Série "Scrubs"

J'ai très apprécié la saison 5, qui est toujours aussi hilarante que les précédentes. A noter toutefois un passage à vide dans la deuxième moitié : humour moins fort, gags moins réussis, épisodes plus bancals... heureusement, le final avec l'apparition de la charmante Kim Briggs remonte le niveau. Le dernier épisode est un pur délire, surtout le récurrent gag énorme du "corps séparé" qui atteint ici une explosion d'absurde ! Et le cliffhanger final est totalement génial !

Toutefois, cette saison inégale est charnière : c'est celle où les héros prennent de la maturité : l'éternel grand enfant de 30 ans qu'est JD commence à être devant des choix cornéliens plus douloureux. Il quitte les joies et les peines de l'adolescence pour aller vers les joies et les peines de l'âge adulte, même si son côté enfantin demeure toujours quand même. Il parvient enfin à rompre avec une femme pour une excellente raison (pour info, la comédienne, Mandy Moore, qui jouait son love interest -gaffeur- aurait connu une liaison bien réelle avec Zach Braff), renvoie Cox devant lui-même en lui répétant les leçons qu'il a apprises de lui jadis. Et s'apprète à éprouver une expérience capitale si l'on en croit le plan final du dernier épisode ! Turk et Carla connaissent les joies et les peines (surtout les peines) de la grossesse. Cox est toujours aussi impérial d'arrogance... et de fragilité, Elliot met son inconstance de côté pour soutenir une relation durable (ce qui ne l'empêche pas d'être toujours aussi déjantée, ah, ses mises en scène sexuelles sont à pleurer de rire !). Kelso et le concierge sont toujours aussi percutants, bref, nos personnages évoluent sans perdre leur grain de folie. Enjoy !

Apprécié les seconds rôles, plaisir de voir Peter Jacobson (Dr.Chris Taub dans Dr.House) dans le rôle d'un patient ! Keith est un personnage un peu fade, mais il a quand même une utilité : il est normal, et doit gérer une petite amie (Elliot) pas tout à fait normale !! Le pauvre va en subir de belles ! Bien aimé la douce Kim, dont le pragmatisme et le détachement à tout crin s'avère prometteur pour l'avenir ! Bon, son histoire avec JD est un peu rapide, mais quel humour ! Ah, et puis Ted toujours aussi incompétent, et Jordan qui retrouve de temps en temps sa démence de la saison 1, quel plus !!

Bref, une saison de bonne qualité, plus inégale, mais cruciale dans l'évolution des personnages.


Saison 5

1. Mon regard d'interne (My Intern's Eyes) ****
2. Mon rite de passage (My Rite of Passage) ***
3. Ma journée aux courses (My Day At The Races) **
4. Mon cas de conscience (My Jiggly Ball) ***
5. Mon nouveau Dieu (My New God) ***
6. Mes fausses perceptions (My Missed Perception) **
7. Mon retour à la maison (My Way Home) ****
8. Mon gros oiseau (My Big Bird) ****
9. Mes deux cents mètres carrés (My Half-Acre) ****
10. Son histoire II (Her Story II) ****
11. Mes disputes (My Buddy's Booty) ***
12. Mon interne préféré (My Cabbage) ***
13. Mes cinq douleurs (My Five Stages) ****
14. Mon enfer personnel (My Own Personal Hell) ***
15. Mon petit plus (My Extra Mile) **
16. Mon idée géniale (My Bright Idea) ***
17. Mon foie en morceaux (My Chopped Liver) *
18. Mon nouveau costume (My New Suit) **
19. Son histoire III (His Story III) **
20. Mon déjeuner (My Lunch) ***
21. Mon Dieu déchu (My Fallen Idol) ***
22. Mon déjà vu, déjà vu (My Déjà Vu, Déjà Vu) ***
23. Mon urologue (My Urologist) ****
24. Ma balade romantique (My Transition) ****


Moyenne : 3.04/4


Top 5 de la saison 5

1. Mes deux cents mètres carrés
2. Ma balade romantique
3. Mes cinq douleurs
4. Son histoire II
5. Mon gros oiseau

Accessits d'honneur : Mon regard d'interne, Mon retour à la maison, Mon urologue


Et une saison de plus ! En avant vers la saison 6 !

Jump the shark ? On n'en est pas passé loin ! Après deux excellents épisodes, la série semble avoir perdu son côté burlesque avec cette saison 6. On se rapproche davantage de l'humour gentillet de FRIENDS que du délire total dont on était accoutumé. Histoires plus sages, et une recherche d'émotion qui ne marche pas toujours. Toutefois, pour ne pas léser cette saison, j'ai un peu "adapté" mes notes car si le loufoque s'efface, les intéractions entre personnages sont plus réussies que jamais, ce qui est une certaine compensation. Mais j'ai quand même une pointe de déception, surtout quand on compare au joyeux n'importe-quoi de la saison 4 par exemple.

La mort d'un personnage secondaire récurrent m'a beaucoup surpris. Ce n'était certes pas le plus important, mais il y'avait une vraie émotion dans ce fatal double épisode, même s'il ne peut rivaliser avec le terrible double épisode similaire de Dr.House qui, lui, ouvrait toutes vannes dehors les flots de larmes et de tristesse (final de la saison 4).

Bref, je me résignais à une série qui commençait à se faner au niveau de son humour mais pas au niveau psychologique, plus avancé que jamais en cette saison, avec J.D. et Elliot confrontés chacun de leur côté à la panique de l'Engagement. Lorsque soudain, l'épisode 18 a relancé brutalement la machine avec un des scénarios les plus déjantés de la série. Les quatre derniers épisodes qui ont suivis sont dans la même veine. Scrubs est ressucité ! Le dernier épisode s'achève par un brillant cliffhanger (J.D et Elliot sur le point de s'embrasser). Suspense !!


Côté persos, on est gâtés : Le concierge part dans des situations de plus en plus ubuesques, Kelso est plus féroce (et touchant) que jamais, Cox perd en vannes ce qu'il gagne en désespoir comique (sa réaction quand il apprend que Jordan choisit J.D comme parrain de leur fille !!), Jordan alterne le bon et le mauvais : à force de vouloir l'humaniser, le personnage perd en acidité violente (ça fait doublon avec Cox), heureusement qu'elle réserve quelques sacrées méchancetés de sa part ! Turk et Carla sont à l'arrière-plan car on a quasiment fait le tour sur eux, mais Turk est toujours aussi régalant au travail, et Carla devient un peu plus fofolle. J.D. reste génial de bout en bout, Zach Braff est décidément un brillant acteur ! Elliot remporte la palme avec une hystérie qui va en crescendo tout le long de la saison. Coup de coeur pour la belle Kim Briggs qui apporte la caution "émotion" de la série, ça lui va bien ! Keith apparaît fade à côté, mais son duo avec Elliot marche bien quand même.

Une saison moins délirante (sauf le début et la fin) mais très psychologique.

L'épisode clip-show est hélas consternant : que des flashs des épisodes précédents, sans aucune saveur. Mais l'épisode musical de la série est absolument brillant, et je trouve la VF excellente : les doubleurs et les traducteurs ont assuré, ça vaut bien la VO ! Je n'ai jamais vu l'épisode musical de Buffy, mais celui de Scrubs est un chef-d'oeuvre. Je n'arrête pas de chanter les chansons dans la tête.


Saison 6

1. Mon image (My Mirror Image) ****
2. Mon bébé et le bébé de mon pote (My Best Friend's Baby's Baby And My Baby's Baby) ****
3. Mon café (My Coffee) *
4. Mon Dr House (My House) ** (le pastiche est un peu laborieux, mais sincère)
5. Ma riche amie (My Friend With Money) **
6. Ma comédie musicale (My Musical) **** (mon épisode préféré de la série)
7. Son histoire 4 (His Story IV) ***
8. Mon voyage en camping-car (My Road To Nowhere) ***
9. Mes apitoiements (My Perspective) **
10. Mon mois thérapeutique (My Therapeutic Month) ***
11. Mes plus beaux souvenirs (My Night To Remember) * (un clip-show sans âme)
12. Mon poisson rouge (My Fishbowl) ***
13. Mes combines (My Scrubs) ****
14. Ma très mauvaise raison (My No Good Reason) ****
15. Mon dernier au revoir (My Long Goodbye) ****
16. Mes signes de sagesse (My Words Of Wisdom) ***
17. Leurs histoires (Their Story) **
18. Ma chasse gardée (My Turf War) ****
19. Ma douche froide (My Cold Shower) ****
20. Ma fausse fausse-couche (My Conventional Wisdom) ***
21. Mon lapin (My Rabbit) ****
22. Mon point de non-retour (My Point Of No Return) **** (cliffhanger du tonnerre !)


Moyenne générale : 3.09/4



Top 5 de la saison 6

1. Ma comédie musicale
2. Ma chasse gardée
3. Ma douche froide
4. Mon point de non-retour
5. Mon dernier au revoir

Accessits d'honneur : Mon lapin, Mon bébé et le bébé de mon pote, Mon image


Cap sur la saison 7 !

Dearesttara de la manière dont tu en parles ça parait super malheureusement vu que ça passait après Nip/Tuck j'en ai vu quelques extraits et j'ai bien vite décroché car c'est tout bonnement consternant & affligeant de nullité comme la grande majorité des séries actuelles ! A peine mieux que Friends et tous ces trucs insupportables.
Nip/Tuck se situe par contre à des milliers de lieues au-dessus c'est la dernière bonne surprise que j'ai eue depuis House, les Sherlock Holmes récents, Doctor Who et Torchwood qui baisse sans cesse, s'il ne restait pas Eve Myles j'aurais décroché.

PS : J'espère que tu regardais Nip/Tuck juste avant !

Pour Nip/tuck, oui, j'ai un peu regardé, une série qui m'intéresse, mais je n'ai jamais pris le temps de la regarder. Dommage, car j'aimais bien.

Pour moi, il n'existe que trois séries médicales : Dr.House (la meilleure), Scrubs, Nip/tuck. Urgences à la rigueur, pour son modèle en matière de séries chorale.

J'adore Scrubs car comme Dr.House, elle mélange comique et gravité, à cela près que l'humour de Scrubs est complètement délirant, parent du fameux entertainment anglais : un mode d'humour débridé sans limites, genre celui des Monty Python, auquel j'accroche totalement. Après, on peut ne pas accrocher à un parti pris aussi extrême...

Dearesttara a écrit:Pour Nip/tuck, oui, j'ai un peu regardé, une série qui m'intéresse, mais je n'ai jamais pris le temps de la regarder. Dommage, car j'aimais bien.

Pour moi, il n'existe que trois séries médicales : Dr.House (la meilleure), Scrubs, Nip/tuck. Urgences à la rigueur, pour son modèle en matière de séries chorale.

J'adore Scrubs car comme Dr.House, elle mélange comique et gravité, à cela près que l'humour de Scrubs est complètement délirant, parent du fameux entertainment anglais : un mode d'humour débridé sans limites, genre celui des Monty Python, auquel j'accroche totalement. Après, on peut ne pas accrocher à un parti pris aussi extrême...

J'adore les Monty Pythons et je ne vois rien en commun avec Scrubs ! House est très bien mais reste dans le réalisme, Nip/Tuck est vraiment délirant, Scrubs consternant ! Urgences est pour moi à classer dans le panier X-Files, Stargate etc.... un très gros panier, un trou noir... !

La saison 7 renoue de nouveau avec un comique plus débridé, avec comme conséquence des épisodes plus rythmés. Elle n'a que 11 épisodes à cause de la grève des scénaristes de 2007-2008 (qui a touché d'autres séries comme Dr.House). Elle a de plus bien amorcé une nouvelle évolution des personnages : Kelso atteint par la limite d'âge doit démissionner, tandis qu'un délicieux rapprochement se fait entre JD et Elliot après leur "presque baiser" du 6.22-7.01. Clôture des dossiers Kim Briggs et Keith Dudemeister qui ont permis à nos héros de connaître leur première véritable histoire amoureuse importante : leurs comportements, plus responsables (mais pas moins délirants) s'en ressentent clairement.

Transformation inattendue du peureux Ted en homme plus décisif et courageux, il est aussi drôle dans ce second registre ! Le concierge est comme d'habitude toujours aussi immense ! J'attends avec impatience la suite de sa romance avec "Lady" (qu'il séduit sur un malentendu énormissime). Le changement de voix française de ce personnage a été un peu douloureux au départ (le doubleur d'origine est mort entre les deux saisons) mais le nouveau doubleur a fini par imposer son grain de voix, tout aussi décalé que le précédent. Seuls Cox et Jordan, en mode automatique, m'ont un peu déçu, la mécanique se rouille un peu, ça se sent, mais les scénaristes déploient des trésors d'imagination pour maintenir l'intérêt (l'épisode conte de fées était complètement fêlé).
Problèmes du couple Carla-Turk, l'équipe réussit à trouver toujours d'autres problèmes. Le coup de l'ablation du testicule, et la maîtrise cachée de l'espagnol étaient gratinés ! Ca a été la meilleure surprise de la saison finalement (avec le groupe des remue-méninges). J'ai adoré le personnage de Joséphine, l'interne à la voix de crécelle, qui hélas apparaît trop rarement. Il s'agit de la belle Aseem Batra, par ailleurs talentueuse scénariste de la série.

Une saison brève, qui malgré ses difficultés à se renouveler, est hautement recommandable avec son humour plus relevé que lors de la saison précédente.


Saison 7

1. Mon sabordage (My Own Worst Enemy) ****
2. Mon accouchement (My Hard Labor) ****
3. Ma vérité qui dérange (My Inconvenient Truth) ****
4. Ma crise d'identité (My Identity Crisis) ***
5. Mon refus de grandir (My Growing Pains) ****
6. Mon médecin numéro un (My Number One Doctor) ***
7. Ma douleur à moi (My Bad Too) ***
8. Ma virilité (My Manhood) ****
9. Ma princesse (My Princess) ****
10. Mon futur ex-patron (My Dumb Luck) ***
11. Mon amie retrouvée (My Waste Of Time) **


Moyenne générale : 3.45/4



Top 5 de la saison 7

1. Ma virilité
2. Ma princesse
3. Mon accouchement
4. Mon sabordage
5. Mon refus de grandir

Accessits d'honneur : Ma vérité qui dérange, Ma crise d'identité, Mon médecin numéro un


En avant vers la saison 8, la dernière de la série primitive ! (La 9 étant plutôt le début d'un spin-off avorté)

Fini la saison 8. Si on admet que la 9 est davantage un spin-off, alors, je viens de terminer la série avec un splendide double épisode final très émouvant, dont le climax est davantage l'aveu de Perry Cox, que le clip final, une quand même fascinante projection pleine d'espérance vers l'avenir.

Globalement, cette saison 8 n'a plus pu retrouver le comique débridé mâtiné d'émotion que l'on aime habituellement dans la série. Les ressorts comiques sont cassés. Et la réconciliation des différents membres de l'équipe, la disparition des liens "rugueux" entre eux fait du mal car privant la série de son piqûant. Restent de beaux moments d'humour, et de l'émotion parfois mal distillée, mais sincère. Heureusement, les nouveaux internes ne manquent pas de panache. Mention à Denise Mahoney (Eliza Coupe), véritable Dr.House féminin, cette interne glaciale et directe m'a fait plus d'une fois hurler de rire. Mais Sunny Day (ah le nom...) est hilarante aussi.

L'épisode 8x17 renoue avec le meilleur de Scrubs, et est un bon tremplin pour le finale, certes pas le meilleur épisode de la série, mais quand même bien fait. Ah et puis voir tout le monde à la fin, c'est joliment beau.

Une saison loin de l'âge d'or, mais un brillant finale pour terminer la série. Merci à Bill Lawrence pour cette merveilleuse série pleine de burlesque et de sentiments !


Saison 8

1. Mes crétins (My Jerks) ***
2. Mes derniers mots (My Last Words) **
3. Mon salut (My Saving Grace) ***
4. Mon coin de paradis (My Happy Place) ***
5. L'ABC de la vie (My ABC's) ****
6. Mon point faible (My Cookie Pants) ***
7. Mon nouveau rôle (My New Role) **
8. Mon grand saut (My Lawyer's in Love) ***
9. Mon jour d'absence (My Absence) **
10. Ma comédie (My Comedy Show) ***
11. Mon nah nah nah (My Nah Nah Nah) *
12. Ma promotion (Their Story II) ***
13. Ma pleine lune (My Full Moon) ***
14. Mes vacances au soleil (1ère partie) (My Soul On Fire, Part 1) ****
15. Mes vacances au soleil (2ème partie) (My Soul On Fire, Part 2) ***
16. L'Ex de mon ex (My Cuz) *** (AD1)
17. Mon grand changement (My Chief Concern) ****
18. Mon départ (1ère partie) (My Finale, Part 1) ****
19. Mon départ (2ème partie) (My Finale, Part 2) ****


Moyenne : 3.00/4


Top 5 de la saison 8

1. Mon grand changement
2. Mon départ (2e partie)
3. Mon départ (1ère partie)
4. Mes vacances au soleil (1re partie)
5. L'ABC de la vie

Accessits d'honneur : L'ex de mon ex, Ma pleine lune, Ma comédie.


Allez, je m'attaque à la saison 9, histoire d'aller jusqu'au bout.

La saison 9 est décriée par la majorité des fans : les personnages principaux disparaissent petit à petit, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que Turk et Cox (bon, et le Todd aussi, quand même). A la place, de nouveaux personnages, et une nouvelle narratrice dont la folie douce est trop sage comparé aux délires de J.D. Et Scrubs sans ses légendaires personnages, notamment J.D. est-ce encore Scrubs ?

Eh bien oui ! La saison 9 est inégale mais réellement bluffante : en premier John C. McGinley se déchaîne : dans les 8 premières saisons, son Perry Cox était fantastique, mais là il devient mythique, il explose dans tous les épisodes avec à chaque fois un numéro d'enfer ! Il n'a jamais été aussi en forme que dans cette ultime saison ! Denise Mahoney, Gregory House féminin, bénéficie de la prestance cinglante de la belle Eliza Coupe, elle aussi une tueuse dans le genre !! Les leçons de vie à la fin de chaque épisode sont parfois répétitives (mais Scrubs se répéte - avec talent certes - depuis longtemps) mais souvent efficaces.

Le vantard Cole, le Drew largué, la superémotive Lucy... les nouveaux personnages sont excellents. Certes, on regrette les pleurnicheries de Ted, la névrose d'Elliot, les délires hallucinatoires du Janitor (mon préféré)... certes, les nouveaux personnages ne sont pas aussi délirants que le cast original, mais les nouveaux acteurs sont éblouissants de talent, et défendent avec honneur leurs personnages.

En réalité, cette saison n'est pas la saison 9, mais la saison 1 d'un spin-off avorté : Scrubs Med School (comme c'est marqué dans le nouveau générique, plus réussi que le générique original d'ailleurs). Et en effet, la marque de fabrique est la même, c'est juste qu'il y'a d'autres personnages. Très bonne idée, l'école de médecine adjacente à l'hôpital, ça évite à la série de se scléroser.

Dommage que le dernier épisode de la série ne soit pas conclusif, comme le finale de la série originale. Je suis frustré de quitter nos jeunes pousses sur une absence de fin. Ils franchissent tous une étape importante dans leur vie à la fin du dernier épisode, mais ils avaient tant encore à faire, et ils étaient si prometteurs...

Bref, je reprends les mots de Verlaine. La saison 9, c'est ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre Scrubs...


Terminé cette splendide série. Un peu la larme à l'oeil, car en dehors des grands éclats de rire qu'elle m'a donné, elle a joué un rôle non négligeable dans ma vie personnelle, notamment certains épisodes qui comptent beaucoup pour moi... Je vénère Scrubs, une des séries les plus audacieuses jamais créées. Grand merci à Bill Lawrence, et à tout le monde. Merci, merci !!


Saison 9

1. Notre premier jour d'école (Our First Day Of School) **
2. Notre ami l'ivrogne (Our Drunk Friend) ****
3. Nos modèles (Our Role Models) ***
4. Nos histoires (Our Histories) ***
5. Nos hésitations (Our Mysteries) ****
6. Notre nouvelle super pote (Our New Girl-Bro) ****
7. Nos blouses blanches (Our White Coats) *
8. Nos couples (Our Couples) **
9. Nos mystères (Our Stuff Gets Real) **
10. Nos vrais mensonges (Our True Lies) ****
11. Nos chefs de groupe (Our Dear Leaders) ****
12. Nos soucis de conduite (Our Driving Issues) **
13. Nos remerciements (Our Thanks) ***


Moyenne : 2.92/4



Top 5 de la saison 9

1. Nos hésitations
2. Notre nouvelle super pote
3. Nos chefs de groupe
4. Notre ami l'ivrogne
5. Nos vrais mensonges

Accessits d'honneur : Nos modèles, Nos histoires, Nos remerciements.


MOYENNE GENERALE DE LA SERIE : 559/182 = 3.07/4

SO LONG SCRUBS !!!!!

Contrairement à House, Scrubs se démarque surtout par le fait que les personnages ne soient jamais tous apparus dans tous les épisodes.

Point commun : Le fait que la série se passe dans un hôpital et la présence de Jacobson dans un épisode (même si on le voit seulement pendant cinq minutes).
Pour ne pas dire qui n'apparaît pas dans tel épisode, je préfère m'arrêter là

En effet, mais le potentiel comique de la série est tellement percutant que ça marche quand même !


Pour en finir avec Scrubs, j'ai regardé la websérie Scrubs : Interns. 10 mini-épisodes entre 2 et 5 minutes qui se passent pendant la saison 8. Bon, c'est pas transcendant, les épisodes n'ont d'intérêt qu'historique et ne sont pas vraiment drôles, malgré la fraîcheur de Sunny Day, l'interne optimiste et toujours souriante. Toutefois, les épisodes 1,6,8 (le meilleur), et 9 se laissent agréablement regarder. Le générique est cependant excellent.

Je compte faire un tournoi policiers, inspecteurs, et commissaires (j'ai déjà les 64 noms). Je te laisse les avocats alors ! Oui, Ted est absolument génial !

Oui, la minisérie est limitée mais assez mignonne. L'épisode 8 (avec Elliot) est vraiment à mourir de rire ! Je devrais par ailleurs lancer une association pour la réhabilitation de la saison 9...

Une fois qu'on a fait le deuil des personnages principaux (seuls Turk et Cox restent, J.D. apparaît dans quelques épisodes), on s'attache aux internes et à Denise (encore une tarée !). Franchement, essaye, d'autant que Cox n'a jamais été aussi génial que durant cette dernière saison.


Un de mes passages préférés avec la chorale de Ted, c'était dans un épisode où les médecins se posaient la question "qui suis-je en fait ?" "Est-ce que je me connais bien ?"... alors, eux, ils chantent la chanson des Who, Who are you ? J'ai dû couper la vidéo le temps de récupérer mon souffle...


Scrubs a une excellente BO, et je suis admiratif des Blanks ! Ils chantent super bien, et en plus, c'est souvent dans un contexte hilarant. L'utile à l'agréable en somme...

Je vais la regarder cet été.

Une version du générique par des pros, pour des pros

C'est vraiment immense de chanter a cappella, et ils s'amusent visiblement beaucoup !

Apparition remarquée de Sam Lloyd dans l'épisode 5 de la saison 1 d'A la maison blanche. Deux ans avant d'incarner l'inénarrable Ted, il jouait déjà un rôle de loser de catégorie 1 en chercheur d'OVNI qui bave un poil sur les rouleaux du directeur adjoint de la communication de la Maison Blanche (incarné par Rob Lowe). Il se fait bien sûr allègrement rembarrer. N'est pas Fox Mulder qui veut hein ?

Un type épatant, il joue aussi le psy de Bree chez les DH, autant dire qu'il y a du boulot.
http://desperatehousewives.wikia.com/wiki/Dr._Albert_Goldfine

Je ne sais pas si un CD des Blanks est sorti ?

Apparemment, ils en ont sorti deux : Riding the wave (2004) et Worth the weight (2011).

Le psy de Bree ? Le pauvre...

Effectivement !
http://www.indiemerch.com/theblanks/item/8339
http://www.indiemerch.com/theblanks/item/16855

Mon dieu vivant
https://www.youtube.com/playlist?list=PL9YmkHgJ4d6TuZPy3HJERUS3MifbzYj5Q

Alors, vous allez rire, voici que je découvre, tout à fait fortuitement, que Scrubs a aussi sa version X, tout comme les Avengers, Friends, Buffy, X-Files, etc.


L’avis de Zach
https://www.youtube.com/watch?v=xMqVok4TM88

Le fameux épisode musical de Scrubs ! (en VOSTF, j'ai pas trouvé la VF, pourtant excellente).

Mazette si seulement je pouvais voir la vie en mode comédie musicale =D

Ah, alors tu as aimé ? Un highlight de la série ! J'adore surtout le numéro d'entrée au Sacré-Coeur, et la chanson de Carla avec le chorus...

Oui, comme toi, entendre le monde en musique, j'aimerais tant... mais quand même pas 24h/24, ça pourrait être dur à force...

J'aime bien ! Je pense que c'est toujours un plus de rajouter un numéro musical dans un film ou dans une série, ça fait un très bon effet !

Super, avec son charme torride, sa névrose délirante, sa folie dure, Elliot va dynamiter le ronron lacrymal de Seattle Grace ! (On peut toujours rêver).

http://www.melty.fr/grey-s-anatomy-saison-9-sarah-chalke-va-jouer-les-guest-stars-a155503.html

Un souvenir difficile pour le Dr Cox

WASHINGTON, 15 mars 2013 (AFP)

Une personne est morte de la rage dans le Maryland (est des Etats-Unis) plus d'un an après avoir été infectée par un organe transplanté, ont indiqué vendredi les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Trois autres patients ayant reçu des organes du même donneur ont été vaccinés contre la rage et font l'objet d'examens médicaux, ont précisé les CDC (Centers for Disease Control and Prevention).

Les CDC ont procédé à des analyses de prélèvements de l'organe, ainsi que de tissus du donneur, et confirmé la transmission du virus de la rage, par des ratons laveurs ou d'autres animaux sauvages.

La période d'incubation de plus d'un an est nettement plus longue que la normale, qui va de un à trois mois, mais il y a toutefois eu des antécédents.

Le donneur d'organe avait été admis dans un hôpital en Floride (sud-est) en 2011 et était décédé peu après. Plusieurs de ses organes, dont les reins, le coeur et le foie, avaient été prélevés et envoyés pour des greffes dans plusieurs Etats, dont le Maryland.

Au moment du décès du donneur, la rage n'avait pas été suspectée comme étant la cause et un test de dépistage n'avait pas été fait. Les autorités sanitaires enquêtent pour déterminer comment cette personne a été infectée.

Aux Etats-Unis, seul un autre cas de décès de la rage provoqué par ce type de pathogène avait été enregistré jusqu'alors.

On enregistre de un à trois cas de rage par an parmi les humains aux Etats-Unis, un virus transmis surtout par les chauves-souris, les ratons laveurs et les renards atteints de la rage.

Le vaccin antirabique permet de se protéger contre la rage, une maladie mortelle, le plus souvent transmise par la morsure, la griffure ou le léchage d'une peau abîmée par un animal infecté.

Le virus infecte le système nerveux central et provoque une encéphalite souvent fatale quelques jours après les premiers symptômes de la maladie.

Si la rage reste rare chez les humains dans les pays industrialisés, elle reste répandue dans le monde faisant chaque année des dizaines de milliers de morts.

Également le sujet d'un excellent épisode de Dr.House : Cancer, es-tu là ? (saison 5).

Des nouvelles de l'ami Zach
http://www.ozap.com/actu/zach-braff-explose-les-compteurs-sur-kickstarter/446845