Football

Moimeme a écrit:denis, tu as vu le Dynamo Berlin, seul club n'ayant pas de secteur visiteurs aujourd'hui tant ses supporters sont tarés, et ils jouent en 4ème division allemande!
Toutes les capitales européennes dignes de ce nom ou à défaut pas mal de grandes villes ont au moins deux clubs: Londres, Rome, Madrid, Barcelone, même au Luxembourg!!!!

BERLIN, 25 avr 2008 (AFP) - Cottbus et Rostock, qui s'affrontent samedi lors de la 30e journée du Championnat d'Allemagne de football, sont les deux seuls clubs rescapés de l'ex-RDA à évoluer en 1re division, illustrant la misère de ce qui fut pourtant un sport-roi à l'est.

La saison 2008-09 de Bundesliga pourrait se jouer sans le moindre club d'ex-RDA en première division, ce qui constituerait un événement quasi sans précédent dans l'histoire du football depuis la Réunification en 1990.

Les deux seules équipes encore représentées dans l'élite, Cottbus et Rostock, évoluent en effet dans les tréfonds du classement, respectivement aux 14e et 16e places. Et à quatre journées de la fin du championnat, rien ne dit qu'elles se maintiendront.

Surnommé le "petit poucet" de la Bundesliga, Cottbus fait depuis plusieurs saisons le yo-yo entre première et deuxième division.

Mais avec 27 millions d'euros, le budget annuel du club de cette ville située à 100 km au sud-est de Berlin, dépasse à peine le montant des indemnités versées par le Bayern Munich pour recruter l'international français Franck Ribéry (25 M EUR) l'été dernier.

En deuxième division, la situation n'apparaît guère plus reluisante. Les deux clubs de l'est engagés, Aue et Iéna, sont relégables et se dirigent tout droit vers la 3e division.

"Une mauvaise gestion financière, des agressions de supporteurs d'extrême droite et de piètres performances sportives, c'est ce qui unit les destins des clubs de l'ex-RDA depuis la chute du Mur de Berlin", diagnostique Steffen Dobbert, journaliste à l'édition internet de Die Zeit et spécialiste du football à l'est.


Investissements calamiteux

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Petit retour en arrière. Le 25 mai 1991, les clubs de l'ex-RDA disputent la dernière journée de championnat de leur histoire. La saison suivante, les championnats est et ouest-allemands sont, à l'image du pays, réunifiés.

Rostock et Dresde, qui ont fini 1er et 2e du championnat est-allemand, sont intégrés à la première division de Bundesliga. Six clubs entrent en deuxième division et une division régionale de l'est est spécialement créée.

Pour tenter de rivaliser avec les Bayern Munich et autre Werder Brême, les petits clubs est-allemands dépensent alors sans compter dans le recrutement de joueurs et dans les infrastructures. Mais ces investissements s'avèrent hasardeux, voire calamiteux.

Illustration de cette déconfiture: le Lokomotive Leipzig, l'une des équipes les plus connues de RDA qui atteint en 1987 la finale de la Coupe des coupes. Montée en 1re division lors de la saison 1993-94, elle ne parvint jamais à décoller de la 18e et dernière place. En 2000, le club a finalement fait faillite et évolue aujourd'hui dans l'équivalent de la 7e division.

"Quand le Mur est tombé, il n'y a pas que les stars est-allemandes qui sont parties à l'ouest mais aussi les joueurs moyens" qui ont voulu tenter leur chance, explique l'ancien entraîneur de Nuremberg et d'Iéna, Hans Meyer.

Et ils ont été plutôt bien accueillis dans les clubs historiques de l'ouest tandis qu'à l'est, les équipes perdaient leurs forces vives tentées par les généreux salaires des clubs occidentaux.

Les riches clubs de RFA ont en effet vite détecté les patentes qualités des jeunes footballeurs formés à l'est. Preuve en est aujourd'hui avec le capitaine de l'équipe d'Allemagne, Michael Ballack, qui évolue dans l'un des plus grands clubs du monde Chelsea, après avoir fait ses débuts à Chemnitz (ex-Karl-Marx-Stadt).

D'autres cadres de la Nationalmannschaft ont également poussé leurs premiers ballons sur l'herbe orientale: Bernd Schneider, vice-capitaine de l'équipe allemande, vient de Iéna.

Quant au dernier prodige recruté par le Bayern Munich, le milieu de terrain de 18 ans Toni Kroos, il a été formé à... Rostock.

Evelyne a écrit:Estuaire, j'avoue que la descente de Nantes m'a fait de la peine ;

Evelyne a écrit:
Pour la petite info, Phil, Gomis, votre buteur, est né à la Seyne- sur- mer et a passé toute son enfance à Toulon dans un quartier nommé la Beaucaire qui a aussi été le mien quand j'étais gosse !
Alors, sympa, la côte, on vous aide !

BERLIN, 2 mai 2008 (AFP) - Alors que le Bayern Munich peut être sacré champion d'Allemagne ce week-end à l'occasion de la 31e journée et réussir ainsi un sans-faute à domicile, le géant bavarois est tombé de haut jeudi après son cuisant revers à Saint-Pétersbourg en Coupe de l'UEFA.

A quatre journées du terme de la saison, le Bayern, déjà vainqueur de la Coupe d'Allemagne et de la Coupe de la Ligue, est quasiment assuré d'empocher son 21e titre de champion.

Dimanche à Wolfsburg, les coéquipiers de Franck Ribéry pourront se contenter d'un match nul, voire d'une défaite si, la veille, Brême et Schalke 04, les deux dernières équipes à pouvoir lui contester le titre, ne battent pas respectivement Cottbus et Hanovre.

Les Bavarois sont attendus au tournant après leur déroute russe en demi-finale de la C3 (0-4) qui, pour bien des observateurs, a terni leur saison presque parfaite.

"Honte à vous, le Bayern ridiculise l'Allemagne et laisse tomber Kahn", s'est emporté le quotidien Bild, le journal le plus lu d'Allemagne.


Dédramatiser

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Dès le coup de sifflet final, Kahn a tenté de dédramatiser: "C'est fini pour moi, mais il fallait qu'un jour ou l'autre, cela se finisse. Je suis très content, très reconnaissant", a assuré le capitaine bavarois qui a disputé jeudi son 142e et dernier match européen.

"Il faut arrêter de dire que le Bayern n'a plus aucun poids sur la scène internationale, nous étions fatigués, un point c'est tout", s'est emporté Uli Hoeness, le manageur général du Bayern.

Contre un adversaire qui vient de reprendre son championnat, le Bayern est en effet apparu au bout du rouleau physiquement: au Petrovsky Stadium, il disputait son 53e match de la saison avec un rythme de deux rencontres par semaine depuis mi-février.

Le Bayern est sans doute victime de son succès, mais peut-être aussi de son arrogance à l'égard d'une compétition décrite par son président Karl-Heinz Rummenigge comme "la Coupe des perdants".

Tout au long de son parcours européen, le grand favori de l'épreuve a peiné contre des équipes sans pedigree (nul à Braga 1-1 et devant Bolton 2-2). Il a bien failli passer à la trappe en quart de finale contre les modestes Espagnols de Getafe, sans un coup de pouce du gardien adverse et un doublé miraculeux de Luca Toni.


Faillite

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Un chiffre résume la faillite bavaroise: les hommes d'Ottmar Hitzfeld ont encaissé 19 buts en 14 matchs de C3, soit une moyenne d'1,3 but concédé par match, contre seulement 18 en 30 rencontres de championnat (0,6 but par match).

"A ce niveau, cela ne pardonne pas. On n'a pas été aussi performant qu'en championnat", a concédé le technicien allemand qui quitte le Bayern en fin de saison pour diriger la sélection suisse.

Son successeur, Jürgen Klinsmann, aura donc la lourde tâche de diriger le Bayern, quadruple vainqueur de la C1, pour ses retrouvailles avec la compétition la plus importante aux yeux des dirigeants bavarois.

"La Ligue des champions, c'est vraiment notre catégorie", a admis Hoeness qui ne prévoit toutefois pas de se lancer dans une campagne de recrutement similaire à celle de l'été dernier (70 M EUR pour Ribéry, Toni, Klose).

"Le Bayern n'y jouera qu'un rôle de figurant face aux puissantes et riches équipes espagnoles, anglaises ou italiennes", a lâché, sans illusions, l'ancien international allemand Thomas Berthold.

BERLIN, 13 mai 2008 (AFP) - Un gardien de but contesté, des cadres longtemps blessés ou encore convalescents et un club, le Bayern Munich, où les meilleurs Allemands souffrent de la concurrence internationale, l'Allemagne a ses zones d'ombre, malgré son statut de favorite du groupe B de l'Euro-2008 (7-29 juin).


. Jens Lehmann est-il encore l'homme de la situation dans les buts ?

Depuis qu'il a perdu son statut de titulaire à Arsenal, Lehmann est au coeur de débats passionnés. Peut-on faire confiance à un gardien de 38 ans qui n'a disputé que 13 matches avec son club en huit mois ?

Jusqu'à janvier, Joachim Löw a fait mine de s'inquiéter, espérant que Lehmann allait retrouver sa place, puis qu'il allait accepter les offres de Wolfsburg et de Dortmund. Mais s'il entretient un semblant de suspense, le sélectionneur ne voit aucune raison de se passer de Lehmann.

"C'est un joueur important à bien des égards, que ce soit sur le terrain ou dans la vie du groupe", a insisté Löw qui a rappelé que durant les qualifications, Lehmann, N.1 en sélection depuis mars 2006, avait été impeccable.

Il a certes livré une prestation catastrophique lors de la victoire contre l'Autriche (3-0) en match amical en février, mais il a le soutien de son capitaine Michael Ballack, et a établi contre la Suisse (4-0) en mars un nouveau record d'invicibilité, 621 minutes sans encaisser de but.

Lehmann profite également du manque de crédibilité de ses concurrents (Hildebrand joue à Valence, club en crise; Robert Enke ne dispute aucune compétition européenne avec Hanovre), tandis que René Adler (Leverkusen) et Manuel Neuer (Schalke 04) sont encore trop tendres.


. Les blessés auront-il vraiment récupérés ?

Pendant la campagne de qualification, Löw a été privé de Ballack, blessé à une cheville d'avril à décembre, de Torsten Frings ou de Tim Borowski. Ces trois cadres sont revenus à un niveau très satisfaisant. Mieux, Ballack n'a sans doute jamais été aussi rayonnant à Chelsea.

En revanche, la Mannschaft devra faire sans Bernd Schneider (81 sélections), opéré d'une hernie discale fin avril.

Reste la grande inconnue Christoph Metzelder: le défenseur central du Real Madrid n'a pas beaucoup joué cette saison, victime de la concurrence et, depuis février, d'une blessure au pied gauche.


. Les internationaux du Bayern auront-ils digéré leur saison de "remplaçants de luxe" ?

Miroslav Klose est une exception. De tous les internationaux allemands du Bayern, le meilleur buteur du Mondial-2006 est le seul titulaire indiscutable dans le club bavarois. Mais même "Miro" n'aborde pas l'Euro-2008 dans les meilleures conditions après une fracture du nez et surtout une fin de championnat qui a écorné sa confiance.

Il n'a marqué "que" dix buts, dont un seul en 2008, souffrant de la comparaison avec son coéquipier Luca Toni (21 buts en championnat).

Le champion du monde italien est également le cauchemar de Lukas Podolski qui a encore dû se contenter, comme depuis son arrivée en 2006 au Bayern, de bouts de match.

A l'image du très populaire "Poldi", la jeune génération allemande, si prometteuse en 2006, n'a pas vraiment eu l'occasion de mûrir au Bayern: Bastian Schweinsteiger est trimbalé dans l'entre-jeu bavarois pour permettre à Franck Ribéry de s'exprimer, tandis que Philipp Lahm rêve d'un nouveau défi, à l'étranger.


. Comment vivre avec le statut de favori ?

Après deux phases finales européennes catastrophiques, en 2000 et 2004, après sa troisième place quasi inespérée du Mondial-2006, l'Allemagne, championne d'Europe en 1972, 1980 et 1996, est attendue par ses supporteurs qui seront nombreux en Autriche et en Suisse.

Quatre Allemands sur dix pensent que leur équipe sera championne d'Europe.