Série "Zorro"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Zorro"
Merci pour l'info, Phil.
Alejandro ne précise donc pas quand il apprend le secret de son fils ?
Alejandro ne précise donc pas quand il apprend le secret de son fils ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Zorro"
phildlm a écrit:La coupure du "Walt Disney présente" ne me dérange pas trop, par contre je trouve que les sous-titres "prime pour la capture de Zorro" "Méfiez-vous de mon épée" ne s'imposaient pas.
Tout le début a disparu, c'est dommage pour la célèbre ombre chinoise en forme de loup, et, surtout, pour la fameuse scène de Zorro qui dessine un "Z" sur l'écran face aux spectateurs, avant le tourbillon.
On se demande bien pourquoi ils ont enlevé tout ça.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Zorro"
Alejandro est assez vague, il parle d'avoir deviné "depuis plusieurs mois". A mon avis, je pense qu'il a compris lors du dernier épisode de la saison 1.Dearesttara a écrit:Merci pour l'info, Phil.
Alejandro ne précise donc pas quand il apprend le secret de son fils ?
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Zorro"
séribibi a écrit:
Tout le début a disparu, c'est dommage pour la célèbre ombre chinoise en forme de loup, et, surtout, pour la fameuse scène de Zorro qui dessine un "Z" sur l'écran face aux spectateurs, avant le tourbillon.
On se demande bien pourquoi ils ont enlevé tout ça.
Oui, l'ombre chinoise et le "Z", c'est dommage qu'ils aient disparu. Il ne faut pas chercher à comprendre, je pense, il n'y a probablement aucune explication valable. Autant la colorisation, je comprends (volonté de permettre à la série d'être diffusée aux heures de grande écoute, face aux séries ultérieures tournées en couleur), idem pour le 16/9ème (les téléspectateurs sont présumés ne pas plus supporter les bandes noires que le noir-et-blanc, je comprends mais je n'approuve pas), autant la suppression de ces détails est incompréhensible.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Zorro"
Heureusement qu'ils n'ont pas refait la bande son avec un nouveau doublage et de nouvelles voix...
On y a échappé. Il faut dire que la voxo française d'époque est magnifique !
On remarquera dans "Zorro" le soin apporté aux scènes de combats et notamment les combats à l'épée (on est loin des chorégraphies approximatives de Chapeau Melon ^^). Il faut dire que Guy Williams pratiquait l'escrime, ce qui a bien aidé.
On y a échappé. Il faut dire que la voxo française d'époque est magnifique !
On remarquera dans "Zorro" le soin apporté aux scènes de combats et notamment les combats à l'épée (on est loin des chorégraphies approximatives de Chapeau Melon ^^). Il faut dire que Guy Williams pratiquait l'escrime, ce qui a bien aidé.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Zorro"
Oui, les combats à l'épée sont excellents. Mais pour Chapeau melon, je trouve qu'en dépit des doublures, les quelques duels d'escrime étaient plutôt bien chiadés (surtout celui du Club de l'Enfer). La VF de Zorro est certainement une des rares à surpasser à mon sens la VO, c'est toujours un régal d'écouter les voix de Jean-Louis Jemma, Fernand Rauzena, et Jacques Dynam (qui doubla aussi bien l'interprète de Reyes que Jerry Lewis).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Zorro"
Pour Chapeau Melon, je parlais en fait des combats en général, que je trouve dans l'ensemble assez mal chorégraphiés (avec les doublures, c'était le point faible de la série).
Dans Zorro, les combats en général (et, bien sûr à l'épée en 1er lieu) sont un cran au-dessus. C'était aussi le cas des "Mystères de l'Ouest".
Dans Zorro, les combats en général (et, bien sûr à l'épée en 1er lieu) sont un cran au-dessus. C'était aussi le cas des "Mystères de l'Ouest".
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Zorro"
Dearesttara a écrit:Série mineure sans grand intérêt dès qu'on a atteint un certain âge.
Hum.. Que dire de "Charmed" et "Buffy" alors ?..
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Zorro"
Buffy est pour tous les publics. Les sous-textes métaphoriques et éthiques, tout comme la complexité des personnages (qui comptent parmi les plus fouillés qu'on puisse imaginer) en font une série pour tous. Regardez un épisode comme The Body, considéré comme le meilleur film/épisode jamais réalisé sur le deuil, et on en reparle ! Personnellement, je place cet épisode à égalité avec le Cris et chuchotements d'Ingmar Bergman sur le thème de la mort/deuil.
Effectivement, Charmed est plus orienté teenagers, moins ambitieuse, et pour ça, c'est en effet plus difficile à regarder quand on grandit. Zorro est un héros pour enfants. J'ai revu plus de la moitié de la saison 1 il y'a deux ans, mais je trouve qu'elle a pas mal vieilli par bien des aspects (scénarios répétitifs, personnages schématiques, réalisation assez cheap). Pour les acteurs et les duels à l'épée, et seulement pour eux.
Effectivement, Charmed est plus orienté teenagers, moins ambitieuse, et pour ça, c'est en effet plus difficile à regarder quand on grandit. Zorro est un héros pour enfants. J'ai revu plus de la moitié de la saison 1 il y'a deux ans, mais je trouve qu'elle a pas mal vieilli par bien des aspects (scénarios répétitifs, personnages schématiques, réalisation assez cheap). Pour les acteurs et les duels à l'épée, et seulement pour eux.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Zorro"
La saison 1 de "Zorro", tout au moins les 26 premiers épisodes (le cycle Monastario et la première période du cycle de l'Aigle) est pourtant la plus belle. Si tu veux revoir une série vintage qui a très mal vieilli, prends plutôt l'exemple du Saint (et ses réalisations "statiques").
Pour Buffy, tu prends avec The bodie l'exemple d'un très bel éet très émouvant épisode mais justement peu représentatif de la série.
Pour Buffy, tu prends avec The bodie l'exemple d'un très bel éet très émouvant épisode mais justement peu représentatif de la série.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Zorro"
Dearesttara a écrit:Buffy est pour tous les publics.
Zorro est intemporelle, la série peut se voir à tout âge car elle s'adresse à toutes les générations. C'est une série importante dans l'univers télévisuel. Elle a marqué toute une génération de téléspectateurs.
Pour Buffy, je dirai que la série peut être vue à partir de 5 ans. Mais elle est rarement regardée après 25 ans...
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Zorro"
Pour Buffy, je dirai que la série peut être vue à partir de 5 ans. Mais elle est rarement regardée après 25 ans...
Alors, c'est que tu connais vraiment pas les fans de la série ! Pour avoir fréquenté des sites et des forums anglophones sur Buffy, je peux t'affirmer que toutes les générations sont représentées (bon peut-être pas les plus de 60 ans, mais on va au moins jusque-là). En effet, The Body est unique, peut-être pas le meilleur exemple. Mais pas mal d'épisodes font Twilight Zone, donc la subtilité n'est pas forcément comprise par des enfants : il y'a l'invisibilité comme métaphore de l'exclusion sociale, la violence du désir sexuel via la lycanthropie, la haine de soi via un enfer sans temps, l'hymne aux plaisirs de la vie via une maison hantée, etc. Pour ma part, 12 ans me semble un bon âge pour commencer à apprécier la série, pas avant.
Revenons à Zorro :
séribibi a écrit:Zorro est intemporelle, la série peut se voir à tout âge. C'est une série importante dans l'univers télévisuel. Elle a marqué toute une génération de téléspectateurs.
Yeah, comme Buffy justement, c'est même l'une des neuf-dix séries qui ont marqué la génération 1990. Oui, la série se laisse voir, bien plus en effet qu'un Saint difficilement regardable aujourd'hui, je l'admets volontiers. Je pense que Zorro a toutefois un puissant effet nostalgique pour la génération baby-boom et X, mais que pour ceux qui n'ont pas connu cette télévision-là, l'affection est moins forte. D'où un attachement sincère mais mineur pour ma part envers cette série.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Zorro"
La saison 2 de Zorro par Phil DLM est en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1950/zorro-1957-1961/zorro-saison-2
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1950/zorro-1957-1961/zorro-saison-2
Invité- Invité
Re: Série "Zorro"
formidable ! j'archive tout sur la série depuis tout petit , et possède pas mal de choses dont les 2 premières saisons
en dvd, la 3éme saison n'est jamais sortie en VF ?!
en dvd, la 3éme saison n'est jamais sortie en VF ?!
seb69250- Apprenti(e)
- Age : 44
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 08/08/2014
Re: Série "Zorro"
Non, il semble qu'elle n'ait jamais été doublée. C'est d'ailleurs très difficile de trouver un coffret intégral comprenant en plus des deux saisons principales les 4 épisodes de 50 minutes de la saison 3 en VOST. On peut le trouver sur Amazon pour un prix... quelque peu élevé. Les épisodes doivent être considérés comme "hors saison" donc difficilement trouvables et peu sujets à une réédition - comme certains épisodes postérieurs aux 5 saisons standard de Kojak d'ailleurs.
http://www.amazon.fr/gp/offer-listing/B005A4K2LI/ref=sr_1_2_olp?ie=UTF8&qid=1408824159&sr=8-2&keywords=dvd+zorro+s%C3%A9rie&condition=used
Sinon, on peut acheter les deux saisons principales - peu onéreuses - et acheter la saison 3 séparément pour un prix convenable. Le problème est qu'il s'agit du DVD américain donc vraisemblablement sans sous titres, pour anglophones uniquement !
http://www.ebay.fr/itm/Zorro-The-Complete-Season-3-4-Discs-2011-DVD-NEUF-REGION-1-/191153168742?pt=LH_DefaultDomain_71&hash=item2c819de166
Eh sinon, très beau travail Phil ! Ca fait une série de plus pour notre site. Beaucoup de souvenirs me reviennent, notamment la scène où Don Diego s'habille en Zorro pour lire la lettre d'Anna-Maria dans Rendezvous at Sundown, je m'étais bien marré. Penses-tu avoir l'opportunité de chroniquer la saison 3 ?
http://www.amazon.fr/gp/offer-listing/B005A4K2LI/ref=sr_1_2_olp?ie=UTF8&qid=1408824159&sr=8-2&keywords=dvd+zorro+s%C3%A9rie&condition=used
Sinon, on peut acheter les deux saisons principales - peu onéreuses - et acheter la saison 3 séparément pour un prix convenable. Le problème est qu'il s'agit du DVD américain donc vraisemblablement sans sous titres, pour anglophones uniquement !
http://www.ebay.fr/itm/Zorro-The-Complete-Season-3-4-Discs-2011-DVD-NEUF-REGION-1-/191153168742?pt=LH_DefaultDomain_71&hash=item2c819de166
Eh sinon, très beau travail Phil ! Ca fait une série de plus pour notre site. Beaucoup de souvenirs me reviennent, notamment la scène où Don Diego s'habille en Zorro pour lire la lettre d'Anna-Maria dans Rendezvous at Sundown, je m'étais bien marré. Penses-tu avoir l'opportunité de chroniquer la saison 3 ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Zorro"
Bravo Phil !! Je vais bien prendre le temps de lire tes critiques.
Dearesttara a écrit:On peut le trouver sur Amazon pour un prix... quelque peu élevé.
http://www.amazon.fr/gp/offer-listing/B005A4K2LI/ref=sr_1_2_olp?ie=UTF8&qid=1408824159&sr=8-2&keywords=dvd+zorro+s%C3%A9rie&condition=used
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Zorro"
Dearesttara a écrit:Penses-tu avoir l'opportunité de chroniquer la saison 3 ?
La "saison 3", je l'appelle plutôt "les téléfilms". Hum, à 336 euros pour avoir 12 DVD que j'ai déjà plus 1 DVD avec les 4 téléfilms, j'essaierai de trouver un autre moyen. As-tu souvenir de ces téléfilms? Parce que, si c'est pas mieux que "Le retour des mystères de l'Ouest", autant que je m'abstienne. Affaire à suivre...
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Zorro"
Non, hélas, je n'en ai pas le souvenir. A moins que ton anglais américain soit excellent, tu peux tenter ta chance sur le lien eBay que j'ai mis - vraisemblablement sans sous titres. Mais si tu penses que non, ce n'est pas grave, j'inscrirai quand même la série comme achevée sur mon classement. Après tout, peu de gens je pense ont souvenir de ces 4 téléfilms.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Zorro"
Merci pour ces réponses ! non j'ai jamais vu ces téléfilms et me demande pourquoi puisque le reste avait été diffusé..
sont-ils mauvais ?
c'est pas cher là sur votre lien avec frais de port gratuits je vois ??!!
même si c'est qu'en Anglais, je serais tenté pour voir au moins les histoires....
http://www.ebay.fr/itm/Zorro-The-Complete-Season-3-4-Discs-2011-DVD-NEUF-REGION-1-/191153168742?pt=LH_DefaultDomain_71&hash=item2c819de166
sont-ils mauvais ?
c'est pas cher là sur votre lien avec frais de port gratuits je vois ??!!
même si c'est qu'en Anglais, je serais tenté pour voir au moins les histoires....
http://www.ebay.fr/itm/Zorro-The-Complete-Season-3-4-Discs-2011-DVD-NEUF-REGION-1-/191153168742?pt=LH_DefaultDomain_71&hash=item2c819de166
seb69250- Apprenti(e)
- Age : 44
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 08/08/2014
Re: Série "Zorro"
Dearesttara a écrit:Non, hélas, je n'en ai pas le souvenir. A moins que ton anglais américain soit excellent, tu peux tenter ta chance sur le lien eBay que j'ai mis - vraisemblablement sans sous titres. Mais si tu penses que non, ce n'est pas grave, j'inscrirai quand même la série comme achevée sur mon classement. Après tout, peu de gens je pense ont souvenir de ces 4 téléfilms.
Ah! Non, sans sous-titres français, pas question pour moi, je n'y comprendrais rien. La langue anglaise, je comprends à peu près quand ce ne sont pas des anglophones qui l'emploient. Mais avec leur accent, c'est impossible avec les Anglais et plus encore les Américains.
Ce qui m'ennuie, c'est que j'ai déjà fait mettre par Steed3003 "les téléfilms" dans le menu. Enfin, je ne renonce pas, je peux peut-être les trouver en téléchargement.
Ce qui m'ennuie, c'est que j'ai déjà fait mettre par Steed3003 "les téléfilms" dans le menu. Enfin, je ne renonce pas, je peux peut-être les trouver en téléchargement.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Zorro"
moi aussi ça m’intéresserait en téléchargement pour voir les images mais je préférerais sur mon grand écran de TV
qu'un écran de PC....
qu'un écran de PC....
seb69250- Apprenti(e)
- Age : 44
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 08/08/2014
Re: Série "Zorro"
Mon programmé préféré du mercredi quand j’étais gosse; je préfère la version n&b que colorisée.
Invité- Invité
Re: Série "Zorro"
denis a écrit:Mon programmé préféré du mercredi quand j’étais gosse; je préfère la version n&b que colorisée.
je ne pouvais jamais le voir le mercredi sur TF1 car j'étais à mon cours de piano ! c'était terrible....
seb69250- Apprenti(e)
- Age : 44
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 08/08/2014
Re: Série "Zorro"
"SAISON 3" (1960-1961)
En 1959, à l'issue de la deuxième saison de ses trépidantes aventures, El Zorro se situe à l'apogée de sa popularité, permettant au diffuseur ABC de régulièrement dominer la concurrence Don Diego (ou du moins Guy Williams) crée la sensation parmi les publics de tous âges, en se produisant dans un parc d'attraction récemment inauguré, Disneyland (1955). Et pourtant la troisième saison ne survint jamais, du fait d'un grave conflit éclatant entre ABC et Disney à propos de l’exploitation commerciale de la série (manne des produits dérivés, coûts de diffusion perçus par la chaîne, possibilité pour ABC de faire tournée la série en syndication, etc.). Les complications légales feront que Disney préfèrera cesser cette production et lancer d'autres séries sur nouveau diffuseur, NBC (qui autorise également le passage à la couleur), à partir de septembre 1961.
Quatre ultimes épisodes supplémentaires (six prévus initialement) seront néanmoins diffusés en 1960 et 1961 sur ABC, dans le cadre du programme Walt Disney Presents, anthologie de séries également destinée à promouvoir Disneyland. Leur durée passe au format 52 minutes, avec un prologue assuré à chaque fois par Disney en personne. Chaque série de l'émission se voit rattachée à l'une des contrées du Royaume Enchanté de Disneyland, Zorro dépendant de celle du Western, Frontierland. Le générique emblématique de la série disparaît donc, au profit d'une simple exposition du logo Frontierland. Ces épisodes n'ont été diffusés qu'une seule fois en France, dans le cadre d'une soirée spéciale du Disney Channel présentée par Alain Carrazé, à l’occasion de la sortie du film Le Masque de Zorro (14 octobre 1998). Ils n'ont jamais été traduits, mais un titre français leur a été attribué à cette occasion.
Les scénarios sont largement repris sur ceux initialement prévus pour la saison 3. tout comme les décors du village, les figures emblématiques de la série seront de la partie, hormis le regretté Caporal Reyes (sans nul doute appelé à une brillante carrière). Quelques acteurs apparus durant les deux premières saisons réapparaitront également, dans de nouveaux rôles. Ce sera notamment le cas pour les mémorables Annette Funicello et Suzanne Lloyd. La saga s'achève sur un ultime frisson, Zorro manquant de peu de voir sa double identité révélée par un astucieux adversaire incarné avec brio par Ricardo Montalban. Mais c'est toujours auréolé de son mystère que le vengeur masqué de Los Angeles prendra congé sur un ultime triomphe souriant, pour entrer de plain-pied dans la légende télévisuelle.
Quatre ultimes épisodes supplémentaires (six prévus initialement) seront néanmoins diffusés en 1960 et 1961 sur ABC, dans le cadre du programme Walt Disney Presents, anthologie de séries également destinée à promouvoir Disneyland. Leur durée passe au format 52 minutes, avec un prologue assuré à chaque fois par Disney en personne. Chaque série de l'émission se voit rattachée à l'une des contrées du Royaume Enchanté de Disneyland, Zorro dépendant de celle du Western, Frontierland. Le générique emblématique de la série disparaît donc, au profit d'une simple exposition du logo Frontierland. Ces épisodes n'ont été diffusés qu'une seule fois en France, dans le cadre d'une soirée spéciale du Disney Channel présentée par Alain Carrazé, à l’occasion de la sortie du film Le Masque de Zorro (14 octobre 1998). Ils n'ont jamais été traduits, mais un titre français leur a été attribué à cette occasion.
Les scénarios sont largement repris sur ceux initialement prévus pour la saison 3. tout comme les décors du village, les figures emblématiques de la série seront de la partie, hormis le regretté Caporal Reyes (sans nul doute appelé à une brillante carrière). Quelques acteurs apparus durant les deux premières saisons réapparaitront également, dans de nouveaux rôles. Ce sera notamment le cas pour les mémorables Annette Funicello et Suzanne Lloyd. La saga s'achève sur un ultime frisson, Zorro manquant de peu de voir sa double identité révélée par un astucieux adversaire incarné avec brio par Ricardo Montalban. Mais c'est toujours auréolé de son mystère que le vengeur masqué de Los Angeles prendra congé sur un ultime triomphe souriant, pour entrer de plain-pied dans la légende télévisuelle.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Zorro"
Ah que voilà une belle présentation ! On attend la suite, Estuaire.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Zorro"
3-01 Le Bandit (El Bandido, ***)
Date de diffusion : 30 octobre 1960
Pourchassé par la cavalerie espagnole, le bandit mexicain El Cuchillo, aussi habile au couteau qu'à l'épée, se réfugie en Californie, avec sa bande. Ils arrivent à Los Angeles et éveillent rapidement l'attention de Don Diego. Zorro parvient à stopper les diverses tentatives de vol par l'astucieux voleur, tout en envoyant plusieurs bandits en prison. Furieux, El Cuchillo jure de ne pas quitter Los Angeles avant d'avoir vaincu Zorro, après avoir perdu deux duels contre lui. Mais il est aussi un brigand chaleureux, non dépourvu d'honneur et refusant de faire couler le sang. El Cuchillo va tomber amoureux de Chulita, la belle et accorte servante de l'auberge.
El Bandido nous assène d'emblée une cruelle déconvenue, avec la disparition de l’emblématique générique de la série, si évocateur de l'Aventure, au profit de ce qui constitue tout bonnement une réclame publicitaire. La belle prestation de Walt Disney en hôte du programme relativise malgré tout la déception ressentie. D'autre part, on aurait pu espérer que la passage au format long s'accompagnât d'un scénario davantage élaboré que précédemment. Il n'est est rien, car,a près l'exposition de la situation ne fait que répéter en boucle la même séquence d'évènements : tentative de vols spectaculaires par El Chuchillo et ses hommes, intervention de Zorro et défaite du bandit après un duel à l'épée, jusqu'à la prochaine rencontre. En fait les auteurs se contentent de concentrer quelques idées sans doute élaborées pour la saison 3 non advenue.
Néanmoins l'épisode parvient à distraire haut la main. L'intégration d'une certaine imagerie relevant directement du Western autour des bandits (Frontierland !) s'effectue finement, renouvelant la série sans en altérer la spécificité. Le savoir-faire du réalisateur vétéran William Witney nous régale par ailleurs de chevauchées et de autres péripéties hautement spectaculaires, tout au long du récit. On renoue également avec les atouts habituels de la série, autour d'un Los Angeles retrouvé à l’identique et des comédiens toujours complices et amusants (même si l'on note que Don Alejandro est réduit à commenter l'action et que le caporal Reyes manque à l'appel) et un Guy Williams toujours aussi rayonnant et malicieux. Le scénario induit au moins un joli duel entre Zorro et El Cuchillo, deux adversaires apprenant progressivement à s'estimer, à leur grande surprise.
Les membres de la bande mexicaine constituent autant de trognes pittoresques déjà vues dans des Westerns, le tout avec un humour bon enfant mais efficace. La série conserve le grand soin apporté à un travail de production à l’atmosphère plaisamment hispanique, portée par le chant des guitares. L'adjonction d'acteurs latinos (à côté des figures centrales toujours aussi crédibles) ajoute encore du sel à cet aspect, à commencer par le charismatique Gilbert Roland, ici idéalement dans son emploi. Il devient rapidement le véritable moteur de l'épisode, au moins autant que Zorro lui même. La brune Rita Moreno, sourire enjôleur et regard espiègle, assure également le spectacle, notamment lors d'un zapateado devant plus à son énergie qu'à sa technicité. On apprécie particulièrement le naturel avec lequel les deux amants passent à l'espagnol pour parler d'amour, nouvelle preuve de cet attachement continu de la série à la culture de la Californie de Jadis.
Chaque épisode sera présenté par un prologue narré par Walt Disney en personne, dans le séjour d’un ranch, dont les éléments du décor illustreront son récit.
La présentation de l’épisode est la suivante :
Pour la plupart d’entre nous, les jours anciens de la Californie représentent l’époque où ce drapeau flotta sur la République Californienne, avant son intégration aux Etats-Unis en 1850. Nous songeons également à Sutter’s Mill, près de Sacramento, où de l’or fut découvert en 1849. Mais un demi-siècle avant les excitants jours de la Ruée vers l’Or, la Californie était la terre ensoleillée des seigneurs espagnols. Ce fut une époque romantique d’oisiveté raffinée et élégante, mais aussi une période sans lois. Une époque où l’isolement de la Californie, loin des forces de la loi et de l’ordre ailleurs dans le monde, était une invitation ouverte à la violence et au banditisme.
Des histoires nous racontent qu’un héros légendaire vivait durant cette époque sans lois, un séduisant jeune homme apparaissant de jour comme un sympathique bon vivant, mais qui, arborant ceci de nuit (Disney arbore le masque de Zorro), chevauchait alors dans la contrée en tant que champion de la justice et protecteur des opprimés. Détesté et craint par ses ennemis, il était honoré et respecté par ceux qu’il défendait. Il était connu sous le nom de Zorro et vous êtes sur le point de découvrir l’une de ses excitantes aventures. Elle s’intitule : El Bandido.
Du fait d’un budget et d’un temps imparti au tournage également limités, les scènes de cavalcade de Zorro sont obtenues par l’utilisation de chutes des saisons 1 et 2.
Les décors du village apparaissent come flambants neufs, malgré le temps passé. En fait ils avaient été ravalés pour servir à une autre série, The Swamp Fox (1959-1961). Elle raconte les aventures romancées du général Francis Marion, héros de l’indépendance américaine célèbre pour sa ruse et surnommé le Renard des Marais, incarné par Leslie Nielsen.
Le générique emblématique de la série est remplacé par le logo de Frontierland occupant progressivement tout l’écran, après avoir figuré à côté de ceux des autres contrées de Disneyland : Adventureland, Fantasyland et Tomorrowland.
L’épisode est réalisé par William Witney, metteur en scène se faisant connaître comme un spécialiste du Western et un concepteur de spectaculaires scènes d’action habilement séquencées, dès les serials des années 30. C’est notamment lui qui réalisa la scène de la chasse au renard dans Pas de printemps pour Marnie (1964). Quentin Tarantino le cite parmi ses principaux inspirateurs.
Gilbert Roland (El Cuchillo), est acteur d’origine mexicaine, de son vrai nom Luis Antonio Damaso de Alonso. Il connut le succès à Hollywood comme Latin Lover durant les années 30, puis comme figure du Western à partir des années 50, au cinéma puis à la télévision. Il se spécialisa dans les rôles de bandits mexicains.
Rita Moreno (Chulita) est une actrice et chanteuse portoricaines connaissant un très beau parcours entamé durant les années 50, en assurant de très nombreux doublages espagnols de films américains. En 1961, un an après le tournage de l'épisode elle est couronnée d'un Oscar pour sa prestation dans West Side Story, où elle incarne Anita. Toujours active de nos jours, elle a multiplié les rôles aussi bien au cinéma qu'à la télévision, tout en poursuivant sa carrière de chanteuse. Rita Moreno est également connue pour sa relation au long cours avec Marlon Brando.
Date de diffusion : 30 octobre 1960
Pourchassé par la cavalerie espagnole, le bandit mexicain El Cuchillo, aussi habile au couteau qu'à l'épée, se réfugie en Californie, avec sa bande. Ils arrivent à Los Angeles et éveillent rapidement l'attention de Don Diego. Zorro parvient à stopper les diverses tentatives de vol par l'astucieux voleur, tout en envoyant plusieurs bandits en prison. Furieux, El Cuchillo jure de ne pas quitter Los Angeles avant d'avoir vaincu Zorro, après avoir perdu deux duels contre lui. Mais il est aussi un brigand chaleureux, non dépourvu d'honneur et refusant de faire couler le sang. El Cuchillo va tomber amoureux de Chulita, la belle et accorte servante de l'auberge.
El Bandido nous assène d'emblée une cruelle déconvenue, avec la disparition de l’emblématique générique de la série, si évocateur de l'Aventure, au profit de ce qui constitue tout bonnement une réclame publicitaire. La belle prestation de Walt Disney en hôte du programme relativise malgré tout la déception ressentie. D'autre part, on aurait pu espérer que la passage au format long s'accompagnât d'un scénario davantage élaboré que précédemment. Il n'est est rien, car,a près l'exposition de la situation ne fait que répéter en boucle la même séquence d'évènements : tentative de vols spectaculaires par El Chuchillo et ses hommes, intervention de Zorro et défaite du bandit après un duel à l'épée, jusqu'à la prochaine rencontre. En fait les auteurs se contentent de concentrer quelques idées sans doute élaborées pour la saison 3 non advenue.
Néanmoins l'épisode parvient à distraire haut la main. L'intégration d'une certaine imagerie relevant directement du Western autour des bandits (Frontierland !) s'effectue finement, renouvelant la série sans en altérer la spécificité. Le savoir-faire du réalisateur vétéran William Witney nous régale par ailleurs de chevauchées et de autres péripéties hautement spectaculaires, tout au long du récit. On renoue également avec les atouts habituels de la série, autour d'un Los Angeles retrouvé à l’identique et des comédiens toujours complices et amusants (même si l'on note que Don Alejandro est réduit à commenter l'action et que le caporal Reyes manque à l'appel) et un Guy Williams toujours aussi rayonnant et malicieux. Le scénario induit au moins un joli duel entre Zorro et El Cuchillo, deux adversaires apprenant progressivement à s'estimer, à leur grande surprise.
Les membres de la bande mexicaine constituent autant de trognes pittoresques déjà vues dans des Westerns, le tout avec un humour bon enfant mais efficace. La série conserve le grand soin apporté à un travail de production à l’atmosphère plaisamment hispanique, portée par le chant des guitares. L'adjonction d'acteurs latinos (à côté des figures centrales toujours aussi crédibles) ajoute encore du sel à cet aspect, à commencer par le charismatique Gilbert Roland, ici idéalement dans son emploi. Il devient rapidement le véritable moteur de l'épisode, au moins autant que Zorro lui même. La brune Rita Moreno, sourire enjôleur et regard espiègle, assure également le spectacle, notamment lors d'un zapateado devant plus à son énergie qu'à sa technicité. On apprécie particulièrement le naturel avec lequel les deux amants passent à l'espagnol pour parler d'amour, nouvelle preuve de cet attachement continu de la série à la culture de la Californie de Jadis.
Chaque épisode sera présenté par un prologue narré par Walt Disney en personne, dans le séjour d’un ranch, dont les éléments du décor illustreront son récit.
La présentation de l’épisode est la suivante :
Pour la plupart d’entre nous, les jours anciens de la Californie représentent l’époque où ce drapeau flotta sur la République Californienne, avant son intégration aux Etats-Unis en 1850. Nous songeons également à Sutter’s Mill, près de Sacramento, où de l’or fut découvert en 1849. Mais un demi-siècle avant les excitants jours de la Ruée vers l’Or, la Californie était la terre ensoleillée des seigneurs espagnols. Ce fut une époque romantique d’oisiveté raffinée et élégante, mais aussi une période sans lois. Une époque où l’isolement de la Californie, loin des forces de la loi et de l’ordre ailleurs dans le monde, était une invitation ouverte à la violence et au banditisme.
Des histoires nous racontent qu’un héros légendaire vivait durant cette époque sans lois, un séduisant jeune homme apparaissant de jour comme un sympathique bon vivant, mais qui, arborant ceci de nuit (Disney arbore le masque de Zorro), chevauchait alors dans la contrée en tant que champion de la justice et protecteur des opprimés. Détesté et craint par ses ennemis, il était honoré et respecté par ceux qu’il défendait. Il était connu sous le nom de Zorro et vous êtes sur le point de découvrir l’une de ses excitantes aventures. Elle s’intitule : El Bandido.
Du fait d’un budget et d’un temps imparti au tournage également limités, les scènes de cavalcade de Zorro sont obtenues par l’utilisation de chutes des saisons 1 et 2.
Les décors du village apparaissent come flambants neufs, malgré le temps passé. En fait ils avaient été ravalés pour servir à une autre série, The Swamp Fox (1959-1961). Elle raconte les aventures romancées du général Francis Marion, héros de l’indépendance américaine célèbre pour sa ruse et surnommé le Renard des Marais, incarné par Leslie Nielsen.
Le générique emblématique de la série est remplacé par le logo de Frontierland occupant progressivement tout l’écran, après avoir figuré à côté de ceux des autres contrées de Disneyland : Adventureland, Fantasyland et Tomorrowland.
L’épisode est réalisé par William Witney, metteur en scène se faisant connaître comme un spécialiste du Western et un concepteur de spectaculaires scènes d’action habilement séquencées, dès les serials des années 30. C’est notamment lui qui réalisa la scène de la chasse au renard dans Pas de printemps pour Marnie (1964). Quentin Tarantino le cite parmi ses principaux inspirateurs.
Gilbert Roland (El Cuchillo), est acteur d’origine mexicaine, de son vrai nom Luis Antonio Damaso de Alonso. Il connut le succès à Hollywood comme Latin Lover durant les années 30, puis comme figure du Western à partir des années 50, au cinéma puis à la télévision. Il se spécialisa dans les rôles de bandits mexicains.
Rita Moreno (Chulita) est une actrice et chanteuse portoricaines connaissant un très beau parcours entamé durant les années 50, en assurant de très nombreux doublages espagnols de films américains. En 1961, un an après le tournage de l'épisode elle est couronnée d'un Oscar pour sa prestation dans West Side Story, où elle incarne Anita. Toujours active de nos jours, elle a multiplié les rôles aussi bien au cinéma qu'à la télévision, tout en poursuivant sa carrière de chanteuse. Rita Moreno est également connue pour sa relation au long cours avec Marlon Brando.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Zorro"
Très bonne critique ! J'apprécie que le méchant du jour ait un code d'honneur, et pas seulement un fourbe assoiffé de sang, ça lui donne plus d'aura. Sinon, c'est la première fois que je vois des images de la série en noir et blanc, ça fait un drôle d'effet.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Zorro"
Effectivement toute une aura supplémentaire, tant mieux la répétition des cycles narratifs aurait été nettement plus ennuyeuse avec un méchant quelconque.
3- 02 Adios El Cuchillo (Adios El Cuchillo, ***)
Date de diffusion : 6 novembre 1960
Zorro continue à contrer les tentatives de vol d'El Cuchillo et l’empêche de faire évader ses complices incarcérés. Le bandit décide de frapper un grand coup, une fortune devant arriver à Los Angeles depuis Boston, destinée à acheter les cuirs californiens. Ayant deviné que Don Diego est Zorro, il s'empare de lui et de son père, mais ceux-ci s'échappent grâce à Bernardo. La bataille finale a lieu durant l'attaque du convoi transférant l'argent. Le renfort des hacendados ralliés au grand galop par Don Alejandro permet aux lanciers d'un héroïque Sergent Garcia de capturer toute la bande. Zorro triomphe d'El Cuchillo après un ultime duel. Désireux d'éviter son exécution, il lui permet cependant de s'évader et d'épouser Chulita, car... un homme marié n'a pas le temps d'être un bandit !
Le récit poursuit exactement la même structure de films à sketchs que lors du précédent opus, mettant en scène les même protagonistes autour d’affrontements successifs. Une certaine usure pourrait par conséquent s'installer devant ce qui s'assimile à la vision en accéléré d'une saison, sans réel scénario articulé. Mais le très habile et expérimenté William Witney sait admirablement filmer les scènes d’action s'accumulant, avec un authentique sens du spectaculaire et sachant varier ses effets : cavalcades et duels admirablement chorégraphiés, infiltrations de bâtiments... Le feu d'artifice connaît un retentissant bouquet final avec la grande bataille autour du convoi, filmé sur un ton réellement épique, y compris concernant le Sergent Garcia, dont on prend plaisir à découvrir le courage au feu, an nom du Roi. Un bel hommage. Les scènes d'action et de combat relèvent des figures classiques du Western d'antan, mantes fois vues ailleurs, mais leur brio emporte l'adhésion.
La composition picaresque et haute en couleurs de Gilbert Roland continue à apporter toute une saveur supplémentaire à la narration, d'autant que lui et Guy Williams s'entendent visiblement à merveille sur la tonalité bien plus récréative que dramatique de l'ensemble. On apprécie également que les autres personnages réguliers ne soient pas sacrifiés à affrontement central (ce qui fut parfois le cas lors du précédent opus) : Alejandro, Bernardo et Garcia résultent importants dans l'action, à un moment ou à un autre. Les scénaristes continuent également de doter El Cuchillo d'une vraie stature, en le voyant refuser de dénoncer Don Diego, dont il a percé à jour le secret. La conclusion, certes naïve, se montre d'une bonne humeur communicative, permettant astucieusement de conclure par le sourire le duel entre les deux protagonistes, sans gâcher la fête. Elle permet également de réaffirmer la personnalité joyeuse, élégante et dénuée de toute cruauté de Don Diego, que l'on aime tant.
La présentation de l'épisode par Walt Disney :
Parmi les hommes sans loi dont les plans furent contrés par Zorro, l'un des plus valeureux dont l'histoire a retenu le nom fut El Cuchillo. Un bandit au cœur léger et un fier-à-bras au sourire séduisant les jeunes femmes, El Cuchillo était un adversaire destiné à éprouver le courage de Zorro. Il était un splendide cavalier et un bretteur expert. A chaque fois qu'il croisa le fer avec Zorro, il rendit coup pour coup.
Vito Scotti (Chaco) se fit connaître comme artiste de pantomime et comme prestidigitateur, avant de percer au cinéma au début des années 50. Il était réputé pour sa faculté d'interpréter de manière amusante diverses nationalités, ce qui lui valut de nombreuses participations à des séries télé. La qualité de sa table était très réputée à Hollywood et il accueillit de nombreuses stars à ses diners, qu'il cuisinait lui même à partir de recettes italiennes traditionnelles.
Garcia indique que le bateau apportant depuis Boston les dollars destinés à acheter les cuirs californiens va accoster à San Pedro. Ce village de pêcheurs, situé sur la péninsule de Palos Verdes, fut le débarcadère traditionnel des navires desservant La Californie, dès le XVIIIème siècle. Annexé à la Cité des Anges en 1909, il en est devenu la quartier des docks.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Zorro"
3-03 À quand le mariage ? (The Postponed Wedding, ***)
Date de diffusion : 1er janvier 1961
Le jeune et ravissante Constancia de la Torre, amie d’enfance de Don Diego de la Vega, revient à Los Angeles, après un long séjour à Santa Clara. Diego s’aperçoit que la jeune femme est désormais accompagnée d'un soupirant, Miguel. Celui-ci maintient son passé dans le flou, ce qui éveille les suspicions de Diego. Il comprend vite que Miguel est un vil séducteur, doublé d'un coureur de dot, visant le riche patrimoine de la crédule Constancia. Celle-ci révèle à Diego qu'elle est prête à s'enfuir avec Miguel, afin de l'épouser. Zorro va dès lors s'efforcer de retarder leur mariage, jusqu'à ce qu'il puisse enfin prouver l'odieuse félonie du méprisable Miguel.
L’opus continue à exploiter la veine humoristique et légère caractérisant ces épisodes diffusés dans l’émission particulièrement calibrée pour Disneyland qu’est Walt Disney Presents. Cette optique fonctionne de nouveau, avec une saveur de vaudeville finement ajustée. Les passages secrets de l’hacienda des De la Vega, rarement aussi visitée de près, permettent idéalement aux manœuvres de Don Diego pour séparer les deux jeunes gens. On apprécie d’ailleurs d voir ce dernier plus directement dans l’action, employant les armes de la ruse davantage que l’épée, même si le duel final de rigueur sera au rendez-vous (quitte à faire providentiellement un expert épéiste d’un matelot). Les péripéties se succèdent sans faiblir, grâce à un scénario alerte de bout en bout. On remarque
Le brio et la malice de Williams font ici merveille d’autant qu’il fait joliment écho au dynamisme et à la fraicheur de la juvénile Annette Funicello. Constancia est un épatant personnage de comédie, déployant des trésors de ruse afin de contrecarrer ceux désirant l’aider. On apprécie qu’elle s’affranchisse in fine de son côté Damsell in Distress, allant jusqu’à participer au combat final, aussi fugacement soit-il. Les autres personnages réguliers participent pleinement à cette comédie ne menaçant jamais de virer au drame, en particulier un Dan Alejandro arcbouté sur les traditions et irascible, mais aux colères si promptes à disparaitre. Comme toujours la production demeure de qualité, notamment grâce au superbe décor du navire et aux chansons des Frères Sherman. On regrettera néanmoins l’extrême fadeur de Manuel, qui n’apparaît jamais comme un adversaire crédible pour Zorro.
La présentation de l'épisode par Walt Disney :
En 1800, ce que l'on nomme aujourd'hui Californie était une possession espagnole. Elle était espagnole dans son langage, dans ses vêtements et dans ses coutumes. Les plus rigides de ces coutumes concernaient sans doute la cour précédant le mariage. Pour une garçon et une fille de la Californie espagnole il ne pouvait y voir de rendez-vous à la cafétéria du coin. Pas de fêtes décontractées ou de réunions à la plage. Le jeune homme concerné devait revêtir son chapeau le plus élégant, acheter une boite de confiseries locales et effectuer de nombreuses visites chaperonnées de près au domicile de la jeune file. Après ces visites, si le couple décidait d'aller plus loin, le jeune home devait officiellement demander la main de son élué au père de celle-ci. Si la réponse était oui, le jeune homme obtenait la jeune file... et sa dot. Voici un coffre à dot typiquement espagnol. Il contenait de l'or et des bijoux, et le titre de propriété d'une terre. Notre histoire de ce soir concerne une telle dot... et Zorro. C'est une romance, du moins à première vue. Nous l'avons intitulé : A quand le mariage ?.
Annette Funicello (Constancia) n'a alors que 18 ans. Durant les années 50, elle c'est fait connaître comme la Mouseketeer les plus populaire, parmi jeunes gens assurant aux côtés de Walt Disney la présentation de l'émission The Mickey Mouse Club (1955-1959). Ses qualités de chanteuse et de danseuse en feront une figure régulière des successives émissions de la firme. Disney, qui considérait "Annette" quasiment comme sa fille, fit suspendre la clause exclusivité la liant à ses studios, afin de lui permettre de mener une carrière d'actrice à part entière, une mesure fort rare à l'époque. Il ne posa qu'une seul condition, qu'on ne la voit jamais à l'écran dans une tenue plus audacieuse qu'un maillot de bain mono-pièce (ce dont elle s'affranchit assez vite). Par la suite Annette devint une vedette des films de surf, un genre à part entière durant les années 60.
Annette Funicello avait auparavant participé à trois épisodes de la saison 2 de Zorro, interprétant Anita Cabrillo.
Dans la grande tradition Disney, Constancia interprète deux chansons au cours de l’épisode, intitulées Como Esta Usted ? (en duo avec Garcia) et Amo Que Paso ?. Elles furent spécialement crées par Frères Sherman, les emblématiques compositeurs et paroliers des films Disney et des attractions de Disneyland.
Le navire sur lequel Miguel a embarqué le coffre à dot de Constancia, avant d'être rattrapé par Zorro, est en fait un décor produit pour une autre série Disney, The Swam Fox. Celle-ci réutilisa par ailleurs le décor de Los Angeles. Il couta la somme considérable pour l'époque de 25 000 dollars, en symbole du soin apporté aux productions Disney.
Constancia a résidé dix ans à Santa Clara. Fondée par une mission des Clarisses en 1777, Santa Clara fut toujours une ville de culture. Elle contient ainsi al toute première université de Californie (dont le campus abrite aujourd’hui la mission). Située au centre géographique de la Silicon Valley, on y trouve également nombre de sièges des grandes sociétés du cru.
Date de diffusion : 1er janvier 1961
Le jeune et ravissante Constancia de la Torre, amie d’enfance de Don Diego de la Vega, revient à Los Angeles, après un long séjour à Santa Clara. Diego s’aperçoit que la jeune femme est désormais accompagnée d'un soupirant, Miguel. Celui-ci maintient son passé dans le flou, ce qui éveille les suspicions de Diego. Il comprend vite que Miguel est un vil séducteur, doublé d'un coureur de dot, visant le riche patrimoine de la crédule Constancia. Celle-ci révèle à Diego qu'elle est prête à s'enfuir avec Miguel, afin de l'épouser. Zorro va dès lors s'efforcer de retarder leur mariage, jusqu'à ce qu'il puisse enfin prouver l'odieuse félonie du méprisable Miguel.
L’opus continue à exploiter la veine humoristique et légère caractérisant ces épisodes diffusés dans l’émission particulièrement calibrée pour Disneyland qu’est Walt Disney Presents. Cette optique fonctionne de nouveau, avec une saveur de vaudeville finement ajustée. Les passages secrets de l’hacienda des De la Vega, rarement aussi visitée de près, permettent idéalement aux manœuvres de Don Diego pour séparer les deux jeunes gens. On apprécie d’ailleurs d voir ce dernier plus directement dans l’action, employant les armes de la ruse davantage que l’épée, même si le duel final de rigueur sera au rendez-vous (quitte à faire providentiellement un expert épéiste d’un matelot). Les péripéties se succèdent sans faiblir, grâce à un scénario alerte de bout en bout. On remarque
Le brio et la malice de Williams font ici merveille d’autant qu’il fait joliment écho au dynamisme et à la fraicheur de la juvénile Annette Funicello. Constancia est un épatant personnage de comédie, déployant des trésors de ruse afin de contrecarrer ceux désirant l’aider. On apprécie qu’elle s’affranchisse in fine de son côté Damsell in Distress, allant jusqu’à participer au combat final, aussi fugacement soit-il. Les autres personnages réguliers participent pleinement à cette comédie ne menaçant jamais de virer au drame, en particulier un Dan Alejandro arcbouté sur les traditions et irascible, mais aux colères si promptes à disparaitre. Comme toujours la production demeure de qualité, notamment grâce au superbe décor du navire et aux chansons des Frères Sherman. On regrettera néanmoins l’extrême fadeur de Manuel, qui n’apparaît jamais comme un adversaire crédible pour Zorro.
La présentation de l'épisode par Walt Disney :
En 1800, ce que l'on nomme aujourd'hui Californie était une possession espagnole. Elle était espagnole dans son langage, dans ses vêtements et dans ses coutumes. Les plus rigides de ces coutumes concernaient sans doute la cour précédant le mariage. Pour une garçon et une fille de la Californie espagnole il ne pouvait y voir de rendez-vous à la cafétéria du coin. Pas de fêtes décontractées ou de réunions à la plage. Le jeune homme concerné devait revêtir son chapeau le plus élégant, acheter une boite de confiseries locales et effectuer de nombreuses visites chaperonnées de près au domicile de la jeune file. Après ces visites, si le couple décidait d'aller plus loin, le jeune home devait officiellement demander la main de son élué au père de celle-ci. Si la réponse était oui, le jeune homme obtenait la jeune file... et sa dot. Voici un coffre à dot typiquement espagnol. Il contenait de l'or et des bijoux, et le titre de propriété d'une terre. Notre histoire de ce soir concerne une telle dot... et Zorro. C'est une romance, du moins à première vue. Nous l'avons intitulé : A quand le mariage ?.
Annette Funicello (Constancia) n'a alors que 18 ans. Durant les années 50, elle c'est fait connaître comme la Mouseketeer les plus populaire, parmi jeunes gens assurant aux côtés de Walt Disney la présentation de l'émission The Mickey Mouse Club (1955-1959). Ses qualités de chanteuse et de danseuse en feront une figure régulière des successives émissions de la firme. Disney, qui considérait "Annette" quasiment comme sa fille, fit suspendre la clause exclusivité la liant à ses studios, afin de lui permettre de mener une carrière d'actrice à part entière, une mesure fort rare à l'époque. Il ne posa qu'une seul condition, qu'on ne la voit jamais à l'écran dans une tenue plus audacieuse qu'un maillot de bain mono-pièce (ce dont elle s'affranchit assez vite). Par la suite Annette devint une vedette des films de surf, un genre à part entière durant les années 60.
Annette Funicello avait auparavant participé à trois épisodes de la saison 2 de Zorro, interprétant Anita Cabrillo.
Dans la grande tradition Disney, Constancia interprète deux chansons au cours de l’épisode, intitulées Como Esta Usted ? (en duo avec Garcia) et Amo Que Paso ?. Elles furent spécialement crées par Frères Sherman, les emblématiques compositeurs et paroliers des films Disney et des attractions de Disneyland.
Le navire sur lequel Miguel a embarqué le coffre à dot de Constancia, avant d'être rattrapé par Zorro, est en fait un décor produit pour une autre série Disney, The Swam Fox. Celle-ci réutilisa par ailleurs le décor de Los Angeles. Il couta la somme considérable pour l'époque de 25 000 dollars, en symbole du soin apporté aux productions Disney.
Constancia a résidé dix ans à Santa Clara. Fondée par une mission des Clarisses en 1777, Santa Clara fut toujours une ville de culture. Elle contient ainsi al toute première université de Californie (dont le campus abrite aujourd’hui la mission). Située au centre géographique de la Silicon Valley, on y trouve également nombre de sièges des grandes sociétés du cru.
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Re: Série "Zorro"
Voilà un épisode qui a l'air fort agréable au vu de ta critique. 3/4 seulement donc ?
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