Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
+10
Cetp65
Dearesttara
Aima Pile
JLP
mrs.peel6568
alexandre
séribibi
Estuaire44
Carl Schmidt
Joris
14 participants
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - THE AVENGERS :: SAISON 4
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
C'est la première fois que je vois un avengers fan qui aime "homicide et vieilles dentelles" (et déteste "Interférences"). "Homicide... n'est même pas un "vrai" épisode mais des bouts d'épisodes collés l'un à l'autre. J'avais vu le même procédé avec un épisode de fin de saison de "Mac Gyver".
Invité- Invité
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Pour "Homicide et vieilles dentelles", il faudrait inventer la note de 0 melon... Quant à "Danses macabres", je l'ai trouvé intéressant. Pas extraordinaire, mais solide et sympathique. Donc 3 melons.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
très belle performance, la porte dans le vide excellent, les dances d'échange de cavalier, parfaite
Dernière édition par Micksteed le Mer 15 Sep 2010 - 21:49, édité 1 fois
Micksteed- Vicomte(sse)
- Age : 35
Localisation : 77
Date d'inscription : 24/11/2007
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Je trouve que le scénario est faible et le rythme un peu trop lent mais va savoir, je mets quand même 3 melons ! Je ne sais pas... c'est un épisode tellement à part, et à partir de la 30e minute, l'épisode décolle enfin mais vers quels sommets ! Jusqu'au superbe tag final. Et puis, il y a l'inénarrable Piedi !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
L'histoire n'est pas toujours très claire,mais comme souvent on se f... un peu de l'intrigue,compensée par les personnages sympas (la danseuse qui devient copine avec Emma) ou loufoques (joli lot:le chausseur,le tatoueur dont le saucisson fait passer de bons moments,le chef d'orchestre beurré mais "commandant"...) et des scènes impressionnantes (la porte donnant sur le vide,magistrale dans sa brièveté;le final très "comédie musicale"...)
Un bel épisode donc,en dépit de quelques lenteurs.
Un bel épisode donc,en dépit de quelques lenteurs.
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Nicolas Bouland a écrit:L'histoire n'est pas toujours très claire,mais comme souvent on se f... un peu de l'intrigue,compensée par les personnages sympas (la danseuse qui devient copine avec Emma) ou loufoques (joli lot:le chausseur,le tatoueur dont le saucisson fait passer de bons moments,le chef d'orchestre beurré mais "commandant"...) et des scènes impressionnantes (la porte donnant sur le vide,magistrale dans sa brièveté;le final très "comédie musicale"...)
Un bel épisode donc,en dépit de quelques lenteurs.
N'en concluez pas, please, que les chefs d'orchestre sont des saoulards ! Mais c'est vrai que cette image m'a bien fait rire !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
En même temps, un chef d'orchestre doit savoir lever le coude !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Imparable...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Quick-Quick Slow Death
Info supp
- Le titre français sur l’épisode est Danses macabres et pas La danse macabre
Continuité
- Lorque Willi Fehr, blessé, se traine vers le téléphone, il laisse tomber sa cravate qui a servi à étrangler Noble mais lors du plan large, la cravate n’est pas visible.
Comparaison Studio Canal/Optimum
- Une image pas très nette dans l’édition Studio Canal, souvent granuleuse (l’interrogatoire de Fehr), des défauts – griffures, saletés sur l’image – comme lors de l’entretien de Steed avec Huggins, le tailleur. Néanmoins, il y a toujours un peu de grain sur l’édition britannique mais celle-ci est débarrassée des taches, griffures et autres défauts. Il n’y a pas de coupe sur l’édition française.
Info supp
- Le titre français sur l’épisode est Danses macabres et pas La danse macabre
Continuité
- Lorque Willi Fehr, blessé, se traine vers le téléphone, il laisse tomber sa cravate qui a servi à étrangler Noble mais lors du plan large, la cravate n’est pas visible.
Comparaison Studio Canal/Optimum
- Une image pas très nette dans l’édition Studio Canal, souvent granuleuse (l’interrogatoire de Fehr), des défauts – griffures, saletés sur l’image – comme lors de l’entretien de Steed avec Huggins, le tailleur. Néanmoins, il y a toujours un peu de grain sur l’édition britannique mais celle-ci est débarrassée des taches, griffures et autres défauts. Il n’y a pas de coupe sur l’édition française.
Invité- Invité
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Pas dans mon TOP 5 de la saison, mais une excellent épisode. L'intrigue pas très crédible et les facilités scénaristiques (le tatoueur qui après s'être pris une balle dans la tête, est toujours en vie et parvient à écrire une longue phare sur le saucisson. Etrange également que ce soit là son premier réflexe) n'ont pour moi jamais été un problème dans ''The Avengers''. Une ambiance envoûtante, de l'humour, de bons acteurs secondaires. Et le tag final, 100x plus romantique que les amusants mais pas inoubliables moyens de transports.
Ma note reste stable : 4 melons.
Ma note reste stable : 4 melons.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Cetp65 a écrit:
Ma note reste stable : 4 melons.
Je n'arriverai jamais à percer le mystère de la stabilité de tes notes Cept, sur la page précédente, tu attribuais 2,5 melons à cette Danse macabre.
Encore un épisode que j'aime beaucoup, certainement l'un des plus drôles sur la longueur de toute la saison. L'intrigue est tirée par les cheveux mais finalement assez cohérente et compréhensible. Comme le dénouement se déroule dans le plus joyeux foutoir, on ne reprochera pas à nos Avengers de retourner les dossards avec bien peu de discrétion. Pratiquement un sans-faute du côté des seconds-rôles pourtant assez nombreux (perso, le seul sur lequel j'émettrais de sérieuses réserves, c'est le chef (d'orchestre) beaucoup trop chargé et caricatural à mon goût, je ne peux pas imaginer une seule seconde qu'Emma ne trouve pas son comportement suspect). J'aime les scènes (violentes) de meurtre, les scènes de danse et les scènes entre nos 2 héros. Je trouve que c'est davantage un épisode "Peel" et Diana Rigg, en plus de ses gracieuses qualités de danseuse déploie un talent comique assez irrésistible (j'adore comment elle pousse son partenaire pour qu'il se fasse assommer à la place de Steed. )
Beaucoup d'images marquantes, j'en choisis 3 (presque) au hasard : la porte qui s'ouvre sur le vide, le chef et ses doubles en silhouettes cartonnées pour composer l'orchestre et surtout le tag final, un des plus romantiques et des plus magiques jamais tournés, sans aucun doute le plus beau de la saison et peut-être même de la série (Ne m'oubliez pas HC)
4 melons, j'allais mettre 3,5 mais il est évident que c'est dans cet épisode qu'est née l'idée d'un classique de la saison suivante. Quand Steed suit les pas d'apprentissage peints au sol qui continuent sur le mur..., comment ne pas penser au Vengeur volant ?
Invité- Invité
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Le titre original est un clin d’œil au système de danse Quick Quick Slow, souvent désigné par l’acronyme QQS. Il s’agit d’une annotation des mouvements des danses de salon, très pratiqué pour l’enseignement.
Le titre français fait lui référence à une représentation théâtrale ou picturale de la Mort, présente au Moyen-âge et jusqu’au XVième siècle. Ce genre, notablement développé par les ordres mendiants, montraient la Mort entrainant tous les membres de la société, y compris, et anéantissant toutes les vanités. On trouve de telles fresques dans de nombreuses églises d’Europe.
Steed est amateur de mild ale (ou mild beer), dont il accompagne son déjeuner). La mild ale est une bière remontant au XVIIème siècle. A base de malt de doux, cette bière pale était servie très jeune et souvent très alcoolisée. Elle fut très populaire dans les pubs jusque dans les années 60, avant de pratiquement disparaître en faveur des bitters. Malgré un léger regain actuel, elle reste quasiment inconnue en dehors de Grande Bretagne.
Le nom Terpsichorean Training Techniques fait référence à Terpsichore, la Muse de la danse dans le panthéon grec.
Pidi imagine Emma Peel en Wellington boots, il s’agit de traditionnelles bottes étanches en caoutchouc. Elles furent introduites par le Duc de Wellington, inspiré par la cavalerie allemande, et d’abord portées par les officiers et les membres de la haute société. Elles se popularisèrent après la seconde guerre mondiale. Piedi ajoute In the kinkiest black leather, ce qui évoque la chanson Kinky boots, interprétée par Honor Blackman et Patrick Macnee en 1964.
Le titre français fait lui référence à une représentation théâtrale ou picturale de la Mort, présente au Moyen-âge et jusqu’au XVième siècle. Ce genre, notablement développé par les ordres mendiants, montraient la Mort entrainant tous les membres de la société, y compris, et anéantissant toutes les vanités. On trouve de telles fresques dans de nombreuses églises d’Europe.
Steed est amateur de mild ale (ou mild beer), dont il accompagne son déjeuner). La mild ale est une bière remontant au XVIIème siècle. A base de malt de doux, cette bière pale était servie très jeune et souvent très alcoolisée. Elle fut très populaire dans les pubs jusque dans les années 60, avant de pratiquement disparaître en faveur des bitters. Malgré un léger regain actuel, elle reste quasiment inconnue en dehors de Grande Bretagne.
Le nom Terpsichorean Training Techniques fait référence à Terpsichore, la Muse de la danse dans le panthéon grec.
Pidi imagine Emma Peel en Wellington boots, il s’agit de traditionnelles bottes étanches en caoutchouc. Elles furent introduites par le Duc de Wellington, inspiré par la cavalerie allemande, et d’abord portées par les officiers et les membres de la haute société. Elles se popularisèrent après la seconde guerre mondiale. Piedi ajoute In the kinkiest black leather, ce qui évoque la chanson Kinky boots, interprétée par Honor Blackman et Patrick Macnee en 1964.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Danse macabre constitue un exemple parfait du style caractérisant désormais les Avengers en cette quatrième saison. Sur un fond toujours teinté d’espionnite, viennent se greffer une kyrielle de gags flirtant volontiers avec l’absurde, ainsi qu’un sens aigu du design et du tempo de l’action. Ainsi toute la première partie du récit, jusqu’à l’arrivée dans l’école de danse, prend l’allure d’une succession accélérée de mini sketchs. L’emploi d’une succession de percutants Excentriques s’effectue de manière optimale, avec des séquences courtes et incisives, au lieu d’une prolongation contre productive car répétitive, comme cela a été le cas pour le Jonah de A Surfeit of H2O.
Une brève reprise de ces figures viennent ensuite agréablement pimenter l’intrigue principale, sans parasiter ou prendre le pas sur celle-ci. Robert Banks Stewart manifeste un indéniable art de la narration ! Les Excentriques les plus marquants illustrent à merveille les fondamentaux de la période, comme la satire de la société traditionnelle britannique (les tailleurs) ou le subtext sexuel fétichiste (Piedi), tandis que les autres versent dans une irrésistible comédie au non sens très anglais (le militaire aphone s’exprimant en Morse, le guichetier ou le tatoueur jovial). Parfois on risque la surchauffe, comme l’excellente introduction en partie gâchée par l’impossibilité manifeste d’un adulte tenant dans un berceau (le plus grand à l’intérieur étant réservé au Docteur), mais ce versant de l’histoire apparaît dans l’ensemble parfaitement maîtrisé.
Robert Banks Stewart sait trouver un second souffle en abordant le second grand temps de l’intrigue, lors de la découverte de Terpsichorean Training Techniques. Sans s’embarquer dans un descriptif complet du monde certes passionnant de la danse de salon, ce qui serait hors sujet, l’auteur nous livre quelques instannés réussis de ce petit univers, avec ces messieurs en mal d’affection, finalement plus touchants que ridicules, ou un envers du décor plus cynique. Surtout il sait doser ses effets, ne délivrant que progressivement la révélation de la machination en cours afin de préserver le suspense. On pourrait objecter que le procédé de substitution est absurdement compliqué à mettre en œuvre et généré plus de risques qu’autre chose, mais cela fonctionne idéalement dans le monde très décalé des Avengers.
La mise en scène sait tirer un joli parti de décors élégant, avec le design toujours si subtil d’Harry Pottle : salon de danse peuplé de personnages en trompe l’œil ou salle de détention du traître, en définitive très étrange, ou réalisme convaincant des échoppes des Excentriques, faisant rejaillir la bizarrerie de ces derniers. La musique de Laurie Johnson se montre délicieusement satirique car tout à fait sucrée et vieillotte, mais résulte un tantinet répétitive à la longue. James Hill réussit quelques morceaux de bravoure, avec la cavalcade derrière le landau, la porte donnant sur le vide, la confrontation dansante et légère ou encore ce tag conclusif si romantique et parlant. De fait l’ensemble de Danse macabre apparaît comme un agrégat finement agencé de scène aussi supérieurement écrites que mises en scène.
L'opus bénéficie également d’une interprétation haut de gamme, avec bien tendu la présence de Eunice Gayson comme attraction principale. Les amateurs de 007 apprécieront évidemment de retrouver celle qui demeure la toute première des Bond Girls (Sylvia Trench et non pas le boulet nommé Honey Rider) et la seule à apparaître dans deux films, tandis que les scènes communes avec Diana Rigg renforcent encore ce sentiment. Mais, au-delà de l’effet de curiosité, l’actrice, aussi élégante qu’expressive, accomplit une grande performance et demeure l’une des grandes invitées de cette saison. Carole Gray apporte une vraie sympathie à sa Nicki, dont aucune réplique n’est inutile, tandis que Larry Cross se montre absolument hilarant en chef d’orchestre pompette. Jouer sur sa personnalité mystère de chef de gang résulte quelque peu inutile et transparent, amis qu’importe, l’important est ailleurs. Tous les autres seconds rôles se montrent idéalement survoltés et savoureux, en parfait diapason avec le récit.
Les Avengers ne sont pas en reste, avec un Steed s’amusant visiblement beaucoup, comme à l’accoutumée, avec son identité d’emprunt du jour. On admirera le naturel et l’allant de Patrick Macnee en homme du monde et parfait gentleman, si fringant en que de pie et haut de forme à la Arsène Lupin. Ses dialogues restent toujours irrésistibles, notamment lors de l’improvisation du carnet de bal ou de la rencontre avec Lucille. On remarque qu’il n’oublie pas ses ficelles, mettant un terme aux interrogations d’Emma par une invitation à la danse, tout comme pour Vénus Smith dans La boite à trucs. Mrs Peel paie de sa personne comme rarement, on apprécie particulièrement ce retour au premier plan, après deux opus où elle figurait bien davantage en retrait (Petit gibier pour gros chasseurs et Maille à partir avec les taties). On ne peut s’empêcher d’imaginer ce que cette éprouvante infiltration de l’école de danse, tut en souries et courbettes, aurait donné avec Cathy Gale ! Hill semble aussi s’amuser à doter la grande Diana Rigg de cavaliers toujours plus petits de 20 bons centimètres !
Un excellent opus, illustrant à merveille comment la série parvient à susciter un ton original et irrésistible en entremêlant espionnite, action, humour fantaisiste et style. Un grand classique de cette saison, encore embelli par la délicieuse Eunice Gayson. (****)
Une brève reprise de ces figures viennent ensuite agréablement pimenter l’intrigue principale, sans parasiter ou prendre le pas sur celle-ci. Robert Banks Stewart manifeste un indéniable art de la narration ! Les Excentriques les plus marquants illustrent à merveille les fondamentaux de la période, comme la satire de la société traditionnelle britannique (les tailleurs) ou le subtext sexuel fétichiste (Piedi), tandis que les autres versent dans une irrésistible comédie au non sens très anglais (le militaire aphone s’exprimant en Morse, le guichetier ou le tatoueur jovial). Parfois on risque la surchauffe, comme l’excellente introduction en partie gâchée par l’impossibilité manifeste d’un adulte tenant dans un berceau (le plus grand à l’intérieur étant réservé au Docteur), mais ce versant de l’histoire apparaît dans l’ensemble parfaitement maîtrisé.
Robert Banks Stewart sait trouver un second souffle en abordant le second grand temps de l’intrigue, lors de la découverte de Terpsichorean Training Techniques. Sans s’embarquer dans un descriptif complet du monde certes passionnant de la danse de salon, ce qui serait hors sujet, l’auteur nous livre quelques instannés réussis de ce petit univers, avec ces messieurs en mal d’affection, finalement plus touchants que ridicules, ou un envers du décor plus cynique. Surtout il sait doser ses effets, ne délivrant que progressivement la révélation de la machination en cours afin de préserver le suspense. On pourrait objecter que le procédé de substitution est absurdement compliqué à mettre en œuvre et généré plus de risques qu’autre chose, mais cela fonctionne idéalement dans le monde très décalé des Avengers.
La mise en scène sait tirer un joli parti de décors élégant, avec le design toujours si subtil d’Harry Pottle : salon de danse peuplé de personnages en trompe l’œil ou salle de détention du traître, en définitive très étrange, ou réalisme convaincant des échoppes des Excentriques, faisant rejaillir la bizarrerie de ces derniers. La musique de Laurie Johnson se montre délicieusement satirique car tout à fait sucrée et vieillotte, mais résulte un tantinet répétitive à la longue. James Hill réussit quelques morceaux de bravoure, avec la cavalcade derrière le landau, la porte donnant sur le vide, la confrontation dansante et légère ou encore ce tag conclusif si romantique et parlant. De fait l’ensemble de Danse macabre apparaît comme un agrégat finement agencé de scène aussi supérieurement écrites que mises en scène.
L'opus bénéficie également d’une interprétation haut de gamme, avec bien tendu la présence de Eunice Gayson comme attraction principale. Les amateurs de 007 apprécieront évidemment de retrouver celle qui demeure la toute première des Bond Girls (Sylvia Trench et non pas le boulet nommé Honey Rider) et la seule à apparaître dans deux films, tandis que les scènes communes avec Diana Rigg renforcent encore ce sentiment. Mais, au-delà de l’effet de curiosité, l’actrice, aussi élégante qu’expressive, accomplit une grande performance et demeure l’une des grandes invitées de cette saison. Carole Gray apporte une vraie sympathie à sa Nicki, dont aucune réplique n’est inutile, tandis que Larry Cross se montre absolument hilarant en chef d’orchestre pompette. Jouer sur sa personnalité mystère de chef de gang résulte quelque peu inutile et transparent, amis qu’importe, l’important est ailleurs. Tous les autres seconds rôles se montrent idéalement survoltés et savoureux, en parfait diapason avec le récit.
Les Avengers ne sont pas en reste, avec un Steed s’amusant visiblement beaucoup, comme à l’accoutumée, avec son identité d’emprunt du jour. On admirera le naturel et l’allant de Patrick Macnee en homme du monde et parfait gentleman, si fringant en que de pie et haut de forme à la Arsène Lupin. Ses dialogues restent toujours irrésistibles, notamment lors de l’improvisation du carnet de bal ou de la rencontre avec Lucille. On remarque qu’il n’oublie pas ses ficelles, mettant un terme aux interrogations d’Emma par une invitation à la danse, tout comme pour Vénus Smith dans La boite à trucs. Mrs Peel paie de sa personne comme rarement, on apprécie particulièrement ce retour au premier plan, après deux opus où elle figurait bien davantage en retrait (Petit gibier pour gros chasseurs et Maille à partir avec les taties). On ne peut s’empêcher d’imaginer ce que cette éprouvante infiltration de l’école de danse, tut en souries et courbettes, aurait donné avec Cathy Gale ! Hill semble aussi s’amuser à doter la grande Diana Rigg de cavaliers toujours plus petits de 20 bons centimètres !
Un excellent opus, illustrant à merveille comment la série parvient à susciter un ton original et irrésistible en entremêlant espionnite, action, humour fantaisiste et style. Un grand classique de cette saison, encore embelli par la délicieuse Eunice Gayson. (****)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Episode moyen l intrigue est assez basique, apres oui il y a de l humour mais du genre piece rajoutee qui n apporte rien ... a quoi sert le fetichiste des pieds ?
Sinon et comme d hab Emma s en sort bien partout et s avere etre une bonne danseuse
Les autres persos feminins s en sortent bien aussi Nicky est ravissante et Lucille a une sacree prestance.
Du cote des vilains le tueur au tatouage promettait un bon combat final qui tourne court mais la danse combat final rigolotte comble cette absence
2 melons
Sinon et comme d hab Emma s en sort bien partout et s avere etre une bonne danseuse
Les autres persos feminins s en sortent bien aussi Nicky est ravissante et Lucille a une sacree prestance.
Du cote des vilains le tueur au tatouage promettait un bon combat final qui tourne court mais la danse combat final rigolotte comble cette absence
2 melons
jbourne- Vicomte(sse)
- Age : 51
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 09/10/2011
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
jbourne a écrit: a quoi sert le fetichiste des pieds ?
Cahier des charges de la saison 4 : au moins un "Excentrique" par épisode, tant pis s'il est exogène à l'histoire. Ceci dit, la scène a surtout pour but d'injecter un petit sous-texte sexuel avec cette obsession corporelle qui chez d'autres mâles peuvent concerner d'autres parties du corps féminin...
Pour le reste assez d'accord avec toi, mais quelques bons moments quand même.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Revu La danse macabre. Il semble qu’il y ait beaucoup de grains sur la version Blu-ray ; en tout cas plus que sur les autres épisodes. Peut-être que celui-ci avait une image plus dégradée que les autres. La version DVD n’était pas non plus terrible.
Sinon, l’épisode est bon mais si je devais scinder la quatrième saison en trois tiers, La danse macabre serait dans le dernier. L’univers de la danse étant assez rébarbatif. Reste évidemment les dialogues croustillants, les personnages excentriques (le tatoueur et le chausseur).
Sinon, l’épisode est bon mais si je devais scinder la quatrième saison en trois tiers, La danse macabre serait dans le dernier. L’univers de la danse étant assez rébarbatif. Reste évidemment les dialogues croustillants, les personnages excentriques (le tatoueur et le chausseur).
Invité- Invité
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
J'avais déjà beaucoup aimé cet épisode à l'époque, et je trouve aujourd'hui que c'est une pure merveille... Avec Faites de beaux rêves, Mort en magasin et les Cybernautes, que j'ai réévalué, c'est pour moi un must de la saison 4, et en passe de devenir mon feel-good épisode.
Déjà, il est incroyablement drôle d'un bout à l'autre : toutes les séquences sont pensées et tournées sur le ton de l'humour, dans la dérision complète, et ça fonctionne du feu de Dieu ! Loin de moi l'envie d'enfoncer des portes ouvertes, mais je pense à quelques extraits :
- La première visite de Mrs. Peel chez le tatoueur, et cette réplique que j'ai mis du temps à remarquer : "Vous êtes sûre que ça vous intéresse pas ? J'ai un panorama de Sidney que j'ai toujours voulu essayer..."
- La visite chez Piedi, qui est évidemment culte, mais ce qui me fait encore plus rire, c'est la relation maître-esclave avec Bernard
- L'amusement de Steed et Mrs. Peel face au militaire aphone
- Le passage de Steed chez le banquier et le gag des guichets ("Sad... Very, very sad")
- Mrs Peel qui complète les phrases du chef d'orchestre bourré : "Rehearsing... for... the.... gala night !"
Patrick Macnee et Diana Rigg prouvent encore une fois qu'ils sont pleinement à leur place dans le registre comique. Mais les seconds rôles sont également très bien trouvés.
Ensuite, il y a la musique que je trouve absolument délicieuse : romantique à souhait, extrêmement agréable à écouter. Et il y a une belle osmose entre le côté absurde de l'épisode et la douceur des mélodies entendues lors des scènes de danse, ce qui fait que l'épisode est parfaitement rythmé du début à la fin. Jusqu'au tag final où Steed et Mrs. Peel s'en vont valser dans les cieux, ce qui prend aujourd'hui une connotation un peu particulière
Puis y a les décors, d'une grande élégance. Je serais d'ailleurs curieuse voir ce que cela donne en couleur.
Bien sûr il y a quelques facilités : le tatoueur qui trouve le temps d'écrire sur la saucisse la description du meurtrier alors qu'il est en train de crever d'une balle dans la tête, Mrs Peel qui espionne Lucille grâce à une ouverture au dessus de la porte (oh bah ça, ça tombe bien alors!). Et quelques bizarreries : étrange que les vilains ne s'inquiètent pas plus que ça du rôle de Mrs. Peel, surtout que Lucille ne semble pas s'étonner de sa proximité avec Steed, qu'elle surprend à plusieurs reprises en train de converser avec son "employée" le plus naturellement du monde... A sa place je me poserais des questions.
C'est un épisode que je recommanderai à quiconque souhaite découvrir la série (****)
Déjà, il est incroyablement drôle d'un bout à l'autre : toutes les séquences sont pensées et tournées sur le ton de l'humour, dans la dérision complète, et ça fonctionne du feu de Dieu ! Loin de moi l'envie d'enfoncer des portes ouvertes, mais je pense à quelques extraits :
- La première visite de Mrs. Peel chez le tatoueur, et cette réplique que j'ai mis du temps à remarquer : "Vous êtes sûre que ça vous intéresse pas ? J'ai un panorama de Sidney que j'ai toujours voulu essayer..."
- La visite chez Piedi, qui est évidemment culte, mais ce qui me fait encore plus rire, c'est la relation maître-esclave avec Bernard
- L'amusement de Steed et Mrs. Peel face au militaire aphone
- Le passage de Steed chez le banquier et le gag des guichets ("Sad... Very, very sad")
- Mrs Peel qui complète les phrases du chef d'orchestre bourré : "Rehearsing... for... the.... gala night !"
Patrick Macnee et Diana Rigg prouvent encore une fois qu'ils sont pleinement à leur place dans le registre comique. Mais les seconds rôles sont également très bien trouvés.
Ensuite, il y a la musique que je trouve absolument délicieuse : romantique à souhait, extrêmement agréable à écouter. Et il y a une belle osmose entre le côté absurde de l'épisode et la douceur des mélodies entendues lors des scènes de danse, ce qui fait que l'épisode est parfaitement rythmé du début à la fin. Jusqu'au tag final où Steed et Mrs. Peel s'en vont valser dans les cieux, ce qui prend aujourd'hui une connotation un peu particulière
Puis y a les décors, d'une grande élégance. Je serais d'ailleurs curieuse voir ce que cela donne en couleur.
Bien sûr il y a quelques facilités : le tatoueur qui trouve le temps d'écrire sur la saucisse la description du meurtrier alors qu'il est en train de crever d'une balle dans la tête, Mrs Peel qui espionne Lucille grâce à une ouverture au dessus de la porte (oh bah ça, ça tombe bien alors!). Et quelques bizarreries : étrange que les vilains ne s'inquiètent pas plus que ça du rôle de Mrs. Peel, surtout que Lucille ne semble pas s'étonner de sa proximité avec Steed, qu'elle surprend à plusieurs reprises en train de converser avec son "employée" le plus naturellement du monde... A sa place je me poserais des questions.
C'est un épisode que je recommanderai à quiconque souhaite découvrir la série (****)
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Entièrement d'accord, un grand classique de la saison. il est typique de ses scénarios connectant l'espionnite classique à des éléments plus fantaisistes, de manière plus marquée qu'en saison 3 sans pour autant verser dans le surréalisme ultérieur. Un moment de parfait équilibre. Je crois que je lui ai mis la note maximale moi aussi. Juste un très petit regret, mes épisodes préférés de la saison sont des satires du mode de vie anglais traditionnel, alors les écoles de danse de salon existent aussi en France. A cet égard Eunice Gayson apporte une précieuse touche british. Je pense que Lucille ne se méfie pas car ses employées sont aussi là pour rassurer ces messieurs sur leurs capacités de séduction. La danse va toujours avec un certain badinage, Emma semble faire ce que l'on attend d'elle. Même sentiment pour la scène de fin !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
mrs.peel6568 aime ce message
Re: Danse macabre (Quick Quick Slow Death)
Décès de Pauline Chamberlain (1932-2021), qui fut l'une des danseuses de l'école, mais aussi l'une des nonnes d'Escape in Time. elle se fit effectivement connaître comme danseuse dans les revues musicales du West End, en association avec sa sœur jumelle. Mais elle reste remémorée pour ses multiples participations non créditées à la télévision. Elle apparaît ainsi en extra dans de multiples séries des années 50 aux 70 : dans 4 épisodes du Prisonnier, 6 de Destination Danger et... 22 du Saint, entre bien d'autres. Au cinéma elle participe également à Une Messe pour Dracula ou à Opération Tonnerre, toujours non créditée. Elle figurait souvent en danseuse ou en invitée de réceptions.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Islamisation de l'Europe
» Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
» Le long Sommeil - 2 partie - La Danse de l'ours ( K Is For Kill )
» Série "Mission casse-cou"
» Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
» Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
» Le long Sommeil - 2 partie - La Danse de l'ours ( K Is For Kill )
» Série "Mission casse-cou"
» Série "Les Rues de San Francisco" - The Streets of San Francisco
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - THE AVENGERS :: SAISON 4
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum