Série "Zorro"

Tout Zorro en espagnol, soit la "véritable" VO, en quelque sorte !   
Cela fonctionne très bien.
https://www.youtube.com/channel/UC51XdY8yuq60GE5MEloXA4Q

J'aime vraiment beaucoup d'éléments dans cette série étonnement inoxydable, notamment les méchants quatre étoiles : la cruauté de Monastorio, la mégalomanie de Varga et en particulier la félonie visqueuse de ce rusé de juge, l'un des meilleurs fourbes des séries télé.

Diable! Je vois que ce dossier "Zorro" passionne beaucoup de monde, preuve que la série a marqué toute une génération de téléspectateurs (et sans doute plusieurs...)

Avant de la redécouvrir, je me souvenais de 4 passages particuliers, dont 3 ont été retrouvés dans la première saison:

1) Zorro démasqué: je m'en souvenais mal, car j'étais persuadé que Zorro poussait volontairement Ortega, qui venait de le démasquer. En fait, formellement, Ortega recule et tombe seul. Il me semble que, se trouvant face à lui, il aurait été difficile pour Zorro de le retenir. Mais enfin, c'est vrai qu'il y a une ambiguïté, d'où sans doute l'attitude bizarre de Zorro qui s'ensuit.

2) la présence dans certains épisodes d'une femme cynique, complice de bandits: Raquel Toledano, donc, et je suis ravi qu'Estuaire, en homme de goût, partage mon opinion concernant la beauté de Suzanne Lloyd.   

3) le coup des "vibrations", inventé par Don Diego pour rattraper la bévue de Bernardo face au sergent Garcia.

4) Alejandro avouant à son fils qu'il a deviné qu'il était Zorro. Cette séquence sera donc pour la saison 2, puisque pas vue dans la saison 1. Patricks, je pense que la confusion avec l'épisode 7 de la saison 1 vient de la présence d'une scène un peu similaire. Sauvé par Zorro, Alejandro est tenté de lui ôter son masque, mais n'ose pas le faire, par respect pour le justicier. Mais je me souviens très bien qu'il y a un épisode où Diego se retrouve face à son père, dans le passage secret il me semble, et que Don Alejandro lui dit qu'il a deviné qu'il était Zorro.


Sur la forme du dossier, je me suis parfois demandé en le rédigeant si je ne révélais pas un peu trop de l'intrigue, et la réaction de certains d'entre vous montre que la question était pertinente. Mais je voulais ainsi étoffer un peu le dossier, sans certaines précisions, il aurait sans doute été trop "léger". Par contre, j'aurais dû prévenir avant la publication qu'il était préférable de le lire après avoir vu les épisodes. Bon, il est vrai que pour Zorro, on peut révéler la conclusion, c'est moins gênant que pour Agatha Christie.


Diffusions sur la 3: l'adaptation au format 16/9, je trouve ça gênant. Donc, mieux vaut regarder les DVD, qui sont en format 4/3. Avec les DVD, on peut voir la série en couleurs si on aime, ou couper la couleur si on préfère la voir telle que tournée. A partir du moment où même Walt Disney regrettait de ne pas avoir tourné en couleurs, la colorisation était inévitable, et permet de diffuser la série encore actuellement sur une chaîne nationale à des heures de grande écoute. Personnellement, je suis de manière générale pour la colorisation, car je n'aime pas la grisaille, donc ravi de voir la série en couleurs. D'autre part, en noir-et-blanc, les scènes nocturnes, nombreuses sur la série, étaient encore plus sombres, on ne distinguait pas grand-chose.

Concernant les titres des épisodes 7 et 13, le dossier que j'avais transmis comprenait bien "Monastorio" et non "Monastario" dans les titres français. En effet, il semble bien qu'en VF, Monastario a été transformé en Monastorio. Si nous sommes tous d'accord, je demanderai à Steed3003, qui a sans doute cru à une erreur de ma part, de rétablir les titres initiaux avec "Monastorio" au lieu de "Monastario".

Ce qui me frappe aussi, tout comme Estuaire, qui semble décidément avoir la même vision de la série que moi, c'est l'envergure des méchants, la férocité de Monastorio, la fourberie du juge Galindo, la mégalomanie de l'Aigle. Mais aussi la vision de l'Espagne et des Espagnols, un peuple fier dans le bon sens du terme. Ce qui revient souvent, ce sont des expressions du genre: "un vrai espagnol doit savoir (jouer de la guitare, boire à la régalade etc). Depuis des années, j'avais un problème avec les Espagnols en raison d'un certain communautarisme qui me déplaît dans certains membres de ma famille paternelle, d'origine espagnole. Eh! Bien, la série est en train de me réconcilier avec l'Espagne et les Espagnols. Et même avec la Roja, pour tout dire!

Justement: j'étais persuadé que Zorro poussait Ortega d'après mes souvenirs datant des diffusions vues pendant mon enfance. En revoyant la série de nos jours pour préparer mon dossier, j'ai vu qu'en fait, Ortega tombait seul, et c'est donc ce que j'ai écrit.

C’est vrai qu’à côté de son aspect de trépidante série d’aventures, Zorro se distingue par sa convaincante dimension hispanisante. Costumes et intérieurs rendent bien compte de l’art de vivre castillan, tandis que le récit illustre à merveille les idéaux de l’Hidalguia, cette noblesse espagnole de souche dont les De la Vega s’avèrent des parangons. On ne tombe pas tout à fait dans l’hagiographie, puisque l’on retrouve également les criantes inégalités sociales inhérentes à cette société, des deux côtés de l’Atlantique, y compris dans l’hacienda de nos héros paternalistes.

De mon côté l’un des moments forts m’ayant marqué à l’époque et que j’ai conservé en mémoire est la rétrocession de son épée au Zorro par l’incorruptible Commandant Toledano. Une reconnaissance venue d’un honnête homme et qui m’avait beaucoup touché.

Enfin une bonne nouvelle pour la Selección, cela tombe à pic !   

Ah! Grand merci pour les photos, Estuaire! Voilà qui me donne envie de revoir "Cœur à cœur"...

C'est incroyable comme cette série a pu trouver des acteurs américains ayant l'aspect physique de vrais Espagnols, cela m'intriguait étant enfant de voir au générique des noms comme Guy Williams, Henry Calvin ou Gene Sheldon. Il est vrai que le vrai nom de Guy Williams était Catalano, mais il était d'origine italienne...

J'en suis au 8ème épisode de la saison 2. Surprise, dans les 5 premiers, il y a un personnage qui porte mon nom! On finit d'ailleurs par apprendre que c'est un malfaiteur. Lorsqu'un personnage porte mon nom, c'est toujours un personnage antipathique. Ainsi, dans "Mort d'un pourri", le "pourri" était mon homonyme...   

Peut-être cela va changer, mais a priori, la seconde saison ne sera pas à hauteur de la première, même si on retrouve des aspects agréables de la première saison, à commencer par la musique. Et bien sûr l'impayable sergent Garcia.   

Il ne faudrait pas prendre son cas pour une généralité... Je suis assez fan pour avoir choisi de chroniquer la série sur le site, et je ne considère nullement la colorisation comme une hérésie. Donc, de mon seul fait, on n'atteint pas les 100%, et je ne suis sûrement pas le seul.
Quel rapport entre les couleurs et la "subtilité de la mise en scène"? Vraiment je ne vois pas... Pas de possibilité de voir la série en noir-et-blanc à la télévision? Mais si, et à chaque fois, il suffit de prendre sa télécommande et de couper la couleur. Alors oui, la colorisation donne un petit côté kitsch et c'est sans doute ce qui te rebute puisque tu n'es pas capable d'apprécier ce style.

Enfin, il serait peut être bon d'arrêter cette hystérie anti-colorisation qui, objectivement, ne peut déranger personne car, si ça ne plaît pas, il n'y a pas un effort surhumain à la couper avec se télécommande.   

Eh! Bien, ça y est! C'est dans l'épisode 13 de la saison 2 qu'Alejandro se voit contraint d'avouer à son fils qu'il sait qu'il est Zorro. Mes souvenirs étaient encore une fois imprécis puisque la scène ne se déroule pas dans le passage secret de l'hacienda des de la Vega à Los Angeles, mais à Monterey.

Je ne m'attendais pas à ce que cette scène apparaisse aussi tôt dans la série, car cela signifie qu'il va y avoir ensuite 26 épisodes à la trame forcément modifiée: jusqu'alors, seul Bernardo connaissait le secret de Diego/Zorro. Quoique Alejandro le connaissait depuis quelque temps aussi semble-t-il, mais son fils l'ignorait...

Les épisodes 10 à 13 de la saison 2 bénéficient de la participation de Richard Anderson, excellent comme à son habitude. Sa présence parvient à rendre convenables les épisodes 10 et 11, qui ressemblent pourtant à de mauvaises blagues sans le moindre intérêt.