Série "Dead like me"

N'ayant supportée plus de 2 saisons faute d'audience, "Dead like me", sans être un imperissable chef-d'oeuvre, était une jolie série fantastique détournée sur l'adolescence...avec l'étonnante Ellen Muth...

Très bonne série, particulièrement imaginative, bourrée jusqu'à la gueule d'humour bien destroy comme on l'aime (je recommande l'Anglais givré), mais aussi émouvante à l'occasion avec cette jeune femme commençant à découvrir la vie après la mort. Une vraie réussite, avec des comédiens incroyables!

Après une longue attente c'est enfin officel le DVD du film sort le 17 février uax Etats-Unis, j'espère qu'il arrivera vite en France

http://www.maxiseries.fr/dead-like-me-film-fevrier-5794/

Je n'aurais pas mieux dit, Estuaire ! C'est une série à la fois poétique et déjantée. Un petit bijou à mon sens. Que j'aurai probablement un jour dans ma "vidéosériethèque" !
A voir en tout cas !

j'ai vu quelques épisodes à l'époque où cela passait sur canal jimmy, je n'ai pas accroché

C'est vrai que la série n'hésite pas à aller au bout de son concept, don c'est vrai que cela sera souvent tout ou rien avec elle.

A y est, le film est sorti en DVD aux USA, mais toujors pas d'info sur une possible édition française...

Un film Dead Like Me ? Ah bon ? Quand donc a- t-il été tourné ?

Le tournage a été interrompu à plusieurs reprises (problèmes de financements liés à la chaine), il me semble qu'il a débuté en 2007 pour se terminer en 2008. Enfin; Mason est au rendez-vous, c'est le principal!

La question à se poser à chaque cas de figure : une bonne série ( innovative, imaginative...) doit-elle tjrs s'arrêter en pleine gloire ?

Je dis ...Why not ?

( exception en or : les indéboulonnables Simpsons - 'sont increvables, eux ! )

Bref , j'aimais bcp ' Dead Like Me ' ( bcp plus original que Six Feet Under , et pourtant lançé dans la mouvance ...Humour noir , bijou HBO, tout ça...) et j'ignorais l'existence d'un long metrage . Vais me précipiter dessus...

J'aime aussi Dead Like Me et j'ignorais également l'existence d'un long métrage, chose d'autant plus étonnante que les américains auront donc amené au ciné une série qui aura été là-bas un terrible flop (2 saisons et aucune conclusion) ; mais est-ce un film ou un téléfilm ? Ce qui semblerait plus logique.
Dans le cas où il s'agisse bien d'un film, je reste néanmoins plus que sceptique quant au résultat de ce "chantier" , car l'univers de Georgia, si bien décrit dans la série, restera-t-il aussi cohérent et interressant dans un format "riquiqui" ??

Non, il n'est pas sortie au cinéma, ni d'ailleurs diffusé à la télé, il sort directement en DVD. Objet hybride donc, mais le budget le rapproche certes du téléfilm. Comme il a toutes chances d'être un épisode plus long et plus étoffé, mais dans la droite ligne de la série, je ne vois pas pourquoi l'univers serait modifié?

aaahh !! troisième alternative donc : un direct-to-video, donc trés probablement estampillé téléfilm, et s'il est fait dans la droite ligne (comprendre continuité) de la série, avec les mêmes acteurs (une extension donc de la série), ça va. Moi j'avais peur d'une adaptation ciné genre "Ma sorcière..3 ou bien "wild wild west"...cad un produit autonome et complétement "à côté"

Oui, c'est tout à fait ça, l'équipe d'origine (plus quelques nouveaux comédiens) a décidé de prolonger une série bien trop tôt interrompue, donc on y croit!

Avis à la population Dead like me revient ce soir sur France 4! Tentez l'aventure! Qui sait ce qui vous attend demain...

http://www.serieslive.com/news-9519-dead-like-me-revient-ce-soir-sur-france-4.html

Je n'ai pas adhéré, dès le départ, au concept, cela rappelle "American Gothic" (série déjà oubliée) avec le héros mort dès le premier épisode.

Là je ne vois pas trop Patricks. Merlyn est un fantôme tout ce qu'il y a de plus classique, très loin de l'entre deux ironique et des problèmes quotidiens des Passeurs. De plus American Gothic se base principalement sur l'opposition entre Bien et Mal, tandis que DLM évacue totalement ces notions au profit d'un joyeux absurde. L'humour reste bien peu présent dans American Gothic tandis qu'il imprègne littéralement DLM. American Gothic a une structure très feuilletonnante alors que cette dimension reste très partielle chez DLM. La mise en scène n'a rien à voir non plus etc...

Vu hier soir le pilote de Dead like me (juste après Les fraises sauvages de Bergman, décidément une soirée très centrée sur le sens de la vie). J'ai été complètement stupéfié par le décalage permanent proposé par Bryan Fuller sur la Mort : des faucheurs d'âmes haut en couleurs, une héroïne dont le monolithisme blasé et plein d'autodérision déclenche la boîte à rires en continu - ses interventions en voix off sont autant de perles d'humour noir ironique - ainsi que quelques scènes allant jusqu'au bout de l'Absurdeland (la scène de la banque est digne du meilleur nonsense anglais), et un pitch de départ bien moqueur, nos faucheurs devant trimer et "vivre" (façon de parler) comme les vivants pendant qu'ils prennent leurs âmes. La désacralisation de la Mort fonctionne bien. Le virage vers le drame émotionnel en dernière partie m'a paru trop brusque, mais il était juste que le créateur, pour un sujet aussi grave, adopte aussi un ton plus dramatique sur l'aléatoire du destin qui fauche toutes les âmes, qu'elles soient jeunes ou vieilles, bonnes ou perverties. Au final, conquis haut-la-main par ce pilote - mais le mélange comédie/drame peut être amélioré, mais c'est très difficile de réussir cela d'entrée - et Rube va peut-être rentrer au panthéon de mes personnages TV préférés : il a un pragmatisme sidérant et décalé qui fait mouche à chaque fois (cela dit Mason et Roxy sont pas mal dans leur genre).

Fini la saison 1 de Dead like me. Véritablement un cas d'école car je me suis trouvé devant un paradoxe : en majorité, j'ai trouvé les épisodes trop poussifs et répétitifs, mais d'un point de vue général, j'ai développé une véritable affection pour la série et ses personnages. Le tout est supérieur à la somme des parties. Il m'a fallu les trois quarts de la saison pour comprendre comment voir la série ; je m'attendais à une comédie burlesque extravertie (ce que le pilote semblait dire), et j'ai compris qu'il s'agissait en fait d'une chronique intimiste légère et dramatique. Je pense quand même que ce n'était pas l'intention de Fuller au départ car les épisodes suivant le pilote sont beaucoup moins dingos, et ça pourrait expliquer le fait qu'il ait claqué la porte dès le début de la série (en emportant Rebecca Gayheart avec), ainsi qu'une certaine difficulté à trouver le bon angle de vue pour la série.

Si la comédie est légère et un peu pépère, j'ai trouvé le versant dramatique plus finement écrit. Cela est visible dans cette terrible désintégration progressive de la famille Lass avec des parents de plus en plus étrangers l'un l'autre et une petite sœur ne sachant plus à quelle folie/bêtise/manie se lier. Ce sont des scènes qui m'ont vraiment touché. "P'tite tête" Georgia est exquise en révoltée rentrant dans le rang mais continuant à se poser des questions philosophiques sous un prisme comique ; Mason en anglais doux dur dingue est pas mal, la super rigide agent de police m'a parue trop effacée, et je suis encore partagé sur Laura Harris, certes parfaite, mais son personnage est assez saoulant avec son ego énorme, quoique vers la fin, la belle s'humanise et a commencé par m'amuser. Cela dit, Betty était plus sympathique. Cependant, le pilote ne s'est pas trompé sur un point : j'ai trouvé Rube, impérial de bout en bout, mentor dur mais lumineux sachant passer de l'humour très pince-sans-rire à une gravité très juste. Une formidable performance de ce fabuleux comédien qu'est Mandy Patinkin. Mais, allez, je donne la palme à Delores, la patronne de Georgia à Happy Time : avec elle, c'est cabotinage en roue libre entrée, plat, fromage et dessert : elle vole absolument toutes les scènes, et ne semble exister que pour expédier son humour au-delà de la voie lactée, c'est épique. L'épisode final de la saison est d'ailleurs un joyeux feu d'artifice de comédie délirante et de drame poignant, avec en point d'orgue la magnifique image de George sablant le champagne avec ses collègues. Les interrogations existentielles de la série sont souvent justes et pertinentes, même si sur ce terrain, Six feet under reste sereinement au zénith.

Dernier point : je félicite les scénaristes de la série pour nous avoir pondu les scènes de mort les plus frappadingues de la télévision : pour le coup Six feet under et Destination finale sont battus à plate couture, chaque mort est aussi absurde/débile/crétine que celle qui la précède. Un bon moyen de désacraliser la mort, tout en n'oubliant pas de souligner les peines et les douleurs qu'elle induit, mais aussi finalement la recherche d'une apaisée acceptation, parfois trouvée rapidement, parfois s'éternisant (le cas de la famille Lass).

Au final, malgré une acclimatation difficile, j'ai fini par apprécier cette série, et c'est avec plaisir que je vais suivre la saison 2.

Intéressante analyse ! J'espère que la saison 2 te plaira, dans mon souvenir elle est un peu moins forte que la première, mais conserve de bons moments.

Achevé la série avec la saison 2 et le film. Subjectivement j'ai préféré cette saison à la première, mais seulement parce que j'ai enfin compris comment voir la série, alors qu'il m'a fallu toute la saison 1 pour la comprendre. A part les deux derniers épisodes, un peu plus faibles, la série reste de haute volée, avec toujours cette imagination des auteurs à créer les morts les plus joyeusement imbéciles qui soient, un plus grand approfondissement des personnages : notamment avec George, certes toujours aussi entêtée et irascible, mais acquérant une plus grande sérénité alors qu'elle fait la paix avec elle-même. Belle humanisation de Daisy, grâce à une Laura Harris pétulante et souriante. Rube reste au top des personnages grâce au fabuleux Mandy Patinkin, extrêmement expressif. Mason et Roxy m'ont moins enthousiasmé car ils ne bougent pas d'un pouce, leurs numéros se répétant à l'excès. Delores y échappe grâce au cabotinage toujours aussi fêlé de Christine Willes. Mention à l'étourdissante Crystal, la réceptionniste mutique aux regards de dur à hurler de rire (est-elle aussi une faucheuse ?). La mère et la sœur de George, remarquablement interprétées, comptent aussi beaucoup dans la réussite de la saison, avec leurs batailles quotidiennes pour ne pas sombrer dans le désespoir, la première décidée à passer le cap, la seconde toujours dans le déni, et s'en tirant par des coups de folie hilarants et dramatiques à la fois. Cette 2e saison ose davantage l'émotion (quête familiale de Rube, quête du bonheur de Mason et George, quête de paix de la famille Lass) et y réussit. Je n'ai pas vu de faiblesse qualitative dans cette saison personnellement. Les questionnements philosophiques sont toujours aussi justes et pertinents, et l'humour solidement ancré.

En revanche, j'ai détesté le film. Pas à cause de l'absence de Rube ou du remplacement de Laura Harris par Sarah Wynter pour Daisy ; Sarah est une excellente comédienne qui se glisse très bien dans le rôle, bien qu'elle n'apporte pas toute la richesse émotionnelle communiquée par Laura. C'est d'ailleurs une curieuse coïncidence que Sarah et Laura jouaient les deux sœurs Warner dans 24 heures chrono ! Malheureusement, le scénario est inepte, écrit sous tranxène, et trop centré sur George, les autres n'étant que des silhouettes. Beaucoup d'occasions gâchées et de contresens narratifs, et un rythme désespéramment plat. Bon, j'aime mes persos, alors j'ai regardé jusqu'au bout, pour eux, et seulement pour eux. Britt McKillip est devenue en cinq ans une vraie bombasse, on ne le croirait pas à son ancien look de geekette !

Série originale jusqu'au bout car je l'ai regardée en VF, et le film en VO : OMG, la VO vrille les oreilles : les voix originales sont pâlotes et celle d'Ellen Muth est vraiment atroce. C'est sans hésiter que je dis que la VF est de très loin supérieure, ce qui est assez rare.

Malgré une décevante conclusion, une excellente série savoureuse, décalée, originale, aux personnages très attachants. Je pense que je vais me mettre aux autres séries de Fuller comme Wonderfalls ou Pushing Daisies, histoire de suivre sa vision décalée sur la mort.

Cross-over Dead like me/Doctor Who : quel est le cri de ralliement de Delores Herbig, la patronne totalement dingue de George ?

Houla, je l'ai vue il y a tellement longtemps que je ne m'en souviens plus !

Exterminate, ce serait un tout petit peu extrême pour la dame.

Non, Exterminate, on laisse ça aux sépulchreux...

C'est une scène tirée du film Dead like me : Life after Death. Je ne sais pas si tu l'avais vu en plus de la série.

Non, effectivement. Je l'ai au fond d'un tiroir mais pas encore vu.