Série "Fringe"

Effectivement c'est loin d'être la caractéristique majeure de la série, encore que le basculement de Vancouver à LA ait rendu l'atmosphère plus ensoleillée et plus (relativement) légère. Quelques facteurs humoristiques cependant : les vannes de Mulder, les Bandits Solitaires et la présence d'épisodes dits "décalés " au sein de la série, eux souvent orientés à la comédie (le shérif a les dents longues, Le Seigneur du Magma, Maleeni le Prodigieux, X-Cops...).

Lancement de la saison 3 ce soir à 23h15 sur la Ouane. L'occasion de découvrir Fringe, la série qui tient plusieurs saison sur un bête univers parallèle , en étirant et enchevêtrant à l'extrême les concepts selon le vieux principe des auteurs médiocres selon lequel "complexe" est synonyme d'"intelligent". Ah oui, il y a aussi les vannes, toujours rigoureusement les mêmes, autour de Walter. Durant la saison 1 on les anticipait 10 minutes à l'avance, maintenant c'est trois épisodes à l'avance. Bon, il y a Anna Torv et John Noble, toujours épatants.

Enfin, à chacun de se forger son opinion, je ne suis pas un référentiel absolu.

Disons que pour le grand public découvrant 'ou presuqe) le concept d'univers parallèle, mais que pour les amateurs de Sf ayant vu ou lu des histoires autrement plus relevées sur ce concept, tout cela reste banal et très surfait. J'ai vu les deux premiers épisodes de la saison 3, on voit bien que les auteurs pratiquent l'acharnement thérapeutique pour pousuire un arc scénaristique manquant de mantière les diverses situations sont artificielles et peu crédibles.

Un peu d'hypocrisie aussi, quand le méchant nous fiat un faux clin d'oeil en disant à Olivia qu'il faut assimiler la pop culture pour s'intégrer, sauf que cette ignorance ne pose jamais aucun réel problème, en fait. Je n'arrive pas à croire que les partenaires d'Oivia se laissent avoir aussi facilement, c'est très artificiel. Et puis le sang apparaissant lors dela visite de Peter c'est du vu et revu. L'évasion d'Olivia est conternante de facilité et son parcours avec le chaufeur de taxi apparaît cousu de fil blanc. Que c'est naïf tout ça.

Et puis l'on ne sent pas du tout qu'elle se trouve dans un autre univers, l'atmosphère paranoïaque de ces USA bis n'est pas assez restituée. bref pour l'insant tout cela reste vraiment fade même si l'on nepeut ps exclure un second souffle à venir. Il faut vraiment que la série s'extirpe du fonctionnel et de l'évènement immédiat pour nous faire ressentir l'étrangeté des deux univers vus par les yeux des deux Voyageuses, mais c'est tellement plus compliqué. Les flingues et scènes d'action sont d'un meilleur rapport. L'interprétation reste excellente, Anna Torv est vraiment remarquable.

Mieux vaut regarder Sliders (les bonnes saisons) ou, pour une utilisation astucieuse des univers parallèles, l'épisode 4D des X-Files.

Sabrina Lloyd, qui interprétait l'excellente Wade. C'est vrai que l'intérêt de la série s'est effiloché au fur et à mesure que les membres de l'équipe originelle se voyaient rempcés par des personnages toujours moins intéressants et attachants, mais aussi avec des idées catastrophiques (les méchants réurrents minables) et de l'épuisement des auteurs. La série a trop duré pour son bien. Mais je préfère clairement ce concept d'un univers nouveau et original à chaque épisode que celui de fringe : toujours le même, avec des scénarios préférant étirer et compliquer artifiellement les situations plutôt que de développer les dissonnances entre univers

Je me souviens que l'arrivée des funestes Kromaggs (qui ont totalement dénaturé la série) survenait dans le monde "français". Un épisode très amusant mais hélas interrompu au bout de quelques minutes ! Cela commençait mal.

Je ne conserve pas un souvenir très précis de ces épisodes, jamais revus leur diffusion sur TF1 il y a deux ans. Pour ce que je m'en rappelle les scènes d'intro étaient souvent efficaces, quoique pas mal pompées sur le système X-Files, en moins fort. J'avais d'emblée été impressionné par la qualité d'interprétation de Torv et Noble (ainsi que l'interprète du chef). Et puis pour un fan du LOTR c'était amusant de le découvrir dans une version (déjà ) parallèle de Denethor : complètement à la masse et problèmes relationnels avec son fils,, on découvre d'ailleurs ultérieurement que c'est la mort de ce fils qui le fait plonger. Walter a intérêt à ne pas trop s'approcher d'une torche.

Par contre le bellâtre fiancé de'Olivia est mal joué et nous vaut des scènes dignes d'une collection Arlequin consacré au fantastique. Jackson n'est pas terrible non plus, Peter a d'ailleurs longtemps été un boulet plu qu'autre chose, accumulant les postures creuses et vaines. Un duo Olivia/Walter aurait composé une formule plus dynamique et percutante. Les Observateurs ont tout du pétard foireux faisant rapidement long feu. Du gadget à l'état pur. Je me souviens d'un épisode particulièrement consternant où l'un d'entre eux tombe amoureux de sa « protégée ». Bonjour les violons.

Fringe a été véritablement plombée par sa com arrogante et dithyrambique « Successeur des X-Files », « Nouveau LOST » etc. Forcément la déception est au rendez vous, avec un sacré ridicule à traîner ensuite. Dommage car en soit la série (notamment ses épisodes séparés de la trame principale) reste correcte; cela passe le temps et l'on s'attache à des personnages qui n'évoluent cependant assez durant les deux première saisons. Quelques épisodes sont vraiment réussis, c'est certain. Il aurait mieux fallu jour franc jeu avec le public plutôt que multiplier les esbroufes comme le thème du « scientifiquement possible », qui ne tient pas la route (et on n'en à rien à cirer de toutes manières). La série à un côte branchouille qui ne me plaît pas et qu'elle n'a pas les moyens d'assumer par ses scénarios.

Par ailleurs cette histoire d'univers parallèle s'étire beaucoup trop artificiellement et part totalement dans le décor en ce début de troisième saison. Après que l'audience se soit considérablement effilochée en seconde saison il paraît qu'elle remonte actuellement assez nettement. Perso je pense que c'est surtout du à al vacuité des programmes estivaux concurrents car j'en ai regardé les six premiers épisode et je trouve que la série n'a jamais été aussi faible. Le thème des univers parallèles n'est jamais autant intéressant que quand des interactivités existent entre les deux mondes et Fringe ne trouve pas mieux que d'évacuer tout cela en développant deux histoires totalement déconnectées ! J'en suis resté sur le flanc, incroyable. Olivia dans l'univers B cela se laisse voir grâce au trouble psychologique qui induit une problématique astucieuse renouvelant la série et autorisant un grand numéro d''Anna Torv, vraiment une excellente actrice. Le tech-nivel de l'univers autorise aussi de bonnes idées, mais l'ensemble n'est pas assez délirant.

Par contre Olivia B chez nous c'est une catastrophe absolue, avec un ramassis de poncifs et de suspense frelaté vraiment affligeant. En plus l'histoire principale y fait du surplace, au fil de scénarios médiocres. Le pire a été l'élimination du méchant récurrent de la saison précédente, qui, lui tent vraiment la route, avec des dialogues et une interprétation vraiment relevée. Sa relation conflictuelle avec Olivia B donnaient les meilleures scènes du lot, bien entendu la série évacue cela aussi très rapidement. Trop de personnages à gérer sans doute pour des auteurs globalement médiocres. Bref, un épisode regardable sur deux depuis le début de la saison, et encore. L'épisode sur le surdoué prédisant l'avenir par déduction mathématique est au dessus du panier, dommage que le scénario facilite trop le travail à Olivia Un regard dans la foule et, hop, elle le repère aussi sec, comme ça, ah, ah, ah.

Et puis ils ont tué M. Spock, et ça, c'est impardonnable. Go to Hell.