19 - Le monde ne suffit pas - 1999
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19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Le monde ne suffit pas
Ben c'est pas le meilleur.Denise Richard fait potiche dans ce film,elle sert à rien...enfin si elle sert pour la scène de fin,aller c'est ton heure de gloire denise!Elle suit James(il faut prononcer "djèèèèmesss) partout enfin bref c'est vraiment pas le role de sa vie.
Par contre le personnage de Sophie Marceau est très interessant:on la pense victime et c'est vrai elle l'est mais sa captivité la rendu folle,se rangeant du côté de Renard(un nom à la con tout de même),on aimerait la sauver mais c'est impossible.Enfin bref elle est irrécupérable la pauv' fille.M est en partie responsable et ça fait plaisir de voir que le(la) patron(ne) de James Bond n'est pas super droit,sans reproche et tout le tralala,ça change.Robert Carlyle aurait mérité qu'on étoffe un peu plus son rôle,un peu fade tout de même alors que c'est un très bon acteur.Il ne ressent rien et c'est tout ce qu'on montre pendant tout le film.
Ben c'est pas le meilleur.Denise Richard fait potiche dans ce film,elle sert à rien...enfin si elle sert pour la scène de fin,aller c'est ton heure de gloire denise!Elle suit James(il faut prononcer "djèèèèmesss) partout enfin bref c'est vraiment pas le role de sa vie.
Par contre le personnage de Sophie Marceau est très interessant:on la pense victime et c'est vrai elle l'est mais sa captivité la rendu folle,se rangeant du côté de Renard(un nom à la con tout de même),on aimerait la sauver mais c'est impossible.Enfin bref elle est irrécupérable la pauv' fille.M est en partie responsable et ça fait plaisir de voir que le(la) patron(ne) de James Bond n'est pas super droit,sans reproche et tout le tralala,ça change.Robert Carlyle aurait mérité qu'on étoffe un peu plus son rôle,un peu fade tout de même alors que c'est un très bon acteur.Il ne ressent rien et c'est tout ce qu'on montre pendant tout le film.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Last Bond of the Millenium !
Bonne analyse , Lala ...Mais perso , je trouve que TWINE est un peu inachevé...Et puis toutes les scènes en Azerbadjian, au milieu des puits de pétrole , c'est pas super glamour ...On est dans un ' Bond ' que diantre . PAS à Dallas !!!!
Et pui aussi le GROS placement de produit avec la BMW , là , rien à faire , je peux pas !!!
Le script d'origine contenait bcp de scènes qui ont été coupées au montage ( l'enterrement de Sir Robert King en écosse , notamment , où on apprenait plus de trucs sur Elektra)
Voila ..J'étofferais cette 'tite critique dans la journée
Et pui aussi le GROS placement de produit avec la BMW , là , rien à faire , je peux pas !!!
Le script d'origine contenait bcp de scènes qui ont été coupées au montage ( l'enterrement de Sir Robert King en écosse , notamment , où on apprenait plus de trucs sur Elektra)
Voila ..J'étofferais cette 'tite critique dans la journée
Invité- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
tiens tu relève un truc dont je m'étais fait solitairement la réflexion...
une partie de ce Bond me dérange à cause des décors que je ne trouve pas beau (le puits de pétrole pendant une heure...)
une partie de ce Bond me dérange à cause des décors que je ne trouve pas beau (le puits de pétrole pendant une heure...)
Invité- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
On est d'accord ! Les pays " exotiques " de Twine ,ben,euh, franchement...Même le Bosphore , il est plutot mal utilisé je trouve !!!
Enfin, le choix de Carlyle comme Méchant me parais sujet à caution : iil est tout gringalet , et franchement, il fait pas peur du tout ...
Bref , un mauvais casting ( Denise , c'est la Bimbo dans toute sa beauté !!! Croire une seconde que c'est une physicienne , ça relève de la magie pure et simple , ça... ) pour un script pourtant interessant ...
Enfin, le choix de Carlyle comme Méchant me parais sujet à caution : iil est tout gringalet , et franchement, il fait pas peur du tout ...
Bref , un mauvais casting ( Denise , c'est la Bimbo dans toute sa beauté !!! Croire une seconde que c'est une physicienne , ça relève de la magie pure et simple , ça... ) pour un script pourtant interessant ...
Invité- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
je suis du même avis concernant Denise Richards, je la trouve même trop jeune pour être physienne ! et pas du tout intello ! Par contre, Sophie Marceau est très bien ( je ne le dis pas par chauvinisme ) dans ce personnage d'abord fragile puis dangeureuse.
Même remarque concernant la BMW, Bond doit rouler en voiture anglaise. Le retour d'une Aston Martin dans "meurs un autre jour" fut une bonne chose.
Même remarque concernant la BMW, Bond doit rouler en voiture anglaise. Le retour d'une Aston Martin dans "meurs un autre jour" fut une bonne chose.
golf63- Baron(ne)
- Localisation : ambert (63)
Date d'inscription : 12/10/2005
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
je m'étais un peu ennuyé en regardant Le monde ne suffit pas au cinéma...notamment avec les scènes de DR....
un comble moi qui adore les Bond...
un comble moi qui adore les Bond...
leeloo- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Le Monde ne suffit pas (The World is not Enough, 1999, )
- What's the story with you and Elektra?
- We're strictly plutonic, now
- What's the story with you and Elektra?
- We're strictly plutonic, now
James Bond achève le millénaire avec ce film dont la première londonienne se déroule le 26 novembre 1999. Après le bouillonnement créatif de GoldenEye, puis un Demain ne meurt jamais considérablement plus terne, Le Monde ne suffit pas (devise familiale) va tenter de trouver la voie du renouvellement. En effet l’atout majeur de Le Monde ne suffit pas réside dans plusieurs judicieuses innovations qu’il va mettre en œuvre avec talent.
Ainsi le scénario se montre subtilement agencé dans ses péripéties et suffisamment inattendu pour réellement susciter l’intérêt mais, surtout, il s’appuie sur une profondeur psychologique inusitée chez les adversaires du jour. Il en va de la sorte pour Renard, dont l’existence dans la pénombre d’un décès s’approchant inexorablement et la perte progressive des sensations nous valent quelques scènes réellement poignantes. Cette humanisation du méchant revêt une ampleur absolument inédite, d’autant qu’elle s’accompagne d’une passion amoureuse romantique (et mortifère) envers Électra. Ce pari audacieux fonctionne totalement grâce à l’impeccable composition de Robert Carlyle. Cet acteur multi facettes (que l’on peut retrouver actuellement dans le premier rôle de Stargate Universe !) apporte une singulière intensité à son personnage, notamment lors de scènes paroxystiques comme celle voyant Renard serein quand la mort s’en vient enfin le prendre. On aurait sans doute pu développer cette passionnante dimension de Renard, mais le film demeure un Bond et non un drame psychologique…
L’autre pendant de ce couple maudit, aux intonations parfois très shakespeariennes, Électra King (la bien prénommée), apporte également une vraie plus-value au film. Les facettes de sa psychologie très particulière, entre exaltation et rouerie machiavélique, constituent un véritable axe du scénario, avec un twist bien amené même si pas tout à fait imprévisible. L’intrigue pousse le raffinement jusqu’à invalider la thèse du Syndrome de Stockholm en campant Électra en authentique génie du mal, manipulant aussi bien Renard que M et 007. Le film crée ainsi une situation tout à fait nouvelle dans la saga, voyant une femme occuper la fonction de grand adversaire du jour, un choix des plus convaincants !
Comme spectateur un tantinet ancien, ayant suivi la carrière de notre Sophie Marceau nationale depuis ses débuts (There was something special in the air. Dreams are my reality, the only kind of real fantasy), on ne peut s’empêcher d’éprouver un certain scepticisme initial à l’idée de la voir interpréter un esprit diabolique. Et pourtant… Sophie Marceau s’en sort très honorablement, offrant une prestation en tout cas bien plus convaincante que celle de Carole Bouquet dans Rien que pour vos yeux. Même si elle rate quelques scènes, comme celle de l’avalanche (évoquant de plus la névrose de la malheureuse Camille Montes de Quantum of Solace), elle insuffle néanmoins avec conviction une vraie perversité à Miss King, sans compter qu’elle s’y montre séduisant en diable. 1999 reste un grand crû pour Sophie Marceau puisqu’elle s’illustra également au Festival de Cannes cette année-là, mais ceci ne nous concerne pas.
Autre innovation amusante intégrée dans le film : le choix des destinations et des paysages. Alors que d’habitude les 007 se manifestent par un dépaysement aussi cosmopolite que glamour, on peut considérer qu’il en va différemment ici avec ces pipelines et ces forêt de derricks s’étendant à perte de vue. Même Istanbul se voit peu exploitée, hormis le superbe site où réside Électra (la forteresse de la Tour de Léandre, remontant à 1100 et alors récemment rénovée). Ce choix surprenant peut décontenancer, mais cette austérité demeure en phase avec le drame décrit au cours du film. Un certain côté cartes postales n’aurait pas été en accord avec la noirceur extrême de cette histoire, que le film se montre cohérent avec lui-même reste un gage de qualité.
Le petit monde de 007 connaît plusieurs bouleversements, à commencer par le départ de Q, figure historique de la saga et important facteur de sa popularité. Atteint par la limite d’âge, Desmond Llewelyn, présent depuis 1963 et Bons baisers de Russie, dernier témoin des débuts de la saga, se retire à 85 ans, avant de malheureusement décéder peu de temps plus tard dans un accident de voiture. Le comédien et son interprète ont droit à la scène d’adieux émouvante mais sans pathos qu’ils méritent, illustrant une dernière fois la complicité le liant à Bond malgré les bourrasques. Pour le successeur du fabriquant d’armes mortelles le plus attachant de l’histoire du cinéma, le film a de plus une fabuleuse idée de casting, avec rien de moins que le grand John Cleese. Celui-ci, en quelques instants, impose pleinement son sens unique de la fantaisie qui nous vaut des scènes réellement hilarantes. Ce virage important de la saga se voit donc parfaitement négocié, tandis que l’absence de R durant la période Craig demeure une énigme, non dénuée de scandale.
Le film n’hésite pas non plus à bouleverser la place occupée usuellement par M dans le schéma narratif, par son implication active dans l’intrigue, mais aussi et surtout, en développant l’idée que le personnage éprouve des sentiments et qu’il lui arrive de commettre des fautes. Un questionnement très fort du personnage auquel Dame Judy Dench apporte toute sa subtilité et son expressivité de grande comédienne, élément qu’elle n’avait pu que mettre partiellement en œuvre jusqu’ici. Universal Exports connaît une multiplication des personnages, dont la délicieuse Holly Warmfalsh (toujours ces noms incroyables) interprétée par Séréna Scott-Thomas, sœur de Kristin. Chacune de ces individualités sonne très juste, avec des dialogues finement ciselés et une excellente interprétation. Le personnage de Moneypenny s’améliore aussi quelque peu, sans toutefois, il est vrai, susciter encore l’enthousiasme. À noter que le QG écossais de la digne institution des situe au château d’Eilean Donan, bien connu des amateurs de Chapeau Melon depuis le pilote des New Avengers, et qu’on peut y noter un superbe portrait du regretté Bernard Lee. On remarquera que le passage de la remises des ordres de mission semble impliquer l’existence d’un Double Zéro féminin, une grande première, là aussi.
Après GoldenEye Valentin Zukovsky se voit également élevé au statut d’acteur à part entière de l’histoire, avec un Robbie Coltrane se régalant visiblement avec son fort gouleyant personnage. Il nous apporte un véritable festival de saillies humoristiques et cyniques, empêchant le film de tout de même sombrer dans la sinistrose. De quoi regretter vivement son décès, même si cette scène se révèle impeccablement écrite et filmée.
Ainsi le scénario se montre subtilement agencé dans ses péripéties et suffisamment inattendu pour réellement susciter l’intérêt mais, surtout, il s’appuie sur une profondeur psychologique inusitée chez les adversaires du jour. Il en va de la sorte pour Renard, dont l’existence dans la pénombre d’un décès s’approchant inexorablement et la perte progressive des sensations nous valent quelques scènes réellement poignantes. Cette humanisation du méchant revêt une ampleur absolument inédite, d’autant qu’elle s’accompagne d’une passion amoureuse romantique (et mortifère) envers Électra. Ce pari audacieux fonctionne totalement grâce à l’impeccable composition de Robert Carlyle. Cet acteur multi facettes (que l’on peut retrouver actuellement dans le premier rôle de Stargate Universe !) apporte une singulière intensité à son personnage, notamment lors de scènes paroxystiques comme celle voyant Renard serein quand la mort s’en vient enfin le prendre. On aurait sans doute pu développer cette passionnante dimension de Renard, mais le film demeure un Bond et non un drame psychologique…
L’autre pendant de ce couple maudit, aux intonations parfois très shakespeariennes, Électra King (la bien prénommée), apporte également une vraie plus-value au film. Les facettes de sa psychologie très particulière, entre exaltation et rouerie machiavélique, constituent un véritable axe du scénario, avec un twist bien amené même si pas tout à fait imprévisible. L’intrigue pousse le raffinement jusqu’à invalider la thèse du Syndrome de Stockholm en campant Électra en authentique génie du mal, manipulant aussi bien Renard que M et 007. Le film crée ainsi une situation tout à fait nouvelle dans la saga, voyant une femme occuper la fonction de grand adversaire du jour, un choix des plus convaincants !
Comme spectateur un tantinet ancien, ayant suivi la carrière de notre Sophie Marceau nationale depuis ses débuts (There was something special in the air. Dreams are my reality, the only kind of real fantasy), on ne peut s’empêcher d’éprouver un certain scepticisme initial à l’idée de la voir interpréter un esprit diabolique. Et pourtant… Sophie Marceau s’en sort très honorablement, offrant une prestation en tout cas bien plus convaincante que celle de Carole Bouquet dans Rien que pour vos yeux. Même si elle rate quelques scènes, comme celle de l’avalanche (évoquant de plus la névrose de la malheureuse Camille Montes de Quantum of Solace), elle insuffle néanmoins avec conviction une vraie perversité à Miss King, sans compter qu’elle s’y montre séduisant en diable. 1999 reste un grand crû pour Sophie Marceau puisqu’elle s’illustra également au Festival de Cannes cette année-là, mais ceci ne nous concerne pas.
Autre innovation amusante intégrée dans le film : le choix des destinations et des paysages. Alors que d’habitude les 007 se manifestent par un dépaysement aussi cosmopolite que glamour, on peut considérer qu’il en va différemment ici avec ces pipelines et ces forêt de derricks s’étendant à perte de vue. Même Istanbul se voit peu exploitée, hormis le superbe site où réside Électra (la forteresse de la Tour de Léandre, remontant à 1100 et alors récemment rénovée). Ce choix surprenant peut décontenancer, mais cette austérité demeure en phase avec le drame décrit au cours du film. Un certain côté cartes postales n’aurait pas été en accord avec la noirceur extrême de cette histoire, que le film se montre cohérent avec lui-même reste un gage de qualité.
Le petit monde de 007 connaît plusieurs bouleversements, à commencer par le départ de Q, figure historique de la saga et important facteur de sa popularité. Atteint par la limite d’âge, Desmond Llewelyn, présent depuis 1963 et Bons baisers de Russie, dernier témoin des débuts de la saga, se retire à 85 ans, avant de malheureusement décéder peu de temps plus tard dans un accident de voiture. Le comédien et son interprète ont droit à la scène d’adieux émouvante mais sans pathos qu’ils méritent, illustrant une dernière fois la complicité le liant à Bond malgré les bourrasques. Pour le successeur du fabriquant d’armes mortelles le plus attachant de l’histoire du cinéma, le film a de plus une fabuleuse idée de casting, avec rien de moins que le grand John Cleese. Celui-ci, en quelques instants, impose pleinement son sens unique de la fantaisie qui nous vaut des scènes réellement hilarantes. Ce virage important de la saga se voit donc parfaitement négocié, tandis que l’absence de R durant la période Craig demeure une énigme, non dénuée de scandale.
Le film n’hésite pas non plus à bouleverser la place occupée usuellement par M dans le schéma narratif, par son implication active dans l’intrigue, mais aussi et surtout, en développant l’idée que le personnage éprouve des sentiments et qu’il lui arrive de commettre des fautes. Un questionnement très fort du personnage auquel Dame Judy Dench apporte toute sa subtilité et son expressivité de grande comédienne, élément qu’elle n’avait pu que mettre partiellement en œuvre jusqu’ici. Universal Exports connaît une multiplication des personnages, dont la délicieuse Holly Warmfalsh (toujours ces noms incroyables) interprétée par Séréna Scott-Thomas, sœur de Kristin. Chacune de ces individualités sonne très juste, avec des dialogues finement ciselés et une excellente interprétation. Le personnage de Moneypenny s’améliore aussi quelque peu, sans toutefois, il est vrai, susciter encore l’enthousiasme. À noter que le QG écossais de la digne institution des situe au château d’Eilean Donan, bien connu des amateurs de Chapeau Melon depuis le pilote des New Avengers, et qu’on peut y noter un superbe portrait du regretté Bernard Lee. On remarquera que le passage de la remises des ordres de mission semble impliquer l’existence d’un Double Zéro féminin, une grande première, là aussi.
Après GoldenEye Valentin Zukovsky se voit également élevé au statut d’acteur à part entière de l’histoire, avec un Robbie Coltrane se régalant visiblement avec son fort gouleyant personnage. Il nous apporte un véritable festival de saillies humoristiques et cyniques, empêchant le film de tout de même sombrer dans la sinistrose. De quoi regretter vivement son décès, même si cette scène se révèle impeccablement écrite et filmée.
Dernière édition par Estuaire44 le Jeu 25 Mar 2010 - 11:19, édité 2 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Malheureusement cette kyrielle d’innovations demeure partielle, le film restant par ailleurs fidèle à certaines caractéristiques de l’ère Brosnan, et pas les plus enthousiasmantes.
Ainsi, malgré le bel effort d’écriture réalisé autour du couple maudit Renard / Électra, l’action pyrotechnique et à saveur de haute technologie reste un élément devenu par trop hégémonique dans l’équation de la saga. Cette surenchère perpétuelle alterne le pire et le meilleur, tout en continuant à tirer 007 vers les blockbusters classiques. Le scénario, certes considérablement amélioré comparé à Demain ne meurt jamais, reste un simple liant entre ces moments se voulant épiques. Parmi le pire on comptabilisera la scène de ski, un poncif éculé de la série inutilement corsé avec des gadgets aériens ou le traditionnel affrontement final. Trop segmenté et confiné, ce dernier ne provoque pas l’excitation coutumière en la circonstance, d’autant qu’il se situe après le paroxysme constitué par l’exécution d’Électra. Cet environnement en permanence technologique finit par saturer, comme lors de la scène du gigantesque hologramme du visage de Renard. On se croirait avec l’État Major de la Rébellion contemplant les plans de l’Étoile de la Mort, c’est ridicule.
La formidable introduction se verra par contre comptabilisée dans le meilleur, pour son hallucinante poursuite sur la Tamise. Les péripéties sont filmées et montées à la perfection, et le site en demeure bien évidemment unique. Ce n’est pas si souvent que les exploits de 007 se déroulent dans Londres, cette absence se voyant réparée ici par des vues somptueuses de grands monuments emblématiques. On apprécie également l’audace formelle de porter la durée de cette séquence pré générique à près d’un quart d’heure, soit le record de la série (d’autant qu’elle nous permet d’admirer l’irréprochable plastique de Maria Grazia Cucinotta…). Avec le Dôme du Millénaire, mais aussi le Musée Guggenheim récemment inauguré en 1997, elle confirme également la volonté de la période Brosnan de s’inscrire au plus près de l’air du temps, comme d’ailleurs la problématique des pipelines dans les nouvelles républiques de l’ex URSS. L’idée n’apparaît négative en soit mais tant d’insistance finit par la faire tourner au procédé.
Le placement massif de produits s’impose encore et toujours corollaire de cette surenchère permanente du spectaculaire. On n’épiloguera pas tant ce festival paraît permanent, mais tout l’apparition purement gratuite (mais néanmoins rémunérée…) d’une carte de paiement international provoque la stupeur. Reconnaissons toutefois que la promotion de BMW s’effectue avec (un peu) plus de subtilité que la déferlante de Demain ne meurt jamais.
La dimension musicale de Le Monde ne suffit pas reste une vraie force, avec les très belles mélodies de David Arnold et la sublime chanson interprétée par Garbage accompagnant un générique une nouvelle fois des plus classieux. Toutefois on s’installe ici aussi dans le procédé, avec des images relevant visiblement de la même palette graphique que Demain ne meurt jamais et GoldenEye, ainsi que cette tendance à faire interpréter la chanson titre par des artistes particulièrement à la mode. Tout ceci sera parachevé par l’entrée en scène de Madonna, mais d’ores et déjà on souhaiterait plus d’inventivité. Tout de même, un point amusant : dans son clip Shirley Manson interpréta un robot assassin alors que quelques années plus tard elle incarnera un Terminator de classe aussi sexy qu’implacable et sadique, dans Terminator, The Sarah Connor Chronicles (2008-2009). C’est ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées !
Brosnan, certes efficace et tranchant, participe aussi à cette mécanisation de Bond, virant toujours plus au surhumain et se glissant fort bien dans cette accumulation d’effets spéciaux et d’images de synthèse en tous genres. S’il ne dessert pas le film, on aurait tout de même goûté plus de composition et de créativité dans son jeu. Pour tout dire, on reste toujours très nostalgique de Timothy Dalton. Excellente idée toutefois que celle de la cravate resserrée sous l’eau !
Toutefois l’intérêt suscité par ce Bond reste à mille lieux de celui généré par sa partenaire du jour, la très improbable Dr. Christmas Jones, dont le nom ressort comme la seule particularité saillante. Avec elle le film en revient carrément à un fondement particulièrement obsolète de la saga : la Bimbo inutile mais aux formes des plus avantageuses. En effet, à part l’alibi factice de la physique nucléaire, auquel personne ne croit un seul instant, l’apport de Christmas se limite pour l’essentiel à crier de façon toujours plus stridente et crispante d’innombrables « James ! James ! ». Un summum se voit atteint durant l’affrontement sous-marinier, où l’on demande véritablement pitié.
Cet incroyable retour en arrière souffre en plus de l’apparence très similaire de Jones à l’héroïne de jeux vidéo alors en pleine gloire qu’est Lara Croft. Cette volonté de la période de coller à l’air du temps conduit décidément parfois à la faute. On en ressort désolé pour cette actrice sympathique qu’est Denise Richards (« victorieuse » aux Razzies à cette occasion) : elle a certes démontré bien d’autres qualités au cours de sa carrière (Sexcrimes, Starship Troopers, Scream…) mais elle ne peut ici rien accomplir face à un personnage aussi inepte. À l’exception de GoldenEye, la période Brosnan conserve décidément la caractéristique d’intégrer des duos de Bonds Girls tout à fait dissymétriques dans leur intérêt, on en reparlera dans Meurs un autre jour.
Cette tentative maligne mais non totalement aboutie de relancer l’ère Brosnan que constitue Le Monde ne suffit pas connaît un grand succès, encore légèrement supérieur au film précédent (352 millions de dollars contre 347), avec une inflation budgétaire maintenue quoique ralentie (120 millions contre 110). En France il totalisera 3 599 609 entrées, contre 3 435 210 pour Demain ne meurt jamais.
Ainsi, malgré le bel effort d’écriture réalisé autour du couple maudit Renard / Électra, l’action pyrotechnique et à saveur de haute technologie reste un élément devenu par trop hégémonique dans l’équation de la saga. Cette surenchère perpétuelle alterne le pire et le meilleur, tout en continuant à tirer 007 vers les blockbusters classiques. Le scénario, certes considérablement amélioré comparé à Demain ne meurt jamais, reste un simple liant entre ces moments se voulant épiques. Parmi le pire on comptabilisera la scène de ski, un poncif éculé de la série inutilement corsé avec des gadgets aériens ou le traditionnel affrontement final. Trop segmenté et confiné, ce dernier ne provoque pas l’excitation coutumière en la circonstance, d’autant qu’il se situe après le paroxysme constitué par l’exécution d’Électra. Cet environnement en permanence technologique finit par saturer, comme lors de la scène du gigantesque hologramme du visage de Renard. On se croirait avec l’État Major de la Rébellion contemplant les plans de l’Étoile de la Mort, c’est ridicule.
La formidable introduction se verra par contre comptabilisée dans le meilleur, pour son hallucinante poursuite sur la Tamise. Les péripéties sont filmées et montées à la perfection, et le site en demeure bien évidemment unique. Ce n’est pas si souvent que les exploits de 007 se déroulent dans Londres, cette absence se voyant réparée ici par des vues somptueuses de grands monuments emblématiques. On apprécie également l’audace formelle de porter la durée de cette séquence pré générique à près d’un quart d’heure, soit le record de la série (d’autant qu’elle nous permet d’admirer l’irréprochable plastique de Maria Grazia Cucinotta…). Avec le Dôme du Millénaire, mais aussi le Musée Guggenheim récemment inauguré en 1997, elle confirme également la volonté de la période Brosnan de s’inscrire au plus près de l’air du temps, comme d’ailleurs la problématique des pipelines dans les nouvelles républiques de l’ex URSS. L’idée n’apparaît négative en soit mais tant d’insistance finit par la faire tourner au procédé.
Le placement massif de produits s’impose encore et toujours corollaire de cette surenchère permanente du spectaculaire. On n’épiloguera pas tant ce festival paraît permanent, mais tout l’apparition purement gratuite (mais néanmoins rémunérée…) d’une carte de paiement international provoque la stupeur. Reconnaissons toutefois que la promotion de BMW s’effectue avec (un peu) plus de subtilité que la déferlante de Demain ne meurt jamais.
La dimension musicale de Le Monde ne suffit pas reste une vraie force, avec les très belles mélodies de David Arnold et la sublime chanson interprétée par Garbage accompagnant un générique une nouvelle fois des plus classieux. Toutefois on s’installe ici aussi dans le procédé, avec des images relevant visiblement de la même palette graphique que Demain ne meurt jamais et GoldenEye, ainsi que cette tendance à faire interpréter la chanson titre par des artistes particulièrement à la mode. Tout ceci sera parachevé par l’entrée en scène de Madonna, mais d’ores et déjà on souhaiterait plus d’inventivité. Tout de même, un point amusant : dans son clip Shirley Manson interpréta un robot assassin alors que quelques années plus tard elle incarnera un Terminator de classe aussi sexy qu’implacable et sadique, dans Terminator, The Sarah Connor Chronicles (2008-2009). C’est ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées !
Brosnan, certes efficace et tranchant, participe aussi à cette mécanisation de Bond, virant toujours plus au surhumain et se glissant fort bien dans cette accumulation d’effets spéciaux et d’images de synthèse en tous genres. S’il ne dessert pas le film, on aurait tout de même goûté plus de composition et de créativité dans son jeu. Pour tout dire, on reste toujours très nostalgique de Timothy Dalton. Excellente idée toutefois que celle de la cravate resserrée sous l’eau !
Toutefois l’intérêt suscité par ce Bond reste à mille lieux de celui généré par sa partenaire du jour, la très improbable Dr. Christmas Jones, dont le nom ressort comme la seule particularité saillante. Avec elle le film en revient carrément à un fondement particulièrement obsolète de la saga : la Bimbo inutile mais aux formes des plus avantageuses. En effet, à part l’alibi factice de la physique nucléaire, auquel personne ne croit un seul instant, l’apport de Christmas se limite pour l’essentiel à crier de façon toujours plus stridente et crispante d’innombrables « James ! James ! ». Un summum se voit atteint durant l’affrontement sous-marinier, où l’on demande véritablement pitié.
Cet incroyable retour en arrière souffre en plus de l’apparence très similaire de Jones à l’héroïne de jeux vidéo alors en pleine gloire qu’est Lara Croft. Cette volonté de la période de coller à l’air du temps conduit décidément parfois à la faute. On en ressort désolé pour cette actrice sympathique qu’est Denise Richards (« victorieuse » aux Razzies à cette occasion) : elle a certes démontré bien d’autres qualités au cours de sa carrière (Sexcrimes, Starship Troopers, Scream…) mais elle ne peut ici rien accomplir face à un personnage aussi inepte. À l’exception de GoldenEye, la période Brosnan conserve décidément la caractéristique d’intégrer des duos de Bonds Girls tout à fait dissymétriques dans leur intérêt, on en reparlera dans Meurs un autre jour.
Cette tentative maligne mais non totalement aboutie de relancer l’ère Brosnan que constitue Le Monde ne suffit pas connaît un grand succès, encore légèrement supérieur au film précédent (352 millions de dollars contre 347), avec une inflation budgétaire maintenue quoique ralentie (120 millions contre 110). En France il totalisera 3 599 609 entrées, contre 3 435 210 pour Demain ne meurt jamais.
Dernière édition par Estuaire44 le Jeu 25 Mar 2010 - 11:19, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
3 étoiles, cher payé je trouve! Décidément, tu défrayes la chronique (c'est le cas de le dire...)!
J'attends ton avis (le dernier ) sur Meurs un autre jour, un de mes favoris, avec impatience.
J'attends ton avis (le dernier ) sur Meurs un autre jour, un de mes favoris, avec impatience.
Invité- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Le pré-générique est londonien à souhait. On se rappelle le plan aérien de Londres 1964 dans "Goldfinger". C'est d'ailleurs le meilleur de la série.
Le reste du film n'est pas à la hauteur. Il supporte mal les multiples visions un peu comme "Rien que pour vos yeux". Il est un peu ennuyeux. Pas incroyable comme "Moonraker", "Demain ne meurt jamais" et "Meurs un autre jour". Le personnage de Renard est sous exploité, Robert Carlysle méritait un meilleur développement du rôle.
Le reste du film n'est pas à la hauteur. Il supporte mal les multiples visions un peu comme "Rien que pour vos yeux". Il est un peu ennuyeux. Pas incroyable comme "Moonraker", "Demain ne meurt jamais" et "Meurs un autre jour". Le personnage de Renard est sous exploité, Robert Carlysle méritait un meilleur développement du rôle.
Invité- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
OSLO, 16 avr 2010 (AFP) - Bloqué à Oslo par le nuage de cendres volcaniques qui cloue au sol la quasi-totalité des avions en Europe du nord, l'ex-Monty Python John Cleese s'est payé une course en taxi... jusqu'à Bruxelles, rapporte la télévision norvégienne TV2 vendredi.
"Nous avons essayé toutes les alternatives, mais il n'y avait plus de place à bord des bateaux et de train. C'est à ce moment là que mon extraordinaire assistant a jugé que le plus simple serait encore de prendre un taxi", raconte par téléphone la légende de l'humour britannique au média norvégien.
La facture? Plus de 30.000 couronnes (3.800 euros) pour 1.500 kilomètres, selon M. Cleese, qui se trouvait dans la capitale norvégienne pour participer à un talk-show.
Parti peu après 08H00 vendredi matin, l'humoriste était accompagné de trois chauffeurs qui se relaieront au volant de cette course inhabituelle.
"Ca va être intéressant. Je ne suis pas pressé", dit le comédien britannique, qui espère rallier Londres d'ici 14H00 GMT samedi, en passant par l'Eurostar à Bruxelles.
"Je penserai à cette blague que vous connaissez sans doute: Comment fait-on rire Dieu? Parlez-lui de vos projets", plaisante John Cleese.
Alors que bus et trains ont rapidement fait le plein après l'annulation de la plupart des vols en Europe du Nord, de nombreux voyageurs bloqués en Scandinavie se tournent vers les taxis, même pour des grandes distances, comme un Oslo-Paris commandé par un client dans la capitale norvégienne.
La principale compagnie de taxis à Stockholm fixe à 7.260 couronnes suédoises (environ 750 euros) le prix d'un trajet vers Oslo et à 9.000 couronnes (950 euros) une course pour Copenhague.
Estuaire44- Empereur
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Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Nouvelle promo de Seth MacFarlane pour les Oscars, visant cette fois 007
http://www.radiotimes.com/news/2013-02-01/seth-macfarlane-ribs-pierce-brosnans-james-bond-in-new-oscars-trailer
http://www.radiotimes.com/news/2013-02-01/seth-macfarlane-ribs-pierce-brosnans-james-bond-in-new-oscars-trailer
Estuaire44- Empereur
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Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Bientôt fini de revoir la saga complète... "Le monde ne suffit pas" de loin le meilleur pré générique de la série et le meilleur Brosnan. Avec la présence de Sophie Marceau, l'adieu de Desmond Llewelyn. Je pense que les trois restants DAD, CR, QOS à voir les trois dimanches prochains seront en queue de liste. A moins qu'un nouveau visionnage ne me fasse changer d'avis.
1. L'homme au pistolet d'or
2. Goldfinger
3. On ne vit que deux fois
4. Skyfall
5. Opération tonnerre
6. L'espion qui m'aimait
7. Vivre et laisser mourir
8. Les diamants sont éternels
9. Bons baisers de Russie
10. Le monde ne suffit pas
11. Demain ne meurt jamais
12. Jamais plus jamais
13. Permis de tuer
14. Goldeneye
Les ratages
15 Dangereusement vôtre (Scénario rachitique)
16. Rien que pour vos yeux (Ennuyeux, supporte mal plusieurs visions)
17. Octopussy (Complètement idiot)
18. Moonraker (abus de scènes d'humour)
19. James Bond contre dr no (a mal vieilli)
20. Au service secret de sa majesté (raté)
21. Tuer n'est pas jouer (ni fait ni à faire, nul)
1. L'homme au pistolet d'or
2. Goldfinger
3. On ne vit que deux fois
4. Skyfall
5. Opération tonnerre
6. L'espion qui m'aimait
7. Vivre et laisser mourir
8. Les diamants sont éternels
9. Bons baisers de Russie
10. Le monde ne suffit pas
11. Demain ne meurt jamais
12. Jamais plus jamais
13. Permis de tuer
14. Goldeneye
Les ratages
15 Dangereusement vôtre (Scénario rachitique)
16. Rien que pour vos yeux (Ennuyeux, supporte mal plusieurs visions)
17. Octopussy (Complètement idiot)
18. Moonraker (abus de scènes d'humour)
19. James Bond contre dr no (a mal vieilli)
20. Au service secret de sa majesté (raté)
21. Tuer n'est pas jouer (ni fait ni à faire, nul)
Invité- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Sophie Marceau aussi ce soir sur W9, dans l'excellent Braveheart, quatre ans avent Le monde ne suffit pas.
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Normal, les bond sont archi rediffusés, et tu les trouves en dvd à 9.99 en supermarché.
Invité- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Même rediffusé, mon choix est vite fait entre Sophie Marceau et Harry Potpot...
Invité- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Bof, dans Harry Potpot, il y'a quand même la belle Helena Bonham Carter (même en sorcière, je la trouve jolie), Emma Watson, fantasme de toute une génération d'ados, sans oublier la pulpeuse Jessie Cave, l'érotomane qui fait un harcèlement amoureux sur un des protagonistes.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Trés belle, Emma Watson !
Clémence Poésy n'est pas dégueu non plus.
Clémence Poésy n'est pas dégueu non plus.
séribibi- Roi (Reine)
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Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Elle est sensée incarner la "bombasse" des romans. Je trouve qu'elle est à la hauteur en effet. Qu'elles grandissent encore un peu, et les actrices de HP pourraient postuler pour être des 007 girls.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Estuaire44- Empereur
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Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Une jolie jeune femme.
séribibi- Roi (Reine)
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Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Le Monde ne Suffit pas: 3/4 => Après le film d'action impersonnel Demain ne meurt jamais, il y a beaucoup de choses à aimer dans Le Monde ne Suffit pas: le jusqu'auboutisme délirant et enivrant de ses scènes d'action, la musique de Dave Arnold qui rappelle le lyrisme des meilleures compositions de John Barry, la richesse et la complexité de ses personnages, la plus grande place donnée à M et le retour de Robbie Coltrane, tout cela emballé par une réalisation voluptueuse et élégante de Michael Apted et porté par un Pierce Brosnan impeccable de bout en bout. On notera aussi l'arrivée de R avec le délicieux John Cleese, on regrette qu'il ne soit apparu que dans seulement deux films. Sans atteindre les sommets de Goldeneye, un très bon cru donc.
Invité- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Je trouve que l'on a le meilleur pré générique de la saga, avec ces vues de Londres et la Tamise, comme toi 3/4.
Invité- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Le film ce soir sur France 2
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Bin c'est vraiment pas le meilleur, hein...
séribibi- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Deuxième Brosnan que j’ai revu hier après le catastrophique GoldenEye. Encore une fois, le casting est miteux et les extérieurs sont ici bien pourris (à part l’Écosse qui est agréablement mais brièvement suggérée). Une des James Bond girls, Christmas de son prénom, est l’une des filles les plus insignifiantes de la série ; à part ses boobs toujours mieux filmés que le reste de l’actrice. Heureusement qu’il y a Sophie Marceau – sa prestation permet au film d’avoir une seconde étoile. L’atout du film est la belle et diabolique Electra King. Il y eut quelques James Bond girl françaises et je me souviens de la bien fade Carole Bouquet. Sophie Marceau est presque au niveau de Claudine Auger de Thunderball. Je n’avais jamais dû voir le film en entier (je n’allais pas voir les Brosnan au cinéma) mais j’avais vu la fameuse scène de torture. Le véritable clou du film car le final est d’une banalité sidérante.
L’intrigue est difficilement compréhensible au début – la scène pré-générique est trop longue malgré de bonnes scènes à Londres et au O2- et elle s’avère être en définitive simpliste et banale.
Entre Casino Royal et Dangereusement vôtre dans mon classement.
1 Bons baisers de Russie / From Russia With Love °°°°
2 Opération Tonnerre / Thunderball°°°°
3 On ne vit que deux fois / You Only Live Twice °°°°
4 Goldfinger / Goldfinger °°°°
5 James Bond 007 contre Dr No/ Dr No °°°°
6 L'espion qui m'aimait / The Spy Who Loved Me °°°°
7 Skyfall / Skyfall°°°°
8 Jamais plus jamais / Never Say Never Again °°°
9 Les diamants sont éternels / Diamonds Are Forever °°°
10 Rien que pour vos yeux / For Your Eyes Only °°°
11 L'homme au pistolet d'or / The Man With the Golden Gun °°
12 Au service secret de Sa Majesté / On Her Majesty’s Secret Service °°
13 Casino Royale / Casino Royale °°
14 Le monde ne suffit pas / the World Is Not Enough °°
15 Dangereusement vôtre /A View to a Kill °°
16 Vivre et laisser mourir/ Live and Let Die °
17 Moonraker / Moonraker °
18 GoldenEye / GoldenEye °
19 Quantum of Solace/ Quantum of Solace °
20 Octopussy / Octopussy °
L’intrigue est difficilement compréhensible au début – la scène pré-générique est trop longue malgré de bonnes scènes à Londres et au O2- et elle s’avère être en définitive simpliste et banale.
Entre Casino Royal et Dangereusement vôtre dans mon classement.
1 Bons baisers de Russie / From Russia With Love °°°°
2 Opération Tonnerre / Thunderball°°°°
3 On ne vit que deux fois / You Only Live Twice °°°°
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Invité- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Oui, beaucoup trop longue pour ce qu'elle montre et exagérément surdécoupée.Denis a écrit: la scène pré-générique est trop longue malgré de bonnes scènes à Londres et au O2- et elle s’avère être en définitive simpliste et banale. [/font]
séribibi- Roi (Reine)
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Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
séribibi a écrit:
Oui, beaucoup trop longue pour ce qu'elle montre et exagérément surdécoupée.
Entier désaccord, la poursuite sur la Tamise est un régal, on n'avait plus vu Londres depuis Goldfinger lorsque Bond revient de Miami, par contre je n'aime que le pré générique, le film lui même est vite ennuyeux, et Denise Richards une cruche insupportable.
Invité- Invité
Re: 19 - Le monde ne suffit pas - 1999
Décès du réalisateur, Michael Apted
https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18695906.html
https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18695906.html
Estuaire44- Empereur
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