Du bois vermoulu (The Rotters)
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - THE AVENGERS :: SAISON 6
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Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
a quelle moment elle se fache ( je n'ai vus que 2 fois cet épisode )
alexandre- Duc(hesse)
- Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Après que les Avengers soient arrivés trop tard pour empêcher un assassinat. Dans un premier temps elle veut à Steed pour cela, avant d'admettre qu'il ne pouvait rien faire de plus.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
alexandre a écrit:moi j'aime bien la qualité de l'image tu a lesquel en dvd ???
plaidoirie pour un meurtre, les fossoyeurs, l'homme aux deux ombres
Invité- Invité
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
plaidoirie pour un meurtre et l'homme aux deux ombres sont géniale surtout l'homme au deux ombres les fossoyeur est bien mais sans +
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Joli tir groupé!
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
J'ai revu cet épisode sur arte c'était un plaisir pour moi de le revoir
J'adore la scène ou Tara se bat avec Kennet et George dans l'appartement de James Pendret
J'adore la scène ou Tara se bat avec Kennet et George dans l'appartement de James Pendret
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
alexandre a écrit:J'ai revu cet épisode sur arte c'était un plaisir pour moi de le revoir
J'adore la scène ou Tara se bat avec Kennet et George dans l'appartement de James Pendret
revu aussi...je l'avais vu il y a deux ans j'avais trouvé moyen bien, mais là j'ai trouvé assez bien
Guillaume- Comte(sse)
- Age : 37
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 22/05/2007
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Je garde un bon souvenir de cet épisode. Une bonne intrigue. De bonnes scènes d'action de la part de Tara. Mais un épisode pas non plus innoubliable.
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Je n'ai jamais trop accroché à celui-là. A part les personnages secondaires, il n'y à rien d'extraaordinaire.
2 melons.
2 melons.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Chère marquise, je pense au contraire que c'est un très bon épisode, avec de belles scènes d'action, une idée originale un duo de méchants assez drôle (scène du piano, scène avec Tara...) et une réalisation fluide. 3 melons !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
La scène d'action dans les bois n'est pas assez covnainquante à mon goût.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Bon épisode,mais pas "au top" en raison d'un rythme faiblissant par moments.Vaut par ses personnages originaux (le type qui tire sur les oiseaux en discutant dans une séquence quasi surréaliste,les 2 tueurs snobs,la mamy très "Agatha Christie"...)
Tara en pleine forme nous régale de bastons bien menées.
Belles images lors les passages de l'église et de la foret.Les effets spéciaux font ce qu'ils peuvent lors des désintègrations.
Tara en pleine forme nous régale de bastons bien menées.
Belles images lors les passages de l'église et de la foret.Les effets spéciaux font ce qu'ils peuvent lors des désintègrations.
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Pas revu depuis un moment, mais le bois disparaît trop rapidement : mauvais trucage.
Invité- Invité
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
On ne reste pas de bois devant cette histoire!
Nicolas- Marquis(e)
- Age : 60
Localisation : Romilly sur Seine (10)
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Le tournage en forêt ne doit pas être facile.
Arborant du savoir-faire, l'ensemble est passable.
Arborant du savoir-faire, l'ensemble est passable.
Micksteed- Vicomte(sse)
- Age : 35
Localisation : 77
Date d'inscription : 24/11/2007
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
J'aime bien cet épisode, peut-être parce que c'est le premier que j'ai vu, le 7 janvier 1975....
Invité- Invité
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Je m'en souviens, l'ORTF avait rediffusé le 20 juillet 1974 "Noel en février" après aujourd'hui madame qui partait en vacances, et antenne 2 inaugura la suite de la rediffusion toujours après "aujourd'hui madame" des épisodes montrés en 1970 avec "du bois vermoulu, "brouillard" en concluant par "Bizarre" et sans rediffuser "Homicide et vieilles dentelles". (Pourant diffusé en 1970)
Il faut dire qu'en France, on "croyait" qu'il y avait deux saisons Tara, une première de 13 épisodes à partir d'octobre 1969 avec "Miroirs"
Une seconde à partir d'octobre 1970 commençant par "Noel en février " et se terminant par "Bizarre".
Il faut dire qu'en France, on "croyait" qu'il y avait deux saisons Tara, une première de 13 épisodes à partir d'octobre 1969 avec "Miroirs"
Une seconde à partir d'octobre 1970 commençant par "Noel en février " et se terminant par "Bizarre".
Invité- Invité
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Bien que diffusé en France dés les débuts (en 1970), je n'ai découvert cet épisode que sur le tard (vers 1989).
Bon épisode mais d'accord avec Patricks quand au "trucage" du bois disparaissant...
La 1ère partie de la séquence prégénérique est trés angoissante, avant que ça ne vire vers l'humour...
Bon épisode mais d'accord avec Patricks quand au "trucage" du bois disparaissant...
La 1ère partie de la séquence prégénérique est trés angoissante, avant que ça ne vire vers l'humour...
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Je reviens sur les "deux saison " tara, en 1970 télé poche expliquait que Linda Thorson avait tourné deux séries aux côtés de Patrick McNee, nous étions alors mal informés.
En fait la programmation avait eu en deux fois 13 épisodes, les premiers diffusés en 1969 et rediffusés en 1973 sans "ne m'oubliez pas"
Les 13 autres diffusés en 1970 un an après ceux de 1969 et dont la rediffusion a eu lieu, partiellement en juillet 1974 (1 épisode) puis janvier 1975
"Ne m'oubliez pas était considéré comme le dernier épisode saison 5.
En fait la programmation avait eu en deux fois 13 épisodes, les premiers diffusés en 1969 et rediffusés en 1973 sans "ne m'oubliez pas"
Les 13 autres diffusés en 1970 un an après ceux de 1969 et dont la rediffusion a eu lieu, partiellement en juillet 1974 (1 épisode) puis janvier 1975
"Ne m'oubliez pas était considéré comme le dernier épisode saison 5.
Invité- Invité
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Points positifs : une intrigue dans la bonne tradition de la série ; une trouvaille et des morts à la chaine ; ici, les cinq personnes d’une photographie. Le QG de Mother : ‘Come along, Rhonda, pump, pump !’, les multiples excentricités (les deux tueurs, parmi les meilleurs vilains de la série, la société Wormdoom Ltd, Palmer qui tire sur les moineaux, Pym qui écoute les ‘bébêtes’ dans son beffroi, Sawbow qui ‘patine ‘ ses meubles…), la Britishness de l’épisode (Union Jack de Palmer, la fameuse boite aux lettres en vaporisateur géant, le cercueil en ‘British oak’ , la BBC), les scènes d’action (dont celle avec le type à la hache qui pique la Lotus), Steed chez la mère d’un suspect avec les deux tueurs, l’humour (‘Dry, dry !’’Do you want water ?’ ‘No, thank you’). Les points négatifs : pourquoi Tara se réfugie-t-elle dans une cabine en bois ? (c’est la même la scène que je me souvenais après ma première vision en janvier 75 !) et la bourde de Tara :’Considering the facts that two people on that photograph have already been murdered’…alors qu’à ce moment, il n’y avait que Pendred ! Erreur de Tara/Thorson ou du scénariste ?
Invité- Invité
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
denis a écrit: pourquoi Tara se réfugie-t-elle dans une cabine en bois ?
Tout simplement parce que c'est le seul refuge disponible! S'il y avait eu une cabane en fer à côté et qu'elle ait choisi celle en bois, on aurait pu se poser la question, mais quand on est poursuivi et qu'il n'y a qu'un seul refuge possible, même pas fiable du tout, en désespoir de cause on tente l'impossible. Autre réponse possible: parce que le scénariste voulait montrer la belle scène de désintégration de la cabane...
C'est un peu comme pour Emma dans "le village de la mort": pourquoi s'enfuit-elle à découvert au lieu de s'enfoncer dans le sous-bois? Réponse: parce qu'il fallait qu'elle se fasse capturer, sans quoi pas d'épisode...
C'est un peu comme pour Emma dans "le village de la mort": pourquoi s'enfuit-elle à découvert au lieu de s'enfoncer dans le sous-bois? Réponse: parce qu'il fallait qu'elle se fasse capturer, sans quoi pas d'épisode...
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Bonne réponse
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Phil DLM a écrit:denis a écrit: pourquoi Tara se réfugie-t-elle dans une cabine en bois ?Tout simplement parce que c'est le seul refuge disponible! S'il y avait eu une cabane en fer à côté et qu'elle ait choisi celle en bois, on aurait pu se poser la question, mais quand on est poursuivi et qu'il n'y a qu'un seul refuge possible, même pas fiable du tout, en désespoir de cause on tente l'impossible. Autre réponse possible: parce que le scénariste voulait montrer la belle scène de désintégration de la cabane...
C'est un peu comme pour Emma dans "le village de la mort": pourquoi s'enfuit-elle à découvert au lieu de s'enfoncer dans le sous-bois? Réponse: parce qu'il fallait qu'elle se fasse capturer, sans quoi pas d'épisode...
Oui, la désintégration de la cabane...Sinon, la première solution me fait penser à l'idée de Tara de descendre au fond du puits dans Je vous tuerai à midi : réaction 'limite'. Dans cet épisode, la cabane est la mauvaise solution car elle va être désintégrée à coup sur. Continuer à courir aurait été plus judicieux car à moins d'abattre tous les arbres, les chances de fuite sont meilleures. Mais les scénaristes ont fait faire des choses à Tara beaucoup plus saugrenues qu'Emma (sauf l'exemple connu, car c'est le seul, du Village de la Mort).
Invité- Invité
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
En même temps, Tara se réfugié car elle se foule la cheville, enfin elle se fait mal en courant vite. Si elle ne se serait pas cachée dans cette cabane, les deux méchants l'auraient entendu davantage. Mais bon, c'est vrai qu'avec une cabane isolée et aucun signe de pas, les soupçons s'accumulent. (La fameuse situation d'être 'pris en sandwich' ).
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
denis a écrit:Mais les scénaristes ont fait faire des choses à Tara beaucoup plus saugrenues qu'Emma (sauf l'exemple connu, car c'est le seul, du Village de la Mort).
Je pense que c'était volontaire, que cela entrait dans le cadre plus excentrique de la saison 6. Il y avait probablement une volonté de revanche de Brian Clemens après son éviction au profit de John Bryce. Bryce était arrivé avec la volonté de supprimer les "choses stupides" des saisons 4 et 5 (c'est-à-dire excentriques). Après la catastrophe des ses 2 épisodes et demi sans "choses stupides", Clemens a dû se dire: "Ah? Tu n'aimais pas les "choses stupides"? Eh! Bien, on va t'en mettre encore plus, faire un vrai festival!"
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Phil DLM a écrit: 2 épisodes et demi sans "choses stupides"
''L'invasion des terriens'' est pourtant un épisode stupide.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
En effet un des meilleurs épisodes de la saison.
4 melons !
4 melons !
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Un épisode que je viens de revoir avec plaisir, bien mené, bien construit, bien réalisé.
Comme Séribibibi, je trouve la séquence d'ouverture très inquiétante mais finalement peu représentative du reste de l'épisode.
Seconds rôles savoureux, les 2 tueurs, le professeur chasseur de moineaux, la grand-mère et ses fleurs...
C'est vrai que ça ressemble énormément à un épisode de la S5.
Mon seul bémol (en dehors des doublures encore beaucoup trop visibles, aussi bien celle de Steed que celle de Tara) c'est... Tara.
Je sais, ça peut surprendre parce que vous avez tous l'air de penser qu'elle ne peut que convaincre le pire de ses détracteurs dans cet épisode. Déjà, je n'en suis pas un, en général, j'aime bien le personnage et la façon dont elle se débrouille avec les moyens dont elle dispose mais là elle m'agace quasiment à chaque scène sauf celles avec Steed dans lesquelles on retrouve en effet une relation déjà rodée assez proche du tandem Steed/Peel. Sinon, elle multiplie les bourdes, les maladresses et les nunucheries comme jamais.
Quelle idée de filer Sawbow dans les bois avec des chaussures à talon et en mini-robe, alors qu'elle s'est déjà faite avoir dans une scène précédente avec le gars qui l'a poursuivie avec une hache ? Elle ne pouvait pas envisager une tenue plus adéquate ? Quelle idée de chercher à tout prix à retirer la hache du tronc alors que son assaillant a le temps de se casser avec sa voiture ? Quelle idée de se planquer dans une cabane (comme le fait remarquer Denis), on dirait Nif Nif face au Grand méchant loup dans Les Trois petits cochons. Comment peut-elle penser pouvoir assommer le méchant avec sa toute petite branche morte ? Et quelle réaction grotesque de sa part quand Wainwright se relève de son cercueil et qu'elle lui dit "mais je croyais que vous étiez mort !"
Sans parler des grosses ficelles du scénario comme l'acide qu'on a malencontreusement laissé à la portée de la prisonnière et les incohérences : comment Tara et Steed peuvent-ils déjà déplorer la disparition de 2 hommes sur une photo où on en voit 5 et penser à protéger les 4 restant en les nommant ?....
Et pour finir, je n'aime pas trop Tara avec sa coiffure trop haute et les pattes trop grandes ni le tag final assez faible. Et pourtant, je le répète, en général, j'aime bien Tara.
En revanche, j'adore visuellement la scène de nuit avec le clocher qui vient de s'écrouler et surtout la réaction avengerissime de Pym, alors qu'il est en train d'agoniser sous le clocher et que Tara lui demande qu'il veut un peu d'eau, l'homme retrouve immédiatement de sa superbe et une courtoisie inattendue l'espace d'une seconde et lui répond "non merci "(comme si elle venait de lui proposer une tasse de thé dans son salon) avant de trépasser.
3,5 melons.
Comme Séribibibi, je trouve la séquence d'ouverture très inquiétante mais finalement peu représentative du reste de l'épisode.
Seconds rôles savoureux, les 2 tueurs, le professeur chasseur de moineaux, la grand-mère et ses fleurs...
C'est vrai que ça ressemble énormément à un épisode de la S5.
Mon seul bémol (en dehors des doublures encore beaucoup trop visibles, aussi bien celle de Steed que celle de Tara) c'est... Tara.
Je sais, ça peut surprendre parce que vous avez tous l'air de penser qu'elle ne peut que convaincre le pire de ses détracteurs dans cet épisode. Déjà, je n'en suis pas un, en général, j'aime bien le personnage et la façon dont elle se débrouille avec les moyens dont elle dispose mais là elle m'agace quasiment à chaque scène sauf celles avec Steed dans lesquelles on retrouve en effet une relation déjà rodée assez proche du tandem Steed/Peel. Sinon, elle multiplie les bourdes, les maladresses et les nunucheries comme jamais.
Quelle idée de filer Sawbow dans les bois avec des chaussures à talon et en mini-robe, alors qu'elle s'est déjà faite avoir dans une scène précédente avec le gars qui l'a poursuivie avec une hache ? Elle ne pouvait pas envisager une tenue plus adéquate ? Quelle idée de chercher à tout prix à retirer la hache du tronc alors que son assaillant a le temps de se casser avec sa voiture ? Quelle idée de se planquer dans une cabane (comme le fait remarquer Denis), on dirait Nif Nif face au Grand méchant loup dans Les Trois petits cochons. Comment peut-elle penser pouvoir assommer le méchant avec sa toute petite branche morte ? Et quelle réaction grotesque de sa part quand Wainwright se relève de son cercueil et qu'elle lui dit "mais je croyais que vous étiez mort !"
Sans parler des grosses ficelles du scénario comme l'acide qu'on a malencontreusement laissé à la portée de la prisonnière et les incohérences : comment Tara et Steed peuvent-ils déjà déplorer la disparition de 2 hommes sur une photo où on en voit 5 et penser à protéger les 4 restant en les nommant ?....
Et pour finir, je n'aime pas trop Tara avec sa coiffure trop haute et les pattes trop grandes ni le tag final assez faible. Et pourtant, je le répète, en général, j'aime bien Tara.
En revanche, j'adore visuellement la scène de nuit avec le clocher qui vient de s'écrouler et surtout la réaction avengerissime de Pym, alors qu'il est en train d'agoniser sous le clocher et que Tara lui demande qu'il veut un peu d'eau, l'homme retrouve immédiatement de sa superbe et une courtoisie inattendue l'espace d'une seconde et lui répond "non merci "(comme si elle venait de lui proposer une tasse de thé dans son salon) avant de trépasser.
3,5 melons.
Invité- Invité
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Un de mes 2 ou 3 préférés. Vraiment excellent.
TK Dream- Baron(ne)
- Age : 62
Localisation : Mars
Date d'inscription : 09/05/2012
Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
Sa structure narratrice limite quelque peu l'indéniable succès de Rooters. Le scénario s'articule quasi totalement autour de la sempiternelle succession d'assassinats de victimes liées au commanditaire, avec les Avengers arrivant toujours trop tard. Le problème ne réside pas seulement dans la satiété du déjà-vu, mais aussi dans le caractère de prévisibilité marquée que cela confère au récit. De fait on se situe tout du long en terrain, mais l'auteur va néanmoins parvenir à se jouer habilement de ces clichés. En effet, ici à l'ouvrage pour son unique scénario pour la série, Dave Freeman reste un grand spécialiste de la comédie. Il a ainsi collaboré avec Benny Hill, plusieurs sitcoms humoristiques et la série des Carry On. Sa savoureuse idée consiste à s'emparer des éléments les plus identifiants de la série, estampillés saison 5 (l'enquêt demeurant classique et solidement construite), tout en les poussant au grand feu de la comédie, établissant ainsi un appréciable pont avec la période actuelle, vanadate fantaisiste.
Outre le schéma narratif, on retrouve ainsi de nombreux Excentriques, des tueurs inexorables, et un Diabolical Mastermind en bonne et due forme, éléments mis en retrait cette saison. On renoue également avec la Science-fiction originale et délicieusement absurde caractérisant nombre des aventures menées en compagnie de Mrs Peel. Même Tara se fait moins exubérante et davantage sarcastique, se rapprochant quel que peu de son illustre devancière. Mais ces éléments se voient considérablement enrichis en humour, avoisinant le pastiche sans jamais l'atteindre totalement , avec une écriture en fait toute en finesse. Les Excentriques se multiplient jusqu'à emplir le récit. Mais sans que la quantité prenne le pas sur la qualité. Apportant une constante et irrésistible folie douce à l'opus, ces Excentriques hauts en couleurs et interprétés par des spécialistes du genre. Savent en outre diversifier leur humour : folkloriques avec Palmer, absurde avec Pym, charmant avec Mrs Forsythe ou picaresque avec Sawbow. Ces différents sketchs proposent en outre un joli panorama des différents métiers du bois, une vraie thématique pour le récit.
Mais on avouera goûter particulièrement les antagonistes du jour, également classiques mais revus sous le prisme d'un humour joyeusement exacerbé. Le duo de tueurs snobs et grinçants (assez proches de leurs collègues de Les diamants sont éternels) nous vaut d'excellents dialogues, que l'on pourrait qualifier aujourd’hui de quasi tarantinesques. Leur amusant gadget destructeur de bois génère de spectaculaires gags, bien dans le ton cette fois de cette saison 6 souvent proche des cartoons américains. Le bûcheron mal dégrossi suscite également son lot d'excellentes scène, également très visuelles. On se régalera également avec Wainwright, Diabolical Mastermind bon teint, à la démesure logiquement exacerbée et facétieusement extravertie. Difficile de ne pas éclater de rire en découvrant sa classique mais totalement délirante péroraison devant Tara King. Freeman aura su gérer avec efficacité un nombre particulièrement élevé de personnages.
Robert Fuest met intelligemment en retrait ses habituelles ambitions de designer, qui auraient été ici hors sujet, dans ce récit rejoignant la saison antérieure. Il se rattrape néanmoins dès que possible, avec ce QG de Mother autrement plus marquant que le très atone de Killer et versant totalement dans le psychédélisme. On le croirait jailli du Barbarella de Roger Vadim, également tourné en 1968. Fuest réussit également quelques jolis coups, tels l'atmosphère étrange du plateau de la cloche effondrée ou l’accélération de la percée de Steed dans l'antre des méchants, sur le modèle de celle de Escape In Time, ce qui accentue capselle cartoonesque de l'épisode. En parfaite adéquation avec le thème de l'intrigue il sait également multiplier les extérieurs boisés, tout en y mêlant quelques jolies perspectives.
L'emballement humoristique de Freeman se déchaîne sur la pauvre Tara, avec un comique de répétition autour des successives galères s’abattant sur la malheureuse. Particulièrement séduisante dans sa courte tenue verte, Linda Thorson fait face avec vaillance et malice, tout en se montrant convaincante lorsque Tara revêt quelques intonations à la Mrs Peel (le détachement sarcastique face aux rodomontades des méchantes, voire quelques -petites- piques amicales envers Steed). L'allant de l'épisode fera pardonner certains passages obligés des Sixties, comme le « ressuscité » surprenant l'héroïne ou l'acide providentiel à portée de la main. Steed orchestre la folie ambiante de main de maître. En parfaite adéquation avec le projet de réécriture des classiques de la série, c'est avec un vif plaisir qu'on le découvre renouer avec le plaisant numéro de la fausse identité. La quiproquo musical qu'il organise traîtreusement afin de piéger les tueurs constitue un excellent comique de situation. Son hideuse vêture au sein d'un tag une nouvelle fois calamiteux confirme par contre le retour à la saison 6 ! (***)
L'épisode reprend les caractéristiques de la saison 5, pour finement les refaçonner par l'humour fantaisiste et visuel de la présente. Une divertissante passerelle jetée entre les ères Emma Peel et Tara King, même si rapidement prévisible.
La serrure demeurant seul rescapée de l'annihilation de la porte lors de la séquence initiale porte l'inscription Hobbs, Hart and Co. Il s'agit d'une firme remontant à 1852, dont les serrures complexes et de grande qualité étaient prisés par la haute société anglaise. Ces ouvrages d'art anciens sont aujourd’hui particulièrement recherchés par les collectionneurs. L’Américain Alfred Charles Hobbs se rendit à la Première Exposition Universelle, tenue à Londres en 1851. Lors d'un concours public, sa serrure dite "parautoptique" triompha de tous ses concurrents britanniques, faisant sensation auprès du public londonien : pour la première fois la technologie de l'ancienne colonie surpassait manifestement celle de l'Empire. Hobbs assura ainsi le lancement de sa société, en association avec l'Anglais Hart.
Outre le schéma narratif, on retrouve ainsi de nombreux Excentriques, des tueurs inexorables, et un Diabolical Mastermind en bonne et due forme, éléments mis en retrait cette saison. On renoue également avec la Science-fiction originale et délicieusement absurde caractérisant nombre des aventures menées en compagnie de Mrs Peel. Même Tara se fait moins exubérante et davantage sarcastique, se rapprochant quel que peu de son illustre devancière. Mais ces éléments se voient considérablement enrichis en humour, avoisinant le pastiche sans jamais l'atteindre totalement , avec une écriture en fait toute en finesse. Les Excentriques se multiplient jusqu'à emplir le récit. Mais sans que la quantité prenne le pas sur la qualité. Apportant une constante et irrésistible folie douce à l'opus, ces Excentriques hauts en couleurs et interprétés par des spécialistes du genre. Savent en outre diversifier leur humour : folkloriques avec Palmer, absurde avec Pym, charmant avec Mrs Forsythe ou picaresque avec Sawbow. Ces différents sketchs proposent en outre un joli panorama des différents métiers du bois, une vraie thématique pour le récit.
Mais on avouera goûter particulièrement les antagonistes du jour, également classiques mais revus sous le prisme d'un humour joyeusement exacerbé. Le duo de tueurs snobs et grinçants (assez proches de leurs collègues de Les diamants sont éternels) nous vaut d'excellents dialogues, que l'on pourrait qualifier aujourd’hui de quasi tarantinesques. Leur amusant gadget destructeur de bois génère de spectaculaires gags, bien dans le ton cette fois de cette saison 6 souvent proche des cartoons américains. Le bûcheron mal dégrossi suscite également son lot d'excellentes scène, également très visuelles. On se régalera également avec Wainwright, Diabolical Mastermind bon teint, à la démesure logiquement exacerbée et facétieusement extravertie. Difficile de ne pas éclater de rire en découvrant sa classique mais totalement délirante péroraison devant Tara King. Freeman aura su gérer avec efficacité un nombre particulièrement élevé de personnages.
Robert Fuest met intelligemment en retrait ses habituelles ambitions de designer, qui auraient été ici hors sujet, dans ce récit rejoignant la saison antérieure. Il se rattrape néanmoins dès que possible, avec ce QG de Mother autrement plus marquant que le très atone de Killer et versant totalement dans le psychédélisme. On le croirait jailli du Barbarella de Roger Vadim, également tourné en 1968. Fuest réussit également quelques jolis coups, tels l'atmosphère étrange du plateau de la cloche effondrée ou l’accélération de la percée de Steed dans l'antre des méchants, sur le modèle de celle de Escape In Time, ce qui accentue capselle cartoonesque de l'épisode. En parfaite adéquation avec le thème de l'intrigue il sait également multiplier les extérieurs boisés, tout en y mêlant quelques jolies perspectives.
L'emballement humoristique de Freeman se déchaîne sur la pauvre Tara, avec un comique de répétition autour des successives galères s’abattant sur la malheureuse. Particulièrement séduisante dans sa courte tenue verte, Linda Thorson fait face avec vaillance et malice, tout en se montrant convaincante lorsque Tara revêt quelques intonations à la Mrs Peel (le détachement sarcastique face aux rodomontades des méchantes, voire quelques -petites- piques amicales envers Steed). L'allant de l'épisode fera pardonner certains passages obligés des Sixties, comme le « ressuscité » surprenant l'héroïne ou l'acide providentiel à portée de la main. Steed orchestre la folie ambiante de main de maître. En parfaite adéquation avec le projet de réécriture des classiques de la série, c'est avec un vif plaisir qu'on le découvre renouer avec le plaisant numéro de la fausse identité. La quiproquo musical qu'il organise traîtreusement afin de piéger les tueurs constitue un excellent comique de situation. Son hideuse vêture au sein d'un tag une nouvelle fois calamiteux confirme par contre le retour à la saison 6 ! (***)
L'épisode reprend les caractéristiques de la saison 5, pour finement les refaçonner par l'humour fantaisiste et visuel de la présente. Une divertissante passerelle jetée entre les ères Emma Peel et Tara King, même si rapidement prévisible.
La serrure demeurant seul rescapée de l'annihilation de la porte lors de la séquence initiale porte l'inscription Hobbs, Hart and Co. Il s'agit d'une firme remontant à 1852, dont les serrures complexes et de grande qualité étaient prisés par la haute société anglaise. Ces ouvrages d'art anciens sont aujourd’hui particulièrement recherchés par les collectionneurs. L’Américain Alfred Charles Hobbs se rendit à la Première Exposition Universelle, tenue à Londres en 1851. Lors d'un concours public, sa serrure dite "parautoptique" triompha de tous ses concurrents britanniques, faisant sensation auprès du public londonien : pour la première fois la technologie de l'ancienne colonie surpassait manifestement celle de l'Empire. Hobbs assura ainsi le lancement de sa société, en association avec l'Anglais Hart.
Estuaire44- Empereur
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Re: Du bois vermoulu (The Rotters)
C'est pour cela qu'il fait partie de mon carré de quatre à quatre melons de la saison 6, avec Meurtre au programme, Miroirs et Jeux.Estuaire44 a écrit:L'épisode reprend les caractéristiques de la saison 5, pour finement les refaçonner par l'humour fantaisiste et visuel de la présente. Une divertissante passerelle jetée entre les ères Emma Peel et Tara King, même si rapidement prévisible.
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