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Message  Invité Mer 24 Déc 2008 - 16:44

L'ultime retour de Sean Connery en 1983 dans le remake de "Opération tonnerre".

Le film se ressent du manque du James Bond theme de Monty Norman mais, bien que je préfère Roger à Sean, c'est "Jamais plus jamais" qui fut selon moi le meilleur face à "Octopussy".


Dernière édition par Patricks le Ven 26 Déc 2008 - 22:44, édité 1 fois
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Message  Invité Mer 24 Déc 2008 - 16:51

Patricks a écrit:
Le film se ressent du manque du James Bond theme de Monty Norman mais, bien que je préfère Roger à Sean, c'est "Jamais plus jamais" qui fut selon moi le meilleur face à "Octopussy".
Et comment ! Ce remake de Thunderball est un Bond de bonne facture, l'autre, un divertissement pour enfants sages !
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Message  séribibi Mer 24 Déc 2008 - 16:54

Moi pas. J'aime les 2 (bien que plein de défauts) mais préfère Octopussy.
Jamais plus jamais frise l'autodérision et est caricatural au possible, mais reste néanmoins trés distrayant...
séribibi
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Message  Invité Mer 21 Jan 2009 - 23:18

Une très bonne nouvelle : Never Say Never Again bénéficie enfin à l'occasion de sa sortie en Blu-Ray ( ET DvD : youpi ) d'une version 'Ultimate'..Avec plein de bonus !

00 - Jamais plus jamais - 1983 Nsna2009rw4.th

Available on Collector’s Edition DVD ($19.98 SRP) and Blu-ray Disc ($34.99 SRP), extras on both include:

  • Commentary with Director Irvin Kershner and James Bond Historian Steven Jay Rubin
  • The Big Gamble
  • Sean is Back
  • The Girls of Never Say Never Again
  • Theatrical Trailer
  • Photo Gallery
Bon, la maquette de la jaquette est immonde ( snif ! ) ...
Sortie prévue le 24 Mars ( en face de...Quantum of Solace : c'est reparti pour " La Guerre des Bond " ... )

Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy


Dernière édition par Lord B Sinclair le Jeu 22 Jan 2009 - 3:33, édité 1 fois
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Message  séribibi Jeu 22 Jan 2009 - 0:09

Oui, la jaquette est vraiment immonde ! Very Happy
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Message  Invité Jeu 22 Jan 2009 - 0:27

Les blu ray ne vont pas concerner des gens comme Denis ou moi Lord. Le DVD restera pour beaucoup de bond fans l'ultime support
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Message  Invité Jeu 22 Jan 2009 - 3:32

Ah, effectivement , si le Blu-Ray est boycotté par Patricks et Denis , l'industrie ne va pas s'en remettre Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
( d'autant que... Faudrait relire plus attentivement mon Post...)
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Message  Invité Jeu 22 Jan 2009 - 9:03

Je ne pense pas qu'on sera que deux à boycotter le BlueRay. Cool En fait, j'estime qu'il y aura beaucoup de gens qui vont refuser qu'on les prenne pour des cons à tout racheter leur collection ! Twisted Evil Surtout en cette période de crise....
En tout cas, le DVD me suffira même si on peut craindre qu'il y ait plus de bonus sur le Blue que sur le DVD ce qui est parfaitement dégueulasse...et ce qui encourage les moyens illicites !
Entre Jamais plus jamais et QofS, le choix est vite fait...
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Message  Invité Jeu 22 Jan 2009 - 9:25

Comme indiqué précédemment, je suis tout à fait d'accord ( ai pas lecteur Blu-Ray non plus , moi )

C'était juste un brin d'humour - qui , apparemment ,est tombé à côté de la plaque !

Quant au nombre de bonus , il semblerait pour le moment que pour une fois ce soit bien exactement les mêmes sur les 2 formats.
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Message  Invité Jeu 22 Jan 2009 - 9:55

Mhhh ?

Le Blou-Ré ? J'ai horreur qu'on me prenne pour un con...sommateur.
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Message  Bromhead Jeu 22 Jan 2009 - 10:40

Il faut admettre qu'avec un écran full HD plasma ou LCD, le blu-ray largue le DVD. L'image est superbe. Personnellement, depuis plusieurs mois, je n'achète plus de DVD et j'attends de voir si le blu-ray perce réellement, ce qui n'est pas certain.
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Message  Invité Jeu 22 Jan 2009 - 11:22

Moui, je dirai même plus, loin d'être certain...

Racheter une télé, racheter un lecteur, racheter toute sa collection de disques numériques...

Sans moi !
L'image des DVD est déjà plus que satisfaisante.

Qu'importe de pouvoir compter les poils de la barbe d'Harrisson Ford dans Le Fugitif, visionne-t-on un film dans ce but ?
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Message  Bromhead Jeu 22 Jan 2009 - 14:41

Non, non, pas pour la barbe de H. Ford. Mais mon écran à tube cathodique se fait très vieux et le remplacement sera envisagé dans quelques mois probablement.

Dans la mesure ou le blu-ray s'imposerait et remplacerait le DVD, je ne remplacerais pas mes DVD pour autand, mais ma position attentiste m'occasionnerait moins de regrets. Si le blu-ray l'emporte, les prix baisseront inévitablement. Déjà, fin 2008, au magasin Media Markt de Liège, des blu-ray dont le prix était compris entre 23 et 31 € étaient également proposés à 2+1, soit de 15,33 à 20,67 €/pièce.

En ce qui concerne le lecteur blu-ray, même si le top se situe au alentours de 1.000 €, il existe de très très bon appareils pour +- 350 €.
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Message  Bromhead Jeu 22 Jan 2009 - 14:43

Zut! On est HS. Il faudrait peut-être transférer ces derniers posts sur un topic "blu-ray"?
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Message  Estuaire44 Jeu 22 Jan 2009 - 15:51

Il me semble qu'il en existe déjà un dans les insondables profondeurs du Forum, où l'on avait suivi le combat à mort entre Blu-ray et HD-DVD...
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Message  Invité Jeu 22 Jan 2009 - 19:11

"Jamais plus jamais" est un film revu toujours avec plaisir, seul problème la musique. Heureusement pour compenser, il y a Klaus Maria Brandauer, un des méchants les plus convaincants de la saga. Adolfo Celi était très bien en Largo, Brandauer n'a pas cherché à l'imiter et c'est fort bien ainsi. Il a re-créé le personnage (qui n'est plus Emilio mais Maximilien), c'est ce qu'il fallait faire. J'ai lu (c'est Kim Basinger qui s'en est plaint dans une interview) que Brandauer sur le tournage était désagréable.
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Message  séribibi Mar 17 Mar 2009 - 17:34

Denis_48 a écrit:Moui, je dirai même plus, loin d'être certain...

Racheter une télé, racheter un lecteur, racheter toute sa collection de disques numériques...

Sans moi !
L'image des DVD est déjà plus que satisfaisante.

Qu'importe de pouvoir compter les poils de la barbe d'Harrisson Ford dans Le Fugitif, visionne-t-on un film dans ce but ?


Malgré que je soit un amoureux de la belle image, +1 avec Denis48 !!! Car faut quand même pas pousser mémé dans les orties !!!
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Message  séribibi Dim 10 Mai 2009 - 0:10

Bon sang, je l'ai revu hier via un DVD "light" à 4 euros , en vente dans le commerce : bin franchement, c'est assez difficilement regardable, et ne souffre aucunement la comparaison avec son grand rival d'époque "Octopussy"...On pourra reprocher ce que l'on voudra à Octopussy, mais il faut bien lui reconnaïtre sa mise en scène élégante et alerte et son faste visuel...
Rien de tout cela danq JPJ, semblant avoir été filmé par un amateur (mise-en-scène sans aucune originalité, paresseuse et trés plan-plan)... Les SFX sont en outre complètement datés, les séquences de combats surdécoupées et mal chorégraphiées (voir le combat du début entre James Bond et le molosse, par exemple) et l'ensemble bien ennuyeux !!!
Bref, une déception, et un manque de rigueur flagrant par rapport au reste de la franchise "officielle" !
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Message  Invité Lun 11 Mai 2009 - 22:57

Pas d'accord Séribibi. Nous avons deux films en présence: un James Bond (NSNA) et un spectacle pour enfants (Octopussy). L'erreur monumentale fut de confier la partition (qui d'emblée ne pouvait utiliser le James Bond Theme de Monty Norman) à Michel Legrand, doué pour le jazz mais pas pour un Bond. Il aurait fallu composer un thème solide et récurrent comme "Au service secret de Sa Majesté" pour compenser l'absence du Bond thème. Enfin, n'oublions pas que NSNA est un remake, nous connaissons déjà les personnages (Domino, Largo, Blofeld), donc pas d'effet de surprise. Mais cela vaut tout de même mieux que la pitrerie pieuvresque en face avec Maud Adams, dépossédée de son charisme sensuel de fleur vénéneuse dans "Golden Gun", au profit d'un personnage asseptisé.
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Message  Invité Mar 12 Mai 2009 - 8:16

Patricks a écrit:Pas d'accord Séribibi. Nous avons deux films en présence: un James Bond (NSNA) et un spectacle pour enfants (Octopussy).
Yes. Indeed.
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Message  Invité Mar 12 Mai 2009 - 12:11

Comme Séribibi, je me souviens m'être sévèrement ennuyé devant Jamais plus jamais et bien amusé devant Octopussy!

Mais j'étais enfant, ceci explique peut être cela! Laughing

Et Kim Basinger en Bond Girl ? Personne n'en a parlé! bounce
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Message  Invité Mar 12 Mai 2009 - 12:20

Je ne voudrais pas manquer de galanterie envers la dame, mais Klaus Maria Brandauer a tellement de talent comme comédien (même s'il est réputé d'exécrable fréquentation une fois sorti de scène) que Kim Basinger, entre notre écossais favori et le nouveau Largo, peine à exister.
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Message  Invité Mar 12 Mai 2009 - 12:23

Ceci dit, le personnage de Domino, comme le soulignait Estuaire dans sa critique de "Opération Tonnerre", n'offre pas, par sa passivité, sa docilité, d'opportunités à une comédienne (Claudine Auger/Kim Basinger) de montrer son talent.
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Message  mike gambit Ven 28 Aoû 2009 - 13:09

SAlut

pourquoi est-ce que ce JB ne fait jamais partie de la liste "officielle" ?
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Message  Estuaire44 Ven 28 Aoû 2009 - 13:22

Film non produit par EON mais par Kevin McGlory. Celui-ci en avait légalement le droit (affrontements juridiques que l'on imagine) car il avait participé à l'écriture du script original qui donnera lieu par la suite à Opération Tonnerre. Par contre les tribunaux ne lui ont par permis d'exploiter la licence pour d'autres aventures, celle-ci appartient bien à EON.
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Message  Invité Dim 3 Fév 2013 - 22:40

Revu ce soir "Jamais plus jamais" avec l'ultime retour de Sean, bien meilleur que les derniers Moore. Inférieur à son modèle "Opération tonnerre" quand même. Il manque la musique (le james bond theme) mais c'est cent fois supérieur à Moonraker ou octopussy. Je le mets en 8, juste après un autre Bond/Sean "les diamants sont éternels"


1. L'homme au pistolet d'or
2. Goldfinger
3. On ne vit que deux fois
4. Opération tonnerre
5. L'espion qui m'aimait
6. Vivre et laisser mourir
7. Les diamants sont éternels
8. Jamais plus jamais
9. Rien que pour vos yeux
10. Bons baisers de Russie
11. Octopussy
12. Moonraker (abus de scènes d'humour)
13. James Bond contre dr no (a mal vieilli)
14. Au service secret de sa majesté (raté)
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Message  Invité Lun 4 Fév 2013 - 7:55

Patricks a écrit:Revu ce soir "Jamais plus jamais" avec l'ultime retour de Sean, bien meilleur que les derniers Moore. Inférieur à son modèle "Opération tonnerre" quand même. Il manque la musique (le james bond theme) mais c'est cent fois supérieur à Moonraker ou octopussy. Je le mets en 8, juste après un autre Bond/Sean "les diamants sont éternels"
C'est exactement ce que j'ai toujours pensé.
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Message  Estuaire44 Mar 24 Mar 2015 - 17:45

Jamais Plus Jamais (Never Say Never Again, 1983, 00 - Jamais plus jamais - 1983 James-13 00 - Jamais plus jamais - 1983 James-13)

Le 07 octobre 1983, le public new-yorkais découvrait Never Say Never Again, les nouvelles aventures cinématographiques de l’illustre James Bond. Il en ira pareillement pour les Londoniens, le 14 décembre, au Warner Cinema de Leicester Square, au West End. Mais une troublante confusion accompagnait les foules : la sensation étrange et persistante que le 007 avait déjà diffusé cette année-là, en juin. Qu’était-il donc advenu ?

La réalité, comme elle en a la fâcheuse coutume, devait s’avérer autrement prosaïque. Que Never Say Never Again demeure l’unique James Bond non détenu par EON (hormis le quasi psychédélique Casino Royale de 1967) s’explique par affrontement juridique opposant EON à Kevin McGlory. Durant les années 50, Ian Fleming s’était en effet associé à l’auteur irlandais Kevin McClory (ainsi qu’à Jack Whittingham), afin, notamment, de développer des récits d’espionnage destinés à être adaptés au cinéma. Or, en 1961, Fleming s’arroge un de ces pré-scenarii sans en référer à ses partenaires et l’adapte en nouvelle, Jamais plus jamais. McClory en appelle à la justice et, en 1963, il est reconnu codétenteur des droits relatifs à une adaptation au cinéma.

Au passage, il se voit également attribuer une paternité partagée à propos de Blofield et du SPECTRE, ce qui devait largement expliciter l’éclipse ultérieure de ceux-ci dans les productions Eon. En effet la production du film Opération Tonnerre apporte son lot de nouvelles querelles judiciaires, retardant le tournage jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé entre Eon et McClory. Outre un volet financier, il est prévu que McClory attende au moins dix ans avant de produire un remake du film, finalement sorti en 1965.

Les années 70 voient donc McClory se lancer avec énergie dans son grand projet, malgré diverses autres vicissitudes. Une double opportunité lui permet de parvenir à ses fins au début de la décennie suivante : d’une part le soutien acquis de la Warner Bros et celui, davantage déterminant encore, de Sean Connery. En 1971, celui-ci délaissait le smoking de 007, allant jusqu’à promettre à son épouse qu’il ne le revêtirait plus jamais, d’où le clin d’œil du titre, comme le confirme Roger Moore dans son livre écrit pour le Cinquantenaire de la saga (James Bond, 2012). Or si elles furent très loin de ressembler à une traversée du désert, les années 70 ne permirent pas à Sean Connery de rallier de telles cimes de popularité. Les participations de luxe (Le Crime de l’orient Express, Un pont trop loin, Bandits, bandits...) et les succès davantage critiques que publics (Zardoz, L’homme qui voulut être roi, Outland...)

Outre l’apport médiatique, la survenue de Connery, très investi, va signifier un précieux apport d’expérience, même s’il ne parvient pas à pallier aux faiblesses d’une production technique. Celle-ci s’avérera passablement chaotique, même si McClory a pris la précaution de s’entourer de professionnels chevronnés, dont Irvin Kershner (L'Empire contre-attaque, 1980) à la mise en scène ou Douglas Slocombe à la photographie. Nanti de tels renforts et d’un budget clairement supérieur à l’Octopussy d’Eon (36 millions de dollars contre « seulement » 27,5), Never Say Never Again, pouvait espérer rivaliser pleinement avec son rival, le semestre séparant la sortie des deux films n’en émoussant en rien la rivalité. Toutefois force est de constater qu’une relative déception prévaut.

La reconduction, quasiment à l’identique hormis emplacements et prénoms, du scénario de Thunderball, tout comme la présence de Sean Connery lui-même, obligent à une comparaison directe avec ce film. Or cette perspective écrase littéralement l’entreprise de McGlory.Quaoique moins marqué, le différentiel de qualité avec Octopussy s’affirme patent. La perte de l’étiquette Eon s’accompagne en effet de conséquences allant au-delà du simple conditionnement marketing, voire du pur et simple snobisme. Sans doute davantage que pour nombre d’autres sagas cinématographiques, les James Bond s’apparentent dans leur essence à un rituel (en ce sens elle avoisine d’ailleurs les séries télévisées).

Auprès de son public l’absence du fameux Gunbarrel ou du mythique indicatif induisent une perte d’identité marquée, conférant dès son début un goût d’ersatz au film. Le phénomène s’avère d’autant plus marqué qu’inexplicablement Never Say never Again ne tente même pas de se battre avec les armes demeurant légalement à sa disposition. Ainsi il restait possible d’au moins insérer une séquence pré-générique, permettant de se raccrocher, même partiellement, au cérémonial identificateur. Mais non, la projection débute par un lancement définitivement standard, voire banal. Malgré Connery, la magie demeure donc largement un absente, un handicap que le film éprouvera par la suite les plus grandes difficultés à combler.

Par ailleurs Eon n’implique pas seulement une marque, mais aussi tout un bagage technique et humain. Les énormes machineries constituées par les tournages de James bond demeurent parfaitement maîtrisés par une équipe quasi familiale, se retrouvant souvent de films en films, jusqu’à acquérir de précieux automatismes et développer une émulation permanente. Les souvenirs de Roger Moore distillés dans son livre James Bond explicitent parfaitement cette mécanique impeccablement rodée au fil du temps, autorisant chacun à donner son meilleur. Or l’équipe hétéroclite réunie à grands frais par McClory va a contrario éprouver les pires difficultés à œuvrer avec efficience, multipliant les incidents de production, au grand agacement de Connery. L’inefficacité et les retards divers finissent par grever considérablement le budget.

On aboutit au paradoxe selon lequel, nanti d’un budget légèrement plus conséquent, Never Say Never Again apparaît à l’écran bien davantage fauché aux blés que son rival Octopussy. Aussi kitch soit ce dernier, en terme de travail de production il rejoint les standards des James Bond, tandis qu’ici on se retrouve parfois face à une série B. Malgré la splendeur du yacht ou d’une villa à peine entrevue, plusieurs décors apparaissent réellement indigents, notamment la grotte de l’affrontement final, au carton pate repérable jusqu’au risible. Le casino manque également de classe, on dirait un hall de gare. La comparaison entre le salon bourgeois de la réunion du SPECTRE et le design splendide de la salle de Thunderball se montre également impitoyable. Sean Connery est le protagoniste mais les décors évoquent Roger Moore, celui du Saint.

Cette impression de production au rabais se voit accentuée par le manque d’énergie et de créativité d’une mise en scène souvent paresseuse (rien à voir avec Thunderball), filmant platement aussi les paysages et que Sean Connery. Irvin Kershner ne semble avoir guère investi de créativité dans le projet, mais résulte toutefois parfaitement professionnel pour les scènes d’action. Celle-ci demeurent le plus souvent percutantes, même si parfois un peu trop prolongées (notamment le duel de la clinique). La poursuite motorisée dans ce qui ressemble fort au vieux Menton s’impose comme clou du spectacle. On regrettera toutefois le si bref affrontement final contre Largo, vraiment trop vite expédié. Thunderball avait quelque peu abusé des scènes sous marines, nous nous voyons ici réduits à lav portion congrue, mais les extérieurs restent le plus souvent magnifiques. La Riviera réussit décidément particulièrement aux héros anglais !

Never Say Never Again subit également des ans l'irréparable outrage. Plusieurs éléments le situent clairement dans les 80’s, grande décennie, mais dont les éléments distinctifs résultent aujourd’hui particulièrement datés. Il en va ainsi des mélodies de Michel Legrand, agréables à fredonner même si n’ayant rien de James Bond, mais qui revêtent aujourd’hui un charme suranné. Les tenues d’aérobic de Domino nous évoquent Véronique & Davina (Gym Tonic est alors en pleine gloire) tandis que celles de Fatima nous remémorent que la tonitruante décennie ne pactisa jamais avec le concept de  demi-mesure.

Le plus embarrassant réside néanmoins dans la scène du jeu vidéo. Extraire James Bond de ses casinos pour le propulser dans l’univers révolu des jeux d’arcades autorise quelques placements de produits (Centipede !), mais paraît hors sujet. On sait qu’il n’existe pas de plus sûr moyen de ringardiser un film que coller à la modernité technique du moment, par nature évolutive. Le jeu de Largo se profile aujourd’hui comme archaïque et simpliste, illustrant que, malgré la nostalgie, l’art vidéo ludique a depuis formidablement progressé. Thunderball souffre moins de cet aspect, car situé dans ces Sixties constituant les royaumes de l’Aventure, une Atlantide perdu dont l’entrain, la fraicheur et la vitalité se bonifient avec le temps. Optant pour le kitsch et l’exotisme de fantaisie, Octopussy évacue le problème en se situant d’emblée dans l’Ailleurs.

La présence de Sean Connery représente bien entendu un Never Say Never Again, d’autant que sa conviction tranche avec la paresse de la mise en scène. Evidemment l’âge est là et il faut quelques minutes pour s’habituer à un maquillage évident. Mais l’acteur conserve son brio et parvient à porter à bout de bras une bonne partie du film, du moins celle des passages dialogués. On remarque toutefois que son James Bond ne renâcle pas devant les gags, accentuant le versant humoristique entrepris lors de Diamonds Are Forever. Que cela pour compenser une moindre disponibilité pour les scènes d’action ou pour coller à l’ère du temps, le film rejoint ici partiellement la tonalité d’Octopussy. De fait Sean Connery développe un jeu avoisinant désormais celui de Roger Moore : jouer sur la présence physique ne fonctionne qu’un temps, tandis que l’humour distancié pâtit nettement moins de l’érosion des ans.

Si 007 se montre divertissant grâce à un Connery optimisant bon nombre des meilleures répliques du film, ses alliés se réduisent malheureusement à des silhouettes. La Miss Moneypenny du jour s’avère particulièrement transparente et M se réduit à un numéro colérique dont on a rapidement fait le tour. Algernon se montre plus amusant, mais ne marque guère les esprits pour autant. Dès la rencontre à l’aéroport, Leiter se limite aux poncifs inhérents au Noir sympathique et débrouillard, faire valoir classique du héros blanc. Le film y va également fort sur les clichés inhérents aux barbaresques arabes, sur ce point-ci il reste encalminé sur les pires aspects des récits des années 60, alors que nous nous situons deux décennies plus tard. Quoiqu’anecdotique, l’apparition d’un jeune Rowan Atkinson amuse ; on se plait à penser qu’il s’agit du début de la carrière de Johnny English.

Kim Basinger ne démérite pas en Domino et le duo forma avec Connery se montre assez complice pour fonctionner. L’actrice brille d’une sensualité qui va faire merveille dans les années à venir, jusqu’à  lui assurer une place de choix dans le panthéon des 80’s. Toutefois elle se heurte au même écueil que Claudine Auger en 1965 : la faiblesse du rôle, Domino se militant à une énième damoiselle en détresse tout au long de son parcours, hormis le twist final, efficacement rendu ici. Never Say Never Again n’apporte aucune évolution non plus à ce poncif de des années 60, tandis qu’avec Octopussy et, peut-être davantage encore, la piquante Magda, le film de Roger Moore se situe pour le coup bien davantage dans la modernité.

Outre Connery, ce sont bien les antagonistes du jour qui sauvent le film de la vacuité. Klaus Maria Brandauer a l’intelligence de ne surtout pas tenter d’imiter Adolfo Celi et de créer un Largo totalement différent. Davantage complexe et psychotique, il fascine par sa nature duale, son apparente cordialité rendant plus terrifiante encore l’émergence de sa folie. L’acteur dévore l’écran et électrise enfin le film, les confrontations avec Bond ou Domino résultent très réussies.  On ne comprend par contre pas pourquoi il se voit doter du titre emblématique de Numéro 1, une coquetterie n’apportant rien.

Never Say Never Again choisit d’incarner Blofeld, avec un Max von Sidow privilégiant l’humour à l’effroi. Même tronqué à l’écran sa prestation demeure plaisante, même s’il ne fait pas oublier le Blofeld de 1965, quasi déifié en divinité du Mal. L’incandescente Barbara Carrera nous régale d’une incandescente Fatima Blush, valant plusieurs scènes pimentées au film. On aurait toutefois apprécié davantage de confrontations avec Largo et un final moins outré de la dame. A travers une scène laborieusement écrite afin de pouvoir placer la gadget du stylo, on la fait basculer dans une folie finalement pathétique, alors que la glaciale Fiona Volpe avait su jusqu’au bout rester maîtresse d’elle même. Fatima ne lui aura pas en définitive contesté le titre de meilleure femme fatale de la saga.

Malgré ses maladresses et sa mise en scène passe-partout, Never Say Never Again évite l’ennui, grâce à ses extérieurs, ses combats, un Connery très impliqué et un bon duo de méchants. On reconnaîtra à son crédit quelques innovations pertinentes, avec des déplacements géographiques limitant l’impression d’enchâssement de l’action parfois ressentie devant les allées et venues de l’opus de 1965, ou le raccourcissement de passages fastidieux, comme le vol des ogives. Mais il demeure bien plus regardable comme un  potable blockbuster des 80’s que comparativement aux standards des 007.

Le public ne s’y trompa pas et, tout en apportant un succès certain au film, préféra nettement Octopussy, avec 183,7 millions de dollars de recettes contre 160, alors que le budget de ce dernier demeurait légèrement inférieur. L’honneur était sauf pour Eon et son statut non remis en cause. Moore et Connery restèrent sagement à l’écart de la confrontation, un imposant cachet, soulageant toute douleur d’amour propre. Mais Connery à beau cligner de l’œil en fin de film, il ne revêtira plus jamais le smoking de 007, hormis pour une participation vidéo ludique. A contrario, la victoire ne compte certainement pas pour rien  dans la décision  d’attribuer une septième fois le rôle à Roger Moore, pour A View to a Kill.
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Message  Invité Mar 24 Mar 2015 - 18:15

Never Say Never Again est moins bon que l'original, Thunderball. Il n'y a pas photo. Par contre, il est sacrément meilleur que le pastiche Octopussy, le bond 'officiel' sorti presque en même temps. J'avais vu celui-ci en Écosse (je travaillais là-bas à l’époque) et de nombreuses personnes étaient d'ailleurs sorties avant la fin.
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Message  Dearesttara Mar 24 Mar 2015 - 19:20

Je n'ai pas vu les trois hors série, mais comme d'habitude, j'apprécie l'analyse documentée et précise d'Estuaire ! cheers
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