Série "Sanctuary"
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Série "Sanctuary"
Début hier soir de la rediffusion de Torchwood. Avec astuce NRJ12 la fait précéder des épisodes inédits de Sanctuary, tant la similitude des sujets crève les yeux. Tout comme Gwen, Will, travaillant également pour la police, découvre un groupe plus ou moins secret s'interposant entre des monstres et l'humanité. Pour Torchwood il 'agit d'Aliens issus d'une faille spatio temporelle, pour Sanctuary d'espèces étranges, vivant dans des zones isolées dont les contes et légendes perpétuent la mémoire. Les deux groupes étudient ces créatures et les isolent dans les niveaux inférieurs de leur quartier général. Leurs leaders apparaissent pareillement immortel tandis que les membres bénéficient de gadgets high tech.
Mais si les sujets connaissent d’importantes convergences, leur traitement diffère profondément. Très vite Sanctuary ressort bien davantage immature et finalement formaté que Torchwood. Alors que Torchwood s'insère avec habileté parfois de manière dérangeante dans le quotidien de Cardiff (ville magnifique dont nous découvrons le décor original), Sanctuary développe un univers tout à fait irréaliste très proche des comics de super héros. Le QG de Torchwood constitue un patchwork imaginatif entremêlant diverses traditions culturelles, tandis que celui de Sanctuary se limite à un Gothique brut de décoffrage, avec un manoir archétypal fleurant bon celui de la très médiocre Poltergeist, les aventuriers du surnaturel. Certes on discerne une originalité avec la texture particulière de décors entièrement virtuels mais l’effet s’émousse rapidement une fois la surprise initiale, d’autant que la nouveauté se cantonne à l’aspect purement technique, en contraste avec le parfait classicisme du décor et des costumes (mais au moins le procédé occasionne-t-il des économies…).
Ce manque d’ambition et de prise de risque de Sanctuary se retrouve chez les personnages, tous caricaturaux et dépourvus de profondeur psychologique, en particulier le méchant récurrent, totalement risible. Pour tenter de lui donner malgré tout une personnalité, au delà des rictus et des poses grandiloquentes, on lui imagine un passé dans la droite ligne des reconstitutions de Highlander. Un summum s’y voit atteint car l’on y explique en trente secondes qu’il s’agit de l’Eventreur, le poncif absolu des Victoriens, totalement bâclé qui plus est. Le reste est à l’avenant, avec la combattante sexy destiné au jeunes ciblés où le héros masculin à l’inévitable fêlure secrète que tout le monde connaît (trauma freudien en béton armé) qui prend cette révélation d’un univers en folie avec une maîtrise digne d’un vrai héros américain.
On comparera ce segment avec le trouble ressenti par la douce Gwen, magnifiquement traduit par la talentueuse Eve Myles. L’interprétation constitue en effet un autre clivage, le défilé de belles gueules de Sanctuary ne tenant pas la distance avec les comédiens si incandescents de Torchwood. Une seule exception, certes de taille, Amanda Tapping, que l’on adore depuis SG1 (amis aussi X-Files et MillenniuM) qui apporte mystère et humanité à son personnage de Magnus, le seul réellement dense de la série (et le noir lui sied à ravir…).
Enfin dès ce pilote on subodore sans risque que tout ceci ne va guère développer un Fantastique à la Charmed, effets spéciaux à l’appui, le tout engoncé dans un politiquement correct déjà bien pesant. Les gentils vont casser du méchant à tour de bras, mais tout en montrant des qualités très positives, le regard bleu acier rivé sur l’horizon (sène d’une lourdeur pachydermique sur le toit du manoir). Les histoires souffrent d'un trop simplisme et d'un nombre effarant d'emprunts. On se situe très loin des personnages complexes et tourmentés de Torchwood, se débattant au sein d’un univers parfaitement adulte, où l’ombre ne cesse de se mêler à la lumière. Les dérives parfois sinistres des héros n’entravent pas le développement de thématiques très originales et contemporaines, à la conclusion parfois agréablement déroutantes. Rien à voir avec la conclusion lénifiante du pilote de Sanctuary.
Attention Sanctuary, qui bénéficie du professionnalisme éprouvé de l’équipe de Sg1, ne constitue pas une série ennuyeuse, on y trouve son quota de pyrotechnie et d’action, ainsi que certains à côtés et personnages secondaires à la Famille Addams qui pourront divertie. Simplement tout ceci reste bien léger et se limite à un spectacle immédiat, dont les prouesses techniques ne dissimulent que bien partiellement le classicisme attristant de l’intrigue. La soirée de NRJ 12 reste plaisante, mais totalement déséquilibrée au profit de sa seconde partie, si britannique. Cette confrontation directe représente de plus un exercice de style intéressant où l’on observe comment une thématique similaire se traite différemment selon l’optique de séries adulte ou adolescente.
Mais si les sujets connaissent d’importantes convergences, leur traitement diffère profondément. Très vite Sanctuary ressort bien davantage immature et finalement formaté que Torchwood. Alors que Torchwood s'insère avec habileté parfois de manière dérangeante dans le quotidien de Cardiff (ville magnifique dont nous découvrons le décor original), Sanctuary développe un univers tout à fait irréaliste très proche des comics de super héros. Le QG de Torchwood constitue un patchwork imaginatif entremêlant diverses traditions culturelles, tandis que celui de Sanctuary se limite à un Gothique brut de décoffrage, avec un manoir archétypal fleurant bon celui de la très médiocre Poltergeist, les aventuriers du surnaturel. Certes on discerne une originalité avec la texture particulière de décors entièrement virtuels mais l’effet s’émousse rapidement une fois la surprise initiale, d’autant que la nouveauté se cantonne à l’aspect purement technique, en contraste avec le parfait classicisme du décor et des costumes (mais au moins le procédé occasionne-t-il des économies…).
Ce manque d’ambition et de prise de risque de Sanctuary se retrouve chez les personnages, tous caricaturaux et dépourvus de profondeur psychologique, en particulier le méchant récurrent, totalement risible. Pour tenter de lui donner malgré tout une personnalité, au delà des rictus et des poses grandiloquentes, on lui imagine un passé dans la droite ligne des reconstitutions de Highlander. Un summum s’y voit atteint car l’on y explique en trente secondes qu’il s’agit de l’Eventreur, le poncif absolu des Victoriens, totalement bâclé qui plus est. Le reste est à l’avenant, avec la combattante sexy destiné au jeunes ciblés où le héros masculin à l’inévitable fêlure secrète que tout le monde connaît (trauma freudien en béton armé) qui prend cette révélation d’un univers en folie avec une maîtrise digne d’un vrai héros américain.
On comparera ce segment avec le trouble ressenti par la douce Gwen, magnifiquement traduit par la talentueuse Eve Myles. L’interprétation constitue en effet un autre clivage, le défilé de belles gueules de Sanctuary ne tenant pas la distance avec les comédiens si incandescents de Torchwood. Une seule exception, certes de taille, Amanda Tapping, que l’on adore depuis SG1 (amis aussi X-Files et MillenniuM) qui apporte mystère et humanité à son personnage de Magnus, le seul réellement dense de la série (et le noir lui sied à ravir…).
Enfin dès ce pilote on subodore sans risque que tout ceci ne va guère développer un Fantastique à la Charmed, effets spéciaux à l’appui, le tout engoncé dans un politiquement correct déjà bien pesant. Les gentils vont casser du méchant à tour de bras, mais tout en montrant des qualités très positives, le regard bleu acier rivé sur l’horizon (sène d’une lourdeur pachydermique sur le toit du manoir). Les histoires souffrent d'un trop simplisme et d'un nombre effarant d'emprunts. On se situe très loin des personnages complexes et tourmentés de Torchwood, se débattant au sein d’un univers parfaitement adulte, où l’ombre ne cesse de se mêler à la lumière. Les dérives parfois sinistres des héros n’entravent pas le développement de thématiques très originales et contemporaines, à la conclusion parfois agréablement déroutantes. Rien à voir avec la conclusion lénifiante du pilote de Sanctuary.
Attention Sanctuary, qui bénéficie du professionnalisme éprouvé de l’équipe de Sg1, ne constitue pas une série ennuyeuse, on y trouve son quota de pyrotechnie et d’action, ainsi que certains à côtés et personnages secondaires à la Famille Addams qui pourront divertie. Simplement tout ceci reste bien léger et se limite à un spectacle immédiat, dont les prouesses techniques ne dissimulent que bien partiellement le classicisme attristant de l’intrigue. La soirée de NRJ 12 reste plaisante, mais totalement déséquilibrée au profit de sa seconde partie, si britannique. Cette confrontation directe représente de plus un exercice de style intéressant où l’on observe comment une thématique similaire se traite différemment selon l’optique de séries adulte ou adolescente.
Dernière édition par Estuaire44 le Jeu 6 Mar 2014 - 0:48, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Je n’ai pas été très emballée par le pilote. Le scénario est bien mince et sans surprise. On a tout compris très rapidement.
Je ne l’ai regardé que pour Amanda Tapping, en fan de Stargate qui se respecte. Je lui donnerai donc une seconde chance mardi prochain !
Je ne l’ai regardé que pour Amanda Tapping, en fan de Stargate qui se respecte. Je lui donnerai donc une seconde chance mardi prochain !
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
J'ai vu la première saison en entier sur Sci Fi en début d'année et je dois dire que j'ai beaucoup aimé. Peut- être ne suis- je guère difficile !
En fait, cette série a une atmosphère qui me plaît, un côté Hellboy, parfois ! J'aime ! Pas seulement parce qu'il y a Amanda Tapping ( elle est super ! ) mais tout simplement pour la série !
Ah, Sanctuary ! D'ailleurs, détail amusant, j'ai regardé Sanctuary parce que c'est la série qui a suivi Torchwood ( extra aussi ) sur Sci Fi !
En fait, cette série a une atmosphère qui me plaît, un côté Hellboy, parfois ! J'aime ! Pas seulement parce qu'il y a Amanda Tapping ( elle est super ! ) mais tout simplement pour la série !
Ah, Sanctuary ! D'ailleurs, détail amusant, j'ai regardé Sanctuary parce que c'est la série qui a suivi Torchwood ( extra aussi ) sur Sci Fi !
Dernière édition par Evelyne le Mer 2 Sep 2009 - 17:11, édité 1 fois
Evelyne- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Toulon (83)
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: Série "Sanctuary"
Décidément ces deux séries sont bien liées!
Oui le look est réussi dans le genre mais finalement très (trop) classique à mon goût derrière l'artifice informatique. Les héros de Hellboy sont à mon sens plus rock'n roll et destroy que cette bande de Gothiques à la morsure trop gentillette. Et les scénarios sont d'un rudimentaire... Avis 100% subjectif, bien entendu!
Mais sinon Amanda est d'une élégance raffinée, cela nous change de l'uniforme de l'Us Army...
Oui le look est réussi dans le genre mais finalement très (trop) classique à mon goût derrière l'artifice informatique. Les héros de Hellboy sont à mon sens plus rock'n roll et destroy que cette bande de Gothiques à la morsure trop gentillette. Et les scénarios sont d'un rudimentaire... Avis 100% subjectif, bien entendu!
Mais sinon Amanda est d'une élégance raffinée, cela nous change de l'uniforme de l'Us Army...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Nouvelle soirée Sanctuary. Premier épisode (Les trois soeurs) encore décevant, avec une intrigue de bric et de broc au dénouement totalement expédié. A l'évidence elle sert uniquement à introduire un nouvel ennemi récurrent, La Cabale, la société secrète centenaire de rigueur, dotée comme il se doit d'un grand pouvoir occulte et d'antiques secrets. L'épisode échoue sur l'essentiel, nous titiller l'imagination à propos de la grandeur et des arcanes de cete loge. On se situe ici bien loin d'Angel, MillenniuM (ou X-Files pour le conspirationnisme contemporain), voire de The Lost Room. On se contente en effet de quelques gros bras hirsutes et vulgaires, d'effets spéciaux sans finesse ni imagination et de quelques combats lourdement chorégraphiés, autour desquels s'articule hélas tout l'épisode. Rien de nouveau sous le soleil, d'autant que la surprise des décors virtuels fait déjà long feu.
Une amélioration relative s'observe au cours du second épisode (L'affaire d'Austin) où l'on se décide enfin à nous raconter une véritable histoire. Cette intrigue à suspens se suit sans déplaisir, même si, largement décalquée de Usual Suspects, elle souffre d'une dénouement par trop prévisible. Elle cerne également avec acuité le drame de l'addiction aux stupéfiants. La mise en scène demeure très standard mais la scène de la rencontre au sommet du squelette d'un immeuble permet d'optimiser les décors virtuels, bien au-delà des plans finalement quelconques observés habituellement. Cerise sur le gâteau, les adversaires du jour présentent un pouvoir d'élasticité très similaire à celui de Tooms (effets spéciaux de moins bonne qualité) et le guest du jour n'est autre que le doué Peter Outerbridge, l'interprète de l'Agent Baldwin dans MillenniuM et vu récemment dans l'intéressant ReGenesis. On découvre également un autre comédien que l'on aime bien, Alex Zahara, figure régulière des séries SF et fantastiques (plusieurs rôles dans SG1).
Le talent et de métier de ces vieux briscards des séries de genre font malheureusement ressortir davantage encore la platitude insigne du jeu des jeunes comédiens récurrents, au service il est vrai de personnages à la profondeur psychologique d'un timbre poste et limités à des stéréotypes éculés (un vague clone de Daniel pour l'un et une Buffy au très petit pied pour l'autre). Seule Amanda Tapping (très élégante) continue à défendre avec éclat et vivacité son personnage à l'agréable mystère mais néanmoins tout à fait présente dans l'action. Sanctuary demeure bien avant tout destinée aux amateurs désireux de poursuivre la belle aventure de Stargate en sa charmante compagnie.
Une amélioration relative s'observe au cours du second épisode (L'affaire d'Austin) où l'on se décide enfin à nous raconter une véritable histoire. Cette intrigue à suspens se suit sans déplaisir, même si, largement décalquée de Usual Suspects, elle souffre d'une dénouement par trop prévisible. Elle cerne également avec acuité le drame de l'addiction aux stupéfiants. La mise en scène demeure très standard mais la scène de la rencontre au sommet du squelette d'un immeuble permet d'optimiser les décors virtuels, bien au-delà des plans finalement quelconques observés habituellement. Cerise sur le gâteau, les adversaires du jour présentent un pouvoir d'élasticité très similaire à celui de Tooms (effets spéciaux de moins bonne qualité) et le guest du jour n'est autre que le doué Peter Outerbridge, l'interprète de l'Agent Baldwin dans MillenniuM et vu récemment dans l'intéressant ReGenesis. On découvre également un autre comédien que l'on aime bien, Alex Zahara, figure régulière des séries SF et fantastiques (plusieurs rôles dans SG1).
Le talent et de métier de ces vieux briscards des séries de genre font malheureusement ressortir davantage encore la platitude insigne du jeu des jeunes comédiens récurrents, au service il est vrai de personnages à la profondeur psychologique d'un timbre poste et limités à des stéréotypes éculés (un vague clone de Daniel pour l'un et une Buffy au très petit pied pour l'autre). Seule Amanda Tapping (très élégante) continue à défendre avec éclat et vivacité son personnage à l'agréable mystère mais néanmoins tout à fait présente dans l'action. Sanctuary demeure bien avant tout destinée aux amateurs désireux de poursuivre la belle aventure de Stargate en sa charmante compagnie.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Justement, je ne peux m’empêcher de rapprocher Zimmerman de Daniel Jackson. Son recrutement est très similaire, personne ne croit ses théories.
On rejoint aussi d’autres séries comme X-Files, Buffy par exemple. Mais ce n’est que le début, laissons mûrir la série. Je serais au rendez-vous pour la suite.
Autre petit détail, j’ai l’impression que les épisodes ne sont pas dans l’ordre. On remarque encore les marques de griffures sur le cou d’Ashley dans l’épisode « l’affaire Austin » passé en second. Je ne les ai pas vues dans celui diffusé en premier ou bien j’ai dormi !
On rejoint aussi d’autres séries comme X-Files, Buffy par exemple. Mais ce n’est que le début, laissons mûrir la série. Je serais au rendez-vous pour la suite.
Autre petit détail, j’ai l’impression que les épisodes ne sont pas dans l’ordre. On remarque encore les marques de griffures sur le cou d’Ashley dans l’épisode « l’affaire Austin » passé en second. Je ne les ai pas vues dans celui diffusé en premier ou bien j’ai dormi !
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Série "Sanctuary"
Oui, cela m'avait fait tiquer aussi, mais les épisodes sont dans le bon ordre. Sans doute un raté de la production!
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Troisième soirée Sanctuary
La série semble bien près de toucher le fond à l’occasion du premier épisode (Hallucinations). On retrouve ici un figure bien connue : le huis clos anxiogène à souhait, d’autant que l’invisible adversaire peut revêtir l’apparence d’un membre de l’équipe. On reconnaît bien entendu le schéma initié par The Thing, devenu un classique repris notamment par les X-Files dans le terrifiant Projet Arctique (et quelques autres), ici mâtiné du psychotrope Spores. Hélas la comparaison s’avère ici cinglante tant Sanctuary échoue sur l’essentiel, créer un réel sentiment d’angoisse bien paranoïaque comme on aime. La faute en revient à la résultant de plusieurs facteurs ne cessant de s’additionner tout au long de l’épisode. Tout d’abord l’insigne platitude de la mise en scène qui se contente de balader mollement la caméra le long de l’espace restreint de la carlingue, en osant de temps à autres un gros plan téléphoné au possible. Le manque de moyens s’avère ici criant. La musique, grande pourvoyeuse d’ambiance (Cf. Mark Snow) se cantonne ici à quelques bruitages passe partout sans aucune valeur ajoutée. L’interprétation se limite aussi à des numéros très quelconques (le méchant récurrent est toujours aussi pitoyable), on se trouve sans doute face ici à l’une des pires faiblesses de la série, d’autant que le doublage a visiblement été aussi réalisé au rabais (techniquement correct, artistiquement sans éclat aucun). Le pire demeure sans doute l’écriture, dans ce type d’histoire la montée crescendo d’une terreur oppressante constitue la condition sine qua non hors ici l’intensité dramatique en reste strictement au mm^me point. Les péripéties se succèdent platement sans que l’on ressente d’intensité croissante Les morts s’alignent comme dans un slasher basique, jusqu’à un dénouement accueilli comme une vrai libération par un spectateur vacillant sous l’ennui et devant prendre sur lui pour aborder la seconde partie de la soirée.
Et le spectateur méritant se voit récompensé par un épisode relevant fort agréablement le niveau (Les Nubbins) et apparaissant de fait comme le meilleur diffusé jusqu’ici. On craint le pire quand l’on démarre dans une ambiance de vaisseau fantôme (deux poncifs dans une seule soirée, beaucoup pour une série « révolutionnaire ») mais le récit bascule très vite dans un décalé humoristique fort plaisant. En effet un excellent clin d’œil s’opère sur l’un des épisodes de Star Trek Classic les plus cultissimes « The trouble with Tribbles ». On retrouve la drôlerie et l’insolite de ces petites boules de fourrures si mignonnes qu’elles désarment pareillement l’équipe du Sanctuaire que le rude équipage de l’Enterprise. Les effets spéciaux numériques jouent ici à plein et l’on retrouve nombres de bons moments similaires à ceux de l’épisode original, d’auatnt, disons-le, que l’on apprécie ce coup de chapeau à une des plus prestigieuses séries SF oldies (séquence émotion). Alors certes là où Gene Roddenberry nous offrait une fable délicieuse et spirituelle, l’univers plus frustre et contemporain de Sanctuary nous délivre des scènes pus sexuellement explicites (mais les jeunes comédiens semblent enfin sortir de leur gangue) et un déroulement plus violent à la Gremlins, mais la référence est ici également très flatteuses. Seul point noir, on aurait aimé que les personnages aillent plus loin dans l’autodérision (Magnus n’est pas du tout effondrée comme Kirk) et il nous faut subir une seconde histoire, bavarde et larmoyante, justifié uniquement par la conclusion. Mais qu’importe, on s’est diverti durant une bonne demi-heure, avec une jolie nostalgie en prime. On n’en demande pas plus à une série qui prend enfin des couleurs et qui aurait tout à gagner à jouer la carte du référentiel pour dynamiser un background peu captivant. Bon, à quand une visite d’un Francis ou d’un Logan dans le Sanctuaire ?
La série semble bien près de toucher le fond à l’occasion du premier épisode (Hallucinations). On retrouve ici un figure bien connue : le huis clos anxiogène à souhait, d’autant que l’invisible adversaire peut revêtir l’apparence d’un membre de l’équipe. On reconnaît bien entendu le schéma initié par The Thing, devenu un classique repris notamment par les X-Files dans le terrifiant Projet Arctique (et quelques autres), ici mâtiné du psychotrope Spores. Hélas la comparaison s’avère ici cinglante tant Sanctuary échoue sur l’essentiel, créer un réel sentiment d’angoisse bien paranoïaque comme on aime. La faute en revient à la résultant de plusieurs facteurs ne cessant de s’additionner tout au long de l’épisode. Tout d’abord l’insigne platitude de la mise en scène qui se contente de balader mollement la caméra le long de l’espace restreint de la carlingue, en osant de temps à autres un gros plan téléphoné au possible. Le manque de moyens s’avère ici criant. La musique, grande pourvoyeuse d’ambiance (Cf. Mark Snow) se cantonne ici à quelques bruitages passe partout sans aucune valeur ajoutée. L’interprétation se limite aussi à des numéros très quelconques (le méchant récurrent est toujours aussi pitoyable), on se trouve sans doute face ici à l’une des pires faiblesses de la série, d’autant que le doublage a visiblement été aussi réalisé au rabais (techniquement correct, artistiquement sans éclat aucun). Le pire demeure sans doute l’écriture, dans ce type d’histoire la montée crescendo d’une terreur oppressante constitue la condition sine qua non hors ici l’intensité dramatique en reste strictement au mm^me point. Les péripéties se succèdent platement sans que l’on ressente d’intensité croissante Les morts s’alignent comme dans un slasher basique, jusqu’à un dénouement accueilli comme une vrai libération par un spectateur vacillant sous l’ennui et devant prendre sur lui pour aborder la seconde partie de la soirée.
Et le spectateur méritant se voit récompensé par un épisode relevant fort agréablement le niveau (Les Nubbins) et apparaissant de fait comme le meilleur diffusé jusqu’ici. On craint le pire quand l’on démarre dans une ambiance de vaisseau fantôme (deux poncifs dans une seule soirée, beaucoup pour une série « révolutionnaire ») mais le récit bascule très vite dans un décalé humoristique fort plaisant. En effet un excellent clin d’œil s’opère sur l’un des épisodes de Star Trek Classic les plus cultissimes « The trouble with Tribbles ». On retrouve la drôlerie et l’insolite de ces petites boules de fourrures si mignonnes qu’elles désarment pareillement l’équipe du Sanctuaire que le rude équipage de l’Enterprise. Les effets spéciaux numériques jouent ici à plein et l’on retrouve nombres de bons moments similaires à ceux de l’épisode original, d’auatnt, disons-le, que l’on apprécie ce coup de chapeau à une des plus prestigieuses séries SF oldies (séquence émotion). Alors certes là où Gene Roddenberry nous offrait une fable délicieuse et spirituelle, l’univers plus frustre et contemporain de Sanctuary nous délivre des scènes pus sexuellement explicites (mais les jeunes comédiens semblent enfin sortir de leur gangue) et un déroulement plus violent à la Gremlins, mais la référence est ici également très flatteuses. Seul point noir, on aurait aimé que les personnages aillent plus loin dans l’autodérision (Magnus n’est pas du tout effondrée comme Kirk) et il nous faut subir une seconde histoire, bavarde et larmoyante, justifié uniquement par la conclusion. Mais qu’importe, on s’est diverti durant une bonne demi-heure, avec une jolie nostalgie en prime. On n’en demande pas plus à une série qui prend enfin des couleurs et qui aurait tout à gagner à jouer la carte du référentiel pour dynamiser un background peu captivant. Bon, à quand une visite d’un Francis ou d’un Logan dans le Sanctuaire ?
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Pas terribles, ces deux épisodes. Après s’être ennuyée avec le premier, on a eu droit encore à un remake, cette fois-ci des gremlins. Je n’avais pas du tout pensé à star trek, bien vu !
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Série "Sanctuary"
Vu le second épisode de la soirée, Edward. Après les Nubbins, la série semble avoir pris le mauvais pli de constituer un épisode en juxtaposant deux trames tout à fait distinctes, réunies assez artificiellement en fin de parcours. Il sera toujours plus judicieux d’écrire une intrigue riche et approfondie plutôt que d’en additionner des rachitiques ne provoquant aucune synergie. Le premier versant représente de nouveau un poncif, celui du gentil Lycanthrope tâchant de lutter contre l’aspect sauvage de sa nature. On a déjà vu ça ailleurs, en mieux (comme Oz dans Buffy ou la jeune fille de la saison 5 d’Angel dont je ne me souviens pas du nom, grrr). Surtout Sanctuary revêt à cette occasion les détestables oripeaux de la série hospitalière : termes techniques, compassion éplorée du médecin (Magnus), faut-il ou non opérer malgré les risques, etc. Aucun intérêt là dedans.
Le second segment part lui d’une bonne idée initiale, y compris si l’autiste surdoué on a aussi déjà vu ça dans X-Files, Fringe, Eleven Hour etc. Le coup des dessins est bien trouvé, même si l’histoire se contente par la suite de les multiplier, avec quelques rebondissements assez poussif (et les dessins, c’est bien connu, quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes). Esthétiquement très réussis, ils confèrent une étrangeté bienvenue à l’histoire, au delà de la pyrotechnie oculaire. Pour tout dire leur aspect et le mélange de réalité et de graphisme qu’ils signifient m’on fait songer au clip de Take on me, mais qui se souvient de A-Ha de nos jours ?
Une demi soirée en demi teinte, donc (logique) d’autant qu’au delà de la pauvreté insigne des intrigues la série me semble souffrir d’un défaut chronique. SG1 était parvenu à s’organiser en récit choral où, même si O’Neill demeurait le héros, Teal’C, Carter et Daniel contribuaient pleinement au récit (oui, Hammond aussi), leur harmonieux concert apportant considérablement à la série. Rien de tout cela ici. Magnus, par le talent et le charme d’Amanda Tapping (toujours aussi élégamment vêtue par un styliste inspiré) mais aussi par une écriture lui réservant le plus souvent les meilleures scènes vampirise régilièrement les épisodes. Elle achève ainsi de rendre insignifiants le pseudo Daniel (gros coup de nostalgie à chaque fois) et la sous Buffy (totalement risible), déjà cantonnés à un registre très limité et incarnés par es comédiens encore falots. La série en ressort déséquilibrée, de fait on passe son temps à s’ennuyer en attendant la prochaine apparition de Magnus sans laquelle le récit semble manquer terriblement de substance. Une seule Amanda vous manque et toute la télé est dépeuplée…
Allez, j’aime bien Ryan Robbins, le loup garou, un vieux routier des séries fantastiques, ayant pratiquement débuté sa carrière dans MillenniuM, et cela fait toujours plaisir de retrouver Gabrielle Rose (MillenniuM, X-Files, Dark Angel…).
Le second segment part lui d’une bonne idée initiale, y compris si l’autiste surdoué on a aussi déjà vu ça dans X-Files, Fringe, Eleven Hour etc. Le coup des dessins est bien trouvé, même si l’histoire se contente par la suite de les multiplier, avec quelques rebondissements assez poussif (et les dessins, c’est bien connu, quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes). Esthétiquement très réussis, ils confèrent une étrangeté bienvenue à l’histoire, au delà de la pyrotechnie oculaire. Pour tout dire leur aspect et le mélange de réalité et de graphisme qu’ils signifient m’on fait songer au clip de Take on me, mais qui se souvient de A-Ha de nos jours ?
Une demi soirée en demi teinte, donc (logique) d’autant qu’au delà de la pauvreté insigne des intrigues la série me semble souffrir d’un défaut chronique. SG1 était parvenu à s’organiser en récit choral où, même si O’Neill demeurait le héros, Teal’C, Carter et Daniel contribuaient pleinement au récit (oui, Hammond aussi), leur harmonieux concert apportant considérablement à la série. Rien de tout cela ici. Magnus, par le talent et le charme d’Amanda Tapping (toujours aussi élégamment vêtue par un styliste inspiré) mais aussi par une écriture lui réservant le plus souvent les meilleures scènes vampirise régilièrement les épisodes. Elle achève ainsi de rendre insignifiants le pseudo Daniel (gros coup de nostalgie à chaque fois) et la sous Buffy (totalement risible), déjà cantonnés à un registre très limité et incarnés par es comédiens encore falots. La série en ressort déséquilibrée, de fait on passe son temps à s’ennuyer en attendant la prochaine apparition de Magnus sans laquelle le récit semble manquer terriblement de substance. Une seule Amanda vous manque et toute la télé est dépeuplée…
Allez, j’aime bien Ryan Robbins, le loup garou, un vieux routier des séries fantastiques, ayant pratiquement débuté sa carrière dans MillenniuM, et cela fait toujours plaisir de retrouver Gabrielle Rose (MillenniuM, X-Files, Dark Angel…).
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Dans la quête effrénée de la nouveauté à tout crin qui la caractérise la série a su dénicher un sujet extrêmement peu traité au cinéma comme à la télé : le Triangle des Bermudes. L’équipe s’y rend d’ailleurs dans un sous-marin au nom frissonnant d’originalité : le Nautilus (merci pour Nantes). Et pourtant… l’épisode (requiem) est excellent, sans doute le meilleur vu jusqu’ici. Il réussit en tous points là où l’épisode de l’avion (déjà un huis clos) avait échoué, en instaurant une véritable tension où l’angoisse croit sans cesse. La linéarité des meurtres de l’avion demeurait désespérante de bout en bout, ici l’épisode joue habilement de différentes cordes (descente inexorable du sous-marin, expansion de l’entité chez Magnus qui sombre toujours plus dans la folie, terreur croissante concomitante de Will reflétant parfaitement celle du spectateur. La réalisation se montre nettement plus nerveuse, soutenant parfaitement une intrigue nous réservant quelques twists astucieux.
Surtout le fait de resserrer l’action sur ces deux personnages permet de se débarrasser de la pseudo Buffy, un véritable poids mort que la série doit encore et toujours traîner, telle la Kim de 24h ou le Peter de Fringe. Outre que Robin Dunne se montre en progrès dans son jeu, l’épisode nous offre ainsi un large espace à Amanda Tapping pour briller de tout son talent, d’autant qu’elle prend visiblement un vif plaisir à enfin jouer les méchantes. Elle s’y montre excellente, se montrant d’une sauvagerie assez inattendue ! Cerise sur le gâteau ce huis clos sous pression fait furieusement penser à l’épisode En détresse de SG1 où Daniel rencontrait Vala dans des conditions à peu près similaires. Encore une brune ravissante à qui les tenues noires siéent à merveille…
Le second épisode (Les gladiateurs) se montre par contre d’une bêtise crasse, ressemblant beaucoup aux séries Z putrides que la TNT nous offre régulièrement en fin de soirée. (enfin on m’a raconté, hein, n’allons pas croire que je sois client pour ces histoires de craignos monsters… Hum !) Seul point d’intérêt, les retrouvailles avec Jim Byrnes, le Watcher de Highlander. Sympa, d’autant c’est à son tour d’avoir droit à des scènes dans le passé. Joli clin d’œil avec cet acteur qu l’on aime beaucoup, pour le reste la Cabale confirme qu’elle constitue un four à peu près complet. Ah, et Amanda arbore durant quelques trop courtes minutes un haut à la soyeuse transparence qui… Enfin bref.
Surtout le fait de resserrer l’action sur ces deux personnages permet de se débarrasser de la pseudo Buffy, un véritable poids mort que la série doit encore et toujours traîner, telle la Kim de 24h ou le Peter de Fringe. Outre que Robin Dunne se montre en progrès dans son jeu, l’épisode nous offre ainsi un large espace à Amanda Tapping pour briller de tout son talent, d’autant qu’elle prend visiblement un vif plaisir à enfin jouer les méchantes. Elle s’y montre excellente, se montrant d’une sauvagerie assez inattendue ! Cerise sur le gâteau ce huis clos sous pression fait furieusement penser à l’épisode En détresse de SG1 où Daniel rencontrait Vala dans des conditions à peu près similaires. Encore une brune ravissante à qui les tenues noires siéent à merveille…
Le second épisode (Les gladiateurs) se montre par contre d’une bêtise crasse, ressemblant beaucoup aux séries Z putrides que la TNT nous offre régulièrement en fin de soirée. (enfin on m’a raconté, hein, n’allons pas croire que je sois client pour ces histoires de craignos monsters… Hum !) Seul point d’intérêt, les retrouvailles avec Jim Byrnes, le Watcher de Highlander. Sympa, d’autant c’est à son tour d’avoir droit à des scènes dans le passé. Joli clin d’œil avec cet acteur qu l’on aime beaucoup, pour le reste la Cabale confirme qu’elle constitue un four à peu près complet. Ah, et Amanda arbore durant quelques trop courtes minutes un haut à la soyeuse transparence qui… Enfin bref.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Y m’énerve ce E44 !
Il a déjà tout analysé, tout dit. Le pire c’est que je suis d’accord avec lui !
Bon épisode dans le sous marin réalisé par Martin Wood, un ancien de Stargate. Les épisodes précédents ont surtout servi à en savoir un peu plus sur les personnage d’Helen et de Henry.
Ben moi, j’avais même le cd …
L’acteur boite vraiment ? Je pense que c’était lié à son personnage de Higlander.
Il a déjà tout analysé, tout dit. Le pire c’est que je suis d’accord avec lui !
Bon épisode dans le sous marin réalisé par Martin Wood, un ancien de Stargate. Les épisodes précédents ont surtout servi à en savoir un peu plus sur les personnage d’Helen et de Henry.
Estuaire44 a écrit:mais qui se souvient de A-Ha de nos jours ?
Ben moi, j’avais même le cd …
Estuaire44 a écrit:Seul point d’intérêt, les retrouvailles avec Jim Byrnes, le Watcher de Highlander.
L’acteur boite vraiment ? Je pense que c’était lié à son personnage de Higlander.
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Série "Sanctuary"
Oui, tout à fait. Jim Byrnes a été victime d’un très grave accident de la circulation au début des années 70. Fauché par une voiture, il a fallu l’amputer des deux jambes à hauteur du genou. Il porte en fait deux prothèses. A noter que quand il joue du Jazz dans Highlander c’est également vrai, car c’est un excellent guitariste reconnu et ayant obtenu plusieurs récompenses. Une figure régulière des séries fantastiques, que l’on aime retrouver.
http://www.jamestbyrnes.com/projects.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Ok merci pour ces infos.
Y m’énerve, y m’énerve …Toujours réponse à tout !
Y m’énerve, y m’énerve …Toujours réponse à tout !
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Série "Sanctuary"
Je le savais depuis Highlander et Un flic dans la Mafia! En effet, remarquable artiste.
Evelyne- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Toulon (83)
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: Série "Sanctuary"
Le premier épisode (Instinct) de cette ultime soirée de la saison 1 (snif !) reprend une tradition inaugurée par les X-Files (X-Cops), puis reprise par Supernatural (les ghostfacers) : l’épisode visionné par la caméra de journalistes suivant les héros. Ces deux premières séries en profitaient pour distiller un humour ravageur lors d’histoires totalement décalées, drôlerie provenant des héros, surtout Scully, pour les X-Files, et inversement des « journalistes », des geeks bien débilos, pour Supernatural. Hélas Sanctuary ne saisit pas l’action d’une telle valeur ajoutée. Les journalistes ne présentent aucune spécifié intéressante, la caméraman alourdissant même le récit de remarques continuelles vite lassante. Sa collègue, une jeune arriviste, se résume à quelques poncifs et n’est pas sauvée par une interprétation demeurant très quelconque (plaie récurrente de la série).
Aucun sel particulier ne provient non plus de l’équipe, qui connaît son énième huis clos à la poursuite d’un monstre. Aussi, la surprise initiale (très vite) dissipée, on s’ennuie ferme devant de répétitives allées et venues dans un entrepôt, entrecoupées de digressions sans relief entre équipe et journaliste. La modélisation du monstre demeure cependant réussie, ce qui nous vaut enfin quelques frissons lors de l’affrontement final. Hélas cela débouche sur une conclusion très moraliste, permettant, l’air de rien d’évacuer quelques failles béantes du scénario comment sont-ils sortis du hangar cerné par la police ? Comment expliquer la passivité totale de la Cabale face à ce qui advient de son précieux chargement ? Je pense qu’il aurait été plus judicieux de voir la journaliste tromper le confiance de Magnus mais être assassinée par la cabale avant de diffuser l’information…
La saison se conclue par le double épisode mythologique (Menace biologique) de rigueur depuis les X-Files (et SG1), avec le traditionnel cliffhanger de folie qui va bien au teint. Le récit revêt de l’intérêt par l’ampleur du sujet indiqué, et quels effets spéciaux informatiques réussis (décors, divers pouvoirs utilisés, le double épisode bénéficie visiblement de moyens accrus). Hélas ce bel effort se voit toujours grevé par plusieurs facteurs, dont la Cabale, encore et toujours insignifiante, entre accumulation de poncifs et complots transparents. On se croirait vraiment dans Mutant X, pour ceux qui se souviennent de cette joyeuse daubasse. Quand on compare la cheftaine à l’Homme à la Cigarette, on ne se sait pas au juste si rire ou pleurer. D’autre part la mise en scène reste très plate, sans apporter le rythme frénétique que l’on a pu connaître dans les X-Files. Pour lui apporter un semblant de vie, on segmente artificiellement l’intrigue en autant de fils qu’il y a de personnages ou presque (très quête de Merlin du SG1 tardif, tout ça) et assure une rotation rapide entre eux. Mais ces sauts trop fréquents déconcentrent le spectateur qui n’a jamais le temps de s’impliquer dans une action continue et qui sature vite, d’autant plus qu’un effet lumineux et sonore bien criard vient souligner chaque passage.
L’épisode se suit cependant sans déplaisir du fait de Cinq se révélant bien plus intéressants que la Cabale (l’épisode où ils apparaissaient reste bien entendu le seul que j’ai raté…). Tous bénéficient d’une vraie personnalité dessinée avec soin (une nouveauté bienvenue) et cet aréopage victorien d’Homme invisible, de Jack l’Eventreur/ Gilbert Gosseyn, de Vampire, de Dr Watson qui est en fait Holmes (épisode non conseillé aux puristes holmésiens) etc. confère à l série un cachet de Ligue des Gentlemen Extraordinaires assez sympathiques. Cet aspect apparaît malheureusement encore une fois minoré par un interprétation médiocre, la palme revenant à al Femme vampire, dont le mauvais jeu de l’interprète porte rapidement sur les nerfs (j(insiste, elle est insupportablement mauvaise). Deux guests viennent par ailleurs à la rescousse, un nouvel interprète de Highlander, lui aussi de nouveau un immortel (très bon Peter Wingfield, Methos) mais aussi , dans un rôle très proche du médecin dérangé qu’il incarnait dans IWTB, le toujours excellent Alex Diakun. On se régale de le voir dégager sadisme et autosatisfaction, un pur régal.
Au sortir de cette première saison Sanctuary apparaît comme une série dotée d’un vrai potentiel Amanda Tapping, le duo Magnus-Will, Amanda Tapping, un vrai bestiaire fantastique, Amanda Tapping, un univers intéressant si on l’enrichissait quelque peu, Amanda Tapping, un maîtrise technique indéniable etc. Mais elle gâche ce qui ne demeure que potentialité en ne développant que de scénarios le plus souvent consternant, une faiblesse aussi récurrente que mortelle. Sanctuary doit absolument se montrer plus ambitieuse et créative dans ses histoires, mais aussi se doter d’un ennemi récurrent tenant un minimum la route, s’axer bien davantage sur son duo pivot et aussi améliorer la qualité générale de son interprétation. Au prix de cet important effort elle pourra devenir captivante alors que, pour l’heure, on la quitte avec un sentiment de gâchis.
Aucun sel particulier ne provient non plus de l’équipe, qui connaît son énième huis clos à la poursuite d’un monstre. Aussi, la surprise initiale (très vite) dissipée, on s’ennuie ferme devant de répétitives allées et venues dans un entrepôt, entrecoupées de digressions sans relief entre équipe et journaliste. La modélisation du monstre demeure cependant réussie, ce qui nous vaut enfin quelques frissons lors de l’affrontement final. Hélas cela débouche sur une conclusion très moraliste, permettant, l’air de rien d’évacuer quelques failles béantes du scénario comment sont-ils sortis du hangar cerné par la police ? Comment expliquer la passivité totale de la Cabale face à ce qui advient de son précieux chargement ? Je pense qu’il aurait été plus judicieux de voir la journaliste tromper le confiance de Magnus mais être assassinée par la cabale avant de diffuser l’information…
La saison se conclue par le double épisode mythologique (Menace biologique) de rigueur depuis les X-Files (et SG1), avec le traditionnel cliffhanger de folie qui va bien au teint. Le récit revêt de l’intérêt par l’ampleur du sujet indiqué, et quels effets spéciaux informatiques réussis (décors, divers pouvoirs utilisés, le double épisode bénéficie visiblement de moyens accrus). Hélas ce bel effort se voit toujours grevé par plusieurs facteurs, dont la Cabale, encore et toujours insignifiante, entre accumulation de poncifs et complots transparents. On se croirait vraiment dans Mutant X, pour ceux qui se souviennent de cette joyeuse daubasse. Quand on compare la cheftaine à l’Homme à la Cigarette, on ne se sait pas au juste si rire ou pleurer. D’autre part la mise en scène reste très plate, sans apporter le rythme frénétique que l’on a pu connaître dans les X-Files. Pour lui apporter un semblant de vie, on segmente artificiellement l’intrigue en autant de fils qu’il y a de personnages ou presque (très quête de Merlin du SG1 tardif, tout ça) et assure une rotation rapide entre eux. Mais ces sauts trop fréquents déconcentrent le spectateur qui n’a jamais le temps de s’impliquer dans une action continue et qui sature vite, d’autant plus qu’un effet lumineux et sonore bien criard vient souligner chaque passage.
L’épisode se suit cependant sans déplaisir du fait de Cinq se révélant bien plus intéressants que la Cabale (l’épisode où ils apparaissaient reste bien entendu le seul que j’ai raté…). Tous bénéficient d’une vraie personnalité dessinée avec soin (une nouveauté bienvenue) et cet aréopage victorien d’Homme invisible, de Jack l’Eventreur/ Gilbert Gosseyn, de Vampire, de Dr Watson qui est en fait Holmes (épisode non conseillé aux puristes holmésiens) etc. confère à l série un cachet de Ligue des Gentlemen Extraordinaires assez sympathiques. Cet aspect apparaît malheureusement encore une fois minoré par un interprétation médiocre, la palme revenant à al Femme vampire, dont le mauvais jeu de l’interprète porte rapidement sur les nerfs (j(insiste, elle est insupportablement mauvaise). Deux guests viennent par ailleurs à la rescousse, un nouvel interprète de Highlander, lui aussi de nouveau un immortel (très bon Peter Wingfield, Methos) mais aussi , dans un rôle très proche du médecin dérangé qu’il incarnait dans IWTB, le toujours excellent Alex Diakun. On se régale de le voir dégager sadisme et autosatisfaction, un pur régal.
Au sortir de cette première saison Sanctuary apparaît comme une série dotée d’un vrai potentiel Amanda Tapping, le duo Magnus-Will, Amanda Tapping, un vrai bestiaire fantastique, Amanda Tapping, un univers intéressant si on l’enrichissait quelque peu, Amanda Tapping, un maîtrise technique indéniable etc. Mais elle gâche ce qui ne demeure que potentialité en ne développant que de scénarios le plus souvent consternant, une faiblesse aussi récurrente que mortelle. Sanctuary doit absolument se montrer plus ambitieuse et créative dans ses histoires, mais aussi se doter d’un ennemi récurrent tenant un minimum la route, s’axer bien davantage sur son duo pivot et aussi améliorer la qualité générale de son interprétation. Au prix de cet important effort elle pourra devenir captivante alors que, pour l’heure, on la quitte avec un sentiment de gâchis.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
« Instinct » est un épisode très pénible à suivre, filmé caméra sur l’épaule à la tremblante incessante. On s’ennuie très vite.
C’est très mode de caser un épisode avec des journalistes dans une série. En plus X-files, on les retrouve dans SG1 ou Babylon 5 … et ceux ne sont pas souvent les meilleurs.
« Menace biologique » s’avère plus intéressant grâce à la présence de « Méthos » d’highlander, acteur que j’apprécie et par l’histoire commune des cinq.
Par contre, effectivement, le « méchant » de la série n’est pas à la hauteur.
Ceci dit, je regardais quand même la seconde saison !
C’est très mode de caser un épisode avec des journalistes dans une série. En plus X-files, on les retrouve dans SG1 ou Babylon 5 … et ceux ne sont pas souvent les meilleurs.
« Menace biologique » s’avère plus intéressant grâce à la présence de « Méthos » d’highlander, acteur que j’apprécie et par l’histoire commune des cinq.
Par contre, effectivement, le « méchant » de la série n’est pas à la hauteur.
Ceci dit, je regardais quand même la seconde saison !
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Série "Sanctuary"
Moi aussi , comme on dit "Ils grognaient, mais ils avançaient toujours" !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Quelques éléments, assez succincts, sur la saison 2 :
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article8169
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article8169
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Des nouvelles d'Amanda :
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article7976
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article7976
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Excellente prestation dans Higlander aussi.
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Sanctuary"
MaraJadeB a écrit:C’est très mode de caser un épisode avec des journalistes dans une série. En plus X-files, on les retrouve dans SG1 ou Babylon 5 … et ceux ne sont pas souvent les meilleurs.
Je me souviens de l'épisode pour Supernatural mais ça ne m'a absolument pas marqué dans Babylon 5 !
Sinon la saison 2 à commencé très vite: les deux premiers épisodes m'ont fait plus penser à une fin de saison qu'au début d'une autre ! Ça met de l'ambiance c'est bien :)
Ishtyar- Apprenti(e)
- Age : 45
Localisation : Savigny sur Orge
Date d'inscription : 07/10/2009
Re: Série "Sanctuary"
Pour Babylon 5, je pensais à l’épisode de la saison 2 « Reportage » où des journalistes d’isn filment la vie à bord de la station. Un autre épisode également, à la saison 4 « L’illusion de la vérité » où le reportage devient documentaire de propagande anti B5.
Tu a déjà vu les épisodes de la saison 2. Moi, j’attends bêtement que çà passe à la télé et je ne pense pas au net !
Tu a déjà vu les épisodes de la saison 2. Moi, j’attends bêtement que çà passe à la télé et je ne pense pas au net !
MaraJadeB- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Yvelines (78)
Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Série "Sanctuary"
+1, MaraJadeB ! J'avoue attendre la diffusion TV ... Ca met un peu de piquant quand, enfin, la série tant espérée arrive ! Sanctuary, Saison 2 ? Pour bientôt, je le souhaite.
Des infos au sujet de cette diffusion ?
Des infos au sujet de cette diffusion ?
Evelyne- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Toulon (83)
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: Série "Sanctuary"
MaraJadeB a écrit:Tu a déjà vu les épisodes de la saison 2. Moi, j’attends bêtement que çà passe à la télé et je ne pense pas au net !
Et bien figure-toi que nous ne sommes pas reliées à l'antenne (ça peut paraître bizarre, mais je n'y tiens pas), alors c'est soit des DVD, soit, euh, enfin les jeunes font ça très bien même si c'est illégal...
Mais souvent j'achète les DVD après avoir vu sur Internet (Torchwood, la saison 7 de 24h Chrono, NCIS...)
klokloh- Marquis(e)
- Age : 67
Localisation : Savigny sur Orge (91)
Date d'inscription : 04/02/2009
Re: Série "Sanctuary"
On en a rêve durant toute la saion 1 : un autre acteur de SG1 rejoint Amanda comme guest de Sanctuary, et pas n'importe lequel !
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article8618
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article8618
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Le guide de la série est en ligne!
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/sanctuary_pres.htm
Exceptionnellement, il s'agit d'une série en cours de production.
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/sanctuary_pres.htm
Exceptionnellement, il s'agit d'une série en cours de production.
Invité- Invité
Re: Série "Sanctuary"
Sanctuary vient d'ailleurs d'être renouvellée pour une saison supplémentaire par Syfy (je ne m'habituerai jamais à cette orthographe), en même temps temps que SGU. Décidément les séries canadiennes ont le vent en poupe.
http://www.airlockalpha.com/node/6955
http://www.airlockalpha.com/node/6955
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
La saison 2 arrive sur SYFY, donc sur la TNT dans quelques mois...
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article9374
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article9374
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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