15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
3 participants
Page 1 sur 1
15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Voilà un Bond qui pendant un temps était en tête de mes préférences dans toute la saga, en grande partie pour Maryam d'Abo à laquelle je trouvais énormément de charme. Le film utilise assez intelligement la courte nouvelle "Bons baisers de Berlin" (The living daylights parfois intitulé dans les éditions anglaises "The Berlin escape"). Ce roman est le tout dernier publié en France par Plon et on reste sur le sentiment que James Bond va être renvoyé des services secrets. En fait, ces nouvelles posthumes ne sont pas réellement dans la cohérence des romans que Fleming sortait, c'était surtout l'intérêt de sortir de "l'inédit". Ma mémoire me fait peut être défaut mais ces courtes histoires avaient été écrites par Fleming pour une série télé "Commander Jamaïca" qui n'a pas vu le jour.
Le film nous ramène John Barry en grande forme pour la bo, en particulier "Ice chase" (sur le disque) qui est un thème instrumental que l'on retrouve plusieurs fois dans le film (la poursuite à Gibraltar).
Timothy Dalton réussit son entrée dans la série avec ce plan où les deux autres agents sont tués et où l'on a un gros plan sur son visage. On fait patienter le spectateur dans le pré générique pour présenter le nouveau Bond comme Peter Hunt l'avait fait avec Lazenby dans OHMSS.
Dalton compose un Bond qui semble plus vulnérable que Moore et Connery, d'ailleurs dans le suivant "Permis de tuer", il y a une allusion à la mort de Tracy lorsque Della Leiter lui lance son bouquet de fleur (ou jarretière) et que Félix répond: "Il a déjà été marié, mais il y a longtemps".
Vulnérable ne veut pas dire faible, mais simplement que l'on sent un Bond plus "humain" que Roger et Sean. Et dans "Tuer n'est pas jouer", Bond semble vraiment amoureux de Kara Milovy/Maryam d'Abo, il est d'ailleurs "monogame" dans cet épisode excepté une petite aventure avec la propriétaire d'un yacht sur lequel il atterrit.
Le film aurait pu être meilleur mais le scénario nous propose trois méchants (dont un Joe Don Baker peu inspiré qui reviendra dans l'ère Brosnan en allié américain) et l'intrigue est quelque peu embrouillée. On retrouve John Rhyes Davies qui sera le professeur Arturo dans la série "Sliders" en "gentil" général russe. L'idée d'introduire le Smersh dans l'intrigue était bonne mais malheureusement pas assez exploitée. Ce n'est qu'un leurre masquant un trafic. En terroriste révolutionnaire, Kronos manque de crédibilité. Nous avons cependant de bonnes scènes comme celle de la campagne anglaise (j'en parle un peu dans mon topic James Bond et Londres). Sur la fin, le film perd en intensité. La scène sur l'aéroport en Afghanistan s'éternise.
Parmi les belles scènes, la poursuite sur la glace (bien meilleure que "meurs un autre jour") et l'arrestation de Kara. Mais le scénario n'est pas assez dramatique pour marquer vraiment les esprits (à la façon "bons baisers de Russie").
Timothy Dalton garde le style gentleman mais réduit beaucoup les scènes d'humour (on évoque par exemple une scène de tapis volant non filmée lorsqu'il s'enfuit sur les toits au Maroc, qui aurait convenu à Roger mais pas à Timothy).
Bref, que du bien à dire de ce film, et l'on se prend à regretter que l'imbroglio juridique ait empêché Timothy de revenir tous les deux ans.
L'acteur Jeroen Krabbe (le faux transfuge général Koskov) joue infiniment mieux dans "Le fugitif" avec Harrison Ford qu'ici où il alterne humour et menace.
"Tuer n'est pas jouer" nous propose un Félix Leiter trop jeune, aussitôt vu aussitôt oublié (le retour de Hedison dans le film suivant fera oublier ce John Terry).
Timothy a failli plusieurs fois être Bond et il aurait eu Lois Maxwell en Moneypenny, alors pourquoi ce qui aurait été admis en 1968 OHMSS, 1971 Diamonds et 1980 For your eyes only (les trois fois où Timothy faillit être Bond) n'était plus concevable en 1986?
Je n'ai rien contre Caroline Bliss, qui personnifie une Moneypenny douce et naïve, mais nous sommes privés de "NOTRE" seule et unique Lois Maxwell.
Le pré générique à Gibraltar est superbe, ne part pas trop dans l'incroyable comme celui de "Demain ne meurt jamais" tout en ménageant un solide suspense.
Je connaissais Timothy Dalton depuis 1981 (vu en prince moustachu dans "Flash Gordon" avec Ornella Muti) et surtout dans le rôle de Perry dans le feuilleton de 1986 "L'amour en héritage" où il joue un gentleman voulant sauver Stéphanie Powers de la rue. Jamais je n'aurais pensé à lui en James Bond. Mais avec sa fossette et son air touchant et humain, il propose un interprète certes inattendu (là où Ian Ogilvy ou Pierce "Remington Steele" Brosnan étaient prévisibles) mais au final très convaincant. Le smoking est impeccable, l'aston martin est de retour avec un nouveau modèle "Volante".
J'ai suivi le tournage avec attention, coupant toutes les news dans la presse, rêvant de ce film à l'avance, que je voyais bien plus dramatique qu'il ne l'est mais je n'ai pas été déçu. J'ai prédit une grande carrière à Maryam d'Abo, qu'elle n'a pas fait. L'année suivante, l'actrice fut malade et j'ai écrit à son agent pour avoir des nouvelles rassurantes heureusement.... J'avais lu dans la presse qu'elle avait dû quitter le tournage de "L'homme du Ritz".
Un bon James Bond, qui un temps fut l'un de mes préférés avec Golden Gun et OHMSS, mais avec le temps, le charme s'est un peu estompé. L'interprétation de Dalton est à des lieux de la dureté de Sean Connery, ainsi lorsqu'il est drogué dans l'avion par une Kara abusée par les méchants, il ne semble même pas lui en vouloir. Il y a un côté romantique dans ce film, dont une partie se passe à Vienne, qui m'a toujours ravi. Plusieurs bonnes chansons dans le film, j'aime beaucoup "If there was a man" des Pretenders.
C'était, pour ma génération, le premier James Bond officiel - hors NSNA - sans Roger, et le film m'a franchement plu. Il faut dire que Roger est parti sur un très très moyen "dangereusement vôtre". "Tuer n'est pas jouer", au contraire de "Permis de tuer", permet de voir l'action évoluer dans divers lieux: Gibraltar, campagne anglaise, Tanger, Vienne, Afghanistan, alors que le second Dalton s'enlise dans l'état imaginaire d'Amérique du Sud. Au niveau réalisme, nous sommes ici dans le style de "Rien que pour vos yeux", j'ai lu d'ailleurs que Timothy n'était plus intéressé par le rôle à l'époque Moonraker vu la direction que les films prenaient ("larger than life" soit "incroyable").
Un bon James Bond à revoir de temps en temps avec plaisir.
Le film nous ramène John Barry en grande forme pour la bo, en particulier "Ice chase" (sur le disque) qui est un thème instrumental que l'on retrouve plusieurs fois dans le film (la poursuite à Gibraltar).
Timothy Dalton réussit son entrée dans la série avec ce plan où les deux autres agents sont tués et où l'on a un gros plan sur son visage. On fait patienter le spectateur dans le pré générique pour présenter le nouveau Bond comme Peter Hunt l'avait fait avec Lazenby dans OHMSS.
Dalton compose un Bond qui semble plus vulnérable que Moore et Connery, d'ailleurs dans le suivant "Permis de tuer", il y a une allusion à la mort de Tracy lorsque Della Leiter lui lance son bouquet de fleur (ou jarretière) et que Félix répond: "Il a déjà été marié, mais il y a longtemps".
Vulnérable ne veut pas dire faible, mais simplement que l'on sent un Bond plus "humain" que Roger et Sean. Et dans "Tuer n'est pas jouer", Bond semble vraiment amoureux de Kara Milovy/Maryam d'Abo, il est d'ailleurs "monogame" dans cet épisode excepté une petite aventure avec la propriétaire d'un yacht sur lequel il atterrit.
Le film aurait pu être meilleur mais le scénario nous propose trois méchants (dont un Joe Don Baker peu inspiré qui reviendra dans l'ère Brosnan en allié américain) et l'intrigue est quelque peu embrouillée. On retrouve John Rhyes Davies qui sera le professeur Arturo dans la série "Sliders" en "gentil" général russe. L'idée d'introduire le Smersh dans l'intrigue était bonne mais malheureusement pas assez exploitée. Ce n'est qu'un leurre masquant un trafic. En terroriste révolutionnaire, Kronos manque de crédibilité. Nous avons cependant de bonnes scènes comme celle de la campagne anglaise (j'en parle un peu dans mon topic James Bond et Londres). Sur la fin, le film perd en intensité. La scène sur l'aéroport en Afghanistan s'éternise.
Parmi les belles scènes, la poursuite sur la glace (bien meilleure que "meurs un autre jour") et l'arrestation de Kara. Mais le scénario n'est pas assez dramatique pour marquer vraiment les esprits (à la façon "bons baisers de Russie").
Timothy Dalton garde le style gentleman mais réduit beaucoup les scènes d'humour (on évoque par exemple une scène de tapis volant non filmée lorsqu'il s'enfuit sur les toits au Maroc, qui aurait convenu à Roger mais pas à Timothy).
Bref, que du bien à dire de ce film, et l'on se prend à regretter que l'imbroglio juridique ait empêché Timothy de revenir tous les deux ans.
L'acteur Jeroen Krabbe (le faux transfuge général Koskov) joue infiniment mieux dans "Le fugitif" avec Harrison Ford qu'ici où il alterne humour et menace.
"Tuer n'est pas jouer" nous propose un Félix Leiter trop jeune, aussitôt vu aussitôt oublié (le retour de Hedison dans le film suivant fera oublier ce John Terry).
Timothy a failli plusieurs fois être Bond et il aurait eu Lois Maxwell en Moneypenny, alors pourquoi ce qui aurait été admis en 1968 OHMSS, 1971 Diamonds et 1980 For your eyes only (les trois fois où Timothy faillit être Bond) n'était plus concevable en 1986?
Je n'ai rien contre Caroline Bliss, qui personnifie une Moneypenny douce et naïve, mais nous sommes privés de "NOTRE" seule et unique Lois Maxwell.
Le pré générique à Gibraltar est superbe, ne part pas trop dans l'incroyable comme celui de "Demain ne meurt jamais" tout en ménageant un solide suspense.
Je connaissais Timothy Dalton depuis 1981 (vu en prince moustachu dans "Flash Gordon" avec Ornella Muti) et surtout dans le rôle de Perry dans le feuilleton de 1986 "L'amour en héritage" où il joue un gentleman voulant sauver Stéphanie Powers de la rue. Jamais je n'aurais pensé à lui en James Bond. Mais avec sa fossette et son air touchant et humain, il propose un interprète certes inattendu (là où Ian Ogilvy ou Pierce "Remington Steele" Brosnan étaient prévisibles) mais au final très convaincant. Le smoking est impeccable, l'aston martin est de retour avec un nouveau modèle "Volante".
J'ai suivi le tournage avec attention, coupant toutes les news dans la presse, rêvant de ce film à l'avance, que je voyais bien plus dramatique qu'il ne l'est mais je n'ai pas été déçu. J'ai prédit une grande carrière à Maryam d'Abo, qu'elle n'a pas fait. L'année suivante, l'actrice fut malade et j'ai écrit à son agent pour avoir des nouvelles rassurantes heureusement.... J'avais lu dans la presse qu'elle avait dû quitter le tournage de "L'homme du Ritz".
Un bon James Bond, qui un temps fut l'un de mes préférés avec Golden Gun et OHMSS, mais avec le temps, le charme s'est un peu estompé. L'interprétation de Dalton est à des lieux de la dureté de Sean Connery, ainsi lorsqu'il est drogué dans l'avion par une Kara abusée par les méchants, il ne semble même pas lui en vouloir. Il y a un côté romantique dans ce film, dont une partie se passe à Vienne, qui m'a toujours ravi. Plusieurs bonnes chansons dans le film, j'aime beaucoup "If there was a man" des Pretenders.
C'était, pour ma génération, le premier James Bond officiel - hors NSNA - sans Roger, et le film m'a franchement plu. Il faut dire que Roger est parti sur un très très moyen "dangereusement vôtre". "Tuer n'est pas jouer", au contraire de "Permis de tuer", permet de voir l'action évoluer dans divers lieux: Gibraltar, campagne anglaise, Tanger, Vienne, Afghanistan, alors que le second Dalton s'enlise dans l'état imaginaire d'Amérique du Sud. Au niveau réalisme, nous sommes ici dans le style de "Rien que pour vos yeux", j'ai lu d'ailleurs que Timothy n'était plus intéressé par le rôle à l'époque Moonraker vu la direction que les films prenaient ("larger than life" soit "incroyable").
Un bon James Bond à revoir de temps en temps avec plaisir.
Invité- Invité
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
J'oubliais une info importante, lorsque Dalton fut choisi pour jouer ce Bond, un magazine (Vidéo 7, Mad Movies ou l'écran Fantastique...je dois avoir l'article quelque part avait fait un article ou de mémoire il était dit: "Pourquoi ne pas racheter les droits de casino royale et en faire un véhicule Dalton/007?"
Cité de mémoire, mais prémonitoire....
Cité de mémoire, mais prémonitoire....
Invité- Invité
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Video 7 , hein?
Un article sur Tuer n'est pas jouer , hein ?
Avec une longue interview de Dalton ( en couverture ) et une plus petite de Maryam dedans ????
Euh....
Je crois que vous venez de me citer sans le savoir ,mon cher Patricks ....
P.S : TLD est le premier Bond pour lequel on m'a envoyé exprès sur Londres assister à une projection de Presse privée à l'été 87 ...
Un article sur Tuer n'est pas jouer , hein ?
Avec une longue interview de Dalton ( en couverture ) et une plus petite de Maryam dedans ????
Euh....
Je crois que vous venez de me citer sans le savoir ,mon cher Patricks ....
P.S : TLD est le premier Bond pour lequel on m'a envoyé exprès sur Londres assister à une projection de Presse privée à l'été 87 ...
Invité- Invité
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Ce Bond contient probablement la plus spectaculaire séquence jamais vue dans la série... Je vous laisse deviner laquelle
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
séribibi a écrit:Ce Bond contient probablement la plus spectaculaire séquence jamais vue dans la série... Je vous laisse deviner laquelle
La range rover qui tombe de la falaise à Gibraltar, ou Bond qui s'accroche à un filet dans un avion décollant en catastrophe en afghanistan?????
Invité- Invité
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Lord B Sinclair a écrit:Video 7 , hein?
Un article sur Tuer n'est pas jouer , hein ?
Avec une longue interview de Dalton ( en couverture ) et une plus petite de Maryam dedans ????
Euh....
Je crois que vous venez de me citer sans le savoir ,mon cher Patricks ....
P.S : TLD est le premier Bond pour lequel on m'a envoyé exprès sur Londres assister à une projection de Presse privée à l'été 87 ...
Eh bien vous voyez, je me rappelle de vos articles de mémoire !!!!! Je n'ai pas eu le temps de fouiller mes archives où j'ai tous ces articles
Invité- Invité
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Aaaaaaaah, je laisserais donc une trace !!!
M'enfin, vu que j'ai énormèment écrit sur Living Daylights , c'était p'têt dans (feu) Tele-Cine-Video ( couverture Dalton tenant son PPK en gros plan ) ou (feu ) Vision ( Dalton en smocking - détouré sur fond blanc...) , ou même p-ê le n° officiel de CINE ROCK Special 25ième Anniversaire / Tuer n'est pas jouer ??? ( sur lequel je fus bombardé Rédac' Chef , carrèment ... et dont je recherche desesperement un exemplaire...Ayant égarés tous les miens , de déménagement en déménagement . Donc AVIS A LA POPULATION: SI VOUS TOMBEZ UN JOUR SUR UN - OU MEME PLUSIEURS - EXEMPLAIRES EN BON ETAT DE CE NUMERO ...VOUS ACHETEZ LE LOT ET JE REMBOURSE ILLICO !! MERCI... )
etc,etc....
M'enfin, vu que j'ai énormèment écrit sur Living Daylights , c'était p'têt dans (feu) Tele-Cine-Video ( couverture Dalton tenant son PPK en gros plan ) ou (feu ) Vision ( Dalton en smocking - détouré sur fond blanc...) , ou même p-ê le n° officiel de CINE ROCK Special 25ième Anniversaire / Tuer n'est pas jouer ??? ( sur lequel je fus bombardé Rédac' Chef , carrèment ... et dont je recherche desesperement un exemplaire...Ayant égarés tous les miens , de déménagement en déménagement . Donc AVIS A LA POPULATION: SI VOUS TOMBEZ UN JOUR SUR UN - OU MEME PLUSIEURS - EXEMPLAIRES EN BON ETAT DE CE NUMERO ...VOUS ACHETEZ LE LOT ET JE REMBOURSE ILLICO !! MERCI... )
etc,etc....
Invité- Invité
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Lord B Sinclair a écrit:Aaaaaaaah, je laisserais donc une trace !!!
M'enfin, vu que j'ai énormèment écrit sur Living Daylights , c'était p'têt dans (feu)Tele-Cine-Video ( couverture Dalton tenant son PPK en gros plan ) [/b]ou (feu ) Vision ( Dalton en smocking - détouré sur fond blanc...) , ou même p-ê le n° officiel de CINE ROCK Special 25ième Anniversaire / Tuer n'est pas jouer ??? ( sur lequel je fus bombardé Rédac' Chef , carrèment ... et dont je recherche desesperement un exemplaire...Ayant égarés tous les miens , de déménagement en déménagement . Donc AVIS A LA POPULATION: SI VOUS TOMBEZ UN JOUR SUR UN - OU MEME PLUSIEURS - EXEMPLAIRES EN BON ETAT DE CE NUMERO ...VOUS ACHETEZ LE LOT ET JE REMBOURSE ILLICO !! MERCI... )
etc,etc....
Je l'ai !!!! J'va vérifier !!!
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Le roman "Bons baisers de Berlin", enfin la nouvelle qui en anglais s'est d'abord appelée "The Berlin escape" puis "The living daylights", se déroule à Berlin. En gros, l'intrigue qui a été transposée à Prague dans le film correspond à ce qui se passe juste après le prégénérique.
Mais l'histoire d'une part est trop courte pour faire un film de Bond, et à la fin Bond se fait renvoyer car il n'a voulu tuer la tueuse du KGB. La dernière réplique face au major Sanders (qui dans le film trouve la mort à Vienne broyée par des vitres automatiques) de bond est: "Cela me coûtera mon double zéro".
Donc en adaptant fidèlement, non seulement on aurait pas assez de matière, mais en plus ce serait la DERNIERE mission de Bond , car on voit mal M passer l'éponge, le M des romans est plus dur que celui des films, sur le fait que Bond se soit amouraché de la fille qu'il devait tuer.
Donc, pour les besoins du film, il fallait développer une intrigue autour de la courte nouvelle. Mais Bond s'en sort mieux vis à vis de M que dans le roman.
Mais l'histoire d'une part est trop courte pour faire un film de Bond, et à la fin Bond se fait renvoyer car il n'a voulu tuer la tueuse du KGB. La dernière réplique face au major Sanders (qui dans le film trouve la mort à Vienne broyée par des vitres automatiques) de bond est: "Cela me coûtera mon double zéro".
Donc en adaptant fidèlement, non seulement on aurait pas assez de matière, mais en plus ce serait la DERNIERE mission de Bond , car on voit mal M passer l'éponge, le M des romans est plus dur que celui des films, sur le fait que Bond se soit amouraché de la fille qu'il devait tuer.
Donc, pour les besoins du film, il fallait développer une intrigue autour de la courte nouvelle. Mais Bond s'en sort mieux vis à vis de M que dans le roman.
Invité- Invité
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Tuer n’est pas jouer (The Living Daylights, 1987, )
- Whoever she was, I must have scared the living daylights out of her.
Le 27 juin 1987 Lady Diane et le Prince Charles présidaient à la première londonienne des nouvelles aventures de James Bond. Á cette occasion allait se révéler le nouveau titulaire du rôle, ayant la lourde charge de succéder à Sir Roger Moore. Un véritable défi !
Tuer n’est pas jouer débute par l’une des meilleures séquences d’introduction de la saga. Le superbe site du Rocher de Gibraltar (et ses singes !) se voit admirablement utilisé et mis en scène au cours d’une scène d’action absolument trépidante. Le film s’amuse à différer quelque peu la découverte du nouveau Bond, tout comme jadis avec Lazenby mais aussi lors du retour de Sean Connery. Un procédé toujours aussi efficace, d’autant que l’apparition de Timothy Dalton reste fort bien amenée. Le film met également ici toutes les chances de son côté pour séduire son public anglais, le Piñon demeurant certainement le plus prestigieux des ultimes confettis de l’Empire malgré les efforts réitérés de l’Espagne…
Ce lancement particulièrement relevé se relaie fort efficacement par la superbe musique de John Barry et de A-ha. Vendue à plus de deux millions d’exemplaires ce titre demeure l’un des plus grands succès du groupe norvégien et une chanson emblématique de l’époque, quasiment au même titre que le A view to a kill des Duran Duran. Cet air particulièrement entraînant vient opportunément à la rescousse d’un générique aux images assez convenues et peu inspirées. Pour son ultime participation à la saga, John Barry nous offre par ailleurs une bande-son toujours aussi efficace. Celle-ci s’orne également de deux titres des Pretenders (qu’écoute Nécros sur son walkman), un groupe particulièrement populaire auprès des fans de Chapeau Melon pour le très connoté clip de Don’t get me wrong ! La violoncelliste Kara nous vaut également la présence de plusieurs sublimes morceaux de musique classique, Mozart, Dvorak et Tchaïkovski venant encore enrichir la déjà superbe bande son.
L’intrigue du film se montre réellement passionnante, alliant un retour très réussi aux standards et à l’atmosphère des récits d’espionnage de la Guerre froide à un complot finalement essentiellement crapuleux. L’histoire se montre ainsi très évocatrice de cette période d’agonie de l’affrontement des blocs marquée par le crépuscule des idéologies et le triomphe prochain de l’argent roi. L’évocation (passablement romantique) de la guerre d’Afghanistan achève d’insérer agréablement le récit dans son temps, alors que les éléments culturels délicieusement 80’s se montrent plus rares que dans Dangereusement vôtre (à lire l’excellente BD de F’Murr Le char de l’État dérape sur le sentier de la guerre, se déroulant précisément en 1987).
Les auteurs ne confondent pas complexité et confusion et cette histoire, aux multiples rebondissements et au double jeu si typiques de l’espionnage, s’exécute en une mécanique parfaitement huilée. Elle nous entraîne dans une passionnante balade autour du monde. John Glen filme l’ensemble avec un vrai sens de l’image, exprimant parfaitement l’atmosphère des divers lieux visités même si l’on reconnaît aisément les panoramas et l’architecture du Maroc dans ce que l’on nous présente comme étant l’Afghanistan…
Le metteur en scène se montre par ailleurs particulièrement inspiré, avec un goût toujours marqué pour les scènes d’action toniques et rondement menées. Outre son époustouflante séquence initiale, Tuer n’est pas jouer accumule ainsi à plaisir les moments forts, tels le passage du pipeline, la poursuite sur les toits de Tanger, l’attaque du camp soviétique ou le raid de Nécros sur une grande demeure anglaise, la prestigieuse Stonor House, évoquant fort agréablement de nombreux décors des Avengers (pour l’anecdote, Tanger, nid d’espions, se voit également évoqué dans l’excellent Le point de mire). On y retrouve avec plaisir le perroquet de Rien que pour vos yeux, ces trop rares liaisons entre épisodes demeurant toujours aussi divertissantes. Un oiseau qui en savait trop ?
On apprécie également l’espace idéalement délimité imparti aux différents gadgets, astucieux et soutenant l’action sans la saturer ni la dénaturer. Après la longue parenthèse Lotus propre à la période Roger Moore, on renoue également fort plaisamment avec les Aston Martin, même si à vrai dire la nerveuse V8 Vantage Volante ne fera pas d’ombre à la légendaire DB5. La poursuite sur glace particulièrement mouvementée s’inscrit néanmoins parmi les moments les plus saillants de cette grande tradition bondienne, avec une technologie et des péripéties n’ayant rien à envier à Goldfinger. Encore et toujours l’on regrettera la surabondance de placements de marques, avec notamment un Q se fournissant avec une rare insistance auprès d’un grand groupe hollandais d’électronique…
Néanmoins, le succès du film allait bien entendu se jouer avant tout sur la prestation offerte par Timothy Dalton. Ce grand acteur de théâtre shakespearien, formé à la RADA, également aperçu dans des productions aussi diverses que l’académique Mary Stuart (1971) ou le kitchissime Flash Gordon (1980), accède au rôle après un processus passablement tourmenté. Pierce Brosnan fut ainsi sérieusement envisagé mais à son corps défendant demeure lié à l’éminemment sucré Remington Steele (1982-1987), tandis que les noms de bien d’autres acteurs, parfois hautement improbables, se voient également cités. Dalton parvient néanmoins à annihiler toute éventuelle étiquette de comédien de substitution par l’excellence de son interprétation.
Il introduit ici un James Bond en totale rupture avec des années Moore parfois aux confins du pastiche (il renoue d’ailleurs avec les cigarettes…). Celles-ci apparaissaient hautement réjouissantes et souvent passionnantes, mais la variété des incarnations participe pleinement à l’intérêt de 007, à l’image du Docteur. Grâce à la vraie richesse de son jeu, Dalton campe un Bond certes plus recentré que précédemment mais également dépouillé de la dimension parfois surhumaine que véhiculait Sean Connery. L’interprète, dont la jeunesse dynamise le film, insuffle une vraie originalité à un personnage plus sensible et anxieux mais également davantage impliqué émotionnellement que ce que l’on a connu par ailleurs. Il reste sans soute le moins coureur et machiste des Bond, ce qui ne l’empêche pas de se montrer parfaitement convaincant dans les scènes d’action et de combat. De même il apparaît toujours doté de dialogues divertissants. Gagner en humanité ne signifie pas que l’on édulcore le personnage, telle est la magistrale démonstration que nous délivre Dalton, sans soute le plus vraisemblable de tous les Bond. Une « troisième voie » réellement enthousiasmante. On ajoutera que le comédien arbore admirablement le smoking, ce qui ne gâte rien !
- Whoever she was, I must have scared the living daylights out of her.
Le 27 juin 1987 Lady Diane et le Prince Charles présidaient à la première londonienne des nouvelles aventures de James Bond. Á cette occasion allait se révéler le nouveau titulaire du rôle, ayant la lourde charge de succéder à Sir Roger Moore. Un véritable défi !
Tuer n’est pas jouer débute par l’une des meilleures séquences d’introduction de la saga. Le superbe site du Rocher de Gibraltar (et ses singes !) se voit admirablement utilisé et mis en scène au cours d’une scène d’action absolument trépidante. Le film s’amuse à différer quelque peu la découverte du nouveau Bond, tout comme jadis avec Lazenby mais aussi lors du retour de Sean Connery. Un procédé toujours aussi efficace, d’autant que l’apparition de Timothy Dalton reste fort bien amenée. Le film met également ici toutes les chances de son côté pour séduire son public anglais, le Piñon demeurant certainement le plus prestigieux des ultimes confettis de l’Empire malgré les efforts réitérés de l’Espagne…
Ce lancement particulièrement relevé se relaie fort efficacement par la superbe musique de John Barry et de A-ha. Vendue à plus de deux millions d’exemplaires ce titre demeure l’un des plus grands succès du groupe norvégien et une chanson emblématique de l’époque, quasiment au même titre que le A view to a kill des Duran Duran. Cet air particulièrement entraînant vient opportunément à la rescousse d’un générique aux images assez convenues et peu inspirées. Pour son ultime participation à la saga, John Barry nous offre par ailleurs une bande-son toujours aussi efficace. Celle-ci s’orne également de deux titres des Pretenders (qu’écoute Nécros sur son walkman), un groupe particulièrement populaire auprès des fans de Chapeau Melon pour le très connoté clip de Don’t get me wrong ! La violoncelliste Kara nous vaut également la présence de plusieurs sublimes morceaux de musique classique, Mozart, Dvorak et Tchaïkovski venant encore enrichir la déjà superbe bande son.
L’intrigue du film se montre réellement passionnante, alliant un retour très réussi aux standards et à l’atmosphère des récits d’espionnage de la Guerre froide à un complot finalement essentiellement crapuleux. L’histoire se montre ainsi très évocatrice de cette période d’agonie de l’affrontement des blocs marquée par le crépuscule des idéologies et le triomphe prochain de l’argent roi. L’évocation (passablement romantique) de la guerre d’Afghanistan achève d’insérer agréablement le récit dans son temps, alors que les éléments culturels délicieusement 80’s se montrent plus rares que dans Dangereusement vôtre (à lire l’excellente BD de F’Murr Le char de l’État dérape sur le sentier de la guerre, se déroulant précisément en 1987).
Les auteurs ne confondent pas complexité et confusion et cette histoire, aux multiples rebondissements et au double jeu si typiques de l’espionnage, s’exécute en une mécanique parfaitement huilée. Elle nous entraîne dans une passionnante balade autour du monde. John Glen filme l’ensemble avec un vrai sens de l’image, exprimant parfaitement l’atmosphère des divers lieux visités même si l’on reconnaît aisément les panoramas et l’architecture du Maroc dans ce que l’on nous présente comme étant l’Afghanistan…
Le metteur en scène se montre par ailleurs particulièrement inspiré, avec un goût toujours marqué pour les scènes d’action toniques et rondement menées. Outre son époustouflante séquence initiale, Tuer n’est pas jouer accumule ainsi à plaisir les moments forts, tels le passage du pipeline, la poursuite sur les toits de Tanger, l’attaque du camp soviétique ou le raid de Nécros sur une grande demeure anglaise, la prestigieuse Stonor House, évoquant fort agréablement de nombreux décors des Avengers (pour l’anecdote, Tanger, nid d’espions, se voit également évoqué dans l’excellent Le point de mire). On y retrouve avec plaisir le perroquet de Rien que pour vos yeux, ces trop rares liaisons entre épisodes demeurant toujours aussi divertissantes. Un oiseau qui en savait trop ?
On apprécie également l’espace idéalement délimité imparti aux différents gadgets, astucieux et soutenant l’action sans la saturer ni la dénaturer. Après la longue parenthèse Lotus propre à la période Roger Moore, on renoue également fort plaisamment avec les Aston Martin, même si à vrai dire la nerveuse V8 Vantage Volante ne fera pas d’ombre à la légendaire DB5. La poursuite sur glace particulièrement mouvementée s’inscrit néanmoins parmi les moments les plus saillants de cette grande tradition bondienne, avec une technologie et des péripéties n’ayant rien à envier à Goldfinger. Encore et toujours l’on regrettera la surabondance de placements de marques, avec notamment un Q se fournissant avec une rare insistance auprès d’un grand groupe hollandais d’électronique…
Néanmoins, le succès du film allait bien entendu se jouer avant tout sur la prestation offerte par Timothy Dalton. Ce grand acteur de théâtre shakespearien, formé à la RADA, également aperçu dans des productions aussi diverses que l’académique Mary Stuart (1971) ou le kitchissime Flash Gordon (1980), accède au rôle après un processus passablement tourmenté. Pierce Brosnan fut ainsi sérieusement envisagé mais à son corps défendant demeure lié à l’éminemment sucré Remington Steele (1982-1987), tandis que les noms de bien d’autres acteurs, parfois hautement improbables, se voient également cités. Dalton parvient néanmoins à annihiler toute éventuelle étiquette de comédien de substitution par l’excellence de son interprétation.
Il introduit ici un James Bond en totale rupture avec des années Moore parfois aux confins du pastiche (il renoue d’ailleurs avec les cigarettes…). Celles-ci apparaissaient hautement réjouissantes et souvent passionnantes, mais la variété des incarnations participe pleinement à l’intérêt de 007, à l’image du Docteur. Grâce à la vraie richesse de son jeu, Dalton campe un Bond certes plus recentré que précédemment mais également dépouillé de la dimension parfois surhumaine que véhiculait Sean Connery. L’interprète, dont la jeunesse dynamise le film, insuffle une vraie originalité à un personnage plus sensible et anxieux mais également davantage impliqué émotionnellement que ce que l’on a connu par ailleurs. Il reste sans soute le moins coureur et machiste des Bond, ce qui ne l’empêche pas de se montrer parfaitement convaincant dans les scènes d’action et de combat. De même il apparaît toujours doté de dialogues divertissants. Gagner en humanité ne signifie pas que l’on édulcore le personnage, telle est la magistrale démonstration que nous délivre Dalton, sans soute le plus vraisemblable de tous les Bond. Une « troisième voie » réellement enthousiasmante. On ajoutera que le comédien arbore admirablement le smoking, ce qui ne gâte rien !
Dernière édition par Estuaire44 le Dim 7 Mar 2010 - 21:04, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Ses alliés offrent, eux, un panorama des plus contrastés. Si M, décidément british jusqu’au bout des ongles, et davantage encore Q se montrent en grande forme (avec un atelier toujours plus en délire), on reste plus réservé quant à la version assez falote de Miss Moneypenny délivrée par la charmante Caroline Bliss. Succéder à Lois Maxwell restait sans doute une gageure, même si pour pallier à cette difficulté les auteurs tentent de casser le modèle des rencontres dans l’antichambre de M, en enchâssant curieusement Moneypenny dans la section Q. Ces scènes demeurent agréables mais bien moins pimentées que naguère. Sans doute aurait-il été préférable de ménager une vraie sortie à Lois Maxwell et d’incorporer un nouveau personnage, comme cela sera le cas ultérieurement pour Q.
Saunders développe un personnage crédible de correspondant local d’Universal Export, d’abord rebuté puis sympathisant avec son singulier partenaire. On ressent de fait plus d’émotion à sa disparition que lors des morts similaires d’innombrables sidekicks, preuve de la place occupée par le personnage. Á l’inverse, le film marque par contre un trou d’air bien malencontreux avec ce qui demeurera sans doute le Félix Leiter le plus insignifiant de la série ! Kamran Shah, interprété avec fougue par Art Malik apporte la touche exotique et épique qui convient. Mais c’est finalement Pouchkine qui compose l’allié le plus inattendu et réjouissant de Bond, avec un John Rhys-Davies aussi délectable qu’à l’accoutumée. Avec Indiana Jones et Le Seigneur des Anneaux, sans oublier Sliders, ce grand comédien de genres aura décidément connu une carrière à la hauteur de ses mérites ! Dommage qu’il ne s’agisse que d’un one shot.
Toutefois c’est bien avec la relation sentimentale très intense l’unissant à l’irrésistible Kara Molovy que Bond développe sa nouvelle sensibilité. Cette liaison fusionnelle (et monogame !) apporte un vrai romantisme à l’histoire. D’autant que, si on peut trouver un peu kitch les passages de Schönbrunn ou de la grande roue, le film évite toute emphase à ce sujet. Les cartes postales musicales du Bond de Lazenby et de Tracy font de fait beaucoup plus « Harlequin ». Kara n’a pas bonne presse car on lui reproche souvent un aspect cruche et gaffeur jusqu’à l’irritation (ne pas confondre Kara et Tara, n’est-il pas…). Mais le film semble ici se positionner avec logique dans son optique de vraisemblance, certes relative.
Après tout Kara est une jeune femme ne connaissant de la vie qu’un banal quotidien, uniquement illuminé par la musique et un amour illusoire. Qu’elle soit dépassée sinon déboussolée par sa brusque immersion dans un univers aussi violent et aventureux reste finalement… logique ! Bond lui-même le considère ainsi, lui pardonnant volontiers sa « trahison ». Les auteurs n’oublient pas non plus de la faire participer un minimum à l’action, à la différence d’une Honey Rider dont on nous rebat tant les oreilles par ailleurs. Le film a cependant la main un tantinet lourde là-dessus avec une Kara mettant hors de combat plusieurs soldats soviétiques. Pour un peu Kara deviendrait Supergirl… Même si elle ne figure sans doute pas parmi les meilleures comédiennes de sa génération, la très belle Maryam d’Abo (cousine d’Olivia) défend son personnage avec un naturel et une conviction parfaitement communicatifs ! Le courant passe à l’évidence à la perfection avec Dalton.
La contrepartie de cette relation si profonde n’en demeure pas moins une pauvreté assez marquée du film en éléments féminins. On dénote tout de même de séduisantes naïades, ainsi qu’une touriste vorace aux alentours de Gibraltar (le charme si particulier de l’apparent ennui des croisières) et des agentes de la CIA autrement pétillantes que leur patron. Mais l’apparition la plus étonnante reste celle de la compagne de Pouchkine. Non seulement pour son spectaculaire déshabillé mais aussi et surtout parce que Virginia Hey interprètera ultérieurement la fameuse Pa'u Zotoh Zhaan de Farscape (1999-2003). Bien entendu les étonnants maquillages de cette série à part rendent l’identification pour le moins malaisée !
Ce Bond de haut vol que constitue The Living Daylights flirte longtemps avec le chef-d’œuvre, mais vient malheureusement achopper sur un élément d’appréciation essentiel : la personnalité des adversaires du jour. Si sa conspiration exhale un machiavélisme des plus stimulants, effectivement digne d’un stratège du KGB (minorant toutefois la variable 007, un classique depuis Kronsteen), Koskov dénote totalement par son aspect de valet de comédie, sinon de farce, dénué de charisme et d’éclat. Son personnage décalé paraît en contresens total avec le reste du film et on lui préfèrera aisément les monstres froids de Bons baisers de Russie, le roman.
Au moins bénéficie-t-il d’une savoureuse composition de Jeroen Krabbé tandis que Joe Don Baker se contente de cabotiner de la pire des façons sur le personnage d’une insigne lourdeur que constitue Whitaker. Il se montrera d’ailleurs bien meilleur en Jack Wade. Les amateurs de Wargames et autres jeux d’Histoire pourront d’ailleurs légitimement se considérer au bord de l’insulte devant de tels poncifs ! Le grotesque affrontement final rompt d’ailleurs avec la bonne tenue du film, notamment dans l’emploi des gadgets high tech. De l’épate pour l’épate, il aurait mieux valu pour Koskov qu’il disparaisse en Afghanistan que de se faire cueillir comme un lapin !
On pourra objecter que le film innove en scindant le traditionnel adversaire colossal de Bond mais cela se révèle une fausse bonne idée, les deux complices ne générant rien d’autre que de convenu et ne disposant dès lors que d’un espace trop limité pour convenablement se développer. La nouveauté ne se justifie que par un réel apport, ici c’est tout le contraire qui survient.
Nécros, le traditionnel tueur hors normes, s’en tire nettement mieux que ses patrons, avec notamment une infiltration se révélant un modèle du genre. Andreas Wisniewski a une formation de danseur classique lui permettant d’apporter une vraie grâce létale aux combats de son personnage (ce qui rappellera quelque chose aux fans de Purdey !). On regrettera, légèrement, que l’affrontement tant attendu avec Bond donne plutôt lieu à une impressionnante cascade qu’à un combat impeccablement scénarisé et chorégraphié, comme on a pu en connaître par le passé. Mais, telle quelle, la scène demeure parfaitement spectaculaire.
Une autre déception, certes mineure, occasionnée par le film, réside dans sa conclusion d’un burlesque évoquant celle du Casino Royale de 1967. Cette apparition abracadabrantesque de guerriers afghans tombe totalement à plat, dégageant un ridicule seulement partiellement dissipé par l’émouvante ultime apparition de Walter Gotell. Heureusement c’est sur un clin d’œil malicieux et romantique que le formidable Timothy Dalton prendra congé d’un public conquis et rêvant déjà d’une longue collaboration à la saga…
Ce très relevé Tuer n’est pas jouer va jusqu’à bénéficier d’une traduction d’un de ces titres ésotériques affectionnés par Fleming parfaitement exécutée et insérée dans le dialogue, une rareté. Pour l’anecdote, to scare the living daylights out of someone : faire une de ces trouilles à quelqu’un, d’après notre ami le dictionnaire. La version retenue paraît nettement plus judicieuse !
The Living Daylights va connaître une très belle performance, puisqu’avec un budget similaire à Dangereusement vôtre (30 millions de dollars), il rencontre un succès nettement supérieur, 191,2 millions contre 152,4 auparavant. La France semble néanmoins plus rétive, avec 1 955 471 entrées contre 2 423 306 au préalable. Dalton pouvait envisager avec confiance sa deuxième aventure dans le smoking de 007 !
Saunders développe un personnage crédible de correspondant local d’Universal Export, d’abord rebuté puis sympathisant avec son singulier partenaire. On ressent de fait plus d’émotion à sa disparition que lors des morts similaires d’innombrables sidekicks, preuve de la place occupée par le personnage. Á l’inverse, le film marque par contre un trou d’air bien malencontreux avec ce qui demeurera sans doute le Félix Leiter le plus insignifiant de la série ! Kamran Shah, interprété avec fougue par Art Malik apporte la touche exotique et épique qui convient. Mais c’est finalement Pouchkine qui compose l’allié le plus inattendu et réjouissant de Bond, avec un John Rhys-Davies aussi délectable qu’à l’accoutumée. Avec Indiana Jones et Le Seigneur des Anneaux, sans oublier Sliders, ce grand comédien de genres aura décidément connu une carrière à la hauteur de ses mérites ! Dommage qu’il ne s’agisse que d’un one shot.
Toutefois c’est bien avec la relation sentimentale très intense l’unissant à l’irrésistible Kara Molovy que Bond développe sa nouvelle sensibilité. Cette liaison fusionnelle (et monogame !) apporte un vrai romantisme à l’histoire. D’autant que, si on peut trouver un peu kitch les passages de Schönbrunn ou de la grande roue, le film évite toute emphase à ce sujet. Les cartes postales musicales du Bond de Lazenby et de Tracy font de fait beaucoup plus « Harlequin ». Kara n’a pas bonne presse car on lui reproche souvent un aspect cruche et gaffeur jusqu’à l’irritation (ne pas confondre Kara et Tara, n’est-il pas…). Mais le film semble ici se positionner avec logique dans son optique de vraisemblance, certes relative.
Après tout Kara est une jeune femme ne connaissant de la vie qu’un banal quotidien, uniquement illuminé par la musique et un amour illusoire. Qu’elle soit dépassée sinon déboussolée par sa brusque immersion dans un univers aussi violent et aventureux reste finalement… logique ! Bond lui-même le considère ainsi, lui pardonnant volontiers sa « trahison ». Les auteurs n’oublient pas non plus de la faire participer un minimum à l’action, à la différence d’une Honey Rider dont on nous rebat tant les oreilles par ailleurs. Le film a cependant la main un tantinet lourde là-dessus avec une Kara mettant hors de combat plusieurs soldats soviétiques. Pour un peu Kara deviendrait Supergirl… Même si elle ne figure sans doute pas parmi les meilleures comédiennes de sa génération, la très belle Maryam d’Abo (cousine d’Olivia) défend son personnage avec un naturel et une conviction parfaitement communicatifs ! Le courant passe à l’évidence à la perfection avec Dalton.
La contrepartie de cette relation si profonde n’en demeure pas moins une pauvreté assez marquée du film en éléments féminins. On dénote tout de même de séduisantes naïades, ainsi qu’une touriste vorace aux alentours de Gibraltar (le charme si particulier de l’apparent ennui des croisières) et des agentes de la CIA autrement pétillantes que leur patron. Mais l’apparition la plus étonnante reste celle de la compagne de Pouchkine. Non seulement pour son spectaculaire déshabillé mais aussi et surtout parce que Virginia Hey interprètera ultérieurement la fameuse Pa'u Zotoh Zhaan de Farscape (1999-2003). Bien entendu les étonnants maquillages de cette série à part rendent l’identification pour le moins malaisée !
Ce Bond de haut vol que constitue The Living Daylights flirte longtemps avec le chef-d’œuvre, mais vient malheureusement achopper sur un élément d’appréciation essentiel : la personnalité des adversaires du jour. Si sa conspiration exhale un machiavélisme des plus stimulants, effectivement digne d’un stratège du KGB (minorant toutefois la variable 007, un classique depuis Kronsteen), Koskov dénote totalement par son aspect de valet de comédie, sinon de farce, dénué de charisme et d’éclat. Son personnage décalé paraît en contresens total avec le reste du film et on lui préfèrera aisément les monstres froids de Bons baisers de Russie, le roman.
Au moins bénéficie-t-il d’une savoureuse composition de Jeroen Krabbé tandis que Joe Don Baker se contente de cabotiner de la pire des façons sur le personnage d’une insigne lourdeur que constitue Whitaker. Il se montrera d’ailleurs bien meilleur en Jack Wade. Les amateurs de Wargames et autres jeux d’Histoire pourront d’ailleurs légitimement se considérer au bord de l’insulte devant de tels poncifs ! Le grotesque affrontement final rompt d’ailleurs avec la bonne tenue du film, notamment dans l’emploi des gadgets high tech. De l’épate pour l’épate, il aurait mieux valu pour Koskov qu’il disparaisse en Afghanistan que de se faire cueillir comme un lapin !
On pourra objecter que le film innove en scindant le traditionnel adversaire colossal de Bond mais cela se révèle une fausse bonne idée, les deux complices ne générant rien d’autre que de convenu et ne disposant dès lors que d’un espace trop limité pour convenablement se développer. La nouveauté ne se justifie que par un réel apport, ici c’est tout le contraire qui survient.
Nécros, le traditionnel tueur hors normes, s’en tire nettement mieux que ses patrons, avec notamment une infiltration se révélant un modèle du genre. Andreas Wisniewski a une formation de danseur classique lui permettant d’apporter une vraie grâce létale aux combats de son personnage (ce qui rappellera quelque chose aux fans de Purdey !). On regrettera, légèrement, que l’affrontement tant attendu avec Bond donne plutôt lieu à une impressionnante cascade qu’à un combat impeccablement scénarisé et chorégraphié, comme on a pu en connaître par le passé. Mais, telle quelle, la scène demeure parfaitement spectaculaire.
Une autre déception, certes mineure, occasionnée par le film, réside dans sa conclusion d’un burlesque évoquant celle du Casino Royale de 1967. Cette apparition abracadabrantesque de guerriers afghans tombe totalement à plat, dégageant un ridicule seulement partiellement dissipé par l’émouvante ultime apparition de Walter Gotell. Heureusement c’est sur un clin d’œil malicieux et romantique que le formidable Timothy Dalton prendra congé d’un public conquis et rêvant déjà d’une longue collaboration à la saga…
Ce très relevé Tuer n’est pas jouer va jusqu’à bénéficier d’une traduction d’un de ces titres ésotériques affectionnés par Fleming parfaitement exécutée et insérée dans le dialogue, une rareté. Pour l’anecdote, to scare the living daylights out of someone : faire une de ces trouilles à quelqu’un, d’après notre ami le dictionnaire. La version retenue paraît nettement plus judicieuse !
The Living Daylights va connaître une très belle performance, puisqu’avec un budget similaire à Dangereusement vôtre (30 millions de dollars), il rencontre un succès nettement supérieur, 191,2 millions contre 152,4 auparavant. La France semble néanmoins plus rétive, avec 1 955 471 entrées contre 2 423 306 au préalable. Dalton pouvait envisager avec confiance sa deuxième aventure dans le smoking de 007 !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Alors là, pas d'hésitation, je décroche au bout d'une 1/2 heure : qu'est ce que ça a mal vieilli! C'est vraiment irregardable aujourd'hui. Intrigue incompréhensible, embrouillée. Même le pire des Moore est meilleur face à ce premier Timothy Dalton. Et puis les moudjahidines afghans en gentils ? Enorme déception. Pire que Lazenby c'est possible ? Ben, oui.
1. L'homme au pistolet d'or
2. Goldfinger
3. On ne vit que deux fois
4. Opération tonnerre
5. L'espion qui m'aimait
6. Vivre et laisser mourir
7. Les diamants sont éternels
8. Jamais plus jamais
9. Bons baisers de Russie
10. Dangereusement vôtre
11. Rien que pour vos yeux
12. Octopussy
13. Moonraker (abus de scènes d'humour)
14. James Bond contre dr no (a mal vieilli)
15. Au service secret de sa majesté (raté)
16. Tuer n'est pas jouer
1. L'homme au pistolet d'or
2. Goldfinger
3. On ne vit que deux fois
4. Opération tonnerre
5. L'espion qui m'aimait
6. Vivre et laisser mourir
7. Les diamants sont éternels
8. Jamais plus jamais
9. Bons baisers de Russie
10. Dangereusement vôtre
11. Rien que pour vos yeux
12. Octopussy
13. Moonraker (abus de scènes d'humour)
14. James Bond contre dr no (a mal vieilli)
15. Au service secret de sa majesté (raté)
16. Tuer n'est pas jouer
Invité- Invité
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Ah, celui-là, je l'ai particulièrement aimé. Finie l'hybridation hasardeuse espionnage-humour maladroit. Intrigue ultra-classique mais efficace, 007 girl plus consistante que d'habitude (qui résiste pas mal de temps au charme de l'agent), excellente BO, réalisation enlevée, et puis surtout Tim qui apporte son expérience théâtrale pour camper un Bond sombre et héroïque à la fois, plus réaliste. Dalton me fait penser aux grands héros du romantisme allemand, assez Beethovénien, dans son incarnation. Comme tout héros romantique, c'est un héros maudit, Dalton est souvent laissé de côté quand on parle de Bond, comme bien des grands. 3/4 pour ce bon cru, avant le chef-d’œuvre suivant.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Il est beaucoup moins bien que "Permis de tuer", je trouve.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Moins bien que Permis de tuer, ça oui, mais "beaucoup", c'est... beaucoup dire !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Les Afghans étaient déjà inervenus au bout d'une demi heure ?
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Tuer n'est pas jouer: 2/4 => Un Bond particulierement inégal, beaucoup de longueur durant les plus de 2h du film qui aurait gagné à être nettement raccourci. C'est un problème récurrent dans les Bond, mais ça se sent particulièrement dans cet opus. Avec son style brut de décoffrage, Timothy Dalton n'est pas mal mais ne s'impose pas aussi nettement qu'un Connery ou qu'un Moore dans le rôle et n'a pas leur charisme. Le ton général du film entre tradition et modernité manque d'unité. Il manque au film le style et l'élégance so british, tout paraît plus terre à terre. L'intrigue riche en faux semblants et en rebondissements est plus travaillée que d'habitude pour un un Bond, au risque de perdre parfois le spectateur. Hormis quelques répliques, on perd beaucoup en humour et également en exotisme avec des locations plus ternes que d'habitude. Les scènes d'action sont dans l'ensemble spectaculaires avec toujours quelques moments bondiens over the top qui font le charme unique de la saga. Maryam D'Abo fait également partie des points positifs du film avec une Bond Girl qui prend pleinement part à l'action et rappelle la Tracy de Diana Rigg. Musique exceptionnelle de John Barry.
Invité- Invité
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
J'ai bien accroché à ce virage plus sombre de la saga. Timothy Dalton a pris le risque de vouloir mettre de la chair dans un personnage il est vrai peu travaillé par l'auteur original, en lui adjoignant une dimension plus ambiguë et réaliste. J'ai particulièrement apprécié la subtilité du jeu de l'acteur, à ce jour mon interprète favori de l'agent double zéro. La restriction de l'exotisme, de l'humour, et la surprenante "monogamie" de Bond dans cet épisode ne m'ont point gêné car ils participent à cette nouvelle vision d'un Bond qui se montre plus abouti comparativement à la tentative de OHMSS. Ajoutons un scénario comme tu le signales très travaillé, et une réalisation ad hoc, et je pense qu'il s'agit d'un bon cru. 3/4 pour moi. Toutefois, le suivant fera encore plus fort.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Les adversaires n'étaient pas à la hauteur, ce sera effectivement corrigé lors du suivant.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Assez d'accord avec Steed mais moi je serais plus sévère : 1/4. Un film ennuyeux. Dear fait un rapprochement avec OHMSS que je zappe désormais lors des visions de l'intégrale, et c'est ce qui me dérange dans cet opus trop sérieux. Comparé à Lazenby et Craig, Timothy Dalton n'est pas une catastrophe, mais on a du mal à retrouver l'humour et l'esprit léger de la série.
Invité- Invité
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Première anglaise du film, arrivée du couple princier à 38'
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Je viens de raccrocher. J'ai tenu environ 1 heure; la fuite en voiture sur la glace dans une cabane. Je n’avais jamais dû le voir. Un des pires en tout cas.
Invité- Invité
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
C'est très loin d'être le meilleur mais je l'aime plutôt bien..et ça correspond à l'esprit des Bond de cette période, où tout était orienté vers le spectacle. Si on n'aime pas ce côté "over the top" je pense qu'il n'y a pratiquement aucune chance pour qu'on aime quelque épisode que ce soit pendant la période démarrée avec l'ère Moore et terminée avec l'ère Brosnan (à l'exception peut être du plus réaliste "Permis de tuer").
A l'époque on aurait présenté SKYFALL aux spectateurs, ça aurait déconcerté tout le monde et il n'aurait pas eu la même côte d'amour qu'aujourd'hui.
A l'époque on aurait présenté SKYFALL aux spectateurs, ça aurait déconcerté tout le monde et il n'aurait pas eu la même côte d'amour qu'aujourd'hui.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 15 - Tuer n'est pas jouer - 1987
Ça a l'air de se vérifier, car j’écrivais en 2011 (je viens de le voir dans le topic du film) : " Je suis en train de le voir pour la première fois...sur une chaine allemande, truffée de pub. C'est pas mal et cela reprend certains passages des romans; Leiter bouffé par le requin du roman Vivre et laisser mourir par exemple."séribibi a écrit:Si on n'aime pas ce côté "over the top" je pense qu'il n'y a pratiquement aucune chance pour qu'on aime quelque épisode que ce soit pendant la période démarrée avec l'ère Moore et terminée avec l'ère Brosnan (à l'exception peut être du plus réaliste "Permis de tuer").
Je ne dirais pas toute l'ère Moore, seulement la fin. Je n'ai pas eu occasion de revoir Permis de tuer en entier en VO, mais ceux que j'ai vus de la période entre-temps et que j'ai incorporé dans mon classement, vont dans ce sens.
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum