Le Joker (The Joker)

Pour l'avoir regardé plusieurs fois, je comprends qu'on puisse l'apprécier davantage. Moi-même j'apprécie de plus en plus la première version. Mais il se produit la même chose quand je vois le remake !

A lu le script original offert en document pdf, sur l'édition Optimum.
Des passages de dialogues de DON'T LOOK BEHIND YOU étaient prévus (mention de 'Mrs Darbright' qui est partie en Ecosse), des nouvelles choses aussi (on aurait appris qu'une seconde femme s'occupant des terres arriverait dès le lundi de la semaine suivante), Ola qui quitte Emma dans la chambre, en lui disant 'Funny...that you're not afraid of the dark'.

Une chose suprenante néanmoins...LA FIN EST ENTIEREMENT DIFFERENTE : Emma lutte seule contre Prendergast, sans l'interruption de Steed. Steed pénètrait dans la demeure par la porte 'Joker', cognant et assomant Ola sur le coup et qui la fait tomber dans les escaliers par la suite. Le pauvre gentleman, lui, retombait aussi dans les escaliers, se faisant mal à l'autre jambe cette fois-ci. Steed restait au sol.
Pendant ce temps, on aurait dû entendre des bruit de fracas venant de la salle à manger (Emma faisant valdinguer son adversaire dans les chandeliers, un peu comme TOO MANY CHRISTMAS TREES). Prendergast, toujours dans le script original, finit par retourner dans le hall, il tombe sur Steed au sol...et finit par s'effondrer.

Emma ressort triomphante et ensuite ouvre la porte d'entrée et le soleil se fait voir...



Aussi dans les bonus pdf, nous notons une description de Sally Nesbitt, une fiche résumant son parcours et servant à Associated British Corporation. Nous y apprenons par surprise que cette jeune actrice parle courament le français, y voue même une passion. Elle aurait même étudié là-bas (Université de Grenoble, si je me souviens très exactement) et qu'elle effectue de nombreux aller-retours, ayant beaucoup d'amis français. La jeune femme décrite semble pleine de vie. Et à la fin, nous apprenons que Sally a aussi été à Ibiza (Ca m'a fait rire ça, genre 'la jet set' d'aujourd'hui ).

Je préfère cette fin ! Steed qui se fait mal à l'autre jambe... ça me rappelle la fin de Fenêtre sur Cour où Jeff dans la bagarre avec l'assassin, tombe et se casse la deuxième jambe ! Ca aurait fait un effet comique à la fin de cet épisode ! Pourquoi Brian a-t-il modifié son script ?

Le disque de plus ne propose pas le script avec uniquement le dialogue. Peut être s'agit-il du définitif mais qui aura été changé à la dernière minute durant le tournage... Mystère. On y voit le mot 'cut' apparaitre plusieures fois, autrement dit le script présent sur le disque présente tous les plans qui avaient été prévus.
Dans cette fin, Steed en Joker (apparaissant de manière bien plus compréhensible) aurait mieux été. On entend pas de fenêtre s'ouvrir permettant de deviner que quelqu'un est entrer pendant qu'Emma et Prendergast règlaient leur compte. Bon, certes, Steed a pu s'introduire lorsque le combat a commencé dans le hall mais bon...
Et aussi, ce qui choque dans notre version bien connue, si vous l'avez bien remarqué : quand Steed appelle George pour lui demander de rechercher des informations sur Rousicana, il fait déjà nuit...Or, la scène suivante montre Ola préparant le poisson...en plein jour, on dirait qu'il fait jour (légèrement à gauche de l'écran).
Or, la version de Continentales avait mis cette scène dans la cuisine directement après la scène où Ola descend des marches de l'escalier puis sourit bizarrement en regardant la porte 'joker' puis s'en allant dans la cuisine.
Il se trouve en fait que le script (avec mouvements de caméra, 'les plans' je veux dire), cette scène dans la cuisine se passait directement après le retour d'Ola dans le hall, donc comme la 'version coupée Continentales'. Peut être que c'était l'ordre original mais néanmoins, un problème de taille persiste alors...Dans la version de Continentales, on entend le bruit de la théière de Steed qui chauffe, donc c'est 'pas très possible'.

Aussi, un passage de plus avec l'étrange jeune homme qui après s'être fait mettre à la porte, retrouve quelqu'un dehors qui arrive dans le brouillard...Ola, c'est alors qu'il dit 'I think I scared her' (Je crois que je l'ai effrayé).
Et les scènes dans le garage, on voit le jeune homme se tenir debout à la différence d'être assis dans une vieille bagniole et Prendergast arrive un moment après. Celui-ci n'est pas encore avec Ola et le jeune homme.

Bigre, a oublié hier et je m'en suis rappelé en regardant de nouveau l'épisode vers 3 heures du matin...Dans le beau document pdf d'Optimum contenant le script avec de légères différences, nous aurions découvert la 'machination' de Prendergast (comment fait-il avec sa voix, les effets sonores etc, qui--je le rappele--n'a jamais été révèle dans la version RIGG). Emma aurait montré à Steed, ou alors elle l'aurait elle-même (faudra que je revérifie) découvert dans la salle à manger, un appareil avec un micro et elle l'aurait utilisé en appelant son partenaire ou quelque chose dans ce genre (ce qui fait echo à la fin de THE MASTERMINDS).

Il est vrai qu'en y repensant, le système de Prendergast n'a jamais été expliqué. Fascinant mystère...mais bon, il aurait fallu une explication. De plus, le cas du 'téléphone coupé' qui sonne toujours !
Cette question, que vous le sachiez, sera posée à Brian Clemens lors de la convention. Je vais tenter de la lui poser car étant à l'origine de l'histoire, et comme tout créateur de superbes fictions, il doit en savoir plus (personnages, etc...).

(On pourrait penser que Prendergast a enregistré avec son appareil le téléphone en train de sonner mais bon, pourquoi un plan alors dans l'épisode nous montrant le téléphone qui sonne et en plus avec un son 'très proche', semblant définitivement provenir de l'appareil ?! ) .

Je ne cesse pas de penser à Ne vous retournez pas regardant ce remake, et ce n'est pas en la faveur de ce dernier. Seul la musique (elle est magnifique, je vous l'accorde ) l'emporte sur l'original. Mais le reste...Sally Nesbit est insupportable, bien plus ridicule qu'effrayante. Les décors font irréels, contrairement à ceux de mon épisode fétiche. Le jeune inconnu est bien plus effrayant dans Ne vous retournez pas. En fait, l'atmosphère en elle même est bien plus effrayante dans Don't Look Behind You. Déjà, le jeu d'Honor Blackman est 100 fois supérieur à celui de Diana Rigg, qui reste ici complètement figé. Mais on ne va pas recommencer le débat qu'on avait eu il y a quelques temps. De toute façon, pour moi, Ne vous retournez pas. Néanmoins, Le Joker m'a fait une meilleure impression que la dernière fois.
Je ne peux pas mettre 4 melons (trop de défaut, et la comparaison m'en empêche), mais je passe de 2 à 3 melons !

Diana Rigg a un personnage pas assez expressif. La "perfection relative" d'Emma l'empêche de bien mettre en avant des émotions prononcées, à part peut-être la joie communicative d'être avec son partenaire. Il y'a certes quelques exceptions (comme Le Village de la Mort où elle est brillante) mais je rejoins Cetp en disant que dans Le Joker, Diana fait une anti-performance à peu près totale, loin de la subtilité d'Honor Blackman.

On peut dire ce qu'on veut de Linda, mais son personnage, moins froid, plus chaleureux, permettait à la jeune comédienne d'aborder bien plus de facettes.

Je ne dirais pas que le personnage d'Emma Peel est froid ou inexpressif, bien au contraire. Lorsque je visionne les épisodes où elle apparaît je fais particulièrement attention à sa physionomie. C'est là que je me rends compte à quel point Diana Rigg possède une énorme maîtrise de ses expressions faciales. Je pense qu'une grande partie du charme d'Emma Peel est dû au mimique de Diana Rigg. Un simple mouvement de cil, un simple sourire placé de façon opportune, un simple geste de la main et elle met le spectateur dans sa poche. Ce talent n'est pas à la porté de tous.

Ce qu'on peut reprocher à Emma Peel c'est sa perfection (cette idée est un peu idiote car c'est un de ses plus grands atouts). Dès lors, on permet peu de faiblesses au personnage. La faire craquer c'est allé à contre-courant de sa perfection inhérente, c'est aller à l'encontre de l'essence même du personnage.
De plus, mais ce n'est que mon avis, la plupart des spectateurs s'attendent à ce que leurs héros montre des signes ostensibles de faiblesse, ce qui rend ces derniers plus proches du spectateur qui d'emblée se retrouve/s'identifie plus facilement à travers son héros. Hors, avec Emma Peel le rapport à soi-même est difficile voire impossible et ce à cause de cette perfection qui place clairement le personnage au-dessus du commun des mortels.

Le personnage d'Emma Peel se sent rarement mis en réel difficulté ou en situation susceptible de lui faire perdre son sang-froid. Dans la plus grande détresse elle sait rester stoïque et/ou enjouée (je pense principalement Caméra meurtre voire même dans un style différent à Dans sept jours le déluge).
Sa carapace s'effrite uniquement dans trois épisode :
- Le village de la mort où l'assassinat de son amis la rend folle de rage mais elle se reprend très vite
- L'héritage diabolique
- Le joker

Personnellement je trouve la prestation de Diana Rigg dans ces deux derniers épisodes remarquable car elle doit ajouter des facettes qui sont, comme je l'ai dit plus haut, quelques peu inadaptée à la perfection d'Emma Peel mais nécessaire au bon développement de tels scénarios.

Sa prestation dans le Joker est à mon sens excellente car la montée graduelle des sentiments de peur de tension manifestée par Diana Rigg reste fidèle au personnage d'Emma qui nous montre là le pendant fragile de sa personnalité.

Quant à comparé le jeux de Diana Rigg et d'Honor Blackman c'est idiot dans la mesure où justement chacune d'elle parviens à rester fidèle au caractère intrinsèque de son personnage.

Superbe analyse.

Je ne compare leur jeu que dans ces deux épisodes (Ne vous retournez pas et Le Joker) et Diana Rigg n'a énormément déçue dans ce-dernier. C'est en particulier lors de la scène de la confrontation finale, que l'on se rend compte que le jeu de Diana est bien plus limité que celui d'Honor.
Après, je la trouve excellente dans L'héritage diabolique, Le village de la mort ainsi que dans tous les autres épisodes qui ne mettent pas en avant un des deux personnages principaux.
Mais dans Le Joker, une des raisons qui fait que l'apprécie moins que l'original, c'est le jeu limité de Diana Rigg. Sa pire prestation de la série.

En fait je crois que le problème est à considérer de façon plus globale.
Steed et Emma, dans tous les épisodes, traversent avec flegme toutes leurs aventures, ne semblant que rarement affectés ou effrayés par les épreuves qui se déroulent autour d'eux. Le fameux "C'est antisocial" que Mme Peel lance à Steed lorsque celui-ci dit "Il a été tué" ("dans "Une petite gare...") est un exemple -volontairement- caricatural de cet état d'esprit dans lequel a été concu leurs personnages, et ne fait que mettre en avant l'univers assez délirant dans lequel ils évoluent. D'ailleurs, on remarquera par extention qu'il n'y a jamais aucun figurant dans la série.
Diana Rigg est une actrice remarquable et c'est le sang froid de son personnage qui prédomine dans la série (comme Steed) , néanmoins, tout en appréciant son jeu dans ce superbe épisode qu'est "Le Joker", il aurait en effet peut-être fallut davantage montrer ses faiblesses dans cet épisode (comme dans "The house that Jack built" ou "Murdersville") où elle est véritablement séquestrée et endosse le rôle de vicitime du début à la fin, cela aurait davantage apporté à l'identification à son personnage et ce qu'elle endure pendant tout l'épisode.

Séribibi, tu pourrais prendre un jour en photo (si tu as le temps bien entendu) l'ancien titrage du Joker, étant donné que tu as quelques vidéos d'époque.
Cela serait-il possible ?

Merci beaucoup en tout cas.

Joris a écrit:Séribibi, tu pourrais prendre un jour en photo (si tu as le temps bien entendu) l'ancien titrage du Joker, étant donné que tu as quelques vidéos d'époque.
Cela serait-il possible ?

Merci beaucoup en tout cas.

Il faut que je retrouve où j'ai mis les VHS des enregistrements de 1987 Joris (si je les ai encore, je n'en suis pas sûr, car j'ai réenregistré sur bcp de K7 d'époque), et si je mets la main dessus, je prends la photo

séribibi a écrit:

Il faut que je retrouve où j'ai mis les VHS des enregistrements de 1987 Joris (si je les ai encore, je n'en suis pas sûr, car j'ai réenregistré sur bcp de K7 d'époque), et si je mets la main dessus, je prends la photo

C'est MERVEILLEUX !!!!!
Ohhh !
Je sais, c'est bête de demander cela mais ce serait tellement beau de revoir ces titrages d'origines sur de nouvelles copies françaises, ainsi que les titres VO pour visionner les épisodes en anglais. Mais non pas comme la boucherie et l'arnaque de StudioCanal.

denis a écrit:
• La chanson qui rythme cette histoire comporte une erreur de déclinaison dans le titre. En effet, sur le disque, nous lisons Mein Liebe, Mein Rose, alors qu’il faudrait lire Meine Liebe, Meine Rose ; die Liebe et die Rose sont féminins en allemand.



À noter que…

• Au sujet de la chanson "Mein Leibling, Mein Rose", Laurie Johnson composa la mélodie, Brian Clemens écrivit les paroles en anglais et Leo Birnbaum, un joueur de viole de l’orchestre, traduisit les paroles en allemand. L’engouement pour la chanson fut tel qu’un 45 tours dû être édité. Même Kim Novak écrivit à Laurie Johnson des Etats-Unis pour avoir un exemplaire. (Source : Mrs Peel, we’re needed).

En effet, la traduction en allemand n'est pas très réussi. Concernant le titre de cette chanson bizarre, il faudrait dire MEIN LIEBLING, MEINE ROSE. Dans la version allemand, c'étaient exactement les mots de Margot Leonhardt comme Emma Peel. A noter que Peter Jeffreys a prononcé les mot correctement en allemand : Mein Liebling, meine Rose, meine holde schöne Rose. Dans la version allemande, par contre, en a redtraduit la traduction anglaise en allemand. Donc, les mots allemands dans la version allemande étaiet : Mein Liebling, meine Rose, meine zarte schöne Rose.

Prendergast connaît Emma de Berlin. Dans la version allemande, il la connaît de Vienne.

denis a écrit:
Qu’est-ce qui bouge dans le drap delit ?

Ola ?

Sinon, je ne change pas d'avis. 3 melons pour The Joker, bon (malgré un certain nombre de défauts que j'ai déjà évoqué) mais largement inférieur à ce chef d'œuvre de l'épouvante (atmosphère renforcé par le N&B, quoiqu'en dise Brian Clemens ) qu'est Don't Look Behind You !!!

Découvert comme les français en juillet 1978 sur TF1 avec le dispensable "Mission très improbable", ce chef d'oeuvre, encore un show emma peel comme "Le village de la mort" et "L'héritage diabolique".

Un scandale qu'un inédit soit diffusé un samedi après midi au milieu de re re dif saisons 5.

J'aime aussi "Ne vous retournez pas", mais l'image a hélas mal vieilli.

Je me souviens que Ola m'a pas mal énervé, et j'ai été étonné par la patience d'Emma. Mais je constate que les épisodes de chapeau melon sans steed, (il y a outre les trois cités avec Emma "Miroirs" avec Tara) me plaisent enormément.

Cela change de d'habitude.

L'été 78, je travaillais aux pêches et le samedi y compris, alors j'ai fait exprès de ma faire virer après deux jours... si avec ça, je ne mérite pas un avenger d'or de fan. 78, les magnétoscopes étaient encore très très peu répandus, moi j'enregistrai la bande son sur des cassettes audio.

Revoir l'épisode aujourd'hui me plaît comme au premier jour, donc 4/4

Très bonne critique, et inutile de préciser une nouvelle fois que je partage entièrement ton avis.  

Combien de fois j'ai cassé les pieds à Cetp65 avant qu'elle ne me convainque de la supériorité de l'original à la copie ! Malgré mon changement d'opinion (en effet, Don't look behind you se montre bien plus horrifique), je ne m'attendais pas à une telle flèche du Parthe de la part de notre Estuaire national. Même si la tentation y est grande de vouloir comparer les deux versions, je me demande s'il ne serait pas possible de regarder Le Joker pour lui-même et non comme une version fastueuse mais édulcorée de l'original. De ce point de vue, je rajouterais personnellement aisément au moins une botte à l'épisode tant en lui-même, je le trouve réussi. Mais c'est beaucoup grâce à la mise en scène, plus fastueuse - bien que moins imaginative - de Hill dans cet épisode. Il y'a cependant un point sur lequel Le Joker apporte une amélioration : on plonge dans l'intrigue en quelques minutes, quand Clemens passait un quart d'heure avant d'isoler Cathy. Ceci dit, la composition hors sujet de l'actrice principale - certainement la pire de Diana Rigg - est certainement le point le plus noir de ce remake.

Sinon, un grand bravo à E44 qui a fort justement analysé les travers de cet épisode.

Un classique de la série, tout simplement (d'ailleurs il figure dans tous les top 10).
 
Le seul point sur lequel l'original lui est supérieur, c'est sur le fait qu'il était précurseur de la 3D sans lunettes, avec ce plan final montrant en contre-plongée Gundmann pelant une pomme, avec la pelure arrivant droit sur le télespectateur, semblant sortir de l'écran.
Sinon, en regardant l'original, j'avoue ne pas avoir été épouvanté une seule fois, mais par contre, à plus d'une reprise, j'étais sur le point de   .

"Le Joker cède continuellement à la tentation de sacrifier à une esthétique des plus tapageuses, à un excessif perpétuel"
Selon moi, ça, fait partie du style inimitable "Avengers", qui a contribué à la renommée de la série, toujours à la limite du surréalisme.

L'autre avantage de "Don't look behind you", c'est qu'après sa vision, il permet de mieux apprécier encore 'Le Joker".

C'est drôle, mais j'aurais inversé l'ordre des titres dans ta phrase.  

J'approuve ce que dit séribibi si je complète sa phrase : on apprécie d'autant mieux le faste coloré de la mise en scène après un noir et blanc de qualité pas toujours évidente. Sinon, non, même au niveau stricto sensu de la réalisation, les audaces modernes de Peter Hammond se montrent plus évocateurs que l'agréable classicisme de James Hill.

séribibi a écrit:Un classique de la série, tout simplement (d'ailleurs il figure dans tous les top 10).
 

tous? sur quoi t'appuies tu ?

Il figure régulièrement dans les tops que j'ai pu voir à propos de la série ; il est mis en "épisode important" (avec d'autres) dans tous les livres conscrés à celle-ci.
En tout cas il est sûr que s'il n'y avait pas eu cette 5ème saison et cet épisode, on n'aurait certainement jamais entendu parler plus que de raison de "Don't look behind you".