Actualités

La France n'est plus la "fille aînée de l'Église" :

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Les Français pèchent en orthographe :

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Méta...main et laisse le bras !

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Voilà qui promet de nouvelles générations d'obèses agoraphobes !

Le numérique et le réchauffement climatique :

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C'est un peu d'Espagne qui arrive en France : Mario Vargas Llosa a été élu hier à l'Académie française.

A quand le dynamitage du mont Rushmore ?

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Il y a 45 ans l'Espagne franchissait une étape difficile sur le chemin de la démocratie :

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Le travail c'est la santé disait l'autre. Bienvenu chez Amazon où c'est pas tout à fait.

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C'est de saison !

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RIP :

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Et elle a raison !

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L'avenir de la monarchie britannique :

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Prise de position du pape François :

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Le public concerné est important :

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Elisabeth II prépare l'évolution de la monarchie britannique :

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Anniversaire de la tentative de coup d'Etat du lieutenant-colonel Tejero :

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On ne saluera jamais assez le courage du roi qui défendit la démocratie mais aussi celle de Jordi Pujol en Catalogne qui appela au calme.

C'est aussi la dernière tentative de coup d'Etat en Europe. La dernière "réussie" est celle des colonels en Grèce en 1967.

Bien vu, l'ironie veut que les Cortes aient vu ce jour se dérouler une autre péripétie, avec la probable ultime apparition de Casado en chef de l'opposition, durant les questions au Gouvernement. Désormais 15 des 17 barons du parti exigent sa démission (Navarre et Murcie sont de ses amis de toute de la vie), avec le vétéran et respecté patron de la Galice en fer de lance pour organiser le congrès extraordinaire qui vient. Tout le gouvernement du PP l'a abandonné et a démissionné, et il vient de sacrifier en vain son ultime fusible avec Egea, le sbire qu'il avait chargé de lancer la charge supposée fatale contre Ayuso.

Une même date pour deux échecs de coups de force politiques, certes de nature différente. Pendant ce temps la gauche et Sanchez versent des larmes de crocodile en assurant que le PP se montre bien cruel envers ce pauvre Casado. Avec un humour mortel Sanchez a même assuré qu'il ne profiterait pas de la crise du PP pour provoquer des élections anticipées (comprendre comme à Madrid ou en Castille et Léon). Le match contre Ayuso en 2023 promet beaucoup, je commence à stocker du popcorn.

Le Parti Populaire organisera début avril un congrès pour trouver un successeur à pablo casado qui n'a fait que passer.

Alberto Nunez Feijoo, président de la Généralité de Galice, serait favori pour le poste (ou le siège éjectable ?) de président.

Oui, Casado a obtenu de ne pas être jeté comme un malpropre, ce que réclamait chaque jour Cayetana, il reste pour gérer les affaires courantes jusqu'au Congrès des 2 et 3 avril, où il ne se représentera pas. D'ici là, il se répand en adieux mélodramatiques sur le grand 0air de "ce que j'ai fait , je l'ai fait pour le Parti et pour l'Espagne". Alberto Núñez Feijóo, chef de file des Barons, accepte à contre cœur de quitter le siège galicien de son pouvoir pour s'installer à Madrid, pour ce qui se présente actuellement comme une simple transition, mais l'appétit venant en mangeant... Il reste un an et demi avec les élections générales, il peut s'en passer des choses, surtout au PP (spectacle quasi ininterrompu depuis 1978)... Casado quittera sans doute la vie politique après le Congrès.

Doña Isabel a indiqué que, non, elle ne prenait pas le Parti, car "son cœur et sa vie appartiennent à Madrid, pour toujours". Et puis, mine rien, les Barons attendent que le non lieu soit bien prononcé pour l'affaire de corruption, l'affaire est en cours, et tout le monde n'est pas acquis à l’alliance avec Vox. Le Congrès promet beaucoup question popcorn. Le PP et son univers impitoyable, histoire d'indiquer qui est la vraie patronne désormais, Ayuso vient tout juste d'exiger publiquement une purge en bonne et due forme au Galicien : toutes les têtes des amis de Casado ayant trempé dans la conjuration avortée contre sa personne doivent rouler dans la sciure, absolument toutes. Car la "régénération du Parti est à ce prix".

"Régénération" (terme aussi fréquemment utilisé par sa BFF Cayetana) est un mot très connoté politiquement en Espagne, il renvoie à la dictature de Miguel Primo de Rivera, durant les années 1920, mais qui s'en soucie ? Pour s'occuper et occuper la galerie, la Reine de la Liberté vient d'annoncer un chantier pharaonique, toute la Puerta del Sol va être modifiée pour devenir un espace 100% piéton. Le peuple de Madrid pourra venir en masse acclamer au pied de son palais. Pendant ce temps ce temps, son autre BFF, Rocío Monasterio, patronne de Vox Madrid, continue à mettre son veto à toutes les demandes de commission d'enquête proposées par la gauche, l'alliance est réaffirmée. Le roman vrai et si madrilène de l'Ascension d'Isabel Diaz Ayuso se poursuit, Sanchez est averti : après Iglesias et Casado, il est le prochain sur sa liste.

Avec la montée de Vox, pas étonnant d'entendre citer Primo de Rivera ! A quand une demande de canonisation pour Franco ?

La justice espagnole a, elle, annoncé classer sans suite trois enquêtes visant le roi émérite Juan Carlos, ouvrant la voie à un éventuel retour en Espagne. Sa majesté est en exil aux Emirats depuis août 2020. Vu qu'il a 82 ans, et qu'il est déjà né hors d'Espagne (à Rome où vivait sa famille en exil après la proclamation de la République en 1931), ce serait bien qu'il puisse rentrer mourir chez lui comme son père avant lui.

Précisons qu'à côté du judiciaire, Don Juan Carlos a aussi mis au clair sa situation fiscale, avec deux versements au fisc survenus l'année dernière, en tout pour à peu près cinq millions d'Euros d'arriérés. Quelques aient été ses errements, oui, il a tant fait pour l'Espagne et tant favorisé l'avènement pacifique de la démocratie, qu'il doit pouvoir rentrer au pays s'il le désire, il y a sa place.