams-dans-son-projet-de-serie-pour-cbs/445609
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
J'ai appris que le créateur de cette nouvelle série était David E. Kelley, créateur entre autres d'Ally McBeal ! M'est avis que le personnage de SMG risque d'être un poil névrosé...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Buffy" (2)
il faut voir s'il s'agit du Kelley d'Ally ou celui de The Practice, mais au moins, il a du talent, c'est certain. Je préfère d'attendre la confirmation de l'acceptation du pilote avant de sombrer dans une baignoire remplie de vodka.
http://www.adobuzz.com/news/sarah-michelle-gellar-4-raisons-de-savourer-son-retour-dans-crazy-ones-sa-nouvelle-serie/53402
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
La Slayer remporte ce sondage des héroïnes SF/fantastiques les plus sexy, devant la capiteuse Seven of Nine (par ailleurs pas mal d'absences criantes dans le classement, mais c'est la règle du jeu)
http://www.digitalspy.co.uk/tv/news/a338268/top-10-sexiest-sci-fi-females-in-pictures.html
http://www.digitalspy.co.uk/tv/news/a338268/top-10-sexiest-sci-fi-females-in-pictures.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
La versoion Josh Whedon dde Much ado about nothing
http://braindamaged.fr/2013/03/08/beaucoup-de-bruit-pour-rien-trailer-et-affiche-de-ladaptation-de-joss-whedon/
http://braindamaged.fr/2013/03/08/beaucoup-de-bruit-pour-rien-trailer-et-affiche-de-ladaptation-de-joss-whedon/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Des nouvelles de Riley !!
http://www.commeaucinema.com/serietv/riley-de-buffy-de-retour-dans-une-serie,282076
http://www.commeaucinema.com/serietv/riley-de-buffy-de-retour-dans-une-serie,282076
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Buffy" (2)
Lu le troisième tome des romans VF de Buffy.
La Tueuse perdue, vaste agrégat de quatre nouvelles, constitue la majeure partie du livre. Elle se situe en début de saison 4, quand Buffy est perturbée par son entrée à l’UCLA. On pourrait lui reprocher d’apparaître très proche du fameux Doppelgangland, car narrant pareillement une sombre uchronie. Dans l’épisode le facteur divergeant était la non venue de la Tueuse à Sunnydale, ici ils s’agit de sa défaite face à un démon, occasionnée par ses propres erreurs , amis cela fonctionne à peu près pareil : description d’une ville sous al coupe vampirique, personnages connus transformés en vampires (ici Giles au lieu de Willow et Alex), conséquences diverses pour les figures de la série… Mais la nouvelle parvient à dégager une véritable identité, en optimisant sa dimension lui permettant un description nettement plus ambitieuse et développé de ce nouvel univers. Les diverses intrigues se complexifient plaisamment avec le nombre de joueurs en présence (Giles vampire, le démon, Buffy, le Conseil) tout en conservant un tempo élevé dopé aux spectaculaires cènes d’action.
L’ensemble se dévore, d’autant que l’intrigue se double d’un problématique temporelle et d‘univers alternatif tout à fait maîtrisée et d’une tonalité SF assez originale au sein du Buffyverse. Certains portait s’avèrent particulièrement réussis, comme Buffy face à sa responsabilité et à sa nature duale (celle du présent et du futur cohabitant dans le même corps), l’impressionnât Ripper vampire ou un Spike plus No Future que jamais. L’emble apparaît étonnamment ambitieux et tout à fait astucieux, de la belle ouvrage. On regrettera simplement deux faiblesses régulières de ces romans : Angel n’est considéré qu’à travers les sentiments qu’il inspire à Buffy et ne prend pas part à l’action (c’est à chaque fois pareil, étrange) et Faith est encore absente, cela en devient rageant. Le choix de la faire mourir déçoit, d’autant que, si son héritière demeure intéressante, elle ne joue pas dans la même cour. L’une des plus belles réussites depuis le début de cette publication. (****)
Cauchemar d’une fin d’été, nouvelle se situant durant la période puce de Spike, en saison 4 nettement plus tardive, se montre d’un intérêt plus limité. Assimiler une représentation théâtrale à l’élaboration d’un sortilège était une bonne idée, de même qu’un épisode centré sur Willow et son espèce de complexité particulière avec le Spike. Mais l’exécution ne suit pas. L’auteur a la mauvaise idée de scinder son récit en deux parties hermétiques, ne fusionnant que bien trop tardivement. D’où des allées venues fastidieuse et stériles. La partie Spike ne fait pour l’essentiel que paraphraser les événements de la naissance à la Nuit de William, sans génie particulier, la reconstitution du Londres d’époque se montre sans saveur, de même que les portraits de Darla and Co.
La partie Willow se montre plus roborative mais s’éparpille trop. On visite trop mécaniquement les différents lieux importants de cette saison et l’auteur semble embarrassé de ne quasiment pas montrer Buffy jusqu’au final. Contrairement au Zeppo c’est aspect est vraiment mal géré, avec la Tueuse qui ne cesse d’apparaîtra et de disparaitre sous des prétextes assez lourds (Bonjour, je en fais que passer, faites comme si je n'étais pas là, je suis déjà partie). Toute la préparation de la pièce de théâtre étudiante se noie sous des détails techniques hors sujets. Ceci-dit, une fois que l’on a pris son parti de l’immobilisme de l’intrigue, on apprend de nombreux éléments intéressants sur la technique théâtrale, notamment l’élaboration et la manipulation des décors, idem pour l’historie de cet art. L’auteur a bien bossé son sujet et se cultiver n’est jamais du temps perdu. Le récit démarre enfin dans le dernier tiers, quand Spike et Willow font alliance contre un méchant trop longtemps absent mais se révélant non dénué d’intérêt et très anglais (dans un roman américain, comprendre : snob, fourbe et imbu de soi). (**)
La Tueuse perdue, vaste agrégat de quatre nouvelles, constitue la majeure partie du livre. Elle se situe en début de saison 4, quand Buffy est perturbée par son entrée à l’UCLA. On pourrait lui reprocher d’apparaître très proche du fameux Doppelgangland, car narrant pareillement une sombre uchronie. Dans l’épisode le facteur divergeant était la non venue de la Tueuse à Sunnydale, ici ils s’agit de sa défaite face à un démon, occasionnée par ses propres erreurs , amis cela fonctionne à peu près pareil : description d’une ville sous al coupe vampirique, personnages connus transformés en vampires (ici Giles au lieu de Willow et Alex), conséquences diverses pour les figures de la série… Mais la nouvelle parvient à dégager une véritable identité, en optimisant sa dimension lui permettant un description nettement plus ambitieuse et développé de ce nouvel univers. Les diverses intrigues se complexifient plaisamment avec le nombre de joueurs en présence (Giles vampire, le démon, Buffy, le Conseil) tout en conservant un tempo élevé dopé aux spectaculaires cènes d’action.
L’ensemble se dévore, d’autant que l’intrigue se double d’un problématique temporelle et d‘univers alternatif tout à fait maîtrisée et d’une tonalité SF assez originale au sein du Buffyverse. Certains portait s’avèrent particulièrement réussis, comme Buffy face à sa responsabilité et à sa nature duale (celle du présent et du futur cohabitant dans le même corps), l’impressionnât Ripper vampire ou un Spike plus No Future que jamais. L’emble apparaît étonnamment ambitieux et tout à fait astucieux, de la belle ouvrage. On regrettera simplement deux faiblesses régulières de ces romans : Angel n’est considéré qu’à travers les sentiments qu’il inspire à Buffy et ne prend pas part à l’action (c’est à chaque fois pareil, étrange) et Faith est encore absente, cela en devient rageant. Le choix de la faire mourir déçoit, d’autant que, si son héritière demeure intéressante, elle ne joue pas dans la même cour. L’une des plus belles réussites depuis le début de cette publication. (****)
Cauchemar d’une fin d’été, nouvelle se situant durant la période puce de Spike, en saison 4 nettement plus tardive, se montre d’un intérêt plus limité. Assimiler une représentation théâtrale à l’élaboration d’un sortilège était une bonne idée, de même qu’un épisode centré sur Willow et son espèce de complexité particulière avec le Spike. Mais l’exécution ne suit pas. L’auteur a la mauvaise idée de scinder son récit en deux parties hermétiques, ne fusionnant que bien trop tardivement. D’où des allées venues fastidieuse et stériles. La partie Spike ne fait pour l’essentiel que paraphraser les événements de la naissance à la Nuit de William, sans génie particulier, la reconstitution du Londres d’époque se montre sans saveur, de même que les portraits de Darla and Co.
La partie Willow se montre plus roborative mais s’éparpille trop. On visite trop mécaniquement les différents lieux importants de cette saison et l’auteur semble embarrassé de ne quasiment pas montrer Buffy jusqu’au final. Contrairement au Zeppo c’est aspect est vraiment mal géré, avec la Tueuse qui ne cesse d’apparaîtra et de disparaitre sous des prétextes assez lourds (Bonjour, je en fais que passer, faites comme si je n'étais pas là, je suis déjà partie). Toute la préparation de la pièce de théâtre étudiante se noie sous des détails techniques hors sujets. Ceci-dit, une fois que l’on a pris son parti de l’immobilisme de l’intrigue, on apprend de nombreux éléments intéressants sur la technique théâtrale, notamment l’élaboration et la manipulation des décors, idem pour l’historie de cet art. L’auteur a bien bossé son sujet et se cultiver n’est jamais du temps perdu. Le récit démarre enfin dans le dernier tiers, quand Spike et Willow font alliance contre un méchant trop longtemps absent mais se révélant non dénué d’intérêt et très anglais (dans un roman américain, comprendre : snob, fourbe et imbu de soi). (**)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Anthony Head dans Warehouse 13, pour trois épisodes
http://www.huffingtonpost.com/2013/04/20/anthony-head-warehouse-13_n_3122815.html
http://www.huffingtonpost.com/2013/04/20/anthony-head-warehouse-13_n_3122815.html
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Nouveau trailer pour Much ado about nothing (UK)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Culture Mass lance la relecture d'une sélection d'épisodes de Buffy. Cela commence avec The Zeppo, très bon choix
http://culturemass.com/2013/05/02/buffy-revisited-the-zeppo/
http://culturemass.com/2013/05/02/buffy-revisited-the-zeppo/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Je viens de voir le second trailer ouiiii une date ouiiiiiii. Estuaire on se retrouve devant le ciné le 14 Juin ?
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
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Re: Série "Buffy" (2)
Ce serait avec plaisir, mais 1e 14 juin c'est la date de sortie pour la Grande Bretagne et l'Irlande. Toujours aucune date d'annoncée pour la sortie française et c'est un peu inquiétant.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
On est en pleine période d'annonces concernant les séries US de la saison prochaine; Le Sitcom humoristioque avec SMG et Williams est bien confirmé. (c'est aussi le cas pour la nouvelle série de Whedon autour des agents du SHIELD)
http://tvline.com/2013/05/10/cbs-new-series-fall-2013-tv-shows-crazy-ones/
http://tvline.com/2013/05/10/cbs-new-series-fall-2013-tv-shows-crazy-ones/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Premières images de The Crazy Ones
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Très intéressante analyse de Once More With Feeling
http://www.craveonline.com/tv/articles/523101-best-episode-ever-2-buffy-the-vampire-slayer
http://www.craveonline.com/tv/articles/523101-best-episode-ever-2-buffy-the-vampire-slayer
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
A l'occasion des 10 ans depuis le final de la série, de superbes images de tournage inédites ont été révélées
http://www.huffingtonpost.com/2013/06/27/buffy-the-vampire-slayer-behind-the-scenes-footage-season-2_n_3511585.html
http://www.huffingtonpost.com/2013/06/27/buffy-the-vampire-slayer-behind-the-scenes-footage-season-2_n_3511585.html
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Les très nombreuses références à Buffy contre les Vampires présentes dans d'autres séries. on ne dira jamais assez combien cette série a été marquante et s'est désormais enraciné dans la culture populaire.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Très joli blog, contenant la majeure partie des cover arts des comics Buffy, Angel et Angel & Faith.
http://comicsbuffyangel.canalblog.com/
La qualité est variable, mais les dessins sont le plus souvent réussis. Mon préféré :
http://comicsbuffyangel.canalblog.com/albums/buffy_season_8_art_covers/photos/78752082-bs8i5_coverart2.html
http://comicsbuffyangel.canalblog.com/
La qualité est variable, mais les dessins sont le plus souvent réussis. Mon préféré :
http://comicsbuffyangel.canalblog.com/albums/buffy_season_8_art_covers/photos/78752082-bs8i5_coverart2.html
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Sur le 2ème lien on dirait Anaïs Jeanneret.
séribibi- Roi (Reine)
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Re: Série "Buffy" (2)
Lu le volume 4 des romans VF de Buffy. On en revient à une structure classique en trois récits indépendants.
Moi, F., 17 ans, Tueuse de Vampires, tombe à pic pour combler l’un des principaux manques de ces publications, l’absence de la complexe et fascinante Faith Lehane. Il s’agit du journal intime tenu par la future Rogue Slayer, durant l’année précédant son arrivée à Sunnydale, en saison 3. Il était audacieux d’écrire un roman sans la moindre apparition de Buffy et délocalisant l’action à Boston (très différent de celui d’Ally), mais il s’agit d’un indéniable coup de maître, tant ce choix permet de s’immerger pleinement dans la psychologie torturée de Faith. Le texte est véritablement à conseiller, tant il décrypte avec finesse et talent l’édification de ce puzzle qu’est l’esprit de Faith. La peinture de cette jeune fille surdouée mais blessée par la vie, cherchant désespérément un sens à son existence et se bâtissant une armure de cynisme mordant pour y dissimuler son désarroi s’avère captivant à suivre, même au-delà du Buffyverse. Le texte parvient à rendre parfaitement intelligible les basculements ultérieurs (la chute auprès du Maire, la rédemption auprès d’Angel) ou l’inévitable relation tourmentée (et passionnante) avec Buffy.
Plusieurs clins d’œil se voient régulièrement insérés à propos des à-côtés de la Tueuse psychotique (son goût pour le cuir et les couteaux qui coupent, le Five by Five, sa vision des rapports entre hommes et femmes…), il n’y manque rien et l’écriture se montre asseez suggestive pour que l’on visionne aisément l’incandescente Eliza Dushku. La seconde partie de l’ouvrage (la lutte contre Kakistos) s’avoisine davantage à la série mais demeure prenante au possible, avec une Observatrice évidemment très proche d’une Gwendolyn Post du bon côté de la barrière. L’évocation du passé de Kakistos et de la Tueuse d’alors est horrifique à souhait, ce qui conduit peut être à légèrement amplifier la stature du vampire par rapport à ce qu’il montre dans la série, mais cela importe peu. On aurait surtout aimé un second tome narrant l’épopée de la saison 3 (ma préférée) vue par Faith, mais tel quel le texte apparaît incontournable pour les amateurs de la Tueuse enténébrée, l’une des plus grandes réussites du Buffyverse. (****)
https://www.youtube.com/watch?v=ce4VnOGU8V8
La Paix des Braves prend place en saison 5, alors que Joyce souffre des premiers symptômes de sa maladie. Le roman compte à profit des scènes batailles parfaitement suggestives et endiablées, ainsi qu’un croisement bien trouvé entres les univers de Whedon et de Lovecraft via la dimension maritime de Sunnydale (Ceux des Profondeurs, les Grands Anciens…) Le parallèle avec Innsmouth est astucieux et la conclusion évoque délicieusement les fins de parties de L’Appel de Cthulhu Malheureusement l’ensemble apparaît bien trop long et parfois fastidieux par ses digressions (inutile d’écrire une bio de trois pages à chaque personne allant mourir à la suivante) ou sa volonté d’intégrer tout les acteurs du Buffyverse de l’époque, jusqu’à en devenir systématique.
La multiplicité de lieux devient également pénible, la nécessité de la gérer conduisant à devoir rabioter sue les réunions des Scoobies pour n’en conserver que l’aspect fonctionnel. Ce qui m’a surtout gêné demeure le traitement réservé au Conseil, l’instauration d une rivalité avec une autre organisation l’amenant à trop jouer le mauvais rôle. Le Conseil des Observateurs a commis bien des erreurs mais là il est décrit de manière trop négative et manichéenne. C’est particulièrement dommageable envers Quentin Travers, dépouillé de toute dignité alors que l’excellent Harris Yulin avait su lui conserver une vraie stature. Ce n’est pas le rôle de ses romans que de dénaturer un personnage afin de le rendre conforme aux vues de l’auteur. (**)
Les Portes de l’Eternité reste sans doute le texte du recueil se rapprochant le plus d’un épisode classique, tant par sa structure narrative que par sa longueur. Bon le scénario n’est pas formidablement complexe, une Tueuse devenue Vampire vient défier la désormais fameuse Buffy (nous sommes en seconde partie de saison 5, après la mort de Joyce). There is a new Girl in Town. Tout se déroule de manière relativement prévisible et assez proche de l’affrontement avec Sunday, qu’une bonne part des fans considère d’ailleurs comme un Tueuse vampirisée. Mais le portrait à la Highlander de l’adversaire est bien trouvé, de même que ses connexions avec la moitié mâle des Fanged Four. Le récit va bon train, sans oublier d’exploiter l’effet d‘image inversée de Buffy.
Surtout le récit sait consacrer une bon part aux réunions de Scoobies, les rendant parfaitement hilarantes par les échanges de vannes s’y déroulant. J’ai bien ri, notamment avec une Anya et un Spike en roue libre. Voir le vampire punk en prendre plein la tronche reste un plaisir sans cesse renouvelle. L’une des grandes forces de la série consiste à se montrer souvent irrésistiblement drôle au sein d‘un univers horrifique, un atout fort bien restitué par le roman. Celui-ci comble également un vide des romans en faisant enfin intervenir Angel dans l’action. Les venues du Prince de Los Angeles à Sunnydale constituent toujours de grands moments ‘émotion et celui-ci ne déroge pas à la règle. c’est sans doute un peu fleur bleue, mais j’ai été une nouvelle fois sensible aux éphémères retrouvailles entre Buffy et Angel, sonnant très juste. Un récit évitant le piège d’une trop grande ambition et à la lecture vraiment distrayante.
(***)
Moi, F., 17 ans, Tueuse de Vampires, tombe à pic pour combler l’un des principaux manques de ces publications, l’absence de la complexe et fascinante Faith Lehane. Il s’agit du journal intime tenu par la future Rogue Slayer, durant l’année précédant son arrivée à Sunnydale, en saison 3. Il était audacieux d’écrire un roman sans la moindre apparition de Buffy et délocalisant l’action à Boston (très différent de celui d’Ally), mais il s’agit d’un indéniable coup de maître, tant ce choix permet de s’immerger pleinement dans la psychologie torturée de Faith. Le texte est véritablement à conseiller, tant il décrypte avec finesse et talent l’édification de ce puzzle qu’est l’esprit de Faith. La peinture de cette jeune fille surdouée mais blessée par la vie, cherchant désespérément un sens à son existence et se bâtissant une armure de cynisme mordant pour y dissimuler son désarroi s’avère captivant à suivre, même au-delà du Buffyverse. Le texte parvient à rendre parfaitement intelligible les basculements ultérieurs (la chute auprès du Maire, la rédemption auprès d’Angel) ou l’inévitable relation tourmentée (et passionnante) avec Buffy.
Plusieurs clins d’œil se voient régulièrement insérés à propos des à-côtés de la Tueuse psychotique (son goût pour le cuir et les couteaux qui coupent, le Five by Five, sa vision des rapports entre hommes et femmes…), il n’y manque rien et l’écriture se montre asseez suggestive pour que l’on visionne aisément l’incandescente Eliza Dushku. La seconde partie de l’ouvrage (la lutte contre Kakistos) s’avoisine davantage à la série mais demeure prenante au possible, avec une Observatrice évidemment très proche d’une Gwendolyn Post du bon côté de la barrière. L’évocation du passé de Kakistos et de la Tueuse d’alors est horrifique à souhait, ce qui conduit peut être à légèrement amplifier la stature du vampire par rapport à ce qu’il montre dans la série, mais cela importe peu. On aurait surtout aimé un second tome narrant l’épopée de la saison 3 (ma préférée) vue par Faith, mais tel quel le texte apparaît incontournable pour les amateurs de la Tueuse enténébrée, l’une des plus grandes réussites du Buffyverse. (****)
https://www.youtube.com/watch?v=ce4VnOGU8V8
La Paix des Braves prend place en saison 5, alors que Joyce souffre des premiers symptômes de sa maladie. Le roman compte à profit des scènes batailles parfaitement suggestives et endiablées, ainsi qu’un croisement bien trouvé entres les univers de Whedon et de Lovecraft via la dimension maritime de Sunnydale (Ceux des Profondeurs, les Grands Anciens…) Le parallèle avec Innsmouth est astucieux et la conclusion évoque délicieusement les fins de parties de L’Appel de Cthulhu Malheureusement l’ensemble apparaît bien trop long et parfois fastidieux par ses digressions (inutile d’écrire une bio de trois pages à chaque personne allant mourir à la suivante) ou sa volonté d’intégrer tout les acteurs du Buffyverse de l’époque, jusqu’à en devenir systématique.
La multiplicité de lieux devient également pénible, la nécessité de la gérer conduisant à devoir rabioter sue les réunions des Scoobies pour n’en conserver que l’aspect fonctionnel. Ce qui m’a surtout gêné demeure le traitement réservé au Conseil, l’instauration d une rivalité avec une autre organisation l’amenant à trop jouer le mauvais rôle. Le Conseil des Observateurs a commis bien des erreurs mais là il est décrit de manière trop négative et manichéenne. C’est particulièrement dommageable envers Quentin Travers, dépouillé de toute dignité alors que l’excellent Harris Yulin avait su lui conserver une vraie stature. Ce n’est pas le rôle de ses romans que de dénaturer un personnage afin de le rendre conforme aux vues de l’auteur. (**)
Les Portes de l’Eternité reste sans doute le texte du recueil se rapprochant le plus d’un épisode classique, tant par sa structure narrative que par sa longueur. Bon le scénario n’est pas formidablement complexe, une Tueuse devenue Vampire vient défier la désormais fameuse Buffy (nous sommes en seconde partie de saison 5, après la mort de Joyce). There is a new Girl in Town. Tout se déroule de manière relativement prévisible et assez proche de l’affrontement avec Sunday, qu’une bonne part des fans considère d’ailleurs comme un Tueuse vampirisée. Mais le portrait à la Highlander de l’adversaire est bien trouvé, de même que ses connexions avec la moitié mâle des Fanged Four. Le récit va bon train, sans oublier d’exploiter l’effet d‘image inversée de Buffy.
Surtout le récit sait consacrer une bon part aux réunions de Scoobies, les rendant parfaitement hilarantes par les échanges de vannes s’y déroulant. J’ai bien ri, notamment avec une Anya et un Spike en roue libre. Voir le vampire punk en prendre plein la tronche reste un plaisir sans cesse renouvelle. L’une des grandes forces de la série consiste à se montrer souvent irrésistiblement drôle au sein d‘un univers horrifique, un atout fort bien restitué par le roman. Celui-ci comble également un vide des romans en faisant enfin intervenir Angel dans l’action. Les venues du Prince de Los Angeles à Sunnydale constituent toujours de grands moments ‘émotion et celui-ci ne déroge pas à la règle. c’est sans doute un peu fleur bleue, mais j’ai été une nouvelle fois sensible aux éphémères retrouvailles entre Buffy et Angel, sonnant très juste. Un récit évitant le piège d’une trop grande ambition et à la lecture vraiment distrayante.
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Buffy" (2)
Un top 10 des épisodes plutôt bien fait, même si je regrette l'absence de Graduation Day
http://thecelebritycafe.com/feature/2013/06/top-10-buffy-vampire-slayer-episodes
http://thecelebritycafe.com/feature/2013/06/top-10-buffy-vampire-slayer-episodes
Estuaire44- Empereur
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