Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - THE AVENGERS :: SAISON 4
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Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
Il est vrai que les motivations du Wringler sont plus prosaïques, mais ses méthodes sont bien plus douloureuses et vicieuses.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
La salle de torture du Cocon reste également davantage insoutenable que le Village de la Mort, d'autant que le suplice est orchestré par les "bons", et non par des méchants punis à la fin, une chute très morale pour le coup.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
En effet, la scène de torture du Cocon est certainement la scène la plus ironique de la série, Steed étant torturé par ses alliés, tous deux en toute connaissance de cause. Elle est moins marquante au niveau de l'intensité brute, mais plus puissante dans son contexte. J'ai l'impression que Steed en a eu vraiment de dures davantage dans les premières saisons que par la suite !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
Le MUST absolu de la S4, j'adore cet épisode et je suis pratiquement incapable de dire véritablement pourquoi...
Souvenir inoubliable de jeunesse d'abord, vu à l'automne 73 à 20H30 et je peux vous assurer qu'à 7 ans l'image du méchant père-noël et celle encore plus épouvantable de la tête de Jeremy Wade avec son fichu sur la tête mort les yeux ouverts derrière la toile d'araignée m'ont traumatisé durablement.
Après, il y a l'ambiance particulièrement prenante et fascinante de l'épisode et son décor : Noël, Dickens, les rêves, les miroirs, le paranormal...et l'intrigue complexe et mystérieuse à souhait. Comme le dit Séribib, on ne saura pas quelles informations précieuses on veut voler dans le cerveau de Steed mais ce n'est pas grave, au contraire ça rendra l'épisode encore plus mystérieux. Je ne suis même pas sûr d'avoir compris le but recherché par Steed et le Dr Teasel (qui effectivement, à part brouiller les pistes, ne sert pas à grand chose) d'accepter de jouer le jeu en feignant de tomber dans le piège dangereux qu'on leur tend. Qu'importe, il y a au moins 6 ou 7 scènes magistrales dans cet épisode palpitant, la scène onirique d'ouverture et les rêves qui vont suivre, la séance d'hypnose ultra pesante, les gros plans du visage de Janice Crane superbe et inquiétant, Emma qui trouve Wade mort, Emma et Steed qui luttent contre la capture de leurs pensées en chantant à tue-tête et le combat final incroyable dans la salle des miroirs déformants avec une Emma Peel inoubliable de charme et d'efficacité en Oliver Twist.
A voir et revoir sans modération !
4 melons.
A propos de continuité, il me semble avoir repéré (mais sans certitude ) un faux raccord ou peut-être une image inversée à 26,44", celle d'Emma en gros plan observant Steed au moment ou celui-ci est allé à la rencontre de Janice et que Trasker les a rejoints. L'espèce de pompon qui pend derrière la casquette d'Emma est nettement à gauche (pour nous), ce qui n'avait jamais été le cas avant et ne le sera jamais après. Qu'en pensez-vous ?
Souvenir inoubliable de jeunesse d'abord, vu à l'automne 73 à 20H30 et je peux vous assurer qu'à 7 ans l'image du méchant père-noël et celle encore plus épouvantable de la tête de Jeremy Wade avec son fichu sur la tête mort les yeux ouverts derrière la toile d'araignée m'ont traumatisé durablement.
Après, il y a l'ambiance particulièrement prenante et fascinante de l'épisode et son décor : Noël, Dickens, les rêves, les miroirs, le paranormal...et l'intrigue complexe et mystérieuse à souhait. Comme le dit Séribib, on ne saura pas quelles informations précieuses on veut voler dans le cerveau de Steed mais ce n'est pas grave, au contraire ça rendra l'épisode encore plus mystérieux. Je ne suis même pas sûr d'avoir compris le but recherché par Steed et le Dr Teasel (qui effectivement, à part brouiller les pistes, ne sert pas à grand chose) d'accepter de jouer le jeu en feignant de tomber dans le piège dangereux qu'on leur tend. Qu'importe, il y a au moins 6 ou 7 scènes magistrales dans cet épisode palpitant, la scène onirique d'ouverture et les rêves qui vont suivre, la séance d'hypnose ultra pesante, les gros plans du visage de Janice Crane superbe et inquiétant, Emma qui trouve Wade mort, Emma et Steed qui luttent contre la capture de leurs pensées en chantant à tue-tête et le combat final incroyable dans la salle des miroirs déformants avec une Emma Peel inoubliable de charme et d'efficacité en Oliver Twist.
A voir et revoir sans modération !
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A propos de continuité, il me semble avoir repéré (mais sans certitude ) un faux raccord ou peut-être une image inversée à 26,44", celle d'Emma en gros plan observant Steed au moment ou celui-ci est allé à la rencontre de Janice et que Trasker les a rejoints. L'espèce de pompon qui pend derrière la casquette d'Emma est nettement à gauche (pour nous), ce qui n'avait jamais été le cas avant et ne le sera jamais après. Qu'en pensez-vous ?
Dernière édition par peelou le Lun 14 Mai 2012 - 0:10, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
Tout à fait d'accord : le meilleur épisode de la saison 4, et un des meilleurs épisode de séries sur le thème des rêves (très riche)
Et puis ce tag final...
Pour le pompon, je n'ai jamais fait attention. Tu as l'oeil !
Là encore, un des rares épisodes où je n'ai remarqué aucune doublure...
Et puis ce tag final...
Pour le pompon, je n'ai jamais fait attention. Tu as l'oeil !
Là encore, un des rares épisodes où je n'ai remarqué aucune doublure...
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
Et pour cause, il n'y en a pas.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
Too Many Christmas Trees s'affirme clairement à la hauteur de sa prestigieuse réputation le situant parmi les meilleurs opus de la série. On est ainsi d'emblée séduit par la finesse et la qualité de son évocation de l'univers à la fois dur et enchanté de Charles Dickens. L'ensemble des multiples décors, répliques et costumes en constitue une galerie de portraits érudite, mais aussi vivante et enthousiaste. Outre les costumes de célèbres personnages, les clins d'oeil astucieux se multiplient, tels la Guillotine du Conte de Deux Cités, le Little Nell du Magasin d'Antiquités, le manoir tapissé de toiles d'araignées de Miss Havisham, avec le Hall des Grandes Espérances, voire la fascination de Dickens pour les miroirs. Les décennies s'écoulent et Dickens demeure bien un phare de la culture britannique, trouvant une extension naturelle et réussie dans le domaine audiovisuel.
Le nouveau Docteur, outre le rare privilège de rencontrer l'auteur en personne, a ainsi dédié pas moins de deux épisodes à son oeuvre, l'horrifique The Unquiet Dead et le merveilleux A Christmas Carol. En 2011, la BBC fait sensation avec sa version ambitieusement esthétique des Grandes Espérances, avec Gillian Anderson dans le rôle principal une talentueuse actrice dont on espère qu'elle percera dans le métier. On pourrait également citer la ravigorante relecture de Conan Doyle induite par le Sherlock de Steven Moffat (également scénariste d'un formidable Jekyll), ou l'astucieuse mise en scène de Jane Austen dans Lost in Austen (ITV, 2008). Décidément, bien loin du sempiternel académisme hexagonal, les Britanniques ont le talent d'allier leur patrimoine littéraire à une écriture télévisuelle innovante et Too Many Christmas Trees représente un remarquable ancêtre et chef de file pour cette mouvance des plus enthousiasmantes.
Ce sombre et angoissant conte de Noël (diffusé le 25 décembre 1965) marque les esprits par une impressionnante conjonction de l'ensemble des talents de la série, dans un tout parfaitement harmonieux. La talent et le métier du réalisateur vétéran Roy Ward Baker font merveille, avec un art consommé dans l'instauration d'une atmosphère étrange et angoissante. Cela ressort particulièrement dans les remarquables scènes oniriques, au dégradé subtil entre merveilleux et épouvante, mais aussi les frappantes découvertes de cadavre, les angles biscornus, les gros plans sur des visages particulièrement expressifs. On reconnaît plusieurs des meilleures idées de la Hammer au sommet de son art. La photographie se montre également admirable, Gerry Turpin instaurant un noir et blanc particulièrement somptueux. Laurie Johnson nous offre une grande partition, notamment ces tambours stressants et ces carillons étranges. Les décors impressionnent par leur qualité et leur créativité, que cela soit dans la reconstitution du Noël rêvé par Dickens ou le le monde du cauchemar. Le choix pour cet unique opus du décorateur Robert Jones apparaît judicieux. Harry Pottle excelle dans le design Sixties mais aussi l'art de vivre pratique, mettant un point d'honneur à ce que ses diverses créations soient parfaitement fonctionnelles, or on se situe ici dans une sensation profondément différente.
Clef de voûte de cette convergence, le scénario savamment complexe de Tony Williamson fusionne avec une rare réussite avec la réalisation de Roy Ward Baker. Tony Williamson, à qui l'on devra nombre des meilleurs épisodes Tara King, comprend admirablement la nature très particulière de l'opus, relevant davantage du Fantastique que de la Science-fiction, contrairement aux autres aventures des Avengers (hormis Warlock et, partiellement, Death's Door). Or le Fantastique est avant tout une atmosphère, tandis que la Science-fiction est un assemblage dynamique de données. L'intrigue joue donc judicieusement principalement la carte de l'ambiance, tandis que le spectateur reste jusqu'à la fin dans l'incompréhension des évènements, mais telle est l'essence des rêves. On regrettera uniquement une conclusion légèrement précipite, avec un certain retour aux poncifs de l'espionnite (certes inscrite dans l'ADN de Chapeau Melon) avec à la clef un poncif aussi rebattu que la révélation de l'identité du leader des méchants, dissimulée sous le masque. C'est d'autant plus dommageable que cette découverte s'avère largement prévisible. Conserver une part de mystère et d'interrogation aurait sans doute parachevé le récit, mais il aurait fallu pour cela naviguer loin des Avengers, jusqu'à atteindre la Zone crépusculaire.
La distribution, talentueuse et expérimentée, apporte un élément clef au succès de l'entreprise. Robert James (Jenkins) suinte jouissivement la fourberie en majordome sans doute déjà issu de The Butler's and Gentleman's Gentlemen Association, tandis que Jeanette Sterke (Janice Crane) apparaît comme une beauté ténébreuse et froide, très hitchcockienne (l'ensemble de l'épisode fait irrésistiblement songer à La Maison du Dr. Edwardes). Alex Scott (Trasker) campe efficacement le chef de bande décidé, mais l'on retiendra surtout la composition d'Edwin Richfield en psychanalyste intriguant et inquiétant; Une habile diversion mais aussi un parfait exemple de la maestria de cet acteur épatant, admiré également chez Simon Templar. Le vétéran Mervyn Johns (Storey) brille de la maestria d'une figure du cinéma britannique (notamment dans Au coeur de la nuit, 1945, mémorable film d'horreur).
Nos Avengers ne demeurent certes pas en reste au sein de ce vaste chef d'oeuvre. Patrick Macnee incarne avec beaucoup de crédibilité un Steed moins triomphant et irradiant d'énergie qu'à l'ordinaire (mais tirant évidemment le ficelles en ultime ressort). Ses scènes avec sa partenaire se révèlent cependant brillante, d'autant que Mrs Peel trouve ici définitivement son tempo, toujours malicieux mais plus complice et féminin que ne le fut celui de Cathy Gale. On remarque qu'Emma prend avec le sourire d'avoir été peu ou prou manipulée (un travers byzantin dont Steed ne se départira jamais vraiment), une magnanimité qui ne caractérisa jamais notre ethnologue préférée dans des circonstances similaires (bon séjour à Fort Knox). Too Many Christmas Trees marque un jalon puisque c'est la toute première fois que l'on entrevoit la possibilité que nos Avengers forment un couple, par des touches subtiles espacées de scène en scène, voire le fameux final du gui. Diana Rigg est éblouissante de beauté et de talent, bien avant Robin des Bois ou le Far West elle excelle déjà à donner une aura toute de féminité à des vêtures masculines. Peut être est-ce dû à l'amour des grands auteurs, mais on la sent particulièrement ravie et épanouie de se retrouver immergée dans l'univers de Dickens. (****)
Le nouveau Docteur, outre le rare privilège de rencontrer l'auteur en personne, a ainsi dédié pas moins de deux épisodes à son oeuvre, l'horrifique The Unquiet Dead et le merveilleux A Christmas Carol. En 2011, la BBC fait sensation avec sa version ambitieusement esthétique des Grandes Espérances, avec Gillian Anderson dans le rôle principal une talentueuse actrice dont on espère qu'elle percera dans le métier. On pourrait également citer la ravigorante relecture de Conan Doyle induite par le Sherlock de Steven Moffat (également scénariste d'un formidable Jekyll), ou l'astucieuse mise en scène de Jane Austen dans Lost in Austen (ITV, 2008). Décidément, bien loin du sempiternel académisme hexagonal, les Britanniques ont le talent d'allier leur patrimoine littéraire à une écriture télévisuelle innovante et Too Many Christmas Trees représente un remarquable ancêtre et chef de file pour cette mouvance des plus enthousiasmantes.
Ce sombre et angoissant conte de Noël (diffusé le 25 décembre 1965) marque les esprits par une impressionnante conjonction de l'ensemble des talents de la série, dans un tout parfaitement harmonieux. La talent et le métier du réalisateur vétéran Roy Ward Baker font merveille, avec un art consommé dans l'instauration d'une atmosphère étrange et angoissante. Cela ressort particulièrement dans les remarquables scènes oniriques, au dégradé subtil entre merveilleux et épouvante, mais aussi les frappantes découvertes de cadavre, les angles biscornus, les gros plans sur des visages particulièrement expressifs. On reconnaît plusieurs des meilleures idées de la Hammer au sommet de son art. La photographie se montre également admirable, Gerry Turpin instaurant un noir et blanc particulièrement somptueux. Laurie Johnson nous offre une grande partition, notamment ces tambours stressants et ces carillons étranges. Les décors impressionnent par leur qualité et leur créativité, que cela soit dans la reconstitution du Noël rêvé par Dickens ou le le monde du cauchemar. Le choix pour cet unique opus du décorateur Robert Jones apparaît judicieux. Harry Pottle excelle dans le design Sixties mais aussi l'art de vivre pratique, mettant un point d'honneur à ce que ses diverses créations soient parfaitement fonctionnelles, or on se situe ici dans une sensation profondément différente.
Clef de voûte de cette convergence, le scénario savamment complexe de Tony Williamson fusionne avec une rare réussite avec la réalisation de Roy Ward Baker. Tony Williamson, à qui l'on devra nombre des meilleurs épisodes Tara King, comprend admirablement la nature très particulière de l'opus, relevant davantage du Fantastique que de la Science-fiction, contrairement aux autres aventures des Avengers (hormis Warlock et, partiellement, Death's Door). Or le Fantastique est avant tout une atmosphère, tandis que la Science-fiction est un assemblage dynamique de données. L'intrigue joue donc judicieusement principalement la carte de l'ambiance, tandis que le spectateur reste jusqu'à la fin dans l'incompréhension des évènements, mais telle est l'essence des rêves. On regrettera uniquement une conclusion légèrement précipite, avec un certain retour aux poncifs de l'espionnite (certes inscrite dans l'ADN de Chapeau Melon) avec à la clef un poncif aussi rebattu que la révélation de l'identité du leader des méchants, dissimulée sous le masque. C'est d'autant plus dommageable que cette découverte s'avère largement prévisible. Conserver une part de mystère et d'interrogation aurait sans doute parachevé le récit, mais il aurait fallu pour cela naviguer loin des Avengers, jusqu'à atteindre la Zone crépusculaire.
La distribution, talentueuse et expérimentée, apporte un élément clef au succès de l'entreprise. Robert James (Jenkins) suinte jouissivement la fourberie en majordome sans doute déjà issu de The Butler's and Gentleman's Gentlemen Association, tandis que Jeanette Sterke (Janice Crane) apparaît comme une beauté ténébreuse et froide, très hitchcockienne (l'ensemble de l'épisode fait irrésistiblement songer à La Maison du Dr. Edwardes). Alex Scott (Trasker) campe efficacement le chef de bande décidé, mais l'on retiendra surtout la composition d'Edwin Richfield en psychanalyste intriguant et inquiétant; Une habile diversion mais aussi un parfait exemple de la maestria de cet acteur épatant, admiré également chez Simon Templar. Le vétéran Mervyn Johns (Storey) brille de la maestria d'une figure du cinéma britannique (notamment dans Au coeur de la nuit, 1945, mémorable film d'horreur).
Nos Avengers ne demeurent certes pas en reste au sein de ce vaste chef d'oeuvre. Patrick Macnee incarne avec beaucoup de crédibilité un Steed moins triomphant et irradiant d'énergie qu'à l'ordinaire (mais tirant évidemment le ficelles en ultime ressort). Ses scènes avec sa partenaire se révèlent cependant brillante, d'autant que Mrs Peel trouve ici définitivement son tempo, toujours malicieux mais plus complice et féminin que ne le fut celui de Cathy Gale. On remarque qu'Emma prend avec le sourire d'avoir été peu ou prou manipulée (un travers byzantin dont Steed ne se départira jamais vraiment), une magnanimité qui ne caractérisa jamais notre ethnologue préférée dans des circonstances similaires (bon séjour à Fort Knox). Too Many Christmas Trees marque un jalon puisque c'est la toute première fois que l'on entrevoit la possibilité que nos Avengers forment un couple, par des touches subtiles espacées de scène en scène, voire le fameux final du gui. Diana Rigg est éblouissante de beauté et de talent, bien avant Robin des Bois ou le Far West elle excelle déjà à donner une aura toute de féminité à des vêtures masculines. Peut être est-ce dû à l'amour des grands auteurs, mais on la sent particulièrement ravie et épanouie de se retrouver immergée dans l'univers de Dickens. (****)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
vu l'engouement général faudra que je revois l'épisode car j'ai pas été du tout sensible à ses qualités, peut-être que si je l'avais découvert étant enfant ça aurait pu changer la donne (un Père Noel qui fait peur) mais pour le coup je n'ai remarqué "que" ses défauts :
il n'y a pas d'explications au pourquoi du comment, l'ami de Peel croit qu'ils ne font que des expériences mais qu'ils "arrachent" des secrets n'a pas l'air de le gêner ... je suis d'accord que dans d'autres épisodes les explications ne sont pas toujours claires (ou au pire tirées par les cheveux) mais là c'est trop "j'ai eu une idée de départ mais je sais pas comment finir l'épisode"
les méchants n'ont pas vraiment de prestance, ils sont plat et manquent cruellement de charisme, je me dis que Steed aurait pu les battre même en dormant
après oui il y a de bons moments : les rêves de Steed (qui étaient une bonne idée au départ mais mal exploitée), Emma, le majordome (je l'aime bien lui)
en attendant une future revision de l'épisode un 2 melons...
il n'y a pas d'explications au pourquoi du comment, l'ami de Peel croit qu'ils ne font que des expériences mais qu'ils "arrachent" des secrets n'a pas l'air de le gêner ... je suis d'accord que dans d'autres épisodes les explications ne sont pas toujours claires (ou au pire tirées par les cheveux) mais là c'est trop "j'ai eu une idée de départ mais je sais pas comment finir l'épisode"
les méchants n'ont pas vraiment de prestance, ils sont plat et manquent cruellement de charisme, je me dis que Steed aurait pu les battre même en dormant
après oui il y a de bons moments : les rêves de Steed (qui étaient une bonne idée au départ mais mal exploitée), Emma, le majordome (je l'aime bien lui)
en attendant une future revision de l'épisode un 2 melons...
jbourne- Vicomte(sse)
- Age : 51
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 09/10/2011
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
Fallait bien que ça arrive. Voilà la première critique du forum à moins de 3 melons de cet épisode !
Un peu chagriné car c'est tout à fait dans le style de la série ; je ne le classe cependant pas parmi les meilleurs de cette saison.
Un peu chagriné car c'est tout à fait dans le style de la série ; je ne le classe cependant pas parmi les meilleurs de cette saison.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
Moi au contraire, c'est en le découvrant enfant, en 1975, que je ne l'avais pas apprécié.jbourne a écrit:vu l'engouement général faudra que je revois l'épisode car j'ai pas été du tout sensible à ses qualités, peut-être que si je l'avais découvert étant enfant ça aurait pu changer la donne (un Père Noel qui fait peur)
Mais cela a changé, depuis : il est dans mon top 3 !
Juste en défaut je dirai la très approximative chorégraphie de combat finale, dans la chambre des miroirs... et les doublures du début (Steed en voiture).
L'épisode baigne dans une ambiance fantastique et le fait que nous n'ayons pas de retours sur certains points (quels secrets veulent extirper les ennemis de Steed à celui-ci) n'a aucune importance , d'autant plus que la "phase initiale"(apparemment déclinée sur plusieurs étapes, on ne saura pas trop pourquoi) ne consiste qu'à assouplir celui-ci afin de le rendre plus malléable par la suite ; le scénario est excellent (malgré quelques points peu clairs), et l'ambiance Dickens et de Noël très bien rendues.
Fait peu courant dans la série, c'est ici Steed (et uniquement lui) qui est en danger.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
Bon épisode bien qu'un peu confus (Jeremy Wade qui semble pris de surprenants remords alors que l'affaire semble bien engagée - mais il fallait bien mettre Ms Peel sur la voie, le psychanalyste au rôle ambigu...) Vu en 1975 lors d'un passage à Samedi est à vous. La scène d'ouverture m'avait marquée (maintenant, le Père Noël paraît plus ridicule qu'inquiétant).
Ambiance onirique magnifiée par le noir et blanc.
Ambiance onirique magnifiée par le noir et blanc.
Zaitchick- Chevalier
- Age : 57
Localisation : Romagnat (63540)
Date d'inscription : 19/04/2014
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
Un épisode de saison. J’espère que vous n’avez pas coupé à la tradition. Il montre clairement que cette saison est ancrée dans la culture britannique; à voir en VO avec un minimum de connaissance sur les us et coutumes britanniques.
Dans cette édition, les noirs sont vraiment noirs et c’est un bonheur car l’épisode se passe le plus souvent dans l’obscurité ; rien à voir avec le noir délavé de l’édition précédente. Prenez la scène du Hall of Great Expectations tournée à la bougie pour comparer. Il y a un peu de grain au début et quelques griffes (premier échange Jenkins/Wade à l’arrivée des Avengers) mais rien de bien méchant.
Invité- Invité
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
A noter l’expression utilisée par Steed : « as dead as a doornail » qui remonte au XIVe siècle.
Invité- Invité
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
50 ans jour pour jour que l'épisode fut diffusé pour la première fois en Grande-Bretagne.
Invité- Invité
Re: Faites de beaux rêves (Too Many Christmas Trees)
Une curiosité à l'approche des Fêtes : la carte de Noël vue dans l'épisode est devenue réalité !
https://www.yourprops.com/Too-Many-Christmas-Trees-replica-movie-prop-The-Avengers-TV-1961-YP808133.html
On retrouve sur ce site bien d'autres objets inspirés des Avengers
http://avengerholic.simplesite.com/435363000
https://www.yourprops.com/Too-Many-Christmas-Trees-replica-movie-prop-The-Avengers-TV-1961-YP808133.html
On retrouve sur ce site bien d'autres objets inspirés des Avengers
http://avengerholic.simplesite.com/435363000
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
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